Avec Hollande, Le Monde à Mayotte et à La Réunion: punching-ball et toc!

Des Présidentielles 2012 en toc !

Avec Hollande, le journal Le Monde à Mayotte et à La Réunion, les 31 mars et 1er avril

Le journal du 3 avril, page 4

« Présidentielles 2012 

M.Hollande se voit en puncher de M.Sarkozy : « Maintenant, on va le taper. »

Que de médiocrité et de petitesse dans cette campagne au cours de laquelle la plupart des candidats et des médias marchent du même pas !


            Le grand silence ! Comment allons-nous payer nos dettes, et ne pas les laisser à nos enfants et à nos petits-enfants, tout en continuant quand même à avancer ? 

Français, il va falloir vous serrer la ceinture, mais en répartissant équitablement les efforts.

Et dans le décor exotique des îles de l’Océan Indien, de Mayotte et de la Réunion, notre grand journal de référence, expédie un compte rendu de voyage qui rapetisse une fois de plus les enjeux de cette campagne présidentielle.

On attendait Hollande sur la ou les solutions qu’il propose pour la problématique de l’outre-mer français, une problématique dont la solution ne sera pas uniquement celle, habituelle, de plus de subventions ou de niches fiscales, mais celle d’un développement économique autonome assumé, dans un cadre régional qui n’est pas celui de la métropole.

Bilan ou pas ? Quelle importance ? Si la gauche et la droite, et dans l’outre-mer aussi, continuent à pratiquer la politique de l’autruche ?

Et la boxe dans tout ça ? Est-ce bien sérieux ?

Jean Pierre Renaud

A Nantes, un attelage de duchesses dans la carrosse Sarkozy, sur le mode de la Princesse Palatine!

Dans la bonne ville de Nantes, le 27 mars 2012, quel bel attelage de duchesses dans le carrosse présidentiel de Sarkozy !

             A la Cour du roi soleil Louis XIV, la princesse Palatine, épouse de Monsieur, frère du roi, ne manquait pas d’un humour très piquant dans les nombreuses lettres qu’elle adressait à ses fidèles amies restées dans son Palatinat natal.

            Pourquoi ne pas proposer une petite comparaison, en pastiche, de la Cour du roi Sarkozy, parti en bel équipage à Nantes, pour convaincre les électeurs de Bretagne ?

            Un si bel attelage de roi !

En tête d’attelage, la duègne, la duchesse de Sarran que la princesse Palatine aurait sans  doute brocardé d’un de ses mots d’oiseau favoris, qu’elle réservait à Mme de Maintenon, et que le lecteur curieux saura trouver dans une des éditions (1) de ses lettres, les plus anodins étant la « pantocrate » (2) ou la « ripopée » (3).

Et caracolant à ses côtés, la duchesse de Vendôme, trop prématurément anoblie, par faveur du roi, et au deuxième rang, la comtesse de Versailles, que la princesse Palatine aurait sans doute trouvé un peu trop dévote à son goût, mais le roi pensait sans doute, que dans la Bretagne, encore bien-pensante, une pincée de grande dévotion pouvait être encore convaincre quelques pêcheurs !

Sans doute un regret, il y manquait une des duchesses dont l’apanage aurait pu commencer par la lettre C !

Jean Pierre Renaud

Le temps retrouvé –Mercure de France (2) mot dérivé des qualificatifs de « majesté », ou de « toute puissante ». (3) mélange de différentes sortes de vins, de sauces (Larousse 6 volumes)

Humeur Tique : les corps intermédiaires ? Quelle représentativité ? Quelle légitimité ?

Un débat typiquement français ! Pourquoi ?

Deux contributions utiles au débat :

Le Monde des 18 et 19 mars 2012, page 18

« Démocratie sociale ou référendaire » par M. Noblecourt

Le Monde du 20 mars 2012, page 18

« Selon Nicolas Sarkozy, certains syndicats et associations auraient confisqué la parole des Français. Ce sont pourtant de précieux rouages de la démocratie

Diktat des « corps intermédiaires » ? »  par Mme Druelle-Korn

            Avant tout commentaire, il serait naturellement intéressant de savoir si le maître de conférences est l’auteur du titre de sa contribution, beaucoup plus accrocheur que celui de l’article Noblecourt.

