« Les « Mots » de « l’Elysée » – La réforme des retraites ? Un Président  » en surplomb » »

LES « MOTS » de « l’Elysée »

La réforme des retraites ?

Un Président « en surplomb »

            Confidences de « L’Elysée » aux médias, sans que l’on sache vraiment qui parle ou qui a parlé ! Les médias adorent ce type de source anonyme.

            Le Président est « en surplomb » : qu’est-ce à dire, ou plutôt qu’est-ce que cela veut dire en français ?

        Le Larousse écrit : « position de quelque chose, en particulier d’une partie de construction (encorbellement, porte-à-faux) quoi fait saillie, qui avance dans le vide : terrasse en surplomb »

            S’agit-il vraiment de la position présidentielle ? « porte-à-faux », « avance dans le vide » ?

            Jean Pierre Renaud

La Méthode Macron

La Méthode Macron

Sous le signe du Coq Gaulois !

Et de la porcelaine cassée…

 Le Président actuel manifeste toutes les qualités que nos amis de l’étranger apprécient chez nous depuis des siècles, celles prêtées à notre vieux Coq Gaulois : arrogance, morgue, donneur de leçons, j’ai toujours raison, etc…   Usant de n’importe quel outil verbal, conférence de presse, interview dans un média étranger, ou encore les tweets qu’adore un autre Président d’une toute autre puissance…

            Ont eu droit, tour à tour, à ses algarades, les dirigeants de l’Europe de l’Est ou d’Italie, le Président du Brésil, et tout récemment les alliés de l’OTAN…

            En écho dans le Figaro du 25 novembre, page 8 :

            EN BREF …

        Merkel « furieuse » contre Macron sur l’Otan 

         « Selon le New York Time, la chancelière allemande Angela Merkel a profité du dîner du 30ème anniversaire de la chute du mur de Berlin pour dire à Emmanuel Macron  ce qu’elle pensait de ses propos sur le fait que l’Otan se trouvait en état de « mort cérébrale », je suis fatiguée de ramasser les morceaux. Encore et encore, je dois recoller les tasses que vous avez cassées pour que nous puissions nous asseoir et prendre une tasse de thé ensemble. »

        Comme quoi, le Nouveau Monde de la Macronie sait emprunter les pires travers de l’Ancien Monde !

        Jean Pierre Renaud

Les mots d’un Président; un « patriotisme inclusif » avec trois questions ! En exclusivité…

     Question numéro 1 : est-ce que le sens de ces deux mots sera donné à la quarantaine d’éminences ministérielles à l’occasion du séminaire du 29 avril 2019 ?

            Question numéro 2 : est-ce qu’il ne serait pas utile et intéressant que tel ou tel communicant, ou telle ou telle communicante, aille dans un « territoire » un jour de marché, pour demander à tel (le) ou tel (le) des clients(es)  (comme « Dans ma rue » sur France 2), le sens qu’ils donnent à ces deux mots ?

            Question numéro 3 : pourquoi ne pas questionner policiers, gendarmes ou CRS sur le sens qu’ils donnent à ces deux mots, alors qu’ils sont mobilisés depuis plusieurs mois ?

         Sont-ils prêts à faire preuve de « patriotisme inclusif » face aux casseurs en tout genre ?

        Comprenne donc qui pourra !

           Jean Pierre Renaud

La Voix du Grand Débat ? Les voix ou les algorithmes politiques de Jeanne d’Arc entre 2016 et 2019 !

La fête de Jeanne d’Arc vient bien trop tard cette année pour le Président actuel, et c’est bien dommage, car il aurait pu  revenir, à l’occasion de sa campagne électorale permanente avec un bon algorithme politique, celui de Jeanne d’Arc.

      Comme en 2016, alors qu’il était encore un ministre de l’ancien président, il avait campé son personnage dans l’héritage de notre héroïne nationale.

 Il s’agissait alors d’inscrire sa candidature, et la suite de son élection, en choisissant  pour ennemi politique N° 1, le Front ou le Rassemblement National : nul besoin de jouer le jeu de la démocratie représentative et de notre République, car la peur du « loup » y pourvoirait toujours, avec le concours toujours bienveillant des médias, des belles âmes, et bien sûr des algorithmes.

       Il n’est pas sûr que le Président actuel entende à nouveau des voix, même après avoir consulté un Grand Sorcier africain du Kenya.

