La planète handball au Qatar: du ballon ou du fric qui roule? un idéal pour notre jeunesse ?

La planète handball au Qatar : du ballon ou du fric qui roule ?

Ethique et modèle civique pour la jeunesse de France ?

Un idéal pour notre jeunesse ?

Le vrai débat !

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            La dernière Coupe du Monde de handball au Qatar a de nouveau mis en pleine lumière, dans les déserts du Golfe du gaz et du pétrole, le débat toujours engagé sur la marchandisation du sport et sur les dangers qu’elle fait courir à notre jeunesse.

Modèle de l’effort ou modèle du tout fric ?

        J’ai déjà eu l’occasion sur ce blog de critiquer la prise en mains par le Qatar du club parisien le PSG, par le biais de la concession du Parc des Princes, une opération qui a permis à cet émirat étranger de mettre la main sur l’image de la capitale, Paris, mais aussi de la France.

          Cette opération a reçu l’approbation de « l’établissement » parisien de la gauche et de la droite par l’intermédiaire du Conseil de Paris, alors que la municipalité était dirigée par le socialiste Delanoë.

         Il est évident que cette opération de marketing international visait à mettre au premier plan les réussites sportives d’un club bourré aux as par le Qatar, un beau succès pour ce que les esprits savants dénomment le « soft power » des nouvelles puissances.

          J’ai analysé cette nouvelle forme d’impérialisme sur ce blog.

        Ce mélange des genres entre le sport et le fric est de nature à détourner le sport de ses objectifs initiaux et de changer la formule de Coubertin « L’important dans ces Olympiades, c’est moins d’y gagner que d’y prendre part » en « il est important de payer ou de se faire payer ».

         « Le foot entre civisme et affairisme (Forum&Débats), le 6 juin 2014, et à propos de la Coupe du monde de football, M.Mignon écrivait dans la Croix, sous le titre :

        « Un producteur de citoyenneté » :

        « Par le maillage du territoire national réalisé par les presque 18 000 clubs, le football partage avec l’école des problématiques communes, telles que l’accueil des familles défavorisées et marginalisées là où une partie des services publics a disparu, et représente ainsi une des institutions structurantes de la société française. »

        Le même jour, dans la même page, et sous le titre « Sport et mondialisation, unis par un lien dialectique » M.Boniface plaçait sa réflexion sur un terrain différent :

         « … En 2022, pour la première fois, la Coupe du monde aura lieu dans un pays arabe et musulman, le Qatar. Le choix est critiqué, mais le vote obtenu en 2010 par 14 voix contre 8 pour les Etats Unis est dans la logique d’expansion des pays hôtes et de la recherche de l’universalisme. Il ne serait guère étonnant que la Coupe s’installe en Chine en 2026…. Sport et mondialisation sont unis par ce lien dialectique. »

         Tout le monde ou presque sait que la régularité de  ce vote  a été contestée, mais il est tout de même étrange de placer ce type d’analyse dans le champ du concept de l’universalisme, lequel ? La mondialisation du tout fric ?

Je serais tenté de dire que la balance entre civisme et affairisme penchait déjà nettement vers l’affairisme, sans discussion.

          En écho, aux attentats de janvier, le même journal publiait le 26 janvier 2014, une chronique cosignée de MM.Boniface, directeur de l’Iris et de Massiglia, président du CNOSF, intitulée : « En quête de repères »

       Afin de démontrer le rôle positif du sport sur la société française, cette chronique s’appuyait sur deux exemples, ceux de Singapour et de Medellin.

           Il parait tout de même difficile de comparer la situation française, ne serait-ce que sur le plan d’une représentativité statistique assimilable à celle de nos quartiers sensibles, à celle de Singapour, une ville-Etat de type dictatorial, et Medellin « soumise au sinistre cartel qui porte son nom… », comme cette chronique le rappelle.

        Est-ce que le sport mondialisé, soumis aux lois du tout fric, la forme triomphante d’un nouvel universalisme, made in Boniface accrédite encore l’appréciation qui suit ? :

         « Le sport est un exemple réussi de méritocratie républicaine. Le talent et le travail, qui ne sont rien sans l’autre, y sont justement récompensés »

       La Coupe du monde du handball qui vient de se dérouler au Qatar mérite le détour dans ce type de débat, car de la plume des journalistes eux-mêmes, cette compétition était la caricature du sport.

