Humeur Tique : les devinettes de l’élection présidentielle 2012 : dans quel ordre, les abandons de la première course ?

Chaque jour que Dieu fait, ou presque, un nouveau candidat pour l’élection présidentielle 2012 fait son apparition !

Ces gens-là ne manquent effectivement pas d’air, mais où trouvent-ils, en plus de l’air, l’argent nécessaire à leur campagne ? Et la place est-elle si bonne ?

Parmi les derniers candidats qui se sont déjà manifestés, qui de C, de M, ou de V, abandonnera le premier ?  A vous de le deviner ! Consultez les nouveaux sites de jeux que vous a offerts la République pour oublier tous vos soucis !

Energie nucléaire et lunettes vertes, roses, ou rouges de l’éthique « verte » ?

Le nucléaire du PS et des Verts, l’éthique politique d’Eva Joly et de son parti, l’éthique d’une élection présidentielle, ou les questions que peut se poser un citoyen « ingénu »

Un accord politique PS-Verts sur le nucléaire tout à fait étrange, à épisodes dignes d’un vaudeville : le Parti socialiste a-t-il, et avait-il, hier encore, une doctrine  nucléaire ?

Les Français ont sans doute été très surpris de constater, à travers la polémique qui a entouré l’accord politique PS-Verts, que le grand parti de gouvernement que fut le PS, et de nos jours, le principal parti d’opposition, n’avait pas de doctrine claire sur l’énergie nucléaire.

            Manque d’experts, manque de courage politique, aveuglement politique ? Alors que les centrales nucléaires fournissent de l’ordre de 75% de notre électricité,  que la France est engagée dans un programme national de construction de centrales à l’étranger, qu’elle dispose d’une palette d’ingénieurs exceptionnelle ?

            Et l’on veut faire croire à l’opinion publique qu’il est possible de fermer 25 centrales avant 2025 ?

 Et l’on nous dit que la France abandonnerait à Flamanville le nouveau module et modèle qu’elle veut exporter dans le monde entier ?

C’est à se demander si nous ne vivons pas sur une planète de fous ! L’Allemagne a pris ce type de décision, et nous verrons bien si elle est capable, sans autre dommage, ou à dommage égal, pour l’environnement, de se passer de l’électricité nucléaire française.

L’éthique politique d’Eva Joly, candidate des Verts

Madame Joly se targuait jusqu’alors d’une éthique exigeante, dont elle a effectivement fait preuve dans ses anciennes fonctions de magistrat.

Dans son interview au journal Le Monde du 23 novembre, elle cite encore l’expression « L’exigence éthique », mais dans la même interview, elle utilise des mots tels que « cambouis », ou « tambouille politicienne » pour stigmatiser l’accord PS-Verts, c’est à dire celui dont le contenu a été négocié par la secrétaire nationale de son parti, bénéficiaire, semble-t-il, d’un heureux parachutage politique à Paris.

On peut donc douter que la candidate s’estime liée par l’accord passé par son parti, et, parallèlement, il n’est pas douteux qu’elle juge sévèrement les négociations entre parti politiques, parce qu’ils manquent d’éthique ?

Comme quoi il n’est pas si facile de passer du verbe d’un juge d’instruction à celui d’une femme politique !

La signification d’une candidature aux élections présidentielles ? Ethique politique ou non ?

Sans doute de façon trop ingénue, un citoyen pouvait légitimement penser qu’aux prochaines élections présidentielles, il aurait le choix de voter pour tel candidat ou telle candidate, mais l’existence d’un accord politique préalable entre les deux partis, ou les deux candidats, c’est à voir, l’un ou l’autre candidat étant interchangeable, PS ou Verts, prive les électeurs de faire leur choix.

On leur impose à tout le moins, un choix ambigu, c’est à dire ambivalent.

Qu’on le veuille ou non, ce type d’accord détourne gravement le sens d’une élection présidentielle, et manque de ce fait à l’éthique de ce type d’élection !

Jean Pierre Renaud

COM’COM’ Présidentielles des médias. Jusqu’à plus soif! Le ras le bol!

 Chaque jour, vous avez beau faire, vous avez beau zapper d’une chaine de télévision à une autre, vous n’échappez pas à tel ou tel commentaire savant d’un ou d’une journaliste qui vous explique comment fonctionne «  le fil à couper le beurre » des présidentielles 2012.

Et cela dure déjà depuis des mois, et des mois, de trop longs mois ! Et cela va continuer et empirer pendant encore sept mois !

