La France est entrée dans une ère de pleine fiction politique !

      La République française, place de la République ?

            Le gouvernement et le Parlement ont décidé de mettre la France en « état d’urgence », contre le terrorisme, et depuis plusieurs semaines, la Place de la République, est occupée par une sorte de coalition d’anarchistes, d’agitateurs professionnels,  et de rêveurs « innocents »,  mâtinée de bandes de casseurs.

            Résultat : les forces de sécurité sont quotidiennement détournées de leur mission nationale de protection et de défense.

         Conclusion : le gouvernement est incapable de faire respecter l’ordre public.

        Alors que la situation du pays échappe de plus en plus complètement et de toute part au Président,  ce dernier fait comme s’il ne se passait rien dans notre pays. Certains observateurs diraient qu’il passe plus de temps dans l’avion  présidentiel que dans son pays.

      D’autres observateurs trouveraient que la situation française ressemble fort à celle qui avait précédé en 1958 le retour du général de Gaulle au pouvoir, à la seule différence près qu’il n’y a plus de de Gaulle.

               Pourquoi ne pas dire que le pouvoir de l’Etat « part en couille » ?

Macron, le nouveau porte-étendard de Jeanne d’Arc !

            L’ancien pensionnaire de la banque Rothschild a-t-il vraiment beaucoup de choses à se faire pardonner pour tenter de capter un petit brin du mythe de Jeanne d’Arc ?

           Autre hypothèse : à  quel prince ou à quel roi le futur « puceau d’Orléans » a-t-il proposé son aide spirituelle ? Pour sauver la France ?

        Dans quel siècle vivons-nous ?

     Jean Pierre Renaud

Alerte sur notre enseignement! Le feu est dans la maison de la République!

   Dans les banlieues franciliennes, nos jeunes enseignants sont victimes de l’incurie du Ministère de l’Education Nationale, pour ne pas dire de tous les gouvernements successifs depuis de nombreuses années.

           Une jeune femme de notre entourage familial, motivée pour l’enseignement, vient de démissionner de l’Education Nationale, au début de la deuxième année d’exercice de son métier, dans une Zone d’Education Prioritaire d’Ile de France, pour ne pas dire au cœur des quartiers dits sensibles.

         Dans des classes de sixième et quatrième du Val de Marne, en  français, elle a fait l’amer constat que trop d’élèves ne savent ni lire, ni écrire en français, et qu’au surplus, on lui demande de faire la classe à des élèves difficiles, assez souvent mal élevés, en face desquels l’enseignement est un véritable combat, avec des classes qui comptent beaucoup trop d’élèves.

        Constat : nos jeunes enseignants ne sont pas recrutés pour affronter ce type de challenge scolaire, pour autant que des enseignants chevronnés puissent faire mieux qu’eux, dans cette sorte de jungle sociale.

       Les concours actuels sont inadaptés aux métiers concrètement  pratiqués.

       A écouter le témoignage de cette jeune femme qui avait choisi le métier d’enseigner à nos enfants, un beau métier, il est possible de mieux comprendre à quelle distance interplanétaire se situaient les discours savants sur le contenu des programmes, avec la grande controverse sur la place du grec ou du latin.

      On comprend beaucoup mieux aussi l’absence de communication de statistiques sur la pérennité des recrutements de la part de ce ministère.

     Mille millions de mille sabords ! Aurait-on entendu de la bouche du capitaine Haddock dans Tintin !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

« A quoi résister » Panthéon L’humeur des jours Bruno Frappat

« A quoi résister »
Panthéon
« L’humeur des jours » La Chronique de Bruno Frappat dans La Croix des 6 et 7 juin 2015

J’aimerais proposer mes propres réflexions sur les sujets très variés que traite cette intéressante chronique de l’ancien directeur des journaux Le Monde et La Croix sous trois thèmes : la République et les Républicains, le Panthéon, l’acte de « résister ».

La République et les Républicains

Le chroniqueur écrit : « Annexer un nom commun pour en faire une marque déposée excluant la concurrence s’apparente à une discutable rapine. »

Est-ce le cas ? Je n’en sais rien et n’ai rien su ou entendu à ce sujet, de véritablement justifié, mais j’ai été un peu surpris, tout en regrettant que les partis politiques changent de nom pour faire oublier le rôle politique qu’ils ont pu jouer dans le passé, que cette affaire ait pris une telle proportion, alors que dans l’histoire de France, et au fur et à mesure des régimes républicains qui se sont succédé, le monde politique n’a jamais répugné à choisir cette appellation seule ou accolée.

Pourquoi ne pas rappeler que dans les premières années de la Troisième République, un certain Président du Conseil, Jules Ferry, fut un leader d’un mouvement qui se dénommait « Les Républicains », un Jules Ferry ardent défenseur tout autant de la laïcité que du colonialisme ?