       Dans Le Monde du 3 février 2015, sous la plume d’Henri Seckel :

      « La farce qatarie, que tout le monde voyait s’achever en quarts de finale, a duré plus longtemps que prévu. »

        Dans les Echos du 3 février 2015, sous la signature de Guillaume Maujean

     « Mascarade sportive

      Par un de ces pieds de nez que le sport sait parfois distiller, le Qatar a donc reçu, à l’issue d’une finale de handball dominée par la France, la médaille d’argent. Dee l’argent, il n’en a pas manqué lors de ces championnats du monde organisés par l’émirat gazier… il a bâti une armée de mercenaires… Il a enfin fait venir tous frais payés, des supporters espagnols pour encourager son équipe…

     Comment ne pas voir en effet dans cette aventure le stade ultime du sport businesse, où l’on peut désormais acheter sur commande une compétition, des joueurs, des supporters…

     Le Qatar est aussi au centre des turpitudes d’une autre fédération, celle de football ; qui lui a confié l’organisation de la Coupe du monde de 2022…Une autre mascarade. »

     Pourquoi donc ne pas se poser une bonne question : universalisme du fric ou universalisme des lumières revisité, modèle 2015 ?

     Pour conclure avec un nouveau tir au but, l’article de Jean-François Fournel dans la Croix du 5 février 2015 sur la Coupe d’Afrique qui a lieu en Guinée équatoriale :

    « La Guinée équatoriale s’est qualifiée pour la demi-finale de la Coupe d’Afrique de ce soir contre le Ghana, grâce à un pénalty imaginaire accordé par l’arbitre en sa faveur, lors du quart de finale contre la Tunisie…

      Le sélectionneur de cette équipe, nommé deux semaines avant le match d’ouverture, a eu quelques jours pour composer un groupe de joueurs totalement inconnus, dont quelques-uns ont été naturalisés en urgence. »

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: La France du foot au Brésil: que de bonnes nouvelles avec en plus « L’Algérie, c’est la France! « 

 « L’Algérie, c’est la France ! »  ou  « la France, c’est l’Algérie ! » : Enfin !

               Le journal la Croix a titré sa chronique du 24 juin :

            « L’Algérie, la deuxième équipe de France »

              –  Grâce à son succès historique contre la Corée du Sud, la sélection algérienne    peut rêver d’une qualification en 8° de finale

              –    Les « Fennecs » comptent sur leurs très nombreux joueurs (16 sur 23) nés en France. »

             Comment voulez-vous que les citoyens français s’y retrouvent dans ce nouveau pastis des double-nationalités ? Dans un match de foot, pourquoi pas? Mais s’il s’agissait d’un autre match ?

            Soixante années plus tard après l’indépendance de l’Algérie !

Taubira entre « francité » et « ethnicisation » de la France ?

Taubira entre « francité » et « ethnicisation » de la France ?

            Dans le journal Le Monde du 15 mai 2014, M.Jean-Loup Amselle, anthropologue, a publié une tribune intitulée :

« Christiane Taubira face à la droite et l’extrême droite

Honteux procès en francité »

      Le premier paragraphe du texte situe les faits :

            «  Les reproches faits récemment par la droite et l’extrême droite à Christiane Taubira, garde des sceaux, de ne pas avoir chanté La Marseillaise lors de la commémoration de l’abolition de l’esclavage le 10 mai, renvoient à un vieux débat sur le récit national. 

            A la lumière de cette controverse, il apparait que ce qui est reproché à notre garde des sceaux, c’est à la fois d’avoir fracturé le récit national en ayant œuvré en faveur de l’édiction d’une loi mémorielle sur l’esclavage, et donc d’avoir mis en exergue l’existence d’un sous-groupe de descendants d’esclaves au sein de la République française. Celle-ci conçue comme une et indivisible, n’admet en son sein que des citoyens vus comme des individus identiques. La ministre a en outre aggravé son cas en omettant d’entonner l’hymne national, en assimilant cette pratique à du « karaoké d’estrade » et en avouant qu’elle n’en connaissait pas toutes les paroles. »

             M.Amselle a raison de protester contre la campagne politique souvent haineuse qui est faite à l’encontre Mme Taubira, même s’il est possible de s’interroger sur la pertinence de la démonstration intellectuelle que propose l’auteur.

             L’anthropologue ne mettrait-il pas trop d’emphase, sinon d’exagération, dans la critique qu’il propose sur le sujet de la « francité », en y  voyant tout à la fois, une « suspicion de nationalité », un renvoi « à une citoyenneté à deux vitesses », une République française qui « perd son attribut d’universalité », etc…

          Il est possible en effet de se poser la question de savoir si le vocable « francité » ne couvre pas une nouvelle ethnie postcoloniale, pure invention de la nouvelle ethnologie postcoloniale : une sorte de juste retour des choses.

