Economie politique pour les Nuls! Les déboires de la start-up Macron – Cessez le feu!

Questions :

            Vous avez lancé votre nouveau produit politique « en même temps » sur un « nouveau marché politique » qui fond au soleil : que faites-vous ? Vous revenez à la source de la démocratie représentative ou vous mélangez les genres entre suffrage universel  et réseaux sociaux ?

            Après avoir mis le feu pseudo-démocratique au pays tout entier, comment allez-vous, quatre mois plus tard, obtenir un cessez le feu, alors que vous avez « en même temps » libéré toutes les formes de la violence politique ?

            Sur ce « nouveau marché politique » éphémère, et en votre qualité de « chef » que faites- vous ? Vous réunissez l’assemblée générale de vos « actionnaires » politiques, c’est-à-dire les « Marcheurs », pour leur demander de vous recapitaliser, faute de quoi la start-up sera retirée du « nouveau marché politique », une fin de vie malheureusement très répandue dans les start-up.

            Ou vous continuez à croire que le « chef », faute de stratégie, est le seul à pouvoir la tirer d’affaire en jouant sur les deux tableaux du suffrage universel  et des « marchés ».

           La France n’est pas un terrain d' »expériences pseudo-démocratiques » avec le secours des  réseaux sociaux, et au secours d’une « start-up » en perdition!

            Jean Pierre Renaud

            Le feuilleton continue, après les « transes « de la start-up Macron et le « grand sorcier d’Afrique » de l’Homme Blanc… Patatras ! La France est dans « les transes » mais sans « grand sorcier d’Afrique » !

Les transes de la start-up Macron

  Depuis le 3 mai 2017, j’ai consacré plusieurs chroniques à la vie de cette start-up d’un nouveau marché politique, en notant le 30 novembre que la multiplication des annonces risquait de donner d’abord le « vertige » à la France, puis le 8 décembre 2017, le « tournis ».

       Il en est résulté la crise profonde que traverse aujourd’hui notre pays à laquelle la start-up tente de mettre fin en mettant en transes tous les sujets d’actualité dans un grand débat bien organisé et bien ciblé, une forme nouvelle de plébiscite pseudo démocratique animé par un premier de la classe qui rejoue régulièrement une sorte de grand oral familier aux anciens des grandes écoles.

    Seul petit problème, les violences s’aggravent de jour en jour et, si les forces de l’ordre n’avaient pas le comportement républicain que l’on connait, digne de tous les éloges, cette présidence aurait peut-être déjà connu son épectase.

      Question : transes, vertiges, pirouettes, ou spirales et au bout du compte comment faire pour que le pays retombe sur ses pieds et retrouve  un équilibre déjà fragile ?

      Car nous ne sommes ni dans la danse classique, ni dans le patinage artistique – c’est pourtant la saison ! -, et encore moins dans les danses soufies des derviches tourneurs qui tentent de trouver la « voie » au fil de leurs danses, laquelle, sauf erreur n’est pas la nôtre !

Jean Pierre Renaud

La Start-up Macron du nouveau marché politique

Recapitalisation ? Humanisation ? Initialisation sur le terrain ?

            Au fur et à mesure de l’année et demie écoulée, on ne peut manquer d’être frappé par l’amateurisme et l’improvisation politique de cette gouvernance d’une énarchie technocratique et ouverte à tous les vents de la mondialisation.

            Au bilan actuel, tout n’est pas négatif, mais face à cette agitation brouillonne, du touche à tout « en même temps », on voit mal quelle est la stratégie de la start-up, ses grands objectifs.

            S’agit-il de l’entreprise, aussi engluée qu’avant, dans les mailles d’une bureaucratie envahissante ? S’agit-il de la transition énergétique dont on voit encore la façon improvisée dont elle a été lancée avec cette augmentation des taxes d’autant plus absurde – le déclic d’une crise profonde du pays – qu’elle ne s’inscrivait pas dans un budget qu’on décidait de lui consacrer, mais qu’elle servait à équilibrer le budget de l’Etat, et qu’elle ne s’inscrivait donc pas dans un programme pluriannuel de transition énergétique connu des Français.