Comme s’il n’y avait pas d’autres sujets qui pourraient intéresser les Français !

La compétitivité française dans tous les états de ses savoirs, savoir-faire, et terroirs, et de ses multiples réussites ; le mille feuilles de nos collectivités locales ; la République dans nos quartiers dits sensibles ; l’Europe que nous voulons ; nos relations avec les autres pays du monde, l’Africafrance…

Et pourquoi ne pas proposer aux éminentes écoles d’économie de Paris et de Toulouse de proposer à leurs doctorants de nous dire combien coûte à la collectivité nationale toutes ces interventions des médias sur le même sujet, des interventions qui font double, triple, quadruple, sous-multiples et multiples emplois… ?

Tous frais et dépenses comprises, avant même que ne démarre la campagne officielle que nous subventionnons en tant que contribuables !

Il y a là incontestablement un vrai budget national de pédagogie politique, sociale et économique.

Jean Pierre Renaud

Présidentielles 2012 : le grand remue-ménage des Français

            Après les bons scores du Front National dans les sondages, et avec le succès réel, mais relatif, de Montebourg, les primaires socialistes ont fait apparaître, une fois de plus, les signes d’un grand remue-ménage politique, social, économique, et culturel, chez les Français.

            En 2012, tout est incertain, et tout est possible !

            Montebourg  a eu le mérite de mettre le doigt où cela fait mal, la mondialisation, l’Europe, et le rôle des banques,

            Il est vrai qu’on peut se poser beaucoup de questions sur la mondialisation, et un protectionnisme étranger qui serait, a priori, de bon aloi, et un autre, l’européen et le français, qui serait, a priori, de très mauvais aloi, des exportations qui vont mal et des importations qui vont également mal, à la fois parce qu’elles sont mal régulées par l’Europe, et parce que la compétitivité française est défaillante.

            Et que dire des délocalisations, en Europe même, où l’on assiste en permanence à des déménagements de machines et d’usines de France vers l’Europe de l’est !

            Les institutions européennes ne garantissent  absolument pas le bien commun de l’Europe. Elles se mêlent de tout, et pas assez de l’essentiel, du vital.

            Une zone euro en pleine déconfiture avec des institutions et des gouvernements incapables d’apporter la réponse d’une autre gouvernance, une gouvernance effective.

Alors, nous dit-on, le temps politique est un temps court, celui de l’émotion, alors que le temps économique est un temps long, celui de l’action, sauf qu’en 2008, avec la crise, la France était déjà sérieusement endettée, et que le Premier Ministre  avait déjà confié, l’année précédente, que la France était « en faillite ».

Cela fait plus de trois ans déjà ! Et la France paie à crédit son dernier trimestre de l’année, et la dette dépasse les 1 700 milliards, sans parler des autres déficits sociaux.

Et quant aux banques, il est tout de même curieux de constater que de grandes banques françaises se sont engagées en Grèce, fort imprudemment pour des banques, alors qu’elles devaient savoir, j’imagine, que les comptes grecs étaient truqués lors de son entrée dans la zone euro. La Société Générale a repris Geniki en 2004, et le Crédit Agricole, Emporiki, en 2006. Rappelons que la Grèce est entrée dans la zone euro en 2001.

Et qu’en amont, les institutions françaises de contrôle des banques, La Banque de France, au premier chef, n’y aient vu que du feu !

Alors, c’est vrai, les Français ont beaucoup de raisons de critiquer des gouvernements qui ne leur disent jamais la vérité, c’est-à-dire faire une politique de rigueur au moment où il fallait de toute façon la faire, qui continuent à pratiquer une politique extérieure de grandeur que le pays n’a plus les moyens de soutenir, et enfin de réaliser des arbitrages politiques qui ne tiennent pas assez compte d’une solidarité nationale, en faveur des moins bien lotis, encore plus nécessaire en temps de crise.

Que de défis à relever ! Les éléments de la problématique posée par Montebourg sont pertinents, avec la question de l’immigration toutefois escamotée, mais pour agir efficacement, il ne faut jamais oublier la distinction que proposait Epictète :

« Parmi les choses, les unes dépendent de nous, les autres n’en dépendent pas. »

C’est donc là que la difficulté commence, car il n’est plus beaucoup d’affaire nationale qui ne dépende que de nous.

