Actualité statistique 2019 du blog

En 2016j’ai publié une chronique de comparaison détaillée entre les deux Empires Coloniaux Anglais et Français, une analyse qui a suscité un intérêt incontestable de la part des lecteurs, tout au long des années 2016, 2017, 2018, et 2019.

         Le total des pages les plus visitées du sujet atteignait à la fin de l’année 2019, un chiffre supérieur à 10 000, soit 10 681 pages, et en ce qui concerne cette dernière année, 2 245 pages.

            Jean Pierre Renaud

Année 2017 : bilan de lecture du blog

 Merci aux nombreux lecteurs et aux nombreuses lectrices des chroniques de mon blog !

            9.335 pages lues (49 870 depuis l’origine) et 6.573 visites (33 400 depuis l’origine), avec des pointes de fréquentation en période universitaire : d’une année sur l’autre, plus 32% pour les pages vues, et plus 23% pour les visites.

            Des amis m’ont souvent reproché de proposer des lectures trop intellectuelles, mais elles sont destinées à un public qui ne prend pas pour argent comptant, ce que trop d’officines politico-médiatiques, officielles ou non, diffusent de nos jours, notamment dans l’histoire postcoloniale.

            J’ai été satisfait de constater que mon travail de comparaison entre les deux Empires coloniaux de Grande Bretagne et de France a suscité un réel intérêt.

            Pourquoi satisfait ? Parce que j’ai tenté d’expliquer ce qui a fait la différence entre les deux empires, le tout « business » chez les Anglais, chacun chez soi, et le rêve hypocrite français de la gauche républicaine « business » + égalité » impossible à réaliser, d’autant moins qu’à part le cas de l’Indochine, le « business » se réduisait le plus souvent à sa plus simple expression.

            La France « paie » aujourd’hui cet héritage colonial, si je puis me permettre l’expression, en laissant croire que tout est toujours possible, quels que soient les peuples, et cela d’autant plus, que la France de la Troisième et Quatrième Républiques ont continué à entretenir ces faux espoirs.

          Dernière remarque sur le bilan de lecture 2017, l’intérêt qui s’est manifesté pour mes chroniques sur l’œuvre stimulante d’Edward Said, auquel j’ai reproché d’inscrire son discours plus dans l’histoire des idées que dans celle des faits et des chiffres

        Jean Pierre Renaud

Actualités du blog: premier semestre 2017

Les statistiques produites par le site permettent de bien identifier les flux de lecture importants, mais mal les autres.

            Le flux de lecture le plus important a bénéficié à ma chronique de comparaison critique entre les deux empires coloniaux anglais et français des 19 ème- 20ème siècles, dont la publication a commencé le 21 janvier 2014.

        Cette chronique continue de susciter de l’intérêt de la part des lecteurs : près de 3 000 pages ont été lues au cours du seul premier semestre 2017.

         Quelques autres flux de lecture ont attiré mon attention : ils concernent deux articles et l’analyse détaillée d’une thèse d’histoire économique coloniale :

  1. Le 4 mai 2016, j’ai publié ma lecture critique du livre « Le sermon sur la chute de Rome » de Jérôme Ferrari, prix Goncourt, ainsi que de son article dans le journal La Croix sur la « repentance » (4/05/2016).

Il s’agissait évidemment toujours de l’Algérie, avec des histoires entrecroisées évoquant le grand Saint Augustin, le rappel de saloperies « coloniales » familiales, mais avant tout, celle d’une histoire familiale corse souvent grivoise.

J’ai donc cru de mon devoir de suggérer à ce journal d’en recommander l’achat aux bibliothèques de nos églises, tout en proposant que ce livre reçoive un Prix d’Histoire Corse.

  1. Le 20 janvier 2016, j’ai publié ma « Lettre aux Psy, docteurs en histoire coloniale, postcoloniale, ou en journalisme » (20/01/2016), lettre dans laquelle je dénonçais l’usage « immodéré » que faisaient beaucoup d’entre eux de  « l’inconscient collectif », du « ça » colonial ou postcolonial, au choix : l’usage de ces concepts imposés comme clés de démonstration historique, mais en réalité idéologique, est d’autant plus facile que personne n’a le courage de les mesurer, pour autant que la chose soit possible.
  2. Le 27 septembre 2014, j’ai commencé à publier mon analyse critique de la thèse d’histoire économique postcoloniale de Mme Huillery, selon laquelle l’Afrique Occidentale Française aurait été une bonne affaire pour la France.