M.Noblecourt pose bien le problème d’un débat qui a été engagé d’abord sur le terrain syndical, entre le syndical et le politique, avec pour origine principale le conflit des retraites, en concluant sur le constat d’après lequel syndicats de salariés et syndicats patronaux seraient d’accord pour la « constitutionnalisation du dialogue social ».

Mme Druelle-Korn fait une bonne description du monde multiforme de ces corps intermédiaires que l’on a pris l’habitude de dénommer la société civile, leur rôle, leur utilité, en concluant sur une institution, le Conseil Economique et Social, qui résumerait les fonctions des corps intermédiaires dans notre pays.

Cette dernière contribution appelle toutefois quelques questions de fond qui, semble-t-il, n’apparaissent pas dans le texte : quant à la représentativité des corps intermédiaires en question, leur légitimité, et donc leur crédibilité politique, en regard, entre autres, et à titre principal et capital, du rôle du suffrage universel.

La représentativité des corps intermédiaires ?

Mme Druelle-Kron doit savoir que les syndicats salariés souffrent d’un défaut notoire de représentativité, étant donné la faible participation des salariés à chacune des élections de leurs instances  représentatives. Quant à celle des patrons, l’entrecroisement de leurs syndicats, ne serait-ce qu’entre les deux principaux, MEDEF et CGPME, laisse tout aussi perplexe sur leur représentativité.

Au-delà de cette faible représentativité, ces corps intermédiaires manquent généralement de transparence sur leurs ressources, comme vient de le démontrer le rapport d’une commission parlementaire.

En ce qui concerne les Chambres de Commerce et d’Industrie, les observateurs savent que les scrutins mobilisent une petite minorité de leurs adhérents, moins de 20% à Paris, sauf erreur, avec des pourcentages un peu plus représentatifs en province, des taux de participation qui mettent sérieusement en doute leur légitimité au plan national.

Dans l’état actuel des choses, et des règles du jeu mises en œuvre, les corps intermédiaires en question manquent donc de légitimité, et ne sauraient en tout état de cause se substituer au suffrage universel.

L’utilité des corps intermédiaires ?

Oui, la démocratie sociale est chose utile, mais à la condition que les corps intermédiaires respectent quelques règles du jeu sur leur représentativité et leur financement, mais seul le vote obligatoire serait de nature à accréditer leur véritable fonction sociale.

Quant à l’utilité que Mme Druelle-Kron semble reconnaître au Conseil Economique et Social, il est également permis d’en douter : pourquoi ne pas lui poser la question : est-ce que cette instance a formulé un projet de réforme crédible des retraites ? Un dossier qui a été une des causes du débat sur le dialogue social en France !

Le Conseil en question a-t-il proposé une réforme du millefeuille territorial ? L’a-t-on entendu sur les grands sujets de réforme de notre pays ? Lesquels ? Alors qu’en parallèle, en complémentaire, ou en concurrence, se sont multipliés experts, conseils, ou comités ad hoc !

Dans l’état actuel des choses et des règles du jeu existantes, l’idée d’une constitutionnalisation du dialogue social parait tout à fait paradoxale, pour ne pas dire déconcertante, mais elle caractérise incontestablement l’infirmité dont souffre le dialogue social entre patrons et salariés, son incapacité à produire du consensus social, en dehors de toute intervention de l’Etat.

Politique et Culture? La culture de nos femmes et hommes politiques? Mythe ou réalité? Doumer en Indochine en 1896

Politique et Culture ?

La culture de nos femmes et hommes politiques ?

Mythe ou réalité ?

Royal en Chine, Sarkozy à Dakar, Guéant à Paris

1896, en Indochine : l’exemple de Paul Doumer, Gouverneur général de l’Indochine

            Au fil des années, et à écouter nos femmes et nos hommes politiques, je me suis posé souvent la question de savoir si les dirigeants politique actuels étaient nourris d’une vraie culture.

            Tellement l’ignorance, béante, de nos gouvernants sur la civilisation chinoise, à l’occasion du passage de la flamme olympique à Paris, en 2008, paraissait évidente.

            Avec aussi le discours de Sarkozy à Dakar, ou celui plus récent du ministre de l’Intérieur sur les civilisations.

