« Drôle de testament à Beauvau » – « Mare aux Canards » La politique de l’autruche et ses parades nuptiales

Dans la « Mare » : ambiance et confiance à bord !

« Mare aux Canards », page 2 du 10/10/18

Canard ou non ?

« Drôle de testament à Beauvau »

« SYMPA jusqu’au bout avec ses amis politiques, Gérard Collomb. Lors de la passation des pouvoirs, le 3 octobre ; dans la cour de Beauvau, il a lancé une véritable grenade dégoupillée :

«          Si j’ai un message à faire passer, – je suis allé dans tous ces quartiers, des quartiers nord de Marseille au Mirail à Toulouse (et) à ceux de la Couronne parisienne : Corbeil, Aulnay, Sevran – c’est que la situation est très dégradée, et le terme de « reconquête républicaine » prend là tout son sens parce que, aujourd’hui, dans ces quartiers, c’est la loi du plus fort qui s’impose, celle des narcotrafiquants et des islamistes radicaux, qui a pris la place de la République. Aujourd’hui, on vit côte à côte, je crains que demain on vive face à face.

       Boum ! Badaboum !

       En reprenant tout haut la teneur des rapports de police, l’ex-ministre de l’Intérieur, met dans l’embarras tout l’exécutif. Et renvoie le fameux plan Banlieues, lancé en mai sous l’égide de Macron et de Borloo, à son inefficience. Nul doute que son successeur à Beauvau se sentira également encouragé dans sa tâche.

        Collomb pourra toujours dire qu’il est mal compris : son testament politique est en fait une sévère autocritique. »

                          Les « Quartiers », quels quartiers !

         Toujours la politique de l’autruche ! Seul petit problème, la saison des amours de l’autruche est déjà passée, et il conviendra d’attendre l’année prochaine pour qu’à l’exemple des autruches elles-mêmes, nous puissions assister aux parades nuptiales des hommes blancs ou noirs fêtant le retour de la République dans leurs quartiers !

           Ceux qui ont eu la chance d’assister à ces ballets, à ces parades nuptiales toutes en couleurs, le tournoiement des autruches, à faire pâlir d’envie les derviches tourneurs, en ont conservé un souvenir ébloui !

            Jean Pierre Renaud