L’historien Pap Ndiaye nommé ministre de l’Education et de la Jeunesse

            En 2011, ma curiosité et mes recherches sur le colonial et le postcolonial m’ont incité à prendre connaissance de deux textes intéressants rédigés par le nouveau ministre et à les commenter :

            Le premier le 6 mars 2011 dans le Monde Magazine du 5/02/2011 intitulé « L’identité se décline au pluriel »

            Le deuxième, à la date du 16/05/2011, le livre «  La Condition Noire » édité en 2008.

Comment faire mieux connaissance ?

Au-delà des problématiques de la diversité, récemment, celle élitiste de l’Opéra …

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Le Monde Magazine du 5 février 2011

En page de couverture :

« En finir avec la peur de l’autre

La leçon de l’historien PAP NDIAYE »

L’interview des pages 23 à 29

« L’identité se décline au pluriel »

Propos recueillis par Frédérick Joignot

Le discours national-populiste qui fait de l’étranger une menace trouve un nouvel écho en France et en Europe. Face à la remise en cause du multiculturalisme, l’historien Pap Ndiaye rappelle qu’il existe une manière de vivre ensemble sans verser dans le communautarisme : la république »

Question prélable :  histoire ou politique ?

S’agit-il dans le cas d’espèce de la leçon d’un historien formé à cette discipline par l’université et l’école normale supérieure de Saint Cloud?

Et dans un tel cas, des règles de rigueur que s’imposent nos universitaires pour écrire l’histoire ? Car l’interview donne l’occasion de poser, semble-t-il des questions qui ne s’inscrivent pas, précisément, dans notre histoire.

Car comme l’indique le titre, l’interview est effectuée dans la cible du « discours national-populiste », alors que le « nouvel écho » qu’il trouve en France, en tout cas, s’explique par un certain nombre de facteurs, évoqués par le texte, mais qui méritent quelquefois d’être éclairés ou commentés, parce qu’ils feignent d’ignorer précisément ces facteurs, qui pourraient être qualifiés de « faits » par un historien, et les réactions du peuple français, face à ces « faits ».

M.Joignot cadre l’interview (page 24) : « ambiance délétère de défiance envers les étrangers », « une extrême droite islamophobe progresse dans toute l’Europe » et l’historien de souligner, de son côté, « l’essor de formations national-populistes qui ne se réclament pas idéologiquement du racisme, mais font de la dénonciation véhémente de l’Autre, souvent musulman et non-blanc, leur ligne de politique principale. »

            Et de remarquer que ce courant de pensée a annexé une partie des valeurs républicaines rattachées à la laïcité ou aux droits des femmes.

Il convient donc de s’attacher aux points clés de la réflexion que propose M.Ndiaye, l’immigration, l’identité française, la laïcité, en tentant de savoir si ces réflexions font effectivement partie de la leçon d’un historien.

            Premier sujet, l’immigration – M.Ndiaye évoque rapidement les problèmes nés de l’immigration, et répond à la question-constat de M.Joignot :

« Le vieux thème de l’invasion revient aussi. On parle de réfugiés climatiques et politiques se pressant bientôt à nos frontières…(le journaliste aurait pu ajouter l’adjectif familiaux dans le cas de la France)

M.Diaye y répond en citant des études de l’ONU d’après lesquelles les mouvements migratoires seraient beaucoup moins importants qu’on ne croit (page 25)

Il précise que d’après l’ONU : « L’Europe n’est pas menacée d’invasion » (page 25) et note que « Cette rhétorique de l’invasion, une constante de l’extrême droite, trouve un nouvel élan. »

Il parait tout de même difficile de citer les études de l’ONU pour accréditer ce type de discours, car les statistiques démographiques françaises montrent clairement que la population étrangère et d’origine étrangère a progressé dans notre pays au cours des vingt dernières années.