            La start-up vient de lancer une consultation publique, en choisissant pour interlocuteurs les 36 000 maires de France, au lieu des assemblées locales élues et de leurs associations représentatives, au risque d’alimenter toutes sortes de surenchères, et de ne pas pouvoir faire la synthèse de cette usine à gaz de consultation publique, sauf à se demander si son but n’est effectivement pas celui-là.

            La conséquence la plus grave de ce méli-mélo politique risque fort d’être celle du détournement du but des élections européennes de l’année 2019, les débats ne portant plus sur les destinées de l’Union, mais sur le pour ou le contre Macron.

            Jean Pierre Renaud

La start-up Macron du nouveau marché « politique » ! Recapitalisation, augmentation de capital, retrait du marché ?

La start-up Macron du nouveau marché « politique » !

Recapitalisation, augmentation de capital, retrait du marché ?

            J’ai déjà consacré trois billets à ce sujet :

            Le 3 mai 2017, sous le titre :

      «  L’économie électorale pour les nuls

    La start-up du nouveau marché !

     Un vrai conte pour enfants ! »

          Le 22 août 2017 sous le titre :

        « La start-up Macron ?

       Nouvelles du jour !

      « J’y écrivais :

     « La start-up Macron a pu réaliser sa percée grâce au poids des abstentions et au vide politique alors créé.

       Il s’agit à présent d’investir ce nouveau marché politique… »

        Et le 14 novembre 2017, « Nouvelles du jour »

      Enfin il est évident que le retour de la fusée dans l’atmosphère n’est pas encore assuré, pour au moins deux raisons : « Le produit Macron lui-même… sur un nouveau marché politique mal identifié et mal identifiable…. Le réseau ou les réseaux sociaux de « vendeurs », de relais » du produit Macron…

        Je ne suis pas convaincu que les Marcheurs puissent se transformer en grognards de la République, même si  le Président aime cultiver une image à la Napoléon. »

         Plus d’une année et demie plus tard, nous sommes dans l’épreuve de vérité.

        Jean Pierre Renaud

La Start-up Macron ? Nouvelles du jour !

  Petit rappel de mémoire :

            Le 3 mai 2017, j’ai publié un billet d’ambiance politique intitulé :              « L’économie électorale pour les nuls ! La Start-up Macron du nouveau marché ! Un vrai conte pour enfants ! »

        Je concluais mon billet en écrivant :

        « Tout le problème pour cette start-up, cette fusée électorale, va être celui de son retour dans l’atmosphère sur ce nouveau marché politique, à voir le nombre des start-ups de toutes catégories qui jonchent les marchés. »

       Le 22 août 2017, nouveau billet intitulé :

        « La start-up Macron : nouvelles du jour »

        J’écrivais :

      « La start-up Macron a pu réaliser sa percée grâce au poids des abstentions et du vide politique alors créé.

       Il s’agit à présent d’investir ce nouveau marché politique… »

       Il est évident que le retour de la fusée dans l’atmosphère du pays n’est pas encore assuré : le « produit Macron » lui-même, explose dans tous les sens. En parallèle, les réseaux sociaux de « vendeurs », de « relais » du produit Macron, ne paraissent pas stabilisés, à partir du moment où le nouveau Président a donné la préférence au soutien de ces réseaux mobiles plutôt que de négocier un accord de gouvernement avec les partis traditionnels reconnus par notre Constitution et dotés d’une bonne armée de militants sur le terrain.

    Je ne suis pas convaincu que les Marcheurs puissent se transformer en grognards de la République, même si le Président aime à cultiver une image à la Bonaparte.

     Jean Pierre Renaud

La start-up politique Macron : nouvelles du jour

  La start-up Macron a pu réaliser sa percée grâce au poids des   abstentions et du vide politique alors créé.

            Il s’agit à présent d’investir ce nouveau marché politique.

            Quelle stratégie, et quelle hiérarchie dans les objectifs ?

            La situation est loin d’être claire.

            Quelle pédagogie de la réforme ?

           L’exemple du Code du Travail en montre les limites : le gouvernement obsède l’opinion publique avec l’appellation « Code du Travail », sans avoir aucunement expliqué pourquoi les emplois et la croissance ne peuvent rebondir sur la longue durée qu’en allégeant les règles du jeu du travail.