Et pour finir, deux notes plus optimistes :

Une proposition : réunir dans toute la France, des Etats Généraux des Terroirs et des Savoirs, en partant de la base, c’est-à-dire, nos communes.

On peut sûrement faire beaucoup mieux pour valoriser le potentiel et les atouts de la France au niveau local, national et international !

Et une note de satisfaction, un triple AAA : l’Assemblée Nationale aurait voté une proposition de loi tendant à obliger les restaurants français à afficher la couleur de leur cuisine, du Brake ou du « cuisiné maison ».

Sans doute la piste à suivre pour réveiller le bon sens et la créativité des Français !

Jean Pierre Renaud

Election présidentielle 2012: une chance pour le centre grâce à la congruence

L’élection présidentielle 2012

Une chance historique pour le Centre !

A situation politique de congruence, des solutions politiques congruentes !

Expliquons-nous, car le concept de congruence n’est pas le monopole des mathématiciens !

            Le concept de congruence peut être défini de façon simple, à savoir une solution qui convient exactement à une situation donnée.

            Le philosophe sinologue Julien a longuement commenté ce concept dans la philosophie chinoise, notamment dans le livre « Un sage est sans idées ».

            Je cite :

« Non pas un milieu qui serait à équidistance des opposés, car ce serait encore une position particulière, et comme telle aussi limitée que les autres, mais comme on l‘a vu, un milieu qui permette de correspondre également à l’un ou l’autre de ces opposés (et c’est dans cette égale possibilité qu’est le juste milieu). »…

« Le milieu véritable, celui de la sagesse, est le milieu variable qui, en pouvant osciller de l’un à l’autre opposé, ne cesse de coïncider avec le cas rencontré (selon que la « balance » penche de l’un ou l’autre côté) : juste milieu de la congruence qui, comme tel, n’est jamais arrêté, stabilisé, défini (pas plus que le réel n’est arrêté), et qui, d’une certaine façon, est toujours inédit : il ne peut être la vérité. »… (p112,113)

«Ce qui fait la « voie », aux yeux de la sagesse, est son caractère viable ; »  …(p,115)

Elle est la voie par où « ça va », par où c’est « possible » – par où c’est viable. »…(p,119)

Le centrisme est congruence :

Il est évident que beaucoup de centristes militants sont en congruence avec une telle analyse conceptuelle et stratégique, mais le plus souvent, sans le savoir.

Toute la difficulté d’un mouvement centriste consiste à convaincre les électeurs, plus familiers des discours tranchés de gauche ou de droite, et souvent en quête de bons affrontements, que leur combat est celui de la voie de la sagesse par où c’est possible.

D’où les qualificatifs fréquents de « marais », de « ni-ni », de « girouettes » dont on affuble fréquemment un mouvement centriste, très souvent du reste, et à juste titre, car nombreux sont les hommes ou les femmes politiques  qui n’ont épousé que l’étiquette du centrisme.

C’est l’une des conséquences du processus simplificateur de l’élection présidentielle instituée par la Cinquième République, un centrisme plastron d’un autre grand parti politique.

Comment en effet mobiliser un électeur sur la durée, en lui expliquant qu’en fonction de telle ou telle situation de la France, il convient d’apporter telle ou telle solution, qui peut être de gauche ou de droite, c’est selon ?

Une situation politique française de congruence :

La mondialisation et l’élargissement trop rapide de l’Europe bousculent les frontières idéologiques, économiques et culturelles. La tout puissance des médias et la mondialisation de l’information et de la culture font que les opinions publiques perdent leurs repères traditionnels et provoquent des réactions d’incompréhension et de peur.

La France est une sorte de bateau qui affronte la haute mer, alors qu’elle ne s’est pas dotée des outils et de la méthode nécessaires pour le faire dans de bonnes conditions.

La France est un pays flottant, dans une Europe flottante et dans un monde flottant, mais cela n’a rien à voir avec la tradition japonaise du monde flottant.

Gauche, droite, que penser de ce clivage ? Alors qu’on voit bien que leur signification n’a pas le même sens en Europe, et que la crise actuelle impose d’ouvrir des voies nouvelles de consensus, de congruence, pour ne pas dire d’union nationale, sur les grands sujets du moment et de l’avenir.

La France est en crise, et dans la situation actuelle, avec les enjeux et les problèmes liés à la sécurité, aux déficits et à la dette, à la compétitivité de ses forces productives, au retour des quartiers sensibles dans la République, à la refondation des institutions européennes de la zone euro et des 27, à la régulation mondiale, à la poussée démographique des pays du sud… il n’est d’autre solution politique sérieuse que congruente.