Le Monde du 5 mai 2010 faisait état d’une population étrangère de 6,5 millions d’habitants, mais tous les spécialistes savent que plusieurs facteurs ont modifié en profondeur la structure démographique de la France, avec notamment le mouvement des naissances, des mariages, et des naturalisations.

Qui plus est, ces études montrant que « De 1968 à 2005, la proportion de jeunes d’origine étrangère (au moins un parent immigré) est passée de 11,5% à18,1% en 2005 », mais ce que relève de plus significatif la démographe Tribalat, dans le livre « Les Yeux grands fermés », chapitre 5 : « immigration, territoires et voisinages : mesure et résultats », c’est la concentration de ce type de population dans certains départements ou villes.

L’historien lui-même le note d’ailleurs :

«  Sans nier les problèmes de coexistence dans certains quartiers, ce discours répète à l’envi qu’une partie de la population relèverait de cultures en opposition radicale, ou en tension forte avec la culture nationale, elle-même fragilisée par la mondialisation

Le discours national-populiste qui fait de l’étranger une menace trouve un nouvel écho en France et en Europe. Face à la remise en cause du multiculturalisme, l’historien Pap Ndiaye rappelle qu’il existe une manière de vivre ensemble sans verser dans le communautarisme : la république »

M.Joignot cadre l’interview (page 24) : « ambiance délétère de défiance envers les étrangers », « une extrême droite islamophobe progresse dans toute l’Europe » et l’historien de souligner, de son côté, « l’essor de formations national-populistes qui ne se réclament pas idéologiquement du racisme, mais font de la dénonciation véhémente de l’Autre, souvent musulman et non-blanc, leur ligne de politique principale. »

            Et de remarquer que ce courant de pensée a annexé une partie des valeurs républicaines rattachées à la laïcité ou aux droits des femmes.

Il convient donc de s’attacher aux points clés de la réflexion que propose M.Ndiaye, l’immigration, l’identité française, la laïcité, en tentant de savoir si ces réflexions font effectivement partie de la leçon d’un historien.

            Premier sujet, l’immigration – M.Ndiaye évoque rapidement les problèmes nés de l’immigration, et répond à la question-constat de M.Joignot :

« Le vieux thème de l’invasion revient aussi. On parle de réfugiés climatiques et politiques se pressant bientôt à nos frontières…(le journaliste aurait pu ajouter l’adjectif familiaux dans le cas de la France)

M.Diaye y répond en citant des études de l’ONU d’après lesquelles les mouvements migratoires seraient beaucoup moins importants qu’on ne croit (page 25)

Il précise que d’après l’ONU : « L’Europe n’est pas menacée d’invasion » (page 25) et note que « Cette rhétorique de l’invasion, une constante de l’extrême droite, trouve un nouvel élan. »

Il parait tout de même difficile de citer les études de l’ONU pour accréditer ce type de discours, car les statistiques démographiques françaises montrent clairement que la population étrangère et d’origine étrangère a progressé dans notre pays au cours des vingt dernières années.

L’historien lui-même le note d’ailleurs :

«  Sans nier les problèmes de coexistence dans certains quartiers, ce discours répète à l’envi qu’une partie de la population relèverait de cultures en opposition radicale, ou en tension forte avec la culture nationale, elle-même fragilisée par la mondialisation et incapable d’absorber des flux hétérogènes. » (page 26)

Un phénomène ou « fait » que M.Bronner a fort bien décrit dans son livre sur les ghettos.

            Alors vraie ou fausse « invasion » ? Journalistes, élus et chercheurs auraient tort de ne pas voir le problème en face, et peut-être encore moins un historien habitué à la dialectique de l’interprétation des faits, et tout autant des chiffres que des lettres.

Pourquoi ne pas le dire, ce sentiment d’invasion existe chez un certain nombre de nos concitoyens, car ils le ressentent ainsi dans leur quartier ou dans leur ville. Il suffit d’interroger des habitants de ces quartiers ou villes qui ont été le plus bouleversés par ces mouvements de la population, pour s’en convaincre. Et les journalistes ainsi que les Français d’origine immigrée, de bonne foi, sont les premiers à faire ce constat.