           Peut-être aurait-il fallu aussi annoncer l’institution d’un vote obligatoire des salariés pour l’élection des représentants des syndicats, de syndicats qui ne sont pas plus représentatifs que ceux du patronat, de même que le transfert des compétences de l’Etat au profit des régions, en matière de formation ?

            Jean Pierre Renaud

L’économie électorale pour les nuls! – La start-up Macron du nouveau marché! -Un vrai conte pour enfants!

La start-up Macron du nouveau marché !

Un vrai conte pour enfants !

            Le 8 mai 2016, le candidat Macron va fêter Jeanne d’Arc à Orléans.

            Avait-il entendu des voix, celle d’un « roi » qui croyait encore qu’il pourrait être le sauveur de la France, comme s’il pouvait être le lointain successeur du roi Charles VII ?

            Une fois son mouvement lancé, et ce nouveau marché défriché,  le fondateur de la nouvelle start-up politique, une « première », lance successivement ses appels de concours au soutien électoral.

            Le premier de la classe, pour qui ? A l’écouter ! Toujours dans le « grand oral » ?

            Il va à Alger à la rencontre de la dictature FLN, pour courtiser le vote des électeurs d’origine immigrée, en décrétant que la colonisation était un « crime contre l’humanité ».

            Une fois la première manche gagnée, il trace un parcours intelligent et bien balisé d’hommages aux groupes de pression dont il pense avoir besoin pour collecter d’autres concours de soutien électoral, à nouveau le vote des électeurs d’origine immigrée à Sarcelles, le « quartier sensible » cher à Strauss-Kahn, ou celui des juifs avec sa visite au musée de la Shoah.

        A son dernier grand meeting parisien, pourquoi ne pas regretter qu’il n’ait pas cru devoir déployer toute la brochette de la nomenclature politique qui le soutient, en même temps qu’elle est très largement responsable des succès électoraux du Front National ?

       Les médias ont d’ailleurs été d’une grande discrétion dans leurs images ou dans leurs comptes rendus sur la présence ou l’absence des nombreuses éminences politiques de gauche ou de droite du « système » dont la dénonciation fait la fortune électorale de cette nouvelle start-up, à la conquête d’un nouveau marché.

     J’aimerais simplement attirer les lecteurs sur les quelques-unes des chroniques que j’ai publiées sur le sujet et sur ce blog, depuis 2011, dont au moins deux étaient intitulées « Au loup, au loup, le Front National arrive ! »

      La faute à qui ? Dites-moi !

     Tout le problème pour cette start-up, cette fusée électorale, va être celui de son retour dans l’atmosphère sur ce nouveau marché politique, à voir le nombre des start-ups de toutes catégories qui jonchent les marchés.

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Humeur Tique « Au loup ! Au loup ! » Le Front National arrive !

            « Cela fait des années qu’une coalition médiatico-politique fait le jeu du Front National en imposant aux Français et aux Françaises un régime de tabou de la parole, de silence, pour ne pas dire une sorte de terrorisme intellectuel et politique qui ne dit pas son nom.

            Interdit d’aborder les sujets qui fâchent, les immigrations du Sud et celles de l’Europe de l’Est, les demandeurs d’asile, l’acquisition de la nationalité et de la bi-nationalité, le fonctionnement libéral de l’Europe, etc…, sauf à se voir aussitôt accusé d’être un suppôt affiché ou clandestin de cette formation politique !

            Depuis des années, le Front National n’a donc pas eu besoin de dépenser beaucoup d’argent pour faire sa propagande, étant donné que ses nombreux adversaires, de bonne ou de mauvaise foi, faisaient à sa place, la propagande qui lui était nécessaire.

            Faute d’avoir eu le courage d’ouvrir tout grands ces dossiers et de leur apporter des réponses, les mêmes de cette coalition médiatico-politique voient effectivement le loup arriver dans une France en pleine crise morale, politique, économique, et sociale, sur le terrain favorable de toutes sortes de peurs, vraies ou fausses. » (8/10/2013)

Jean Pierre Renaud