« Un os dans le tweet de Valérie » blog du 10 juillet 2012 ou « Il l’a dans l’os » du 7 septembre 2014

 « Il l’a dans l’os ! « 

                           Au sujet du tweet de Valérie et dans les pavés de l’actualité   

                       des   médias !

                        Le journal Le Monde du 22 juin 2012 avait offert deux pages de son quotidien aux nouveaux  » docteurs de la loi », deux sociologues, un professeur de Faculté, une philosophe, une romancière, Madame Garat, pour la défense de Valérie, sur le terrain des frontières de l’intime et du public en politique, l’égalité des sexes, du machisme, etc…

                        Evoquant les personnages de Ségolène et de Valérie, « les ravissantes », la romancière avait écrit, entre autres :  » Loin du vaudeville, c’est un genre de réalité où se racle à l’os la vérité du sujet »

                         Nous y sommes effectivement !

                      M.de Singly avait écrit entre autres : « … il est temps de rompre avec le modèle d’une  » normalité conjugale« …. Apprécions les contours d’une nouvelle normalité sociale et conjugale qui se dessinent… »

                M.Fassin, autre sociologue en avait remis une couche sur le terrain du machisme:

 » …un burlesque qui révèle un sexisme antiparitaire « 


              En conclusion, un simple voeu: que le journal Le Monde offre à nouveau ses colonnes aux signataires de la grande et belle défense savante des signataires des deux pages du 22 juin 2012 : sujet « Il l’a dans l’os ! « 

            Avec la question du mélange des genres entre politique et médias !


                Jean Pierre Renaud

Humeur Tique « Un os dans le tweet de Valérie » avec le journal Le Monde!

Humeur Tique : « Un os dans le tweet de Valérie ! Le plaidoyer du journal Le Monde », le 22 juin 2013

Sous ce titre, lire le blog du 12 juillet 2012

A quand le nouveau plaidoyer des mêmes plumes savantes dans le même journal?

            Les lecteurs du journal Le Monde éprouveraient sans doute un grand plaisir intellectuel à lire les réflexions pertinentes des cinq auteurs qui avaient été sollicités pour donner leur avis, mais surtout pour justifier le Tweet de Valérie dans une double page du Monde, le 22 juin 2013.

            Pourquoi ne pas solliciter à nouveau M.de Singly, écrivant : « les potichesc’est terminé » : ou Mme Garat écrivant au sujet de celles qu’elle baptise de « ravissantes » (Ségolène, Valérie, et Julie aujourd’hui ?): « Loin du vaudeville, c’est un genre de réalité où se racle à l’os la vérité du sujet » : ou encore M.Fassin intitulant son papier : « un burlesque qui révèle un sexisme antiparitaire » ?

            C’est ce que nous venons de proposer au journal Le Monde par un message au Courrier des Lecteurs !

Un os dans le tweet de Valérie! Le plaidoyer du journal Le Monde (22/07/2012)

Un os dans le tweet de Valérie !

Le Tweet de Valérie ou la dénonciation du machisme par le journal Le Monde du 22 juin 2012 !

Une double page 20 et 21 intitulée :

« Vie privée, vie publique : quelles limites ? »

« Le célèbre tweet de Valérie Trierweiler a soulevé une polémique sur les frontières de plus en plus poreuses entre l’intime et le public en politique. Réflexions sur une affaire qui marque la fin de l’ère des femmes faire-valoir »

Et pourquoi pas un os dans le tweet ? (Voir plus loin Mme Garat)

            Cette double page propose une défense plus ou moins bien argumentée du fameux tweet, en faisant appel à la notoriété de quelques plumes, un  sociologue  des liens sociaux, M.de Singly, une philosophe et historienne, Mme Fraisse, une romancière, Mme Garat, un professeur de Paris 3 Sorbonne Nouvelle, M.Jost, et enfin un autre sociologue M.Fassin.

            Mme Garat dénomme Valérie et Ségolène des « ravissantes », pourquoi pas ? Mais est-ce que l’irruption des « ravissantes » dans la politique nationale peut se résumer à sa conclusion : « Loin du vaudeville, c’est un genre de réalité où se racle à l’os la vérité du sujet. » ?

            Palsambleu ! ! !

Mme Fraisse propose un constat de situation : «  Commençons par une remarque : le » couple Royal – Hollande a incarné l’égalité des sexes à tous points de vue, de la réussite scolaire à la conjugalité libre jusqu’à la plus haute rivalité politique. »

Un constat qui ne correspondait pas à la situation de ce couple, pour l’élection présidentielle 2007, telle qu’elle était connue des électeurs, à la différence peut-être du  microcosme médiatico-politique parisien, au sein duquel la frontière entre l’intime et le public est souvent « relative », et effectivement « poreuse » ?

