Humeur Tique: Pourquoi pas une pétition pour un rugby français? Renault hors piste pour un rugby français!

Humeur Tique : Pourquoi pas une pétition pour un rugby français ?

Renault hors-piste avec le rugby français ! 

Ainsi va la France ! Oui il y a quelque chose de pourri dans le royaume de France !

            Chaque jour apporte sa bonne nouvelle, hier les Sciences Po « Siciliennes », bel exemple pour la formation d’une certaine élite de la France, aujourd’hui les circonvolutions du Centre National du Cinéma quant aux cachets de certains acteurs ou actrices.

Gare ! Et si l’on tirait le fil vers la caisse des intermittents du spectacle, véritable rente de situation pour quelques-uns des partenaires du cinéma !

            Ce jour encore, le choix de la Fédération Française de Rugby qui abandonne le constructeur automobile Renault, dont chaque français est un peu propriétaire, de même qu’il se croyait propriétaire de l’Equipe de France de Rugby ! Car il aime le rugby !

            Pourquoi ne pas lancer une pétition des Français pour refuser ce choix, alors que chaque ménage français est propriétaire de 1,5 action du constructeur national, soit de l’ordre de 60 euros, au cours actuel !

            Alors me direz-vous, BMW, c’est tout de même mieux que la Lada russe ! Et à écouter la Bardot, on va finir par échanger ses deux éléphants contre le gros éléphant qui vient de gagner les steppes de la Russie !

Humeur Tique Drôle de France et Drôle de République! Notre Dame des Landes-La Syrie- L’équipe de France de rugby!

Humeur Tique

Drôle de France et drôle de République !

Notre Dame des Landes – La Syrie – L’équipe de France de rugby !

Notre Dame des Landes, priez pour nous, pauvre France : les lois de la République bafouées par des élus bardés de leur écharpe tricolore !

Sous la houlette d’Europe Ecologie Les Verts !

            Pauvre République, tu es vraiment tombée bien bas !

            Hier à la télévision, on a vu Eva Joly, députée européenne, ancienne juge d’instruction, candidate aux dernières élections présidentielles (résultat = moins 3%),  Noël Mamère, maire et député, José Bové, député européen, et d’autres écharpes tricolores inconnues, utilisant des outils pour rouvrir une maison volets et portes fermés, donc condamnée, violant l’état de droit républicain.

            Quel beau spectacle ! Ecologie les Verts, des gens toujours très inventifs pour faire parler d’eux, pour créer le spectacle, et pendant ce temps, le gouvernement compte deux des ministres de cette couleur toujours « plein com », et plus de dix parlementaires qui ont su négocier leurs places, leurs mandats beaucoup mieux que les plus vieux routiers et combinards des 3ème, 4ème, et 5ème Républiques.

            Une morale politique écologique au pinacle, vraiment !

La guerre civile en Syrie, et la France aux avant-postes d’une diplomatie sauce Jules Ferry (3ème République) ou sauce mandat de la SDN (après la guerre 14-18)

            Décidément, en France, on ne change pas, gauche ou droite au pouvoir,  même combat, mêmes illusions, et même indigence de moyens !

Est-ce qu’il n’aurait pas été plus intelligent de passer la balle à l’Europe, car la France, seule, n’a pas les moyens de peser dans ce débat fratricide.

            Après la Lybie, le Mali, et aujourd’hui la Syrie, on croit rêver, mais ces gens du pouvoir sont dangereux.

Les victoires de l’équipe de France de rugby, notre consolation !

            Et s’il fallait nous consoler de toutes ces conneries nationales et internationales, l’équipe de France de rugby nous comble de ses victoires, mais pourvu que cela dure, car il faut que ces bons petits français conservent les pieds sur terre !

Le Qatar, impérialisme de l’Orient? La France et le Qatar

Le Qatar, impérialisme de l’Orient ?

Jeu stratégique du « A qui perd gagne ! » ? Entre Orient et Occident ?

La France, partie prenante dans le « grand jeu » entre sunnites et chiites ?

Ou enfin, et plus simplement, un jeu de « grenouilles » ?

Avec mes remerciements à mon vieil et fidèle ami M.A pour sa lecture critique éclairée.

 Le Qatar entre sur la scène publique

            Une curiosité de l’opinion publique française, nouvelle, à l’endroit des initiatives de l’Emirat du Qatar, à l’endroit d’un nouvel impérialisme qui ne dirait pas son nom ?

            Au fur et à mesure des années, et des initiatives que prend le Qatar sur le plan national et international, l’opinion publique commence à connaître le petit émirat du Qatar, en tout cas dans sa « face » extérieure, médiatique.

            Le Qatar a suscité un premier mouvement de curiosité lorsque  sa candidature fut retenue pour la Coupe du Monde de Football de 2022, avec la surprise de voir un petit pays du Golfe Persique se porter candidat pour cette manifestation mondiale !

Un territoire à peine plus grand que la Corse, mais, il est vrai, gorgé de gaz et de dollars, « pour le moment » !

            Plus récemment, et au cours des derniers mois, le Qatar a  fait la une des journaux avec une succession d’investissements et de prises de participation dans de grandes sociétés françaises, notamment au PSG, le club de football de Paris, ou chez Lagardère.

            Et chaque jour, ou presque, l’acquisition par le Qatar d’un des plus beaux immeubles de la capitale.