Autre exemple, si mes souvenirs sont exacts, celui de la visite de Mme Royal, habillée de blanc, couleur de deuil dans ce pays, sur la grande muraille de Chine avant les présidentielles 2007. Il me semble qu’elle ait porté, la même couleur blanche, celle aussi du culte vaudou, lors des funérailles du poète Césaire.

A l’occasion de l’émission du 8 mars  « De la parole et des actes » consacrée au candidat Bayrou, son déroulement connut, ce que j’appellerais un moment de grâce, ou tout simplement de culture, lorsqu’il fut convié à citer de mémoire des vers d’Edmond Rostand et de Louis Aragon, ce qu’il fit d’ailleurs avec un certain brio.

La culture de Doumer :

Pour mémoire, une longue carrière d’homme politique de la Troisième République, ministre, Président des deux assemblées, Président de la République en 1931,  assassiné en 1932. Trois de ses fils furent tués  pendant la première guerre mondiale, et le quatrième, gazé, décéda quelques années après.

D’origine provinciale modeste, son cursus de vie fut exceptionnel, l’exemple même de la méritocratie républicaine.

Doumer fut Gouverneur général de l’Indochine de 1896 à 1902, et il attacha son nom à la politique des grandes infrastructures de la colonie.

Afin d’avoir les moyens de mener à bien un important programme d’équipement de l’Indochine, la colonie avait besoin d’obtenir la garantie de l’Etat français pour réaliser un emprunt de 80 millions de francs or de l’époque, mais il y avait une sérieuse épine dans le pied de Doumer pour convaincre le gouvernement français d’accorder la garantie demandée, l’insécurité qui régnait encore dans le delta du Tonkin, à peu de distance d’Hanoï.

La rébellion du Yen-Thé sous la conduite du Dé-Tham

Le Dé-Tham,  tout à la fois chef rebelle et pirate, maintenait une très grande insécurité, depuis de longues années,  dans la province du Yen-Thé, à la fourche géographique de deux voies d’accès naturelles vers la Chine.

Doumer prit le parti de convaincre le Dé-Tham d’accepter sa soumission, et pour obtenir ce résultat, il chargea le commandant Péroz de lui mener la vie dure, sur le plan de la contre-guérilla, tout en lui ouvrant la porte d’une soumission pacifique.

Et pour ajouter du poids, du crédit à cette proposition de soumission pacifique, le Gouverneur général décida de faire une grande tournée à cheval, en novembre 1896, dans cette zone du Yen-Thé, que le lieutenant-colonel Péroz raconta dans son livre « Hors des chemins battus », en 1907. (1)

« C’est ainsi qu’une course à travers nos forêts, pour dangereuse et inconfortable qu’elle fut, n’était pas pour lui déplaire, s’il y voyait un résultat tangible…Pendant quatre jours, sous une pluie fine, serrée, incessante, nous parcourûmes à grande allure tous les recoins du Yen-thé. Soixante-dix à quatre-vingt kilomètres par jour ; une fois, nous dépassâmes la centaine. Tous les soirs, nous rallions le chef- lieu (Nha-Nam). J’avais cédé au gouverneur général ma chambre à coucher…

Commandant ! Commandant ! Le jour se lève. Partons-nous ?…

On déjeunait très sommairement sous le chaume d’un auvent : des sardines, quelques conserves, du biscuit et du thé (dans sa tournée à cheval)…

A table, il présidait avec ma femme en face de lui…L’extrême sobriété du gouverneur général nous étonnait… dans la demi-obscurité, que rendaient plus épaisse les lueurs vacillantes des photophores lointains, il nous charmait par la grâce et par la variété de ses entretiens…

Parfois, de sa voix métallique, il nous récitait des passages entiers des grands auteurs, si bien que, bercés par son débit coloré et chaud et fermant les yeux, nous avions l’illusion d’une audition de quel -qu’un de nos grands diseurs professionnels. C’était aussi, pour ceux d’entre nous qui avaient conservé le culte des lettres latines, des odes d’Horace et des lambeaux de tragédies antiques que notre vie tourmentée lui mettait en mémoire. »

