La télévision publique française est formidable !

En souvenir de nos morts !

Le 1er Novembre 2020, Jour de la Toussaint, sur France 2 :

         « Affaire conclue » à 16 heures 35 et 17 heures 45 !!!

Le 2 novembre 2020, Jour des Morts, au journal de 13 heures, sur France 2, un petit documentaire en souvenir de la mort du criminel Mesrine !!!

Jean Pierre Renaud

« Nos » chaines publiques de radio et dev télévision sont formidables ! Citoyennes ? Décembre 2019

  France Info, par exemple, fait grève sans trop se préoccuper de sa mission  et du respect qu’il doit à ses auditeurs, pour ne pas parler des contribuables

France 2, autre exemple, consacre, la veille de Noël une partie du journal du soir à l’évocation de la mort de l’ancien dictateur roumain Ceausescu.

Pour ne pas citer dans un tout autre domaine de distraction, et le même soir,  la place conquérante que s’est taillée la journaliste Sophie Davant avec son émission « Affaire conclue »

Rebelote, le jour de Noël, l’après-midi et le soir !

Trois en rafale à 16.20, 17.05, 17.55 !

S’agit-il d’une chaine publique ou d’une chaine qui est devenue la propriété des  journalistes et des sociétés de production ?

Jean Pierre Renaud

« Votre » télévision publique ? S’agit-il bien de votre télévision publique ?

 Pourquoi « votre » ? Chaque jour, « vos » journalistes annoncent « votre » journal, « votre » feuilleton, « votre » film…

            « Votre » ? En est-on sûr si l’on tente d’évaluer le contenu et la qualité du produit télévisé public qui nous est servi chaque jour, à la lumière de quelques critères :

La représentativité ?

       L’information délivrée est-elle représentative du monde et de la France actuelle, compte tenu de la place qui est faite aux faits divers farcis d’émotions,  par rapport à celle qui est donnée à l’information ?

            Pour ne citer que France 2 ou France 3, et les informations des journaux, avec de plus en plus de « décryptages », les journalistes oublient le plus souvent de proposer un cadrage de représentativité statistique du sujet traité.

            Encore plus quand il s’agit de télévision « trottoir » comme dans « Ma Rue » !

La transparence médiatique ?

            Le moment n’est-il pas venu pour la télévision publique d’ouvrir ses lucarnes afin de dire qui fait quoi et avec qui, entre les journalistes eux-mêmes et les ou leurs sociétés de production, les échelles de rémunération, les relations entre communicants et journalistes, entre les chaînes et les agences de communication ou de publicité … Que d’ « Histoires Secrètes «  à venir sur la 2 !  

La pédagogie citoyenne ?

            Je ne suis évidemment pas un critique spécialisé, pas plus sans doute qu’un téléspectateur représentatif, mais comment ne pas être surpris par l’importance des jeux d’argent qui jalonnent les programmes, des films violents, des émissions qui correspondent à des sortes de rentes « quasi-perpétuelles » pour leurs acteurs officiels ou cachés ?

         Comment expliquer la place quotidienne – même le dimanche ! – qui est faite à l’émission « Affaire Conclue », et ce goût des brocantes, alors que leur mode semble dépassée dans nos provinces ?

            En comparaison, et à l’occasion des dernières élections européennes, nos chaines publiques ont-elles fait le nécessaire pour en expliquer les enjeux, et une fois les élections passées, expliquer le rôle respectif de la Commission européenne, de sa Présidente et des Commissaires, de l’Assemblée  Européenne, de l’Exécutif européen, du qui fait quoi et avec qui ? Ou encore des pouvoirs respectifs de l’Union et des Etats membres, etc…

      Est-ce qu’il n’aurait pas été intéressant de proposer un calendrier régulier de chroniques spécialisées et d’ateliers-débats dans le but que les institutions de l’Union ne restent pas étrangères aux citoyens?

            Cela fait des années que j’estime que nos chaines publiques n’accordent pas une place suffisante à la pédagogie citoyenne et civique : pourquoi ne pas ouvrir quotidiennement une rubrique citoyenne ?

            Jean Pierre Renaud

Connivences des médias et méfiance des citoyens

 Il est évident que dans la crise actuelle, les médias sont l’objet d’une grave crise de confiance : disent-ils la vérité ? Et quelle vérité ? Ont-ils la capacité de dire la vérité, soit par incompétence, soit par parti-pris idéologique, soit par oubli de la déontologie de leur métier, soit par une servilité qui ne dit pas son nom ?