Quelques titres de journaux :

 « L’intrigant intérêt du Qatar pour Lagardère » (Les Echos du 20/03/12)

« Notre ami l’émir » (Le Monde du 22/03/12) « …La France apporte son poids sur la scène internationale, l’Emirat ses leviers régionaux et son carnet de chèques.. »

« Le fonds souverain du Qatar de plus en plus offensif dans ses investissements » (Les Echos des 23,24/03/12) : 12,8% du capital de Lagardère, 5,5% de Vinci, 5% de Veolia, 2% de Total et 1% de LVMH.

Certains dirigeants sont inquiets de cette « intrusion » : « Canal Plus face à la menace Al-Jazira » (Les Echos du 2/04/12),mais d’autres, tels que le Président de la Ligue de football professionnel, se félicitent, au contraire, de la même « intrusion » , en concluant que grâce aux gros sous espérés d’Al Jazira, Ligue et Al Jazira font faire du « gagnant-gagnant » (voir son plaidoyer dans les Echos du 21/05/12, sous le titre «  Au secours, le Qatar débarque »)

« Avec le 52, avenue des Champs Elysées, le Qatar ajoute une adresse de prestige à son portefeuille immobilier parisien » ( Les Echos du 6/06/12)

Encore tout dernièrement, les achats d’immeubles de luxe ou d’hôtels à Paris ou sur la Côte d’Azur :

Le Parisien du 23 juin 2012, en première page « Ce que le Qatar vient chercher en France », et en pages 2 et 3, « Pour le Qatar, la France reste une terre de prédilection », « Total, liens historiques », investissements, rapports politiques, etc…

Notons au passage que le qualificatif « historique » attribué par un ancien diplomate n’est pas tout à fait approprié, étant donné que cette « histoire » n’a commencé qu’en 1990.

En novembre 5th 2011, the Economist publiait un article sous le titre :

« Pygmy with the punch of a giant »

Les enjeux de cette entrée en scène

Le Canard Enchainé du 4 avril 2012 pose le problème sous un tout autre angle, que nous adoptons pour notre analyse du sujet :

« Le Qatar et la manière de coloniser

Les milliards investis en France par l’émirat hypnotisent notre classe politique. Anciens ministres, élus, capitaines d’industrie se ruent dans le Golfe pour causer religion, justice fromage de chèvre et… business. »

Le Canard Enchainé a-t-il raison de placer le débat sur le terrain de la colonisation, nous dirions-nous, tout simplement de l’impérialisme ?

De même que Les Echos du 19 juillet 2012, et à propos de l’achat d’un nouveau joueur au Paris-Saint Germain, un article intitulé : « Ibrahimovic pourrait coûter au moins 250 millions d’euros au Paris-Saint Germain », avec un deuxième article dont le titre est une forme de commentaire :

« Le sport est l’un des supports de la stratégie d’influence planétaire du Qatar »

Les deux journaux en question posent donc la vraie question : s’agit-il d’une nouvelle forme de l’impérialisme moderne, dont on avait l’habitude d’attribuer la seule paternité à l’Occident ?

Un nouvel impérialisme venu de l’Orient ? Prenant, en quelque sorte, à revers, la thèse, incontestablement brillante, qu’a défendue Edward W. Said dans son livre « Culture et Impérialisme » ?

En concurrence avec d’autres thèses privilégiant notamment la puissance des technologiesdont a disposé l’Occident à partir du milieu du dix-neuvième siècle, vapeur, électricité, armement à tir rapide, télégraphie, ou quinine, des thèses qui ont plutôt notre faveur en ce qui concerne l’impérialisme de la deuxième moitié du dix-neuvième siècle.

Le jeu impérial du Qatar

Tel peut être l’enjeu d’une réflexion sur le nouveau jeu impérial du Qatar !

Le cas de cet émirat illustre-t-il un renversement des facteurs de domination tel qu’il puisse exprimer et réaliser une nouvelle forme d’impérialisme, venue cette fois, et à nouveau, de l’Orient, longtemps après, par exemple celui d’ l’Empire Ottoman ?

Réalisant une fusion réussie entre la religion, la culture, le sport, les médias, les technologies les plus modernes, au moyen de ses pétrodollars, de la chaîne télévisée Al Jazira, ou de ses nombreux investissements à l’étranger ?

Une forme aussi réussie d’impérialisme que toutes les formes antérieures des impérialismes que l’histoire du monde a connus, avec leur caractéristique essentielle de domination.

La forme impériale du Qatar et l’analyse Said ?

Dans la lecture, l’analyse, et la critique, que nous avons proposée du livre de M.Said « Culture et Impérialisme » (1), le concept central d’une « structure d’attitudes et de références », et aussi « d’affinités » apparaissait à ses yeux comme la clé de l’interprétation et de la compréhension du fonctionnement de l’impérialisme occidental, un concept qui le sous-tendait et l’expliquait.

Cette thèse reposait sur l’analyse de très nombreuses œuvres littéraires publiées au dix-neuvième et vingtième siècle, allant du « Mansfield Park » de Jane Austen à « La Peste » ou à « L’étranger » de Camus, ou à « Les damnés de la terre » de Frantz Fanon.

D’après cet auteur, l’’ensemble de ces œuvres était porteur du message de l’impérialisme occidental, une « structure d’attitudes et de références » qui formatait et justifiait cet impérialisme, et qui, toujours, minorait la culture de l’Orient.

