Primaires à gauche, primaires à droite ? Macron, électron libre, vraiment ? Terroristes, Zorro, ou Zozos ?
Les primaires –
J’ai déjà manifesté mon opposition à ce mode de désignation des candidats à l’élection présidentielle, et je la renouvelle pour au moins trois raisons :
La première : la contradiction qui existe entre l’article 4 de notre Constitution, qui reconnait le rôle des partis politiques dans la démocratie et cette nouvelle pratique politique qui donne la possibilité aux mêmes partis de se défausser de cette responsabilité en la transférant aux électeurs, quels qu’ils soient, ces derniers ayant la charge de désigner la ou le plus populaire d’entre eux.
La deuxième : le constat que ces joutes politico-médiatiques misent beaucoup plus sur le coefficient de popularité de tel ou tel candidat, sur leur ego, que sur les projets, les idées, en faisant basculer une élection présidentielle vers un nouveau type de manifestation politique cosmétique.
La troisième : le constat qu’avec la combinaison du quinquennat présidentiel et des primaires, le pays est plongé dans une campagne électorale permanente.
Macron,
nouvel OVNI, ni gauche ni droite, mais ministre d’un gouvernement socialiste ! Aurait-il honte d’être socialiste, mais alors que fait-il dans ce gouvernement ?
L’irruption de Macron dans le jeu politique n’est pas innocente : quels sont ceux ou celles qui tirent les ficelles ? Pour ajouter encore plus à la sorte d’anarchie des idées qui règne dans le pays ? Une sorte de relève de la gauche caviar qui ne dit pas son nom ? Une manip de plus d’un Hollande manœuvrier qui a trop tendance à confondre la carte de France avec celle d’un Parti Socialiste, dont il fut longtemps le tireur de ficelles le plus averti ?
Terroristes, Zorro, Zozos ?
Nos gouvernements et nos médias font une drôle de guerre !
Ils s’empressent tous de faire de la pub à ces nouveaux barbares, on vous file leurs portraits sous les yeux, toutes les heures et tous les jours, vous savez tout de leur passé, petits ou grands délinquants, mais aussi gentils petits garçons, de leurs allers et retours en Syrie ou d’ailleurs, de leurs exploits, c’est-à-dire de leurs lâches assassinats d’innocents et d’innocentes.
Est-ce que dans certains milieux de France, certains jeunes convertis ou pas, ne se prendraient pas déjà pour des Zorro ?
Jean Pierre Renaud