« La Fabrique du Préjugé racial »
Delphine Pereitti- Courtis
Agrégée d’histoire, Docteure en histoire, et enseignante
Les titres universitaires ci-dessus la qualifiaient pour produire une analyse historique pertinente du rôle des médecins blancs dans « La fabrique du préjugé racial », un sujet on ne peut plus sensible dans la période actuelle, alors que cela n’a pas été le cas.
Je me suis attaché à lire très attentivement les cinq cents pages d’un ouvrage savant et austère afin d’en mesurer la pertinence historique.
J’ai publié une analyse critique sur le blog eh-tique-media-tique@over-blog.com . (1)
Pour la résumer, je dirais que je choisirais plutôt comme titre de cet ouvrage « LA FABRIQUE UNIVERSITAIRE DE L’HISTOIRE », pour paraphraser le titre d’un livre intitulé « LA FABRIQUE SCOLAIRE DE L’HISTOIRE » (2017) « Laurence de Cock (dir.).
Pourquoi ? En raison d’une lecture critique d’un ouvrage qui exprime une lecture anhistorique et idéologique de ce sujet sensible.
Il ne s’agit plus ici de l’école, mais de l’université, laquelle, de nos jours, couvre de son autorité des thèses de sciences humaines, soutenues sans contradiction, devant des jurys dont les débats et le procès-verbal restent secrets : la mention « soutenance publique » est une pure formalité.
Dans un lointain passé et sur le blog Etudes Coloniales, j’avais évoqué le « secret de la confession ».
Ces thèses accréditent des interprétations de l’histoire éloignées trop souvent des exigences de la scientificité nécessaire pour convaincre.
Ces thèses accréditent et propagent ce qu’il faut bien appeler une propagande politique matinée de décolonial, d’indigéniste, ou de woke américain, cette grande nation qui n’a interdit la ségrégation qu’en 1962 !
- Dates de publication : à partir du 4/10/2021
Jean Pierre Renaud Tous droits réservés