Où va la France ?

Où va Macron ?

Où allons-nous ?

Où vont les soignants ?

Avec le concours de Jean de La Fontaine : « Oiseau » ou « Souris » ?

            Qui le sait vraiment ?

Avec un Ego « à Nul Autre Pareil » et une équipe de courtisans digne des anciennes Cours du Roi, mais sans Fou du Roi ?

Une lecture personnelle :

–  Je Fais Mon Marché Politique !

Je fais mon marché politique,  je suis un marchand de paroles, et même de chèques,  en fonction de mes cartes algorithmiques de l’opinion publique, ses points forts ou ses points faibles.

2 – J’AgiteMes Drapeaux,  comme Sun Tzu, je les agite dans tous les sens, mais sans avoir la colonne vertébrale et les forces territoriales nécessaires dudit !

Donc sans stratégie, sans hiérarchie d’objectifs : les « en même temps » ou les « quoiqu’il en coûte » sont vides de sens stratégique !

Par ailleurs, chacun sait que les Marcheurs ne constituent pas la colonne politique territoriale dont j’aurais besoin pour gouverner et pour me faire réélire !

Faute de cela, je continue à faire de « l’indirect », de la pseudo-démocratie, je passe à côté des institutions républicaines, je débauche des Républicains, ou  des Socialistes, je sature les médias, chaque jour, images et verbes, mises en scène, comme au cinéma, en comptant sur les réseaux dits sociaux pour me faire réélire, moi qui suis déjà, en tout cas à mes yeux, le nouvel Immortel de la Cinquième République.

Dans le Figaro des 18 et 19 décembre 2021, Jérôme Jaffré, citant la Fable de Jean de La Fontaine « La Chauve-souris et les deux Belettes » :

« On pense à La Fontaine : «  Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vivent les rats. »

Où vont les soignants de nos hôpitaux et de nos cliniques ?

S’il en existe encore beaucoup dans notre société pour ne pas savoir où nous allons, eux le savent !

1ère, 2ème, 3ème ,4ème et 5ème vagues, avant les suivantes, faute de ne pas avoir eu le courage de déclarer la vaccination obligatoire !

Bonne année et bonne santé à eux, mais surtout bon courage !

« Collectif républicain » ou « collectif communautaire » … Faute de collectif républicain !

« Collectif » républicain ou « collectif » communautaire ?

Islam de France, laïcité, voile, quartiers sensibles…

Ou

Faute de collectif républicain, le champ libre est laissé aux communautarismes !

            Sommes-nous encore à l’âge des « nuances de la laïcité », selon un propos récent de Monsieur Guérini, Délégué général  des Marcheurs ?

            Je ne le pense pas du tout.

L’absence d’un « collectif républicain »

         Une grande partie des problèmes que la France rencontre dans certains quartiers sensibles est liée à la carence d’un « collectif républicain » qu’elle n’a pas su mettre en œuvre depuis plusieurs dizaines d’années, laissant dans la pratique les mains libres à toutes sortes d’initiatives communautaires des groupes de pression.

         Une polémique est à nouveau déclenchée sur le port du voile, signe religieux, culturel, social, ou politique, selon les opinions des uns et des autres, mais il est évident que ce problème, s’il y a un problème, est lié à un mal-être de certaines de nos banlieues, sorte de terreau religieux, culturel, social, et politique de l’expansion de ce signe vestimentaire, et ne constitue donc qu’un des symptômes d’un problème de fond qui n’a jamais été correctement traité.

          Depuis de trop longues années, les gouvernements ne prennent pas toutes les décisions qui sont nécessaires à la défense de la laïcité, de même d’ailleurs que, de leur côté,  les institutions civiles laïques – elles se réveillent peut-être – qui n’ont plus la fougue de leurs ancêtres, tout autant que les institutions chrétiennes qui ne défendent pas toujours et avec assez de conviction le message fort de « ce qui est à César est à César, et ce qui est à Dieu est à Dieu », avec le corollaire de la liberté de conscience des chrétiens.