Les caractères gras sont de ma responsabilité.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: l’Union Européenne, notre rêve, Merkel et son nucléaire, morale politique avec Jospin et Mitterrand, élection présidentielle 1974 truquée, myopie et double foyer chez Mitterrand

Humeur Tique : L’Union Européenne, notre rêve, Merkel et son nucléaire, morale et politique avec Jospin et Mitterrand, myopie et double foyer chez Mitterrand

            L’Union Européenne, notre rêve ? Ne trouvez-vous pas étrange, très étrange, la situation actuelle de l’Union Européenne présidée par un Belge dont le pays est capable de se gouverner sans gouvernement depuis plus d’un an, par un président de commission Portugais dont le pays est en dépôt de bilan, et représentée à l’étranger par une lady anglaise qui ne partage pas les grands objectifs de notre union, puisque la Grande Bretagne est restée hors de l’Euro ? 

            Merkel et son nucléaire : fin du nucléaire en Allemagne ? Très bien ! Mais à la condition que l’Allemagne n’importe pas d’électricité produite, par exemple, par les centrales nucléaires françaises ! 

            Morale et politique, Jospin, Mitterrand, et la posture gaulliste Garraud : on savait déjà que Chirac avait donné des consignes à ses troupes pour faire voter Mitterrand, et donc battre Giscard, mais les « non-initiés » découvrent sans doute que Jospin a aidé la candidate gaulliste dissidente Garraud à recueillir les cinq cents signatures dont elle avait besoin pour être candidate. (Le Parisien du 7/05/11, page 6, livre Vaillant).

            Certains se souviennent sans doute des postures soi-disant gaullistes de Garraud, mais d’autres auraient-ils pu penser que l’ancien premier ministre socialiste se soit prêté à un tel jeu ?

            Morale et politique, l’élection présidentielle de 1974 : d’après Jacques Attali (interview dans les Echos du 9 mai 2011)

 « En réalité, la campagne de 1981 ne fut que la répétition de 1974, que Français Mitterrand avait en fait emportée puisque l’on sait maintenant que les résultats des DOM-TOM ont été truqués. »

Qui va confirmer ?

Clin d’œil politique : comment résister à la citation d’un mot d’esprit qui figure dans le texte « En vue » des Echos du 10 mai 2011, en dernière page, intitulé « François Mitterrand » :

« Tout gourmet qu’il ait été des plaisirs de la vie et des fastes de sa fonction, l’ami des arbres et des livres n’a jamais sacrifié à la myopie de l’instant, même s’il n’a pas attendu ses deux septennats pour adopter la pratique du double foyer. »

Humeur Tique: Présidentielles 2012 et transparence du financement – campagne de Libé pour DSK

   Transparence des frais de campagne présidentielle, SVP !      

La course à l’échalote présidentielle est cette fois bien partie ! Les candidats, à gauche surtout, mais aussi à droite, fleurissent de toutes parts, mais à quels prix ?

            Pour prendre l’exemple de « La Ségolène », ainsi dénommée par sa grande amie Martine Aubry, la candidate se déplace beaucoup du nord au sud et de l’est à l’ouest, et cela coûte cher ! Combien ? Est-ce que c’est le Parti Socialiste qui paie ?

            Il serait possible de poser les mêmes questions pour Mélenchon, Montebourg, Valls, Joly, Le Pen, ou Dupont-Aignan, dans l’état actuel des candidatures « officiellement » annoncées.

            Tous les candidats à ces élections démocratiques seraient bien inspirés de déclarer chaque mois le montant des dépenses qu’ils font pour leur campagne de candidature, et les sources correspondantes de leur financement.

            Libé en campagne pour DSK, en première page du journal du 26 janvier 2011, la photo du candidat Mélenchon avec le titre :

« L’homme qui veut faire perdre DSK »

Allons bon, un candidat socialiste non candidat, déjà gagnant, au dire du journal Libération ? Libé est donc également en campagne !

Humeur Tique: Parti socialiste et Machine infernale à perdre?

La Machine infernale du Parti Socialiste, une machine à perdre, pour le choix d’un candidat aux présidentielles!

            A peine la dernière élection présidentielle passée, les socialistes se sont mis au travail, non pas pour mettre au point un programme à proposer aux Français, mais  une machine électorale compliquée de désignation électorale de leur futur candidat aux présidentielles.