    Dans l’ancien siècle, celui des « Voix du Silence » de Malraux, le Général de Gaulle n’aurait jamais osé mettre une main aussi personnelle sur les pouvoirs du Président de la République.

         Jean Pierre Renaud

Une France à l’envers : les inversions de toute nature !

Une France à l’envers !

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédient démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des États de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

        Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

      Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher dans le massif de l’Himalaya le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

         Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

      Quanddes groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud

Les transes de la start-up Macron

  Depuis le 3 mai 2017, j’ai consacré plusieurs chroniques à la vie de cette start-up d’un nouveau marché politique, en notant le 30 novembre que la multiplication des annonces risquait de donner d’abord le « vertige » à la France, puis le 8 décembre 2017, le « tournis ».

       Il en est résulté la crise profonde que traverse aujourd’hui notre pays à laquelle la start-up tente de mettre fin en mettant en transes tous les sujets d’actualité dans un grand débat bien organisé et bien ciblé, une forme nouvelle de plébiscite pseudo démocratique animé par un premier de la classe qui rejoue régulièrement une sorte de grand oral familier aux anciens des grandes écoles.

    Seul petit problème, les violences s’aggravent de jour en jour et, si les forces de l’ordre n’avaient pas le comportement républicain que l’on connait, digne de tous les éloges, cette présidence aurait peut-être déjà connu son épectase.

      Question : transes, vertiges, pirouettes, ou spirales et au bout du compte comment faire pour que le pays retombe sur ses pieds et retrouve  un équilibre déjà fragile ?

      Car nous ne sommes ni dans la danse classique, ni dans le patinage artistique – c’est pourtant la saison ! -, et encore moins dans les danses soufies des derviches tourneurs qui tentent de trouver la « voie » au fil de leurs danses, laquelle, sauf erreur n’est pas la nôtre !

Jean Pierre Renaud

Les mots d’un Président – Le nouveau Quiz : « scarifié »

Les mots d’un Président

Le nouveau Quiz : « scarifié » !

            Au cours des dernières semaines, la langue du Président a, de nouveau, fourché avec les « Jojos » des chaines télévisées, alors qu’il s’était engagé à faire « beaucoup plus attention ».

            Dans le Figaro du 1° février, Guillaume Tabard (page 5) se fait l’écho d’un aparté politique à plusieurs avec le Président, sans que l’on connaisse le nom des journalistes conviés à entendre la parole « sainte », dont j’ai retenu avant tout la phrase «  les vingt premiers mois de sa présidence l’avaient « scarifié ».

Je suis tombé en arrêt sur ce mot. J’ai consulté ma tablette, plus commode qu’un dictionnaire : est apparue une liste de significations, toutes liées à l’adolescence : le mot était associé à des maux de l’adolescence, un mal-être qui conduit certains de nos adolescents à s’infliger des blessures physiques.

      Les Français auraient-ils élu, comme certains mauvais esprits le pensent,  un adolescent qui n’a pas terminé sa mue ?

        Une autre explication est-elle plus crédible, liée celle-là à la découverte ou à la connaissance de cultures du monde qui ont pratiqué la «scarification », ou qui la pratiquent encore ?

         J’avais quelques souvenirs de culture ethnologique et je me suis demandé ce que cela voulait dire dans le cas d’espèce, une référence à l’Ouest américain, à l’Amazonie, ou à l’Afrique noire ?

            Incisions médicales, religieuses, ou sociales ? Familiales et tribales ? Décoratives ou rituelles ? En creux ou saillantes ?

            J’avais effectivement rencontré dans ma vie, de tels signes chez des Baribas, des Mossi, ou des Bambaras.

            Il est toutefois aussi exact que de nos jours certains tatouages à la mode s’inscrivent dans cette nouvelle signalétique.

            Un nouveau Quiz présidentiel ? Après celui des « deux mâles blancs » du 22 mai 2018 ?  Quid du Grand Débat avec les quartiers sensibles à Evry-Courcouronnes, avec un seul « mâle blanc » ? Seul témoin  d’une « vibration collective » ?

            Jean Pierre Renaud

Où va la France ? Macron, quelle stratégie ?

Où va la France ?

Quelle stratégie pour la France du XXIème siècle ?

Macron, quelle stratégie ?

            Entre feu de paille politique, France réformée, « transformée », ou déformée ?