         Les lecteurs de mon blog savent que ces thèmes de réflexion ont fait l’objet de nombreuses chroniques depuis 2010, le premier, le 1/05/2010 à propos du livre « La loi du ghetto » de Luc Bronner, actuel directeur de la rédaction du Monde, et la dernière, le 9/04/2018, à propos des propositions de Jean Louis Borloo.

         J’avais fait des propositions concrètes de réforme pour associer les habitants de ces quartiers à la gestion municipale, les faire bénéficier d’un tissu d’initiatives sécuritaires, culturelles, économiques et sociales pour faciliter une meilleure intégration dans la République.

            J’ai été sensibilisé très tôt par la problématique des quartiers sensibles, à la suite d’une campagne électorale dans le Pays de Montbéliard à l’époque de Monsieur Boulloche, un vieux Pays encore marqué par une cohabitation difficile entre catholiques (« les immigrés »)  et protestants.

            L’existence de quartiers sensibles en gestation dans les banlieues de ma ville natale m’avait beaucoup frappé, et j’avais, quelques années plus tard, dans les années 1980, pris l’initiative d’aller à l’Assemblée nationale pour en alerter le député socialiste de Montbéliard, ancien suppléant de M. Boulloche.

            A Paris, et dans l’exercice des fonctions assumées à la Préfecture de Paris, j’avais à plusieurs reprises alerté une des Adjointes influentes de Chirac, chargée de l’emploi et de la formation sur le même sujet.

            Je prêchais incontestablement dans le désert, alors qu’à partir des années 1990,  de plus en plus de quartiers sensibles mitaient nos banlieues.

            A l’origine de cette évolution, il est évident qu’un des premiers facteurs a été l’absence de contrôle des flux migratoires officiels ou clandestins, sans que la France se donne les moyens d’intégrer ces nouvelles populations, et le mouvement continue, avec un nombre de plus important de musulmans, compte tenu des origines géographiques de ces flux.

            Les guerres de religion qui embrasent le Moyen Orient depuis des dizaines d’années ont trouvé un écho en France, récemment avec Daech,  et  commencé à  influencer un prosélytisme de l’islam qui n’est pas toujours pacifique, comme  il l’était il y a trente ans, c’est-à-dire un prosélytisme de conquête avec l’objectif d’imposer la charia, c’est-à-dire la fusion entre le religieux et le civil.

            Politiques et médias parlent d’Islam de France, mais il n’existe pas, ou pas encore, s’il doit exister un jour, compte- tenu du désordre doctrinaire et organisationnel dans lequel baigne aujourd’hui le monde musulman français, entre courants religieux, nombreux, entre Coran, hadiths, ou imams liés souvent aux racines géographiques d’une partie de la population immigrée, et pourquoi ne pas le dire, aux sources de financement étrangères, officielles ou clandestines, appartenant au sunnisme ou au chiisme, avec leurs variantes.

            Le Maroc a eu longtemps de l’influence dans ce domaine.

            Sur le blog du 7 novembre 2012,  j’ai proposé un compte-rendu de l’enquête de John.R. Bowen « L’Islam à la Française », qui avait le mérite de décrire le monde musulman tel qu’il existait dans notre pays, dans ses composantes : il était difficile d’en conclure qu’il existait effectivement un Islam de France, au-delà d’une sorte de fiction irénique.

            Selon une des formules de Robert Desnos : L’islam de France : « ça n’existe pas, ça n’existe pas ! », en tout cas pas encore !

            Nombreux sont les  quartiers sensibles qui échappent aujourd’hui à la République, et qui échappent  de moins en moins à la volonté de certains courants islamistes de les soumettre à la charia, d’autant plus facilement qu’ils tissent une toile d’araignée d’aide sociale, de soutien collectif que la République n’a pas su leur apporter, le collectif sécuritaire, culturel, social, scolaire, économique dont ils avaient besoin.