        Est-ce que le véritable débat ne devrait pas plutôt porter sur son propos relatif au « karaoké d’estrade » ?

       L’auteur met sur le même plan la garde des sceaux et les footballeurs de l’équipe de France, une ministre de la république française et des footballeurs.

        Une telle « assimilation », cette fausse égalité que l’auteur leur confère, reviendrait à dire  qu’un ministre de la République française investi de responsabilités publiques nationales a le droit de se moquer d’un des grands symboles de la République, une « infraction » politique d’autant plus grave de la part d’une garde des sceaux.

      Quant à la défense anthropologique de l’auteur, je suis sûr que les deux équipes qui viennent de disputer la finale de la Coupe de France au Stade de France,  Rennes et  Guingamp ont été de nature à rassurer l’auteur : issues toutes les deux d’une très ancienne colonie du royaume de France, elles semblent avoir bien accueilli la présence et le concours de footballeurs issus de l’outre-mer qui les a aidé à disputer le titre, et pour la plus petite à l’emporter.

      Je renvoie le lecteur au petit mot que m’adressa en 2003, avant sa mort, un ami, issu d’une « ethnie »  bretonne, ancien ingénieur général de l’armement, artisan de la mise au point des premières fusées nucléaires de nos sous-marins, au dos d’une carte postale de vacances à Crozon, en écrivant :

      « Cette carte est destinée à illustrer votre prochain ouvrage sur les colonies, à la rubrique « Bretagne ». La France lui a imposé sa langue, mis en place des gouverneurs étrangers et traité sa population comme si elle appartenait aux races inférieures. »

      Jean Pierre Renaud

Honte au Conseil de Paris! Les oriflammes bleu-blanc-rouge du club « Qatar Saint Germain » sur les Champs-Elysées!

Honte au Conseil de Paris !

Honte au Conseil de Paris d’avoir offert nos Champs Elysées, au QSG, c’est-à-dire au Qatar  Saint Germain (ex-PSG) !

Une avenue bariolée des oriflammes bleu-blanc-rouge avec notre Tour Eiffel d’un club et d’un pays qui ne disent pas leur nom !

            La France est décidément un drôle de pays, et la Mairie de Paris une drôle de mairie.

        Avec le soutien quasi-unanime des élus, l’ancien Maire de Paris, avec le plein accord de la Maire actuelle, a confié au Qatar les rênes du club de foot « Paris Saint Germain », avec l’atout capital de pouvoir « vendre »  l’image de Paris, encore capitale de la France.

        Résultat : le club vient de remporter une finale de football et la Ville de Paris de s’enorgueillir de ce succès, au point de faire flotter des oriflammes aux couleurs de ce club  de chaque côté des Champs Elysées, comme à l’occasion de la visite d’un Chef d’Etat étranger, ou tout simplement du 14 juillet !

         A qui appartiennent aujourd’hui les Champs Elysées ? Au Qatar ou aux citoyens de France ?

        Un coup de pub indirecte superbe, étant donné que le nom du PSG ne figure pas sur ces drapeaux, mais avec la question : la Ville de Paris, notre grande et vieille  capitale devait-elle sacrifier sa grande histoire à l’argent, celui d’un Etat théocratique qui n’a rien, vraiment rien de commun avec la République Française, sauf avec une partie de notre élite convertie à la com et au tout pour le fric !

         Si vous avez les yeux ouverts, fusse en lisant Le Monde, publicité gratuite :

         – Le Monde du 16 mai 2014, page 3, en sous-titre d’un article sur le Qatar : « Le sort réservé par Doha aux ouvriers asiatiques confine au travail forcé »

           – Le Monde des 18 et 19 mai 2014 ; page 9 « Fair-play financier : le PSG fortement sanctionné :

        « … L’UFEA a infligé au club du Paris Saint-Germain une amende de 60 million d’euros, dont 20 ferme pour ses entorses au fair-play financier. »

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique du Jour: Hollande, Kiev ou le Japon à Paris!

Humeur Tique du jour !

            Les gesticulations d’un Président de la République : gesticulations internationales aux Etats Unis et gesticulations nationales au service de l’investissement étranger !

            Quel crédit l’étranger peut-il accorder à un Président en pleine « fiction » ?

            Alors que les problèmes à régler sont nationauxl !

            La révolution de l’Ukraine est passée à l’as ! Silence, on tournait !