Curieuse démarche politique de la part d’un parti qui nous avait habitué, traditionnellement, et conformément à sa vocation, à mettre la priorité sur les idées, et non sur les hommes, ou les femmes !

On ne parlait que de ça, et on ne parle plus que de cela ! Qui va l’emporter, non pas du projet socialiste, ou des projets concurrents, mais de x, y, ou z, et de tous ceux à venir qui solliciteront les suffrages des militants ainsi que ceux de  tous les français qui sont vivement encouragés à y associer leur vote.

Cela devient fatigant, très fatigant, et les médias associés aux candidats les font passer en boucle sur leurs canaux, ardents à gonfler cette bulle politico-mediatique artificielle, et peut être parisienne.

Les socialistes ont donc mis au point une belle machine infernale, toute neuve, qui va permettre aux différents candidats, il y en a bien eu un d’annoncé chaque mois de s’entretuer et d’affaiblir les chances de leur formation politique, au point d’oublier qu’ils en défendent le même programme.

Le Parti Socialiste a donc perdu sa vocation d’apporteur d’idées, de justice sociale et de progrès, et comme la droite, il s’est mis en quête d’un homme ou d’une femme qui se propose d’être le sauveur  de la patrie!

Ce grand parti n’a, en plus, pas le courage politique de désigner lui-même son champion !

Ce texte a été rédigé avant l’épisode Valls et 35 heures de Madame Aubry

Humeur Tique: Gbagbo,le Napoléon de Côte d’Ivoire- Connivence politico-médiatique- Le Point, hebdomadaire d’information?

Humeur Tique : La Côte d’Ivoire et Gbagbo, le  nouveau Napoléon

            La Côte d’Ivoire est enfin entrée dans l’histoire de France et de l’Afrique, telle est la réponse donnée par le nouveau Napoléon,  en contradicteur de tous les historiens célèbres ou non, et chercheurs de toutes catégories,  qui ont reproché à la France coloniale, et à juste titre, d’avoir longtemps, trop longtemps, enseigné à ses « enfants » des colonies la formule « nos ancêtres les Gaulois »

Enfin un grand sage d’Afrique de l’ouest qui se prévaut d’un de ses ancêtres gaulois !

Et à ceux qui reprochaient à juste titre au président Sarkozy d’avoir eu une formule malheureuse de non-culture sur l’entrée de l’Afrique dans l’histoire, le nouveau Napoléon de l’Afrique de l’ouest apporte, à sa façon, qui n’est sûrement pas la bonne, sa contribution.

Sarkozy avait en effet déclaré à Dakar, en 2007, « le défi de l’Afrique, c’est d’entrer davantage dans l’histoire »

Question indiscrète toutefois, est-ce que le nouveau Napoléon de Côte d’Ivoire ne bénéficierait pas déjà de la nationalité française ?

Elections présidentielles et connivence politico-médiatique

Plutôt fidèle des émissions de télévision publique, avec quelques « zappings » sur les chaînes privées, il est frappant de constater qu’il existe une véritable obsession « présidentielle », avec successivement, le défilé de tous les candidats socialistes, et il y en a beaucoup !.

Sur France 2, dimanche, longue interview du Xème candidat déclaré ou non  du parti socialiste aux élections de 2012, il s’agissait de François Hollande.

Après tout pourquoi pas ? Mais alors, il faut aider les Français à mieux comprendre les enjeux du siècle et obliger ces candidats à répondre sérieusement sur des sujets sérieux, tels que les ghettos urbains, l’avenir de notre protection sociale, le futur de l’école, l’enchevêtrement des structures administratives locales, la dépendance, la compétitivité internationale de la France, les délocalisations, l’euro, l’élargissement ou non de l’Union, le rôle de l’Europe dans le monde, la mondialisation, etc…

A dire la vérité, le téléspectateur a plutôt l’impression que le journaliste et le politique ne font que se mettre mutuellement en scène.

Croyez-vous sincèrement que les Français sont véritablement intéressés par les prochaines présidentielles ? Et sur le plan où les médias les situent ? La course des égos, beaucoup plus que celle des idées et des projets.

Le Point est-il encore un hebdomadaire d’information sérieux ? La réponse est non !

            A lire la page de couverture du numéro paru le 18 novembre 2010, la réponse est franchement non !

A lire les mots choisis pour appâter le chaland : exclusif – révélations- secret- mystère.