            Jean Louis Borloo avait réussi à faire injecter des milliards dans la rénovation nécessaire du bâtiment dans ces quartiers, mais sans traiter le volet du « collectif républicain », ce qu’il a ensuite proposé de faire après l’élection du nouveau Président, mais avec le refus « idéologique » de ce dernier, sous le prétexte des « deux hommes blancs », alors que Borloo avait à la fois fait à nouveau le bon diagnostic et les bonnes propositions de solutions après la consultation des acteurs de ce terrain sensible.

            Quelques-unes des mesures Blanquer en faveur des écoles primaires de ces quartiers vont dans le bon sens.

            Nous en sommes là, et voile ou pas voile, laïcité « en nuances » ou pas, le respect de la laïcité passe par la reconquête républicaine des quartiers sensibles, c’est-à-dire par l’injection massive de culture républicaine et d’esprit collectif républicain.

            Comment une femme habitant ces quartiers peut-elle, sans risque, s’afficher publiquement sans voile, alors que des musulmans extrémistes tentent de contrôler la vie sociale, comme ils le font par exemple en Iran ?

            Comment faire revenir certains quartiers dans la République, sans reprendre le contrôle « collectif » de leur vie culturelle et sociale ? Alors que les « collectifs » d’origine, religieux, culturels, et sociaux, sont encore très prégnants ?

       Jean Pierre Renaud

La Grande Débâcle des institutions républicaines ?

La grande débauche

Après les élections européennes, et comme avant,  la majorité parlementaire qui nous gouverne  organise la grande débauche des députés, des sénateurs, et aujourd’hui des maires !

            Objectif ? Un vide politique de type « sanitaire » ? Zéro microbe, zéro bactérie entre deux gladiateurs auto désignés ? Au risque de « grandes chaleurs » politiques ?

         Le grand écart électoral entre élections européennes et élections municipales ?

       Politiciens chevronnés ou nonpolitologues, experts ou communicants de toute espèce … continuent à croire que, selon l’adage ancien, les deux types d’élections sont fondamentalement différents, et que les scores du RN ne préjugeraient en rien ceux des prochaines municipales.

         A voire les scores du RN dans beaucoup de territoires, rien n’est moins sûr, car la France actuelle en a ras le bol des politiques suivies depuis plusieurs dizaines d’années, avec une Europe bureaucratique et non représentative, des inégalités qui se creusent entre grandes agglomérations et territoires, une insécurité croissante, – le délinquant disposant de plus de droits que la victime -, le mouvement non-stop d’une immigration non contrôlée, le migrant non autorisé d’aujourd’hui se prévalant de droits sans fondement.

     Le Grand Dérangement institutionnel et anticonstitutionnel !

     En violation de l’article 4 du Préambule de la Constitution qui reconnait le rôle des partis politiques, lesquels ont été placés en « relégation » depuis l’élection du Président actuel.

         Jean Pierre Renaud

Elections européennes 2019 – L’éthique politique républicaine

Elections européennes 2019

L’éthique politique républicaine

La démagogie électorale d’un Président : trop, c’est trop, beaucoup trop !

« Je n’avais jamais vu ça tout au long de ma vie !

Jean Pierre Renaud, ancien haut fonctionnaire et ancien officier du contingent pendant la guerre d’Algérie

« Coloniser, c’est Storaniser ! » Acte II

« Coloniser, c’est Macroniser ! »Acte I

« Coloniser, c’est Storaniser ! » Acte II

« Coloniser, c’est Customiser ! », à la sauce d’une agit-prop professionnelle !

&

« Le Parisien du 17 février 2017, page 4 :

La chronique : « Mais quelle mouche  a piqué Macron ?

Polémique –  En qualifiant la colonisation de « crime contre l’humanité »… » et en défendant la Manif pour tous… »

En bas de page : avec la photo de M.Stora à gauche, l’interview de l’historien de l’Algérie, sous le titre :

« En matière de colonisation, la France a bâti un faux modèle républicain »

          Après les « crânes » des « résistants »  algériens, en 1854,  à rapatrier en Algérie, les « mémoires dangereuses »,  « les crimes contre l’humanité » !

           M.Stora a-t-il la prétention de prendre pour postulat de son discours le « modèle » algérien ? Lequel serait représentatif de l’histoire de la colonisation française ?