Jean Pierre Renaud, dans le livre « Les confessions d’un officier des troupes coloniales – Marie Etienne Péroz -1857-1910 », dans le commandant Péroz et le Dé-Tham (chapitres 13 à 18) le passage en question – editionsjpr.com

Humeur Tique: Triple A et Triple A! A! Ah! Sarkozy, Courroye, et Eva Joly, le Monde du 18 janvier 2012

Le Monde du 18 janvier 2012 

Triple A et Triple Ah ! Ah ! Ah ! pour Sarkozy, Courroye, et Eva Joly

            Sarkozy en première page avec le dessin de Plantu, Sarkozy resté à la proue du paquebot de croisière au triple A, sous le titre « Les naufrages ne se ressemblent pas », avec dans un canot de sauvetage, des naufragés s’écriant : « Quel scandale !! Le capitaine n’a pas voulu quitter le navire ! »

            Mais pourquoi la crise de 2008, n’a pas fait changer de cap au capitaine, c’est à dire le cap de la dette, plus 480 milliards entre 2007 et 2011 ? (source La Croix du 17/01/12)

            Le procureur Courroye en page 2 : « Aux accusateurs doctrinaires »

            L’article rend compte de son long discours de rentrée et de sa conclusion citant une phrase historique prononcée par Mirabeau, le 22 mai 1790 à l’Assemblée Nationale : « Le temps, ce juge incorruptible qui fait justice à  tous ».

L’article rappelle que  « Mirabeau, mort un an plus tard, a été inhumé au Panthéon. Jusqu’à ce que la Convention découvre qu’il négociait dans le même temps avec le roi. On l’a finalement enterré anonymement au cimetière de Clamart… »

            Le procureur vient d’être mis en examen dans l’affaire des fadettes du Monde, et c’est au moins la preuve que dans certains milieux de la justice, l’ indépendance n’est pas un vain mot.

            L’affaire est intéressante à un autre titre : elle va peut-être permettre de faire arbitrer la querelle « secret des sources » contre « secret de l’instruction », et donc de donner raison aux journalistes en supprimant purement et simplement le secret de l’instruction, une des grandes hypocrisies françaises.

            Avec un nouvel exemple dans le dossier Pupponi, député et maire de Sarcelles, ancien suppléant de DSK, évoqué  à la page 11 sous le titre :

            «  Les relations troubles de M.Pupponi avec les banditismes corse et parisien »

            Dans la quatrième colonne de l’article : « Dans une synthèse du 9 janvier 2012, les policiers s’étonnent enfin de « l’assez bonne connaissance (qu’a le député de Sarcelles) du contenu du dossier du cercle Wagram (…) Il est probable, écrivent-ils, que M.Pupponi ait été informé des déclarations de M.Védrune très tôt, sans que l’on puisse établir à ce jour qu’elle fut son canal de renseignement. »

            Du 9 au 18 janvier, date de parution de cet article, les sources vont décidément très vite, et le journal dispose incontestablement du « bon canal de renseignement » !

            Et enfin, Eva Joly, la candidate des Verts aux prochaines élections présidentielles, à la page 9 de ce même journal, sous le titre :

            « Le spectre du retrait colle à la campagne d’Eva Joly »

Diable ! Un spectre ? Mais vous n’êtes pas du tout sérieux, car le journal écrit :

«  Reste Eva Joly. S’exprimant en séminaire devant la direction et son équipe de campagne, le 11 janvier, elle a dit se sentir de mieux en mieux dans ses habits de candidate et avoir enfin trouvé ses marques, ce que confirme son entourage. »

Il conviendra de lire avec attention les prochains numéros de notre grand journal de référence, afin de vérifier que son célèbre caricaturiste ne lui consacre pas un autre dessin avec le titre proposé «  les naufrages se ressemblent. ».

Et gare à  l’accord Verts-PS pour un partage intelligent et politiquement lucratif des circonscriptions législatives !