Le courage de dire ou d’écrire dans les médias :

       Pour avoir servi pendant de longues années l’État, à l’abri, comme tous mes collègues, de la protection statutaire de la Fonction Publique, j’ai toujours été frappé par la très grande difficulté que les fonctionnaires rencontraient pour dire la vérité aux autorités supérieures, quand elle n’allait pas toujours dans le sens de leurs préférences, et encore pire, s’il s’agissait de refuser d’exécuter une instruction « non fondée » ou illégale.

       Dire non, même dans la Fonction Publique, a toujours été une forme d’exploit, le plus souvent d’ailleurs, celui des femmes.

        Comment imaginer que les journalistes puissent disposer d’une liberté d’écriture alors que la grande majorité des médias sont entre les mains du grand capitalisme français, et progressivement d’un capitalisme étranger ? (exemple de notre journal dit de référence)

      Vous n’allez tout de même pas demander aux professionnels de nos médias d’être des « anges » !

Le courage de dire ou d’écrire avec l’aide d’« experts » en tout genre et de toute espèce : pour dire la vérité ou se défausser ?

Le décryptage : de plus en plus souvent un décryptage ! Qui veut dire quoi ? Pour traduire quoi, une parole, un mot, qui auraient échappé au professionnel ? Ou pour renvoyer un écho venant d’un autre, c’est-à-dire botter en touche ? Sans avoir le courage de dire ou d’écrire soi-même ce qu’il faut véritablement comprendre, ou encore, traduire pour le bon petit peuple ce qu’il doit comprendre ?

Les « experts » : les émissions sont de plus en plus « farcies » d’experts, de « communicants » de plus en plus nombreux, une vraie génération spontanée – information ou communication ?-, les politologues, les sociologues, les psychologues…

Les « sources » confortables : il est évident que le renvoi à telle ou telle source « dissidente », tels le Canard Enchaîné, ou aujourd’hui Médiapart, rend bien service aux médias, car il leur permet de faire « écho », faute de pouvoir ou d’avoir le courage de le dire eux-mêmes.

Les connivences politiques

L’exemple des « gilets jaunes » !

            Les médias, les journalistes qui interrogent à chaud  des responsables politiques interviewent, le plus souvent et de préférence, deux types d’interlocuteurs, des représentants du Rassemblement national ou de la France insoumise : seraient-ils si disponibles ?

        A la télévision, même combat, qu’il s’agisse des chaines publiques ou privées ! Fruit du hasard ou convergence d’analyse politique, et de tactique politique ? Ou manipulation en douceur de notre establishment parisien ?

       Je penche pour la deuxième interprétation : le Président lui-même, et certains ministres parmi les plus ardents, Castaner ou Darmanin,  essaient de donner le ton en citant la référence historique des années 1930, dont l’immense majorité des Français ne connait pas la signification politique ou la « peste brune », laquelle n’est pas mieux connue, fusse par ceux qui usent de ces références inappropriées.

      Il est tout de même difficile de croire que tout cela est innocent.

      Ce type de manipulation n’est pas nouveau. En ce qui concerne le Front National, aujourd’hui Rassemblement National, en 1985, François Mitterrand avait été l’initiateur de cette manœuvre, laquelle a continué à bien fonctionner avec Chirac en 2005 et avec Macron en 2017.

     Il n’est pas besoin d’être politologue pour voir que les Marcheurs tentent de renouveler le coup, mais cette fois avec les deux extrêmes, à gauche et à droite, tout en démantelant le parti des Républicains, le Parti socialiste étant déjà au tapis.

Et dans un tout autre domaine, celui de la télévision publique ? A qui appartient-elle ?

Aux journalistes et à leurs sociétés ou aux citoyens ?

      Prenons le cas de France 2 ? Est-ce que le téléspectateur, et aussi citoyen,  n’a pas l’impression – juste –  que cette chaine de télévision publique est la propriété des Delahousse (omniprésent), Nagui, ou Bern…

      Ne s’agirait-il pas d’une sorte de privatisation qui ne dit pas son nom ?

     Alors que cette chaine publique n’est pas assez citoyenne, préférant les jeux, les loteries, aux émissions à caractère civique !

Jean Pierre Renaud

Médias : des lettres ou des chiffres ? Quels chiffres ? Ou les nouveaux sophistes ?

Les ordres de grandeur et la représentativité des informations diffusées par les médias ?

            Il est évident que dans notre pays, l’information baigne dans une sorte de halo complice dominé aujourd’hui par les acteurs multiculturels, mondialistes de l’establishment parisien où le fric fait bon ménage avec la charité internationale et une mondialisation heureuse.