            16 mois après son élection et une grande agitation réformatrice désordonnée – on touche à tout – « en même temps », la question se pose de savoir si le nouveau Président a une stratégie, et si au-delà du « miraculeux » concours de circonstances de son élection, nous sommes gouvernés par un homme qui déploie une vraie stratégie politique et économique avec une vraie hiérarchie d’objectifs.

            Nombreux sont les citoyens qui se posent cette question.

            Le Président du « monde nouveau » a-t-il une stratégie ?

            Rien n’est moins sûr à découvrir presque chaque jour la succession souvent approximative ou contradictoire des décisions gouvernementales découlant du tout « en même temps », un gouvernement du «  touche à tout en même temps », dénué de toute vision à long terme.

            L’opinion publique est de plus en plus déboussolée, car le nouveau Président n’a pas affiché jusqu’à présent de stratégie claire, avec une hiérarchie des objectifs qu’il propose à la France.

        Où va la France de Macron ? Proposer la mise en œuvre d’une politique de l’offre, c’est-à-dire favorable aux entreprises, au travail, c’est mieux que d’avoir voulu comme Hollande engager à contretemps une politique de la demande, mais ce n’est sûrement pas un programme susceptible d’entrainer l’enthousiasme les Français et les Françaises.

        La dernière élection présidentielle était l’occasion d’un moment de vérité pour le pays, à la fois sur le plan national et sur le plan international :

  • Au plan national, un endettement excessif et dangereux, un appareil étatique et local obsolète, une fiscalité écrasante, l’abandon de trop de quartiers sensibles par la République, faute de volonté politique et de souci du bien commun avec le contrôle nécessaire des flux d’immigration…
  • Au plan international, une politique étrangère animée par la volonté d’être toujours la grande puissance d’un lointain passé, sans tenir compte des moyens du pays et des nouveaux rapports de force entre grandes puissances, avec la vision encore actuelle d’une mondialisation heureuse, alors que la seule voie de notre puissance nationale passe à la fois par une Union européenne renforcée, et la définition d’une stratégie française de puissance indirecte, celle que les gens des médias appellent le « soft power ».

            Face aux défis actuels, le pays aurait besoin d’un nouveau Mendès-France et non d’une sorte de version moderne  de Monsieur Queuille !

            Il y une vingtaine d’années, j’avais publié à compte d’auteur, un petit livre consacré aux stratégies indirectes.

            De nos jours et compte tenu de l’évolution du monde, Russie, Chine, Islam, Europe, les conceptions anciennes de la puissance française sont de plus en plus obsolètes et la stratégie de notre pays devrait avoir l’ambition de reposer sur trois piliers, le militaire dans le cadre de l’Union européenne, l’économique des niches françaises, et enfin le culturel, c’est-à-dire le développement d’une action culturelle tous azimut conforme à nos traditions les mieux assurées.

Je conclurais volontiers mon propos en citant une des phrases clés du jeune philosophe François-Xavier Bellamy :

        «  L’essentiel n’est pas d’avancer mais de savoir où l’on va », car il ne suffit pas d’avoir pour seul mot à la bouche la « transformation », de plus en plus équivalente de destruction du collectif français.

        Dans son livre « Demeure », le jeune philosophe pose les bonnes questions.

         Les « demeurés » ne sont peut-être pas où l’on pense !

        Jean Pierre Renaud

Un Premier de cordée à l’Élysée ?

   Plus d’un an après son élection, notre Premier de cordée s’aperçoit que sa cordée est mal assurée ? Bizarre, non ?

            Mais la chose n’est pas trop grave puisqu’il ne s’agit que de grimper au fort de Brégançon ou d’en descendre !

            Le Président vient de faire fuiter dans les médias qu’il allait remettre de l’ordre dans sa cordée de l’Élysée et tenter de faire oublier une tempête dans un verre d’eau.

      Une suggestion que je gardais au chaud jusqu’à ce jour, mais la conjonction entre ce remue-ménage à l’Elysée et la disparition récente des deux grands cuisiniers Paul Bocuse et Joël Rebuchon en donne l’occasion :

        Pourquoi ne pas faire l’économie des cuisines de Élysée en faisant appel à tour de rôle à nos grands chefs étoilés, et faire d’une pierre deux coups ?

     Avant que tous nos grands chefs étoilés ne disparaissent dans les étoiles!

             Jean Pierre Renaud