L’état d’esprit d’un Occident dominateur et sûr de lui, de ses valeurs, de son pluralisme, de son libéralisme, de ses libertés de pensée et d’action, de son esprit d’entreprise, mais au moins autant de son esprit critique, à la source de sa créativité technologique et de ses conquêtes impériales.

Nous avons relevé que ce concept, pour séduisant qu’il fut, souffrait d’au moins deux faiblesses, son manque de cohérence historique entre les œuvres culturelles analysées et citées sur les deux siècles considérés, d’une part, et, d’autre part, son défaut d’identification susceptible d’être évaluée à la fois dans ses éléments et dans ses effets.

 Edward W.Said ne propose jamais une évaluation historique pertinente, quantitative, des éléments de sa thèse impériale, et nous restons donc dans le domaine de la théorie des idées, séduisante, mais pas nécessairement dans celui de l’histoire réelle.

Alors que dans le cas du Qatar, le concept de « structure d’attitudes et de références » est susceptible, semble-t-il, de recevoir un contenu historique très concret, mesurable.

Le concept de jeu impérial du Qatar peut faire sursauter certains observateurs qui seraient plutôt prêts plutôt à épingler un comportement de « nouveau riche ». C’est à qui aura le plus grand aéroport, la plus haute tour, le plus beau musée… ! Sans qu’apparemment le mouvement Al Quaïda n’y trouve rien à condamner…

Une puissance d’Etat incontestable, oui, mais plutôt celle d’une famille régnante, avec une minorité d’autochtones et beaucoup de travailleurs étrangers. 

       Sous la houlette d’un émir, un Etat unitaire et centralisé, de type islamique, appliquant la charia, animateur et soutien de la propagation de l’Islam dans le monde entier, disposant de moyens considérables, les pétrodollars, pour développer son influence à l’étranger, grâce à sa chaine de télévision Al Jazira, de type CNN, c’est-à-dire une diffusion de l’information en continu dans le monde arabe, mais aussi grâce à ses investissements dans le capitalisme mondial.

Un puissant cocktail de moyens de puissance et d’influence sachant mêler et associer le matériel et l’immatériel, les investissements lourds et le culturel, la religion et le sport…

Tous les ingrédients donc d’un nouvel impérialisme moderne utilisant au mieux les technologies d’influence les plus efficaces !

Mais comment ne pas souligner en parallèle que les talibans savent également utiliser les mêmes technologies, dans leur ordre de la révolution islamique.

Le Qatar met en œuvre, avec une très grande habileté, tous les outils des nouvelles puissances, en choisissant des cibles financières et économiques qui démultiplient son influence, notamment dans le sport, la culture,  et l’information, mais en développant une stratégie religieuse subtile qui a le mérite de doubler le plus souvent son influence civile.

Et le même Qatar ne s’est pas privé d’intervenir directement ou indirectement dans la solution des crises récentes du monde musulman et arabe, dernièrement en Libye, et aujourd’hui en Syrie.

Et c’est sans doute cette cohérence politique et religieuse qui donne sa forme et sa force à cette nouvelle influence impériale, surtout dans le monde musulman.

Le Qatar soutient, jusqu’à preuve du contraire, un Islam, beaucoup moins rigoureux que celui de l’Arabie Saoudite, un Islam qui tend à faire la part de la modernité, et c’est en cela que son influence est intéressante, car elle semble apporter une réponse au débat qui oppose souvent une majorité de musulmans traditionnalistes, comme le sont aussi nos « intégristes », et les musulmans  pragmatiques.

Entre Qatar et France, un échange de stratégies indirectes ?

Curieusement, l’influence du Qatar trouve un appui « mondain » auprès d’une partie de notre élite politico-économique, sans que l’on sache toutefois si ce soutien est fondé sur une véritable analyse de stratégie indirecte, seule praticable par le Qatar et par la France.

Sans vouloir encombrer ce débat, indiquons simplement que la stratégie indirecte, telle qu’elle a été définie à l’origine par Sun Tzu, et remise au goût du jour par Liddell Hart, consiste à imposer sa « volonté » à un « adversaire », en utilisant tout un ensemble de stratagèmes pour triompher, pour prendre intact « tout ce qui est sous le Ciel », en mettant l’accent sur la psychologie, la volonté, l’esprit.

Cette stratégie implique la mise en œuvre d’approches indirectes de toute nature, de détours stratégiques efficaces pour endormir ou apaiser l’adversaire ou le partenaire, et au résultat, imposer sa volonté.

Simple petit rappel ! A la différence de Clausewitz qui prônait lui l’affrontement direct, et en quelque sorte la mise à mort de l’adversaire !

Il n’est pas interdit de se poser la question, à la fois de l’existence d’un tel schéma stratégique réciproque, et s’il existait, de son importance réelle dans les relations internationales, de sa place dans l’échelle des puissances mondiales.

Un article récent du Monde (24/08/12, page 4) viendrait illustrer ce type de stratégie pour la Syrie :

« La France coordonne avec la Qatar son aide à la rébellion »

Soit dit en passant, entre Sarkozy et Hollande, donc rien de changé !