            Notre information souffre d’un autre défaut beaucoup plus grave, celui de la représentativité des sujets traités et des informations données.

            On oublie trop chez nous les rapports de grandeur et de force – cela nous arrange – entre les grandes, moyennes, ou petites puissances du monde actuel.

            J’aimerais par exemple que chaque matin, en se levant, le ou la journaliste se rappelle par exemple que le Parti Communiste Chinois compte presqu’autant d’adhérents, en tout cas officiels, que la population française, que beaucoup d’entreprises américaines ont un chiffre d’affaire qui dépasse celui de notre budget, ou encore qu’en 2050, l’Afrique comptera  plus de 2,5 milliards d’habitants, au lieu du 1,2 milliard actuel.

            Rappelons qu’en 2017 la Chine comptait 1,29 milliard d’habitants et l’Inde 1,33 milliard d’habitants.

Les Chaines de télévision publique ? « Publique » ou « privée » ?

            Incontestablement, il y a beaucoup de bon et de positif dans les productions des chaines publiques que nous finançons, mais elles font à mes yeux une trop large place aux jeux ou au show-biz.

            Il serait tout à fait légitime que les grandes chaines, la 2 et la 3 se voient imposer par les pouvoirs publics des quarts d’heures de citoyenneté où seraient débattus des sujets de « politique » non politique, c’est-à-dire touchant à la vie de tous les jours.

            Comment ne pas se poser enfin la question de savoir à qui appartiennent les chaines publiques, à la collectivité nationale ou aux producteurs d’images en tout genre, aux Ruquier, Delahousse, Salamé, ou Nagui…?

                        Jean Pierre Renaud

Humeur politique du jour! Il n’y a vraiment pas de quoi rêver!

Humeur politique du jour

Il n’y a vraiment pas de quoi rêver !

      L’actualité du jour vue par le journal Le Monde des 30 et 31 mars 2014, avec un gros titre en première page, à gauche :

      « Ayrault s’accroche à Matignon »

 A la page 6 du journal :

            « Jean-Marc Ayrault dans la bataille  pour Matignon », avec un commentaire du type « confidentiel » qu’adorent les journalistes, c’est-à-dire la citation de sources « confidentielles », au goût du jour, cinq dans le cas présent : « l’entourage », « un conseiller », « un proche de Benoit Hamon », « un cadre du Palais Bourbon », « un de ses soutiens ».

          Pendant ce temps-là, le monde bouge, et la dette publique de la France approche toujours les 2 000 milliards d’euros !

            L’Europe, elle, ne bouge pas ! Le règlement du dossier ukrainien est entre les mains du couple Obama Poutine, faute pour nos responsables européens d’avoir été capables de donner un corps politique à la zone euro, avec une politique étrangère et une défense commune !

            A l’approche des élections européennes, l’Europe est d’autant plus en danger que nos hommes et femmes politiques continuent à donner la préférence à des mandats locaux ou nationaux franchouillards.

            A citer l’exemple le plus frappant du président du MODEM, un parti qui s’est suicidé politiquement : le Président en question a préféré opter pour la ville de Pau, plutôt que de faire campagne, dans chacune des capitales européennes, pour un projet novateur d’union politique européenne.

            Comment ne pas évoquer aussi les enjeux des élections municipales, qui faute de courage et de lucidité de la part de nos élites politiques, remettent en selle des équipes dans les plus de 36 000 communes de France, alors que le pays avait besoin d’un vrai regroupement des forces communales ?

          Dans ce décor réjouissant, les chaînes de télévision publique sont heureusement là, grâce aux faits divers, pour détourner l’attention des citoyens sur l’actualité sérieuse du jour :

            Sur France 3, le journal du soir du vendredi 28 mars ouvrait ses pages avec la condamnation d’un vieux pépé criminel.

            Sur France 2, le samedi 29 mars, le journal du soir ouvrait ses pages sur une vieille affaire d’assassinat de deux jeunes enfants, avec le scoop du jour, l’apparition d’un témoin surprise qui serait censé redistribuer les preuves judiciaires.

            Bonne nuit, les petits !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : A France Télévisions, une femme n’égale pas un homme !

  Dans le supplément Télévisions du journal Le Monde des 19 et 20 janvier 2013, une analyse intéressante, et fort instructive, de la manière dont France Télévisions  respecte l’égalité entre hommes et femmes:

 «  La mixité n’atteint pas les sommets

Le groupe peine encore à faire accéder des femmes aux plus hauts postes de responsabilité.