            M.Stora vient ici au secours du candidat Macron ? En aurait-il tant besoin ?

      « C’est un problème d’autant plus insoluble – (déposer plaintecontre les crimeset faire poursuivre) –  qu’en France, dès que l’on prononce les mots « crimes contre l’humanité », le débat est clos ou se politise. Il est quasiment interdit d’évoquer tout acte de violence commis par la France pendant la colonisation »

          Les historiens connaissent sans doute, et à ce sujet, les récits de Loti, Maran, Vigné d’Octon, Augagneur, Gide, Roubaud, Londres …, pour citer quelques auteursde la Troisième République, ou plus récemment, et par exemple, ceux de M.M Boiteau et Tronchon sur Madagascar, ou de Mme Branche sur la torture…

          « La France a bâti un faux modèle républicain » : la France a-t-elle voulu mettre en œuvre ailleurs qu’en Algérie, après 1945, et contre l’opposition permanente de la minorité agissante des Français d’Algérie, le « modèle républicain », avec la complicité des partis de gauche ou de droite ?

           De quelle République parlons-nous ? Celle de la République laxiste de Mitterrand et de Chirac qui ont laissé faire pour que la République soit tellement absente de nos quartiers sensibles ?

         A la fin de son interview, M.Stora repart sur son terrain de prédilection, celui des populations d’origine immigrée :

        « Comment expliquer à ces catégories de la population qui descendent de l’histoire de la colonisation que, soixante ans après, on ne peut toujours pas tenir en France des critiques contre ce système ? La colonisation est devenue un marqueur identitaire comme l’esclavage pour les Noirs. C’est une question historique aux conséquences politiques très vivaces. »

         Fermé le ban !

        Dieu soit loué ! En dépit de sa faible fréquentation, – pourquoi ? – la Cité de l’Histoire de l’Immigration contribue sûrement à combler ce gouffre d’ignorance.

          « On ne peut toujours pas tenir en France des critiques contre ce système »  : alors qu’à longueur d’année des historiens, des chercheurs, des intellectuels, dénoncent les méfaits de la France coloniale, le plus souvent sans connaître grand-chose de son histoire ?

        « Comment expliquer à ces catégories de population … ? Des catégories que M .Stora se garde bien de vouloir faire compter, car il n’a  jamais jusqu’à présent fait mesurer le champ d’un de ses thèmes préférés, celui de la mémoire coloniale, alors qu’il surfe en permanence sur le sujet ?

           Comment expliquer aux Français que cette absence supposée de critique puisse justifier que « la colonisation est devenue un marqueur identitaire… », alors que les « experts » ne savent même pas, ou ne veulent pas le mesurer, et que les Français constatent de plus en plus, compte tenu des flux de l’immigration passée « régulière » ou « irrégulière », que c’est l’Islam qui est peut-être devenu le « marqueur identitaire » ?

           Comme je l’ai déjà écrit, il est tout de même très étrange que ces catégories de population marquées du fer rouge de la colonisation, soient venues, et viennent encore nombreuses se placer sous le joug d’un  système colonial qui existerait toujours en France, pour appeler un chat un chat, notamment de la terre qui a vu naître M.Stora, au cours de la décennie noire des années 1990 2000.

           Pourquoi agit-prop professionnelle ? Parce que ces intellectuels tiennent un discours idéologique qui semble ignorer les grands progrès qui ont été réalisés dans l’histoire quantitative, et ici, dans la mesure statistique de ces fameuses « mémoires » collectives, ce qui n’était pas le cas avant 1939-1945.

       Ils ne font que se cantonner dans le discours des idées, et c’est évidemment plus confortable !

Jean Pierre Renaud

« A quoi résister » Panthéon L’humeur des jours Bruno Frappat

« A quoi résister »
Panthéon
« L’humeur des jours » La Chronique de Bruno Frappat dans La Croix des 6 et 7 juin 2015

J’aimerais proposer mes propres réflexions sur les sujets très variés que traite cette intéressante chronique de l’ancien directeur des journaux Le Monde et La Croix sous trois thèmes : la République et les Républicains, le Panthéon, l’acte de « résister ».