De mauvais esprits relèveraient peut-être aussi que les deux acteurs auraient pris les habits de la fable connue, l’un,  la France, une « grenouille » qui n’a plus envie ou qui n’a plus les moyens de se gonfler, et l’autre « grenouille » qui se dégonflerait vite, s’il y avait un « printemps arabe », si les Etats Unis quittaient la plus importante base de la région qu’ils ont dans cet émirat, si la Chine trouvait du gaz de schiste ou n’achetait plus le gaz du Qatar ,etc…

Car il ne faut pas exagérer l’influence de cet émirat, pas plus que celle de la France du XXIème siècle, même s’il dispose d’un fonds d’investissement de plus de cent milliards de dollars, d’une tirelire confortable de pétrole, et d’une chaine d’information continue, Al Jazira.

L’audience de cette chaine, même si elle fait concurrence à notre chaine France 24, plutôt modeste, avec 3,4% d’audience internationale, est très loin derrière les grandes chaines mondiales, CNN International, avec 18% ; Skynews (16,8%), Euronews (14,2%) , ou BBC World New (13,1%).

Son intérêt est ailleurs, c’est-à-dire la cible de son public arabe et musulman.

            En 1953, les Editions du Seuil (Esprit) présentaient ainsi le livre de F.W.Fernau « Le Réveil du Monde Musulman » :

            «… Un monde que travaillent deux « réformes », l’une religieuse qui purifie l’islam par un retour aux sources – l’autre politique, qui vise au contraire à la laïciser, à la moderniser… des nations qui cherchent leur voie, à travers les pressions étrangères et les secousses intérieures. Et l’Islam, ne l’oublions pas est le plus riche réservoir du pétrole. »

            Cette analyse est un peu dépassée car la deuxième réforme a disparu des écrans, vraisemblablement avec la guerre des Six Jours de 1967, et laissé toute la place à l’expansion de l’Islam, avec la poussée d’une religion souvent conquérante.

            Le Qatar est un bon exemple de cette problématique ancienne, toujours d’actualité, étant donné qu’il se trouve à la frontière de ces deux mouvements, purisme religieux d’un côté, et tentative de modernité de l’islam de l’autre.

            En conclusion, chacune des deux parties, la France et le Qatar, a un intérêt à entretenir des stratégies indirectes d’influence, une sorte de « soft power », pour autant qu’elle existe au Qatar, et dans notre pays, car les deux partenaires paraissent avoir  à cœur de promouvoir une cohabitation apaisée entre un Orient islamique en pleine renaissance et un Occident laïc et démocratique de plus en plus contesté, mais il ne conviendrait pas d’exagérer l’influence respective des deux puissances en question, l’une ancienne et déclinante, et l’autre jeune, en montée de puissance, mais aux pieds fragiles.

Seul l’avenir dira qui sera le gagnant de ce jeu stratégique du « A qui perd gagne » ! Pour autant qu’il existe ! Pour la France du XXIème siècle !

Dans l’état actuel des forces respectives des deux partenaires, entre un Qatar décidé et offensif, et une France ouverte à tous les vents du large, les paris ne peuvent qu’être très ouverts.

Mais comment ne pas remarquer enfin que les groupes de pression influents de la défense des droits de l’homme dans notre pays restent bien discrets sur le sujet, lorsqu’il s’agit de nos relations avec ce pays, et noter que dans ce nouveau « Grand Jeu » stratégique,  la France se trouve partie prenante dans la confrontation entre le sunnisme, dont le Qatar est un des défenseurs et promoteurs, et le chiisme ?

Une tout autre sorte de « Grand Jeu » que celui décrit par Kipling dans le très beau roman de « Kim », dans l’Inde des Anglais !

Jean Pierre Renaud

(1)  Sur ce blog ma lecture critique du livre « Culture et Impérialisme » les 13/07/11, 7/10/11, 19/10/11, 7/11/12, et 1/12/11.

Humeur Tique Eté 2012: Paris Saint Germain, socialisme parisien, et dollars du Qatar!

Humeur Tique Eté 2012

Paris Saint Germain, socialisme parisien, et dollars du Qatar !

Image de Paris et Image de la France !

Citoyens de Paris, que vous votiez à gauche, à droite, ou dans le nulle part, on nous a tous achetés !

Paris, capitale de la France, un émir du Golfe s’est emparé de ton image, en achetant le club de foot « Paris Saint Germain ».

Et en y mettant le prix, un fric fou, des centaines de millions d’euros, des footballeurs payés aux as, le dernier en date, au prix de milliers et de milliers de SMIC !

Une honte pour l’image de notre belle capitale, avec en surimpression permanente l’image d’un petit Emirat du Golfe dans l’image de la capitale de la France.

Aurait-on oublié que Paris appartient à la France ?

Comment fera-t-on croire aux citoyens de Paris que la majorité socialiste actuelle de la capitale, mâtinée de Verts Ecologie, n’ait pas trouvé le moyen d’empêcher ce type d’intrusion politique et morale, dans une affaire où l’argent coule à flot?

Comment ne pas avoir donné la préférence  à une forme de football citoyen, fut-elle moins glamour aux yeux des politiques qui nous gouvernent ? Et même plus coûteuse ?

Quoiqu’on en dise, et sans jeter l’opprobre sur le Qatar, la municipalité de Paris s’est livrée, à cette occasion, à un acte grave de perversion morale et politique !

Humeur Tique : Anelka à Shanghai, du foot « communiste » ? et Beckham à Paris, du foot « socialiste » ?

 Hier encore, à Shanghai !