Le formatage et la bipolarisation des journalistes -Présidentielles 2012 – Feuille n°3 dans les Echos du 2/01/12

Le formatage et la bipolarisation des journalistes

Présidentielles 2012  – Feuille n°3

Après la feuille n°2 du 14/12/2011 et sur le même sujet :

            Dans Les Echos du 2 janvier 2012, l’article de Mme Cécile Cornudet, page 10, intitulée

« Le match Sarkozy- Hollande aura-t-il lieu ? »

L’analyse de Cécile Cornudet » (grand reporter aux « Echos)

Elle connait donc déjà la finale de ce match ? Etrange n’est-ce pas ? Faut-il être grand reporter pour reporter de si belle façon ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : France Allemagne, les mots qui fâchent !

  Après l’affaire DSK, l’accord PS Verts sur un nucléaire putatif ou dubitatif, voici venu les mots qui volent comme feuilles mortes de l’automne !

            Un député de Paris qui fut un ardent défenseur de DSK, et de son « libertinage », accuse aujourd’hui Sarkozy de refaire du Daladier avec Hitler à Munich, diable !

Un candidat à succès et méritant des primaires socialistes, appelle en témoin le Bismarck du XIX° siècle pour montrer son savoir-faire politique du XXI° siècle !

Deux élus plutôt connus du PS, sur un même registre, de qui, devinez ? Mme Le Pen, laquelle n’a pas hésité à utiliser le mot de « schlague »

Et bien mes amis, il va falloir sortir vos Chassepots de la guerre franco-prussienne de 1870 ! D’aucuns diraient chasse potes !

Humeur Tique : la TVA Chirac-Sarkozy des restaurants, une vraie connerie !

  Tous ceux qui ont approché le monde de la restauration savent à quoi s’en tenir sur les pratiques d’une partie non négligeable des restaurants, notamment dans la capitale, travail au noir, repas non cuisinés dans le restaurant lui-même, etc…

            Revenir de 5,5% à 7 %, c’est déjà un progrès, mais il faut aller plus loin ! Comme l’a fréquemment proposé un député, il faut obliger tous les restaurants à porter la mention obligatoire « cuisiné maison » sur la carte des menus qu’ils sont tenus d’afficher sur leur devanture.

            Combien de restaurants se défaussent actuellement sur des plats déjà cuisinés et achetés à des maisons du type Brake ?

            En d’autres mots, la France subventionne une cuisine industrielle, en même temps qu’elle se gausse du classement de sa gastronomie dans le patrimoine de l’UNESCO !

            Est-ce bien sérieux ?

Humeur Tique « Les Bergeries de la Sarkozie » (suite) le Monde du 4/11/11

« Les Bergeries de la Sarkozie » (suite)

Le Monde du 4/11/11, l’article intitulé « Quand « Roger M » voulait prendre du service chez DSK », page 10

            Les relations étranges qu’entretiennent certains personnages de notre belle République ! Entre le propriétaire des bergeries de Murtoli, le maire de Sarcelles, et notre ministre de l’Economie, extraits :

            Conversation entre le propriétaire des bergeries corses et le maire de Sarcelles :

            « j’ai mangé à Bercy hier soir (…) invité par François (Baroin) »

            Au de-là de tout conflit d’intérêt, ou de mélange des genres, vous ne pensez pas ?

Humeur Tique: « Les bergeries de la Sarkozie », loups et bergeries?

Loups et bergeries ?

Le journal Le Monde vient de publier dans son numéro du 29 août 2011 un reportage d’investigation remarquable  intitulé : « Les bergeries de la Sarkozie ». « Décryptages Enquête », pages 16 et 17) »

A l’Assemblée Nationale, un projet de loi sur les conflits d’intérêt, le mélange des genres, loi destinée à « promouvoir un Etat exemplaire et une République irréprochable »,  et sur les plages de Corse, une certaine élite française, notamment politique, qui fait bon ménage avec le petit monde des voyoux.

« Etrange Murtoli qui héberge des voyoux et- des ministres, accueille de concert des repris de justice et des hiérarques policiers. »

Hier, le ministre des finances actuel, aujourd’hui le secrétaire d’Etat chargé du tourisme !

Diantre ! Le tourisme du représentant d’une République Française « irréprochable » ?

Et bien sûr quelques petites ou grandes « stars » du petit ou du grand écran !

On comprend mieux les raisons du succès de nos séries policières, tellement proches du réel.

Et comment, par comparaison, ne pas juger bien dérisoire le combat de la justice contre les petits délinquants, même récidivistes, de nos belles banlieues ?