           Avec M.Lavillenie, la France compte un nouveau grand champion du saut à la perche, mais est-ce que les médias vous ont dit que l’exploit avait lieu dans une ville d’Ukraine, à Donetz, en pleine révolution ukrainienne et avec des barricades à Kiev ?

           A la Une des médias, les jeunes djihadistes !

         On ne peut mieux faire pour encourager d’autres jeunes Français ou Françaises d’aller se faire hara-kiri en Syrie ou ailleurs !

        Une bonne nouvelle pour terminer : vive la propreté japonaise ! Qu’en pense le maire sortant de la capitale ?

      « Une association japonaise nettoie les rues de Paris » (La Croix du 17 février 2014 »

      « Chaque week-end, des japonais amoureux de Paris et vivant sur place se mobilisent pour redonner leur lustre aux rues touristiques », c’est-à-dire tout simplement la propreté !

       Selon le site de voyages TripAdvisor en décembre 2012, Paris se situe au 24ème rang mondial en termes de propreté, loin derrière Tokyo, Singapour et Zurich, qui occupent les trois premières places. »

Humeur Tique: la nouvelle oligarchie « haut de gamme » du football « français »! Ou le foot fossoyeur!

 Le foot professionnel français de la ligue 1 est entre les mains d’une sorte de nouvelle oligarchie composée de plusieurs membres :

       Deux sponsors étrangers, riches à souhait, le premier, le petit Etat islamique du Golfe, pour le Qatar PSG, le deuxième, un oligarque russe, pour Monaco, un acteur clé, avocat de son état, le Président de la Ligue de Football Professionnel, divers experts patentés, tel le patron de l’IRIS, qui récemment encore, s’émerveillait de voir le Qatar offrir son soutien à une nouvelle forme de la mondialisation (en caution de la part de cette institution reconnue d’utilité publique ?), et enfin dans la case politique (en gage ?) le maire socialiste de Paris.

      Les médias se font actuellement l’écho des « tourments » de la plupart des dirigeants des clubs de football de la Ligue 1 qui voient les déficits de leurs clubs s’accumuler au fil des années.

       Dans Les Echos Entreprises&Marchés du 15 juillet 2013 : « En football, les pertes des clubs de Ligue 1 se creusent » …

     « Le déficit de l’élite du foot pour 2012-2013 serait de l’ordre de 70 à 80 millions d’euros »

     Noter qu’un des derniers transferts du Qatar Saint Germain a dépassé la somme de 60 millions d’euros !

    Et la même oligarchie du football « français » de protester contre le projet du gouvernement visant à soumettre à la taxation de 75% les revenus plus que confortables des joueurs de football, laquelle va inévitablement alourdir les charges des clubs … !

     Pourquoi le football français devrait-il remettre ses destinées entre les mains de cette nouvelle oligarchie politico-financière ?

Humeur Tique: Usbek à Rica, à Paris Qatar, rue de Sfax, le 2 mars 2013

Humeur Tique :

Usbek à Rica, à Paris Qatar, rue de Sfax, le 2 mars 2013

            Mon cher Rica, le beau royaume de France a beaucoup de souci à se faire. Je me demande de plus en plus si je ne vis pas actuellement dans un pays étranger, car jour après jour, la petite principauté du Qatar avale la capitale du royaume de France, un jour un palace, un autre jour une belle adresse des Champs Elysées, un troisième jour, le club de foot de la capitale, demain ses banlieues, pour ne pas citer certains personnages de la cour.

            Que de contorsions morales et intellectuelles de la part d’un grand vizir socialiste, et honorifiquement, bey  de Carthage, pour mettre en accord ses convictions socialistes et la politique qu’il mène dans son beylicat !

            Premier exemple : les convictions laïques du grand vizir sont-elles aussi solides qu’on pouvait le croire, à le voir confier les rênes du grand stade des Parisiens à l’émir d’un Etat théocratique ? Pour sa défense sans doute, notre grand vizir dirait qu’il a choisi  pour lui succéder une femme non voilée, alors qu’au Qatar, il ne semble pas que les femmes aient les mêmes droits que les hommes, n’ont pas le droit à la parole, comme chez nous d’ailleurs.

            Le socialisme des bobo-set parisiens serait virulent à ce point ?  A voir les relations confiantes entre le capitalisme du grand luxe parisien et ce socialisme- là, ou entre le milieu du tennis millionnaire, souvent apatride, et le même socialisme !

            Deuxième exemple, les banlieues !

Tu sais que beaucoup de pauvres habitent dans ces banlieues, et que le grand vizir fait régulièrement des déclarations attendrissantes sur la solidarité dont Paris fait preuve à leur égard.