            Les Echos du 13/12/2011, page 27 :

            « Anelka à Shanghai : dans le foot aussi, la Chine veut jouer dans la cour des grands. »

            « 10,6 millions en euros, le salaire annuel d’Anelka à Shanghai »

            Qui dit mieux ? Mais s’agit-il encore de la Chine communiste ?

            A lire une page d’information très intéressante de la Croix du même jour (page 25) intitulée « Le nouveau temple du luxe », mais surtout les repères qui figurent en bas de cette page, on peut en douter, pour ceux qui en douteraient encore !

            « Les 400 premières fortunes chinoises pèsent plus de 60 milliards d’euros.

            500 000 chinois ont des revenus supérieurs à 750 000 euros par an

 4,7 millions de foyers ont un pouvoir d’achat supérieur à 23 000 euros par an »

Il est vrai que ces chiffres sont à mettre en rapport avec le chiffre énorme de la population chinoise, mais quand même !

En tout cas, formons le vœu que le footballeur Anelka n’oublie pas ses petits camarades de banlieue dans ses largesses de fin d’année.

Aujourd’hui à Paris !

Le PSG recrute le joueur anglais Beckham au tarif de   800 000 euros par mois, pas mal non plus, non ?

La Mairie socialiste de Paris fait effectivement bon ménage avec les émirs du pétrole, mais est-ce que les citoyens parisiens n’auraient pas préféré que notre belle capitale, Paris, préfère « sponsoriser » un club de foot plus démocratique, tels ceux de Sochaux, d’Auxerre, ou de Lens ?

S’il est vrai que l’argent n’a pas d’odeur, pourquoi ne pas dire qu’il pue dans le football parisien ?

Post scriptum: en 2011, et sauf erreur, le PSG bénéficiait encore d’une subvention de 1 250 000 euros

Humeur Tique : déontologie des journalistes, des députés, et des juges – désinformation ou incompétence sur la saison touristique

La déontologie des journalistes et des députés

Il est tout de même surprenant pour un citoyen qui se tient informé de l’état du monde, français, entre autres, de voir la signature d’un député sur un projet de loi dédié à la déontologie des journalistes, un député condamné en 2005 à 18 mois de prison et 30 000 euros d’amende pour prise illégale d’intérêt.

            Il n’y aurait donc pas de déontologie politique  au sein du grand parti qui gouverne actuellement la France ?

            Toute honte bue !

            La déontologie des juges et le football

         Les citoyens français qui s’intéressent au football, et ils sont nombreux, n’ont pas prêté d’attention particulière au déroulement des dernières affaires qui ont défrayé la chronique, il y a quelques semaines à propos de la binationalité.

            La commission de déontologie de la fédération du football français bénéficiait d’une coprésidence, et l’un des deux coprésidents, un magistrat qui s’était illustré dans le passé, dans les années Chirac, en 1996, par le déplacement d’un hélicoptère dans l’Himalaya.

Sur ordre de Toubon, Garde des Sceaux, et pour calmer le jeu judiciaire dans une affaire Tibéri, il était nécessaire d’aller  y repêcher un procureur mieux disposé que son remplaçant.

Toute honte bue !

            Désinformation, négligence, ou incompétence de certains journalistes sur l’évolution de la saison touristique en France ?

         Combien de fois avons-nous entendu des journalistes des chaines publiques de télévision se faire l’écho, ces dernières semaines, de la triste évolution de la saison touristique ? « 3 millions de nuitées perdues » par rapport  à l’année 2010, sans jamais mettre ce chiffre en rapport avec le potentiel de lits de l’hébergement marchand offert, c’est-à-dire un total de l’ordre de 5 millions 800, soit  beaucoup plus en unités de mesure de la nuitée, laquelle correspond à une nuit par client, soit 5,8 millions multiplié par x clients et y jours de l’année. !

Plus sérieusement, le 6 août 2011,  le Monde titrait un article :

 «  En France, le bilan touristique estival à la mi-saison est au beau fixe malgré une météo très médiocre.

La fréquentation des hôtels croît de 2% par rapport à 2010… »

Bi-nationalité des Français, la fin d’un nouveau tabou: Libé du 7/06/11 et le Monde des 12/13/06/11

Bi-nationalité des Français, la fin d’un nouveau tabou ?

Libé du 7/06/11 et le Monde des 12/13/06/11

Quels enjeux et doubles jeux à moyen ou long terme ? Et pour la terre entière ?

La population française représente 1% de la population mondiale !

Opinions d’un footballeur sur son « terrain de jeu », M.Platini, et d’une politologue sur son « terrain de jeu scientifique »

Qu’en penser ?

            Sur le blog du 9 mai 2011, « Humeur Tique » a publié un petit texte à propos de la controverse engagée sur l’origine des footballeurs, texte intitulé :

            « Un débat mal engagé mais utile »

            Cet article concluait sur une des questions de fond posées: quid de la bi-nationalité en cas de conflit sur le pourtour méditerranéen ? 

            Deux interlocuteurs très différents par leur origines, l’un, footballeur célèbre, Platini, Président de l’UFEA, et l’autre universitaire, politologue, sont intervenus sur le sujet, le premier dans une longue interview de Libé du 7 juin 2011– Sports (page 22), la deuxième, Mme Labat, dans une longue interview du Monde des 12 et 13 juin 2011, à la page 17 « Débats Décryptages »

On ne pouvait pas trouver meilleurs interlocuteurs pour éclairer le sujet et poser les questions de fond du sujet, l’un très bon connaisseur du monde du football, à l’origine du débat, et l’autre, politologue, donc analyste de ce type de question, universitaire spécialiste, avec la distance qu’impose théoriquement l’exercice de cette discipline.

