L’actualité évoque à nouveau les « velléités » d’indépendance de plusieurs provinces d’Europe, de nos jours, la Catalogne, le pays Basque, la Flandre, ou l’Ecosse, et hier la Lombardie.
Il est évident que ces sécessions, si elles se produisaient, auraient non seulement des conséquences sur l’Espagne, la Belgique, et la Grande Bretagne, mais également sur l’Europe en tant que telle, et sur ses institutions.
Ces dernières sont déjà suffisamment lourdes et compliquées pour ne pas en accroitre le poids, alors même que l’Union Européenne continue imperturbablement à négocier avec les pays qui sont candidats à l’adhésion, notamment la Croatie, et donc à ajouter une brique à cette nouvelle tour de Babel en construction permanente et insatiable !
L’Union Européenne ne devrait-elle pas mettre en garde les responsables de ces provinces sécessionnistes en leur indiquant que leur indépendance éventuelle, avec toute la relativité que peut recevoir un tel concept dans notre univers mondialisé, ne donnera pas plus de poids institutionnel au pays dont ils faisaient partie ?
Ce qui veut dire qu’il leur reviendra de négocier au sein de leur ancien pays des modalités nouvelles de représentation, sans ajouter une once de poids supplémentaire dans le fonctionnement des institutions de l’Union.
Cette absence de doctrine et de réaction des institutions européennes, Assemblée Européenne, Conseils de gouvernements, et Commission Européenne sur un tel sujet sont décidément affligeantes !