Le Panthéon

L’auteur a salué à juste titre la « panthéonisation de quatre résistants et résistantes… et apprécié le discours du Chef de l’Etat : « Chapeau quand même »

Très bien, mais ne s’agit-il pas d’une autre forme de « rapine » républicaine de la part d’un Président qui s’est emparé de l’exaltation de la République, en oubliant que la Résistance n’a pas été de droite ou de gauche, que la République est autant de droite que de gauche, et qu’après les manifestations consensuelles qui ont suivi les attentats de janvier 2015, le Président n’a pris aucune initiative pour faire vivre un consensus politique nécessaire au redressement du pays ?

A mes yeux donc, et tout autant, la manifestation d’un Président qui décide de tout, et qui se comporte beaucoup plus en monarque qu’en président républicain !

Résister, oui, mais à quoi ?

Monsieur Frappat évoque tour à tour une série de situations au sein desquelles il est possible de se poser la question de savoir à quoi il faut résister, au risque de perdre de vue l’ordre de gravité des enjeux à relever, car il est exclu de mettre sur le même plan tous les « non », quels qu’ils soient.

Le chroniqueur écrit : « Est-ce héroïque de résister à tout cela ? A l’emprise du fric, vrai maître de l’époque ? Incomparables, les combats d’aujourd’hui par rapport à ceux de la résistance avec un grand R. Pas les mêmes enjeux, mais ces « faits de résistance » ont le mérite d’être à notre portée, petite, médiocre pour le coup. Au total, la résistance aux tentations devrait être une grande cause nationale pour les années à venir… »

Cette assimilation conceptuelle de tous les enjeux énumérés par l’auteur les banalise à tort, alors qu’il ne s’agit pas du tout de la même chose, lorsqu’il s’agit de prendre le risque de la torture et de la mort pour les siens ou pour soi-même, une carrière brisée pour les élus ou hauts fonctionnaires qui auraient dit non à la corruption du système chiraquien, au cours d’une période que l’auteur de cette chronique a bien connue.

Dire non dans un contexte de paix et sans risque personnel et familial n’a rien à voir avec un non dans la situation qui était celle des quatre résistants, les deux hommes et deux femmes qui ont été « panthéonisés ».

Ma réponse personnelle à la question « A quoi résister » sera simple, sur le thème, d’une vraie cause nationale :

  • résister à l’entreprise continue de désinformation et d’intoxication sur l’histoire coloniale de la France, d’autoflagellation nationale permanente, en feignant d’oublier l’histoire de toutes les dictatures de la planète, anciennes ou récentes, sous couvert de repentance et d’assistance ad vitam aeternam,
  • résister à toutes les initiatives clandestines ou affichées d’atteinte à une des grandes conquêtes de la République Française, la laïcité de nos institutions, garante de nos libertés et de la paix civile.

La démocratie française comme les autres grandes démocraties du monde ont non seulement à résister contre toutes les tentatives de destruction venant de l’islam radical, mais à porter le fer au cœur même de cette nouvelle barbarie religieuse.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique Les paradoxes de la politique française !

   Les attentats de janvier  2015 ont réveillé les Français.

    Il n’est pas d’homme ou de femme politique, et de média bien sûr, qui n’ait reconnu que la République Française n’avait pas été à la hauteur de ses ambitions d’intégration dans les quartiers sensibles de nos banlieues.

            Cela fait au moins trente ans que les observateurs les plus lucides le savaient.

            Etrangement, le département de la Seine Saint Denis bat depuis longtemps une sorte de record dans ce domaine, et l’un de ses hommes politiques les plus éminents a été élu à la tête de l’Assemblée Nationale.

            Pour le récompenser de son action positive dans ce dossier très sensible ? Avec quel bilan ?

            Autre paradoxe ou contradiction qui trouve peut-être une partie de son explication dans l’impopularité de son camp, les trois guerres dans lesquelles le Président socialiste a engagé notre pays !

            Vous ne trouvez pas curieux que la France se soit lancée dans ce type d’aventure alors que le gouvernement n’a pas mis le pays en état d’assurer sa propre sécurité intérieure ?

Humeur Tique Drôle de France et Drôle de République! Notre Dame des Landes-La Syrie- L’équipe de France de rugby!

Humeur Tique

Drôle de France et drôle de République !

Notre Dame des Landes – La Syrie – L’équipe de France de rugby !

Notre Dame des Landes, priez pour nous, pauvre France : les lois de la République bafouées par des élus bardés de leur écharpe tricolore !

Sous la houlette d’Europe Ecologie Les Verts !

            Pauvre République, tu es vraiment tombée bien bas !