Que dit M.Platini ?

Son interview se situe dans le contexte des problèmes financiers et éthiques du football européen en général, et notamment des dérives financières des clubs européens, mais elle aborde par ailleurs  le problème du fonctionnement des équipes nationales, délaissées au profit des équipes des clubs les plus riches, et enfin celui des joueurs binationaux.

A la question du journal : Qu’avez-vous pensé de l’affaire des quotas, qui vient de secouer le foot français ?

« Que beaucoup de gens avaient raison. Je ne cautionne bien sûr pas les propos excessifs qui ont été tenus. Je pense que le débat sur les binationaux est un beau débat qui devait avoir lieu. La Fifa a changé les règles (en permettant, pour complaire aux pays africains, à des joueurs de pouvoir choisir quand ils veulent la sélection nationale du pays dont sont originaires leurs parents ou grands-parents, ndlr) contre l’avis de l’Europe. Moi, j’étais contre. A partir de ce moment-là, on peut se poser la question : que fait-on de Clairefontaine ? Je comprends que des joueurs non retenus en équipe de France choisissent la sélection nationale de leur pays d’origine ; mais je comprends qu’à Clairefontaine on s’interroge si une partie des joueurs qui y viennent choisissent une autre sélection que la France. Je n’ai pas la réponse, mais je pense que ce débat sur les bi-nationaux doit continuer tant que les règles de la Fifa n’auront pas changé. »

Le propos de l’ancien footballeur célèbre a le mérite de la clarté, et je vous avouerai que j’ai été un peu surpris de le voir accueilli dans un journal qui, généralement, est plus disponible pour d’autres discours.

Que dit, de son côté, Mme.Labat, politologue de métier et d’écriture ?

Le titre de son interview a le grand mérite de la clarté :

« Bi-nationalité : notre futur », avec une première question sur son titre : choix de l’auteur ou choix du journal ?

La politologue inscrit son analyse, mais d’abord son discours, dans un constat historique qui, pour le moins, prête à discussion :

On admettrait la bi-nationalité d’Eva Joly,

« Mais l’admettrait-on d’un Franco-Algérien ? Le doute est permis, car c’est bien la bi-nationalité d’anciens ressortissants de l’empire qui alimente un imaginaire dont on peut douter qu’il soit lui-même décolonisé. »

Soit ! Mais aucune école historique sérieuse n’a jusqu’à présent démontré que l’imaginaire de la France ait été colonisé, au temps du fameux empire colonial, pas plus d’ailleurs qu’aucune enquête statistique sérieuse et récente n’a d’ailleurs également démontré que le Français d’aujourd’hui souffrirait encore d’un imaginaire colonial, transmis sans doute par l’inconscient collectif français, ainsi que l’a prétendu une historienne postcoloniale assez connue. !

Est-ce que les chercheurs qui défendent ce type de thèse auraient peur des résultats de ce type d’enquête ? Sinon, pourquoi ne la font-ils pas ?

Pourquoi le CNRS et la CADIS, avec le soutien du grand journal qu’est le Monde, ne lancent-ils pas une enquête approfondie sur le sujet ?

Chaque jour voit en effet fleurir je ne sais combien de sondages et d’enquêtes de toute nature et de tout acabit !

Citons encore ses réflexions sur le même sujet qui n’ont à mes yeux pas un meilleur fondement scientifique :

« Seule l’ intégration de l’épisode colonial dans les représentations collectives françaises fragilisées par la mondialisation permettrait de repenser la question de l’altérité, et, par- là, celle de la construction nationale dans le cadre d’une République qui serait à même de reconnaître une forme de « diversité » de la société française susceptible de faire échapper les populations issues de l’empire à un statut d’éternelle infériorité »

Mais alors un nouvel imaginaire colonial serait à construire ou à reconstruire, puisqu’il faut une « intégration » ?

Et plus loin encore, mais là le commentaire montre le bout de l’oreille, celui de l’Algérie, toujours, et toujours l’Algérie !

« Ainsi chaque événement lié à notre passé algérien est-il irrémédiablement décliné sur un mode passionnel. Le consensus n’est toujours pas fait autour des tabous de la décolonisation et de la perte de l’Algérie française.

Autant d’occasions manquées qui auraient pu permettre de prendre publiquement acte au sein de la population française de millions de Français issus des ex-colonies et d’achever par cette unique voix le deuil de l’empire ainsi que la réconciliation des Français, d’où qu’ils viennent, autour de valeurs communes fondatrices d’une identité nouvelle et enrichie. »

On voit bien ici que Mme Labat, au même titre que beaucoup d’autres chercheurs, est obsédée par la question algérienne, mais l’histoire de l’Algérie n’est pas l’alpha et l’oméga de l’histoire coloniale, et une fois de plus, je mets au défi l’intéressée de nous produire une enquête sociologique sérieuse qui nous convainque de la justesse de son propos quant au deuil de l’empire.

Il y a là un immense malentendu entre ces chercheurs et la plupart des Français qui n’ont jamais eu besoin de faire leur deuil de l’Empire, mis à part ceux originaires de l’ancienne Algérie dite Française, et une petite minorité d’autres Français venus d’autres colonies.