M.de Singly propose une analyse fouillée intitulée « Les potiches, c’est terminé !  Rupture avec la normalité » :

 Au début de ce texte :

« Selon l’idéal républicain dessiné à la fin du XIXème siècle, les frontières de la vie privée et de la vie publique doivent être respectées. »

Et plus loin : « La division du travail entre les hommes et les femmes a inventé un cinéma surprenant dans les scènes publiques, seuls les hommes parlent, les femmes jouant des rôles muets. » 

Vraiment ? C’est la République qui, à la fin du dix-neuvième siècle a fixé ces frontières, tout comme la division du travail ? En conformité avec l’histoire de notre pays et de sa culture… ?

Plus loin encore : « Il est temps de rompre avec le modèle d’une « normalité  conjugale » qui conduisait et conduit encore bien des femmes de cadre, de préfet par exemple, à suivre leur mari dans leur parcours géographique de carrière et à renoncer à avoir une vie professionnelle, à se taire pour ne pas gêner leur homme. »

Plus loin :

« Ce n’est pas la fin du monde !

Au contraire, c’est le signe de la naissance d’un autre monde où chacun peut assumer son identité complexe tout en faisant la preuve qu’il sait tenir compte aussi de celle de ses proches. »

Et pour finir : « Apprécions les contours d’une nouvelle normalité sociale et conjugale qui se dessinent, au sein de laquelle les femmes ne seront pas obligées de rester « discrètes ». »

Au moins deux hic au propos de l’éminent sociologue qui salue cette naissance d’un monde nouveau !

Premier hic ! Est-ce que la première dame, non élue par le peuple français était habilitée, à s’ingérer dans le processus électoral que l’on connait ? La réponse est non !

Deuxième hic ! Il est tout de même bien dommage que la vie privée du nouveau Président, une intense querelle de jalousie entre les deux femmes successives,  ait fait irruption dans une élection nationale ! On ne peut tout de même pas le reprocher aux Français.

Et enfin, quel est le sens sociologique du concept de « normalité conjugale » ?

Le deuxième sociologue, M.Fassin prend la défense encore plus partisane du tweet de la première dame de France sous le titre par trop excessif de « Un drame burlesque qui révèle l’ampleur du sexisme antiparitaire ».

Beaucoup de Français ont, effectivement, et sans doute à tort, d’après le sociologue, interprété cette affaire comme un vaudeville au sommet de l’Etat, et ne seront pas convaincus par cette démonstration qui ne s’appuie pas sur les résultats d’une enquête sociologique, qui aurait pu conclure ou non à l’existence du « drame burlesque ».

D’après cet ardent plaidoyer, il s’agirait donc d’une transgression justifiée de la « normalité conjugale, », signe éclatant d’un monde nouveau, plus que de l’arrogance d’un « nouveau (elle) riche » du pouvoir médiatique, parvenu au sommet de la République,  d’un Quatrième Pouvoir qui aime à traverser ces frontières poreuses entre l’intime et le public en politique ?

Il est permis d’en douter ! Au risque de me faire accuser de « sexiste antiparitaire » !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: les tartufferies politiques et médiatiques à la Française, Ségolène et Valérie

Humeur Tique : les tartufferies politiques et médiatiques à la Française, Ségolène et Valérie, secret de vie privée et vie publique, secret de l’instruction et place publique !

            Les com-mères de « Jarnac » ! Entre Ségolène et Valérie, les couteaux sont depuis longtemps tirés. Le Monde du 14 juin 2012 rompt, en tout cas pour les cons de petits Français, l’omerta politico-médiatique qui cachait aux citoyens la guerre intime que se livraient, depuis 2005, les deux com-mères de « Jarnac ».

            On comprend beaucoup mieux pourquoi le candidat naturel du Parti Socialiste, c’est-à-dire l’ancien Secrétaire national de ce parti,  a fait défaut dans la campagne présidentielle de 2007, et tout aussi pourquoi Hollande, « armé » par sa nouvelle compagne journaliste, s’est lancé avec le succès que l’on connait dans cette nouvelle aventure.

            Il y a de quoi s’interroger sur le sacro-saint respect de la vie privée, quand il s’agit d’affaires publiques, comme au temps de la bigamie privée, protégée à frais coûteux par la puissance publique, de l’ancien Président Mitterrand.

            Plus récemment, l’affaire DSK a alimenté cette belle problématique de la protection de la vie privée des personnages publics, hommes ou femmes.

            Dans ce domaine, il en est comme du secret de l’instruction que chacun viole, en dévoilant sur la place publique les procès-verbaux de la police ou des juges, tout en déposant plainte pour violation du secret de l’instruction, ou pour protection des sources.