La République et les Républicains

Le chroniqueur écrit : « Annexer un nom commun pour en faire une marque déposée excluant la concurrence s’apparente à une discutable rapine. »

Est-ce le cas ? Je n’en sais rien et n’ai rien su ou entendu à ce sujet, de véritablement justifié, mais j’ai été un peu surpris, tout en regrettant que les partis politiques changent de nom pour faire oublier le rôle politique qu’ils ont pu jouer dans le passé, que cette affaire ait pris une telle proportion, alors que dans l’histoire de France, et au fur et à mesure des régimes républicains qui se sont succédé, le monde politique n’a jamais répugné à choisir cette appellation seule ou accolée.

Pourquoi ne pas rappeler que dans les premières années de la Troisième République, un certain Président du Conseil, Jules Ferry, fut un leader d’un mouvement qui se dénommait « Les Républicains », un Jules Ferry ardent défenseur tout autant de la laïcité que du colonialisme ?

Le Panthéon

L’auteur a salué à juste titre la « panthéonisation de quatre résistants et résistantes… et apprécié le discours du Chef de l’Etat : « Chapeau quand même »

Très bien, mais ne s’agit-il pas d’une autre forme de « rapine » républicaine de la part d’un Président qui s’est emparé de l’exaltation de la République, en oubliant que la Résistance n’a pas été de droite ou de gauche, que la République est autant de droite que de gauche, et qu’après les manifestations consensuelles qui ont suivi les attentats de janvier 2015, le Président n’a pris aucune initiative pour faire vivre un consensus politique nécessaire au redressement du pays ?

A mes yeux donc, et tout autant, la manifestation d’un Président qui décide de tout, et qui se comporte beaucoup plus en monarque qu’en président républicain !

Résister, oui, mais à quoi ?

Monsieur Frappat évoque tour à tour une série de situations au sein desquelles il est possible de se poser la question de savoir à quoi il faut résister, au risque de perdre de vue l’ordre de gravité des enjeux à relever, car il est exclu de mettre sur le même plan tous les « non », quels qu’ils soient.

Le chroniqueur écrit : « Est-ce héroïque de résister à tout cela ? A l’emprise du fric, vrai maître de l’époque ? Incomparables, les combats d’aujourd’hui par rapport à ceux de la résistance avec un grand R. Pas les mêmes enjeux, mais ces « faits de résistance » ont le mérite d’être à notre portée, petite, médiocre pour le coup. Au total, la résistance aux tentations devrait être une grande cause nationale pour les années à venir… »

Cette assimilation conceptuelle de tous les enjeux énumérés par l’auteur les banalise à tort, alors qu’il ne s’agit pas du tout de la même chose, lorsqu’il s’agit de prendre le risque de la torture et de la mort pour les siens ou pour soi-même, une carrière brisée pour les élus ou hauts fonctionnaires qui auraient dit non à la corruption du système chiraquien, au cours d’une période que l’auteur de cette chronique a bien connue.

Dire non dans un contexte de paix et sans risque personnel et familial n’a rien à voir avec un non dans la situation qui était celle des quatre résistants, les deux hommes et deux femmes qui ont été « panthéonisés ».

Ma réponse personnelle à la question « A quoi résister » sera simple, sur le thème, d’une vraie cause nationale :

  • résister à l’entreprise continue de désinformation et d’intoxication sur l’histoire coloniale de la France, d’autoflagellation nationale permanente, en feignant d’oublier l’histoire de toutes les dictatures de la planète, anciennes ou récentes, sous couvert de repentance et d’assistance ad vitam aeternam,
  • résister à toutes les initiatives clandestines ou affichées d’atteinte à une des grandes conquêtes de la République Française, la laïcité de nos institutions, garante de nos libertés et de la paix civile.

La démocratie française comme les autres grandes démocraties du monde ont non seulement à résister contre toutes les tentatives de destruction venant de l’islam radical, mais à porter le fer au cœur même de cette nouvelle barbarie religieuse.

Jean Pierre Renaud