Cette interview a le mérite de poser un certain nombre de questions de fond, mais au travers d’une analyse qui parait beaucoup s’éloigner des exigences d’une analyse scientifique solide, une opinion donc, plus qu’une analyse scientifique de la situation, sa problématique, ses caractéristiques, une mesure rigoureuse du phénomène et de son évolution.

Conclusion d’une scientifique ou opinion d’une militante ?

Très nombreux sont les intellectuels, romanciers ou philosophes qui ont milité pour telle ou telle cause nationale ou internationale, et c’était leur droit de citoyen, mais il semble plus difficile d’accepter un tel mélange des genres de la part de chercheurs qui prétendent inscrire leurs travaux dans l’exigence scientifique.

Opinion qu’elle a d’ailleurs donnée dans une interview au Quotidien d’Oran, le  2 juin 2011, en évoquant son livre consacré aux bi-nationaux franco-algériens :

« C’est la raison pour laquelle je conçois mon livre comme un ouvrage certes universitaire, mais aussi militant. Nous sommes nombreux  à être les parents d’enfants binationaux. Ils représentent une richesse… »

Comment écrire « l’imaginaire français n’a pas achevé de se décoloniser », sans apporter aucune preuve statistique de ce type de propos ?

Comment peut-on tenir ce type de discours, alors même que l’on est bien incapable de fournir aucun chiffre des bi-nationaux en question, sous prétexte qu’il est interdit en France de faire de la statistique ethnique ?

Dans son interview au Quotidien d’Oran l’intéressée déclare :

 « Par extrapolation, il se dit que les bi-nationaux représenteraient quelque quatre millions d’individus, statistique communément admise par les autorités françaises. »

Et sur ce total, combien de bi-nationaux franco-algériens ?

Déni du passé colonial ? C’est encore à démontrer, sauf en ce qui concerne l’Algérie, un dossier et une mémoire effectivement sensibles, mais il parait illusoire de croire que la bi-nationalité franco-algérienne apportera la solution, l’apaisement, bien au contraire, parce qu’il existe, comme la politologue le sait, d’autres groupes de pression influents qui cultivent effectivement leur mémoire, et qui ne sont sans doute pas prêts, comme beaucoup d’autres Français, à reconnaître que la France c’est l’Algérie.

Il est possible de comprendre, et d’apprécier la démarche personnelle de la politologue qui, en sa qualité de mère tente de faire le lien entre deux pays, les deux nationalités, mais il est non moins évident que la double nationalité constitue aussi un avantage pour ses bénéficiaires, et la politologue sait combien elle a été, après la deuxième guerre civile des années 1990,  et est encore  aujourd’hui recherchée, en Algérie.

Pourquoi la République Française s’interdirait de réexaminer les problèmes jusqu’alors inconnus, soulevés éventuellement par une bi-nationalité nouvelle, importante, liée sans doute aux séquelles de la décolonisation, il y a plus de cinquante ans, mais tout autant aux effets de la mondialisation des flux démographiques ?

Le dossier de la bi-nationalité est un dossier sérieux qui doit être ouvert dans toutes ses dimensions géographiques et humaines, qu’il s’agisse des anciens territoires français qui méritent effectivement un examen particulier, ou d’autres pays de la planète, temporelles avec la prise en compte du long terme, stratégiques, en tenant compte de l’instabilité du monde méditerranéen, et des risques de répercussion sur notre vie nationale, enfin de la dimension réciprocité.

J’ai entendu M. Bayrou se déclarer favorable à la bi-nationalité, pourquoi  pas ? Mais a-t-il bien pris en compte l’ensemble de ces données ?

Il serait intéressant de connaître son avis sur la situation d’un bi-national malheureusement célèbre, le soldat franco-israélien Shalit.

Tels sont les enjeux d’un vrai débat, qu’on aurait tort de simplifier, même sur la plan « scientifique » !

Pour clore provisoirement ce rapide examen, j’aimerais citer un de mes auteurs de jeunesse préférés, Albert Camus, qui prononça dans sa conférence de presse de Stockholm du 12 décembre 1957, la fameuse phrase contestée :

« J’ai toujours condamné la terreur. Je dois condamner aussi un terrorisme qui s’exerce aveuglément dans les rues d’Alger par exemple, et qui un jour peut frapper ma mère ou ma famille. Je crois en la justice, mais je défendrai ma mère avant la justice. »

Quelle sera la position des parents et des enfants bi-nationaux en cas de crise ou de conflit ?

Alors point trop d’angélisme, il ne faut !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Tapie et l’arbitrage de trois éminents juristes, le Foot, le Fric, et toujours le Fric! l

Humeur Tique : Tapie, le Foot : Avidité en France : le Fric, et toujours le Fric !

A Paris et plus modestement, dans l’Ouest !

Affaire Tapie, l’arbitrage, l’avidité d’une « certaine » élite sociale à Paris

« Un tribunal à 1 million d’euros »

            Le Monde du 31 mai 2011 vient de publier deux pages excellentes sur l’affaire Tapie dont le règlement récent par arbitrage fait scandale. (Pages 10 et 11 sous la rubrique « L’œil du Monde »)

            Sur les deux pages de textes, de chiffres et de graphiques, le plus intéressant sur l’état de la morale publique d’une partie de notre élite est incontestablement l’article de fin de page 2 intitulé « Un tribunal à 1 million d’euros »

            Lorsqu’on sait que ce tribunal était composé de trois éminents juristes, sans doute à la retraite, M.Mazeaud, ancien magistrat et ancien président de notre Conseil Constitutionnel, et fidèle « compagnon » gaulliste, de M. Bredin qui, outre ses talents d’avocat et de plume, a été Vice-Président du Mouvement des Radicaux de Gauche » dont fit également partie M.Tapie, et enfin, un ancien Président de Cour d’Appel.