                J’ai démontré qu’en dépit d’un important travail d’utilisation d’outils    statistiques et économétriques de corrélations très sophistiquées, cette thèse souffrait d’un manque de pertinence scientifique, en raison de plusieurs biais, de type anachronique, statistique, technique, et pourquoi ne pas le dire ? Idéologique.

                Triste constat, étant donné les carences quantitatives dont souffrent la plupart des travaux d’histoire postcoloniale, notamment ceux du collectif Blanchard and Co

               Est-ce que par ailleurs, ce type de thèse ne pose pas le problème de la transparence et de la scientificité des thèses, un sujet que j’ai évoqué à plusieurs reprises sur le blog : absence de publication des avis, du ou des rapports des membres du jury, du procès-verbal de délibération, et rôle du directeur de thèse ?

             Tout est secret ?

             Jean Pierre Renaud

Sondages, transparence, pertinence statistique ou manipulation politique

Le sujet est important, étant donné le rôle que lui accordent la plupart des acteurs du grand jeu électoral des prochaines présidentielles.

            Le 13 avril dernier France 2 a publié un documentaire très fouillé sur les « Secrets des sondages », leur problématique, la pertinence statistique, sinon scientifique qu’il convient de leur accorder.

            Conclusion, une grande méfiance sur les résultats publiés de ces vagues successives de sondages électoraux !

            Résumons : les instituts, nombreux, partent de résultats bruts d’opinions recueillies auprès d’électeurs ou d’électrices, de plus en plus par internet, que chaque institut corrige selon ses méthodes propres qui sont considérées comme des « secrets de fabrication » de l’entreprise.

      Si j’ai bien compris les dires du secrétaire général de la Commission de contrôle des sondages, il s’agirait d’informations non communicables à la Commission.

            Le documentaire expliquait qu’à partir des chiffres bruts, il existait une fourchette pouvant varier de 0 à 5%, une fourchette d’autant plus significative quand on l’applique aux résultats publiés actuellement par les instituts de sondage, en ce qui concerne les élections présidentielles.

        Conclusion : la transparence démocratique exigerait :

        1) que les instituts publient les résultats bruts,

        2) qu’ils publient leurs fourchettes de probabilité,

        3) qu’ils donnent le nom des commanditaires,

        4) que la Commission de Contrôle (Judiciaire) des sondages (9 juges, dont 3 de la Cour de Cassation, 3 du Conseil d’Etat, 3 de la Cour des Comptes)   exige de leur part que ces obligations d’information démocratique soient respectées.

         Jean Pierre Renaud

        Post scriptum : les lecteurs intéressés par le sujet pourront consulter la petite analyse que j’ai publiée le 29 janvier 2015, à propos d’une enquête IFOP effectuée par La Fondation Jean Jaurès en collaboration avec le journal Le Monde sur la mémoire de la guerre d’Algérie.

       Ma conclusion était celle d’une « suspicion légitime sur les résultats. »

Statistiques de lecture 2016

Statistiques de lecture 2016 (terminologie overblog)

Total des pages vues : 7 034

Total des visiteurs uniques : 5 053

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Pages les plus visitées avec l’indication des sujets et les dates de référence concernées sur le blog:

Empire colonial anglais et Empire colonial français au XIXème et au XXème siècles : 1 561 pages

 (15/01/14-21/01/14-10/02/14-03/03/14-24/03/14-24/04/14- 16/05/14)

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Algérie, SAS, harkis, mémoires, repentance : 435 pages

(5/04/10-14/07/10-24/09/10-26/08/11-28/09/12-8/05/13-28/12/13-20/01/16-20/04/16

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Edward Saïd « L’orientalisme » et « Culture et Impérialisme : 271 pages

(20/10/10- 7/10/11-19/10/11

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Colonel Buis, « La grotte » : 159 pages

(17/11/10)

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Les races : 113 pages

(13/05/12-14/09/12)

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« Guerres d’Afrique, 130 ans de guerres coloniales, l’expérience française ? » par Vincent Joly » : 73 pages

(11/05/11- 20/05/11)

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« Supercherie coloniale » : avec quelques extraits de mon livre, dont le chapitre 9 intitulé :

« Le ça colonial ! L’inconscient collectif !

Freud au cœur de l’histoire coloniale !

 Avec l’Algérie, l’Alpha et l’Omega de la même histoire coloniale. »

68 pages

(13/10/10-la censure Delanoë- 15/01/13- 3/07/14-23/09/15-17/06/14-23/09/15-14/01/16)

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Merci à mes lectrices et à mes lecteurs ! 

Jean Pierre Renaud