Et ce alors que le public de la télévision est majoritairement féminin »

               Ce dernier argument peut prêter à discussion, mais comment ne pas être surpris de voir notre grand groupe de télévision nationale et publique ne pas être un modèle de mixité et d’égalité entre les hommes et les femmes dans ses instances dirigeantes ?

« Pas une seule femme parmi les quatorze membres du comité exécutif. »

Est-ce qu’il y a un pilote dans une institution publique qui devrait être un modèle d’égalité ?

Delanoë: « Comment j’ai changé Paris » CinéTélé OBS Nouveau (14 à 27 septembre 2013)

Delanoë : « Comment j’ai changé Paris »

CinéTélé OBS  Nouveau, du samedi 14 au vendredi 27 septembre

6 pages avec photos en couleur

Exercice de critique politique et médiatique : un bel exercice de com’ politique indirecte du Nouvel Observateur en faveur d’Hidalgo !

Pour ainsi dire, de la Com’ Entre Amis !

            L’actualité politique de la fiscalité parisienne :

            Le propos du maire sortant (page 6): «  …. Il est heureux que les recettes fiscales aient augmenté. :

             «  J’avais annoncé dans la campagne des municipales de 2008 que je les augmenterais en 2009 et 2010. J’ai fait ce que j’avais dit : ni plus ni moins. La hausse a été de 9% en 2009 et de 8% en 2010. Ce sont les deux seules augmentations d’impôt en  treize ans… Deuxièmement, j’ai créé une taxe foncière départementale qui existe dans tous les départements français depuis toujours et qui sert à financer les dépenses sociales. Paris était le seul département français où elle n’existait pas et où les propriétaires ne contribuaient donc pas aux dépenses sociales. J’en ai fixé le taux à 3%, le plus bas de France. »

            Commentaire sur l’évolution de la fiscalité locale

           L’ambiguïté du discours : le maire entretient l’ambiguïté entre les taux et les recettes, car il est évident qu’il y une différence entre un taux d’impôt et sa recette, mais soit ! Allons plus loin !

            L’astuce fiscale du maire : la création d’une taxe foncière départementale

           Il est en partie inexact de déclarer que « Paris était le seul département de France où elle n’existait pas et où les propriétaires ne contribuaient pas à aux dépenses sociales. J’en ai fixé le taux à 3%, le plus bas de France » (page 6)

          Le maire omet de rappeler que Paris est la seule collectivité à double face communale et départementale, et feint de laisser penser que le « même » contribuable parisien ne contribuait pas à équilibrer le budget des dépenses sociales à travers une subvention d’équilibre qui était tirée au moins en partie de la même taxe foncière ?

         « 3% » comme indiqué plus haut, ou 5,13% comme indiqué sur ma feuille d’impôt 2013 ?

            La communication politique indirecte du « couple » Nouvel Obs et Delanoë

       Le discours Delanoê : « J’ai changé Paris », un exercice réussi de communication politique de la part d’un ancien professionnel de la com’ privée converti à la com’ politique, mais il est possible de se demander pourquoi l’hebdomadaire a offert ces six pages dans ce supplément au maire sortant, si ce n’était pour attaquer l’adversaire de son héritière désignée, qu’il cite très habilement une petite fois, de façon détournée.

         Alors, il est vrai, comme le maire sortant l’indique,  que sa gestion a permis d’assainir une gestion parisienne plutôt corrompue, mais pour ceux qui ont suivi la gestion de cette époque, le quatuor socialiste des conseillers de Paris du 18ème arrondissement n’a jamais trop contesté la gestion chiraquienne, ni publié beaucoup de dossiers de corruption au cours de la même période.

          Par ailleurs, la phrase « J’ai changé Paris » n’est-elle pas un gros brin présomptueuse au regard du passé millénaire de notre capitale ?

           Et enfin,  l’évocation de la Tunisie, et de la relation quasi-physique du maire avec son cher Bizerte aurait sans doute pu susciter la seule question véritablement dérangeante de ce bel exercice de com’ :

      Quelle a été la relation qui a pu exister entre le maire de Paris, socialiste et républicain, et l’ancien régime dictatorial de Ben Ali ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: avec la Française des Jeux, la télévision des vacances de rêve!

Lectures, siestes et barbecue rythmées par une télévision de rêve, celle de la Française des Jeux ! Sur France 2, bien sûr, notre belle chaîne publique!

Plusieurs fois la semaine, une jeune femme blonde, longue, et pathétique nous présente l’histoire d’un rêve !

Plusieurs fois la semaine, la France est conviée au tirage de notre Loto national sur une invitation verbale tout en créativité et crétinerie littéraire !