Honte au Conseil de Paris! Les oriflammes bleu-blanc-rouge du club « Qatar Saint Germain » sur les Champs-Elysées!

Honte au Conseil de Paris !

Honte au Conseil de Paris d’avoir offert nos Champs Elysées, au QSG, c’est-à-dire au Qatar  Saint Germain (ex-PSG) !

Une avenue bariolée des oriflammes bleu-blanc-rouge avec notre Tour Eiffel d’un club et d’un pays qui ne disent pas leur nom !

            La France est décidément un drôle de pays, et la Mairie de Paris une drôle de mairie.

        Avec le soutien quasi-unanime des élus, l’ancien Maire de Paris, avec le plein accord de la Maire actuelle, a confié au Qatar les rênes du club de foot « Paris Saint Germain », avec l’atout capital de pouvoir « vendre »  l’image de Paris, encore capitale de la France.

        Résultat : le club vient de remporter une finale de football et la Ville de Paris de s’enorgueillir de ce succès, au point de faire flotter des oriflammes aux couleurs de ce club  de chaque côté des Champs Elysées, comme à l’occasion de la visite d’un Chef d’Etat étranger, ou tout simplement du 14 juillet !

         A qui appartiennent aujourd’hui les Champs Elysées ? Au Qatar ou aux citoyens de France ?

        Un coup de pub indirecte superbe, étant donné que le nom du PSG ne figure pas sur ces drapeaux, mais avec la question : la Ville de Paris, notre grande et vieille  capitale devait-elle sacrifier sa grande histoire à l’argent, celui d’un Etat théocratique qui n’a rien, vraiment rien de commun avec la République Française, sauf avec une partie de notre élite convertie à la com et au tout pour le fric !

         Si vous avez les yeux ouverts, fusse en lisant Le Monde, publicité gratuite :

         – Le Monde du 16 mai 2014, page 3, en sous-titre d’un article sur le Qatar : « Le sort réservé par Doha aux ouvriers asiatiques confine au travail forcé »

           – Le Monde des 18 et 19 mai 2014 ; page 9 « Fair-play financier : le PSG fortement sanctionné :

        « … L’UFEA a infligé au club du Paris Saint-Germain une amende de 60 million d’euros, dont 20 ferme pour ses entorses au fair-play financier. »

Jean Pierre Renaud