Comment interpréter ces convictions socialistes de partage, en  empêchant leurs pauvres habitants de traverser Paris en automobile, ou en voulant conserver à tout prix un monument de la bobo set- parisienne tel que le stade Roland-Garros.

            Contradictions marxistes ou socialistes chez le grand vizir de Paris ?

Humeur Tique : Chaque jour, la France embarque sur une nef des fous !

   Chaque jour, la France embarque sur une nef des fous déjà remplie de passagers pleins d’envies et de gourmandises, et les envies et gourmandises à la mode s’expriment en paquets de com.

A qui le tour ? Pour exister ? Pour être utile ? Pour gagner un peu plus de fric ?

Aujourd’hui un professeur de faculté part en guerre contre les statines, un médicament destiné à faire baisser le taux du cholestérol, et à diminuer le nombre des infarctus. Il commet un livre, ou plutôt un crime, car il sème le trouble dans l’esprit des Français.

Hier, un autre professeur de médecine avait lancé un pavé dans la mare des livres et des médias, en annonçant qu’il existait de l’ordre de 4 000 médicaments inutiles, le même professeur qui depuis plusieurs dizaines d’années officie dans plusieurs cercles des pouvoirs, dans les facultés de médecine et dans les Assemblées nationales ou parisiennes.

Est-il bien sérieux de voir ces « pontes » s’étonner des scandales qu’ils auraient affronté ou frôlé toute leur vie, sans jamais avoir eu la volonté de les dénoncer et de faire avancer la cause de l’intérêt général, sauf qu’il n’est pas encore démontré que leurs gros coups de pub et de com soient, ou fondés, ou encore démontrés.

Tout cela dans l’intérêt des Français et des Françaises ?

Et demain, peut-être, verrons-nous le maire actuel de Paris s’étonner de se voir reprocher d’avoir cautionné la capture du club de football PSG,  c’est-à-dire une certaine image de la capitale de la France, Paris,  par le Qatar, Etat théocratique étranger ?

Humeur Tique: Arrogance et mépris du citoyen avec le PSG de Beckham et du Qatar

Humeur Tique : Arrogance et mépris du citoyen avec le PSG de Beckham et du Qatar

Sur BFM, le 15, ou le 16 février 2013, un reportage édifiant sur le « roi » Beckham !

Et sur les nouvelles « affinités électives » de la Mairie de Paris !

            Le vocabulaire ne contient sans doute pas assez de mots assez forts pour condamner la dérive des mœurs de certains milieux sportifs, médiatiques et politiques, avec un fric et une com qui coulent à gogo, au plus grand mépris de la majorité des Français, et sans doute des Parisiens.

            Les stars du PSG arrivent sur leur stade dans de superbes berlines de luxe, 150 reporters attendent, impatients, et enfin l’arrivée de la  superstar, entourée par sa police privée…et successivement, le même reportage nous fait découvrir la suite du susnommé à l’hôtel Bristol, situé près de l’Elysée et du Ministère de l’Intérieur, plus de 300 mètres carrés à 18 000 euros environ la nuit dans laquelle il pourra accueillir toute sa petite famille restée à Londres, … et enfin  la sorte de clé d’or dont dispose monseigneur Beckham, ainsi que certains de ses collègues… grâce à un petit coffret détenu par un des super-valets de la cour mis à sa disposition, tous ses désirs sont aussitôt des ordres… clé qui lui permet de réaliser, dans l’instant, tous ses désirs, mêmes les plus insensés … Sans oublier tout ce qui ne peut être révélé, comme aiment à le dire les journalistes, et comme le précisait le directeur du Bristol, il faut le surprendre et des surprises, il  en aura !

Comme à la Cour de nos rois de France !

Arrogance et provocation déplacées pour toutes les Françaises et Français que la crise assomme, et plus encore pour tous ces salariés que la fermeture de leur usine met au chômage, à Florange, Aulnay ou Amiens…

Les responsables de cette débauche de fric diront peut-être pour leur défense : « Oui, mais nous avons réussi, à cette occasion, à mettre sur le pont, plus de 150 journalistes, c’est-à-dire à leur donner un peu de travail ! »

Et pourquoi ne pas voir derrière cette mise en scène du fric, l’ombre tutélaire de la municipalité de Paris dont les « affinités électives », avec un PSG qui dégouline de l’argent d’un Etat étranger et pour lequel bien des questions demeurent, et des « affinités » pour le moins surprenantes, compte tenu de leurs « convictions » politiques ?