            300 000 euros par arbitre, qui dit mieux ? Au titre du service de la République Française ?

            Comment ne pas être étonné que le fric pourrisse lentement notre société ?

            Et le commentaire d’un ancien bâtonnier de l’ordre des avocats, intitulé « Le mauvais procès fait à Christine Lagarde – La mise en cause de la ministre surprend », avec en vérité, un ardent plaidoyer en faveur de « Trois éminents juristes sont traités comme des valets, feignant de rendre justice pour répondre aux ordres reçus », parait bien dérisoire ! (Le Monde du 3/06/11, page 17, Débats Décryptages)

Avidité d’une « certaine » élite du sport de l’ouest

Qui gagne combien ? Le salaire mensuel de 350 métiers

Ouest France Dimanche du 29//11/11

            A consulter ces tableaux précis et complets pour 350 métiers, on comprend mieux ce qui attire certains jeunes vers le football !

            Et on comprend mieux les facteurs qui structurent la société française actuelle en profondeur !

            Les tableaux indiquent le salaire de début de carrière et le salaire moyen au bout de 10 ans.

            Sans avoir la prétention de proposer une comparaison représentative du sujet, donnons quelques exemples de salaires moyens au bout de 10 ans : 2 250 euros pour un éleveur, 2 150 pour un analyste programmeur, 2 000 pour un mécanicien auto,  1 500 euros pour un cuisinier salarié,  2 300 euros pour une infirmière à domicile, et 6 500 euros pour un médecin généraliste et, 1 860 euros pour un professeur des écoles.

Et en comparaison, 10 000 euros pour un footballeur de Ligue 2 (équipes de l’ouest), et 30 000 euros pour un footballeur de Ligue 1 (équipes de l’ouest).

            Alors me direz-vous, la durée de vie professionnelle n’est pas la même, mais quand même !

Humeur Tique: France 2, com’ charognarde et affaire DSK – le Stade de rugby du maire de Paris

    France 2, com’ charogarde et affaire DSK : est-ce qu’il était bien nécessaire que le porte- parole du gouvernement, ministre du budget se pointe dimanche 15 mai 2011, au Journal de France 2, celui de treize heures ? Pour ne rien dire, heureusement ! Quelle qu’ait pu être la tentation du ministre com’,car  elle a dû être grande !

            Est-ce qu’il était bien nécessaire qu’une candidate du parti socialiste aux présidentielles 2012, au plus bas dans les sondages, vienne sur le plateau de France 2, au journal de vingt heures, donner son point de vue sur l’affaire DSK ?

            Ne serait-il donc pas bien nécessaire que notre belle chaîne publique ne se croie pas obligée de suivre le trop plein com’ des autres médias ?

            Le Stade de rugby du Maire de Paris : le maire de Paris et son équipe ont engagé  la ville dans un projet de nouveau stade dédié au rugby, à la place de l’ancien stade Jean Bouin, dont le coût annoncé le 9 septembre 2009 était de l’ordre de 119 millions d’euros.

            Paris avait donc besoin d’un nouveau stade de rugby pour renforcer son image internationale de capitale ?

Au-delà de ce coût pour les contribuables, et du fait que stade aurait très bien pu trouver sa place dans une ville de la banlieue, au nom d’une vraie solidarité urbaine Paris-Banlieue, il est tout de même surprenant de constater que le partenaire désigné pour être accueilli dans le nouveau stade est un club sportif très mal en point sur le plan financier, puisqu’il il est obligé de faire appel à une fondation canadienne pour rétablir ses finances.

Information du journal Le Parisien du 13 mai 2011 !

Une situation d’autant plus curieuse, compte tenu de l’objet de cette fondation privée d’aide au développement économique et social agréée par l’ONU !

Le rugby parisien et ses élus parisiens sous la protection de l’ONU ?

Humeur Tique: France 2, Coupe du Monde de Football et Honte à l’Equipe de France ! Bravo Madame Jouanno !

   Hier soir, au Journal de France 2, avec M.Delahousse : un titre annoncé en début de journal,  « la déclaration surprenante de Madame Jouanno »…

            Il s’agissait de la déclaration par laquelle la ministre des Sports avait fait part de son opposition à la réintégration dans l’équipe de France de MM Evra et Ribéry, que la Fédération avait sanctionnés pour leur comportement lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud.

            L’adjectif « surprenante » utilisé par M.Delahousse, par ailleurs journaliste compétent et sympathique, donnait incontestablement le ton à l’information, c’est-à-dire au minimum, plutôt non défavorable à la réintégration des deux joueurs.

            Il serait sans doute intéressant d’avoir connaissance de ce que le même journaliste pouvait lire sur son prompteur, car le ton fut différent lorsqu’il évoqua cette information. Rêve ou réalité ?

En tout cas bravo Madame Jounanno ! L’immense majorité des

 Français approuve sûrement votre position!