            Hier à la télévision, on a vu Eva Joly, députée européenne, ancienne juge d’instruction, candidate aux dernières élections présidentielles (résultat = moins 3%),  Noël Mamère, maire et député, José Bové, député européen, et d’autres écharpes tricolores inconnues, utilisant des outils pour rouvrir une maison volets et portes fermés, donc condamnée, violant l’état de droit républicain.

            Quel beau spectacle ! Ecologie les Verts, des gens toujours très inventifs pour faire parler d’eux, pour créer le spectacle, et pendant ce temps, le gouvernement compte deux des ministres de cette couleur toujours « plein com », et plus de dix parlementaires qui ont su négocier leurs places, leurs mandats beaucoup mieux que les plus vieux routiers et combinards des 3ème, 4ème, et 5ème Républiques.

            Une morale politique écologique au pinacle, vraiment !

La guerre civile en Syrie, et la France aux avant-postes d’une diplomatie sauce Jules Ferry (3ème République) ou sauce mandat de la SDN (après la guerre 14-18)

            Décidément, en France, on ne change pas, gauche ou droite au pouvoir,  même combat, mêmes illusions, et même indigence de moyens !

Est-ce qu’il n’aurait pas été plus intelligent de passer la balle à l’Europe, car la France, seule, n’a pas les moyens de peser dans ce débat fratricide.

            Après la Lybie, le Mali, et aujourd’hui la Syrie, on croit rêver, mais ces gens du pouvoir sont dangereux.

Les victoires de l’équipe de France de rugby, notre consolation !

            Et s’il fallait nous consoler de toutes ces conneries nationales et internationales, l’équipe de France de rugby nous comble de ses victoires, mais pourvu que cela dure, car il faut que ces bons petits français conservent les pieds sur terre !

Réflexions d’un citoyen sur le fonctionnement d’une justice républicaine en six points

  1 – Première mesure à prendre : supprimer le secret de l’instruction, c’est-à-dire l’article 11 du Code Procédure Pénale !

            Tout le monde s’en moque ! Il suffit pour s’en convaincre de lire les journaux du jour.

             2 – Pas de bonne justice sans bon ou bonne Garde des Sceaux ! Or tel n’a pas été souvent le cas ces dernières années !

            3 – Pas de justice efficace sans vrais « managers » au ministère de la Justice ! Car, par définition et choix professionnel, un magistrat n’est pas un manager. Alors que ce sont très généralement des magistrats qui gèrent le ministère de la Justice !

            4 –  Pas de vraie justice républicaine sans autonomie institutionnelle du Parquet, afin de limiter toute interférence entre pouvoir politique, économique, et judiciaire.

5 – Pas de vraie justice républicaine, sans rattachement institutionnel de la Police Judiciaire au Parquet.

Et ce dernier point est capital, précisément dans la capitale de la République française, dont l’organisation des institutions d’Etat, et notamment les pouvoirs du Préfet de Police, nourrissent et entretiennent la confusion des pouvoirs.

Le Préfet de Police est toujours informé, donc l’exécutif, et avant tout le monde, de toute affaire judiciaire. (1)

6 – Alors que la justice financière et économique est plutôt bonne fille avec le monde économique et financier, tout contrôle démocratique de l’activité des sociétés est, par définition, impossible, sans dépôt régulier des comptes et bilans, une obligation mal ou peu respectée (notamment à Paris) par les sociétés, et insuffisamment contrôlée par les parquets.

L’analyse des comptes et bilans n’est déjà pas un exercice facile (voir le film « L’empire des Rastelli », ou le scandale de Parmalat), mais sans comptes et bilans, gare aux autres scandales cachés ou à éclore !

(1)  Post scriptum préfectoral : car on ne sait jamais ce qui peut se passer dans une station-service du Préfet de Police, lequel déclarait dans Le Monde du 15 janvier dernier : « Pour moi, c’est comme dans une station-service ! On a une pompe à gasoil et une pompe à essence et on ne mélange pas les carburants. » (voir blog du 15/01/12)

  Ou il ne faudrait tout de même pas « prendre les enfants du bon dieu pour des canards sauvages » !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: la Justice et la République des « petits pois »

Humeur Tique : des juges « petits pois » à l’engrais ?

Justice et République : les « petits pois » à l’engrais !

Les juges  « petits pois » (d’après l’aimable appellation de petits légumes du Président) sont grassement rémunérés en contrepartie des astreintes professionnelles que la République leur impose  le samedi ou le dimanche..

Les magistrats (e) reçoivent la modeste somme de 46 euros par journée d’astreinte (samedi ou dimanche), pour des journées d’au minimum 10 heures de travail.

Donc de l’ordre d’un peu plus de 4 euros de l’heure de travail !

A quand la délocalisation de nos magistrats dans la République Populaire de Chine ?

Ou celle de beaucoup de conseillers de nos princes qui n’ont pas toujours les mêmes exigences de service public !