Alors, serait Front National le citoyen capable d’ouvrir encore yeux et oreilles, pour estimer, qu’à ce rythme-là, la République ne sera effectivement plus chez elle, pour autant qu’elle le soit encore dans certains de nos quartiers les plus sensibles !

Il est évident que ces mouvements démographiques ont affecté la France, modifié en profondeur sa structure culturelle, en tout cas dans certains quartiers et  villes, et  conduit un certain nombre de citoyens, beaucoup plus important qu’on ne dit ou qu’on ne croit, à éprouver un sentiment réel d’«invasion. »

Deuxième sujet, l’identité française :

            M.Ndiaye répond à la question-constat de M.Joignot ?

            « Une des constantes des discours de la droite classique comme de la nouvelle droite consiste à présenter l’Autre comme menaçant l’identité française. »

Réponse : «  Sans nier les problèmes de coexistence dans certains quartiers, ce discours répète à l’envi qu’une partie de la population relèverait de cultures en opposition radicale, ou en tension forte avec la culture nationale, elle-même fragilisée par la mondialisation et incapable d’absorber des flux hétérogènes. » (page 26)

Une telle vision suppose un bloc français homogène, un « nous » bien circonscrit. Or depuis longtemps, les historiens et les anthropologues ont montré à quel point l’identité française s’est déclinée au pluriel. Elle ne se pense pas en termes d’essence, mais de relation intersubjective. Surtout, elle a servi de point de d’appui idéologique à une politique bien réelle de stigmatisation des immigrés et de leurs descendants: rafles de sans- papiers, contrôles au faciès, etc »

Identité au pluriel, pourquoi pas ? Mais si vous interrogez les Français, vous constaterez que l’immense majorité d’entre eux se reconnaissent dans leurs villages ou leurs villes, leurs mairies, leurs écoles publiques, leurs églises et leurs temples, et avant tout, dans un milieu de vie, fait de libertés individuelles et collectives, de démocratie, d’école publique (il y a un peu plus d’un siècle), et conquête récente (1945), d’égalité entre les sexes.

Il est donc difficile d’ignorer que notre identité plurielle baigne dans ce tissu national interstitiel, civil, politique, et culturel, plus résistant qu’il ne semble, et qui peut surprendre ceux que l’historien dénomme « les Français dubitables ».

Mais avant d’en terminer sur ce deuxième sujet, ne conviendrait-il pas d’être tout de même surpris de voir certains intellectuels et chercheurs plaider, à toute occasion, la reconnaissance d’identités perdues ou en péril sur notre planète, et en même temps faire facilement litière de l’identité de la France ou d’autres peuples !

Troisième sujet : la laïcité

Et ce dernier sujet est ultra-sensible pour un Français qui connait l’histoire de son pays, les guerres de religion qui ont ensanglanté, pendant des siècles, beaucoup de ses provinces, et les dernières querelles qui ont entouré le vote de la loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat en 1905.

Nombreuses sont sans doute les familles françaises du sud, de l’est, et de l’ouest, dont l’histoire a renfermé, au pire le souvenir des guerres de religion, et au mieux, des souvenirs de querelles religieuses violentes et tenaces à la fin du dix-neuvième siècle, dont certaines durent peut-être encore.

Alors de grâce, que de bonnes âmes ne nous disent pas aujourd’hui, tel M.Ndiaye  que « le principe de laïcité est dévoyé en politique d’intolérance religieuse. Or la laïcité n’est pas l’intolérance…. Il existe celle militante, agressive, qui s’est manifestée en 1905…L’autre laïcité, plus ouverte, et tolérante, accepte l’existence de lieux de culte pour toutes les religions, admet que certains espaces publics puissent être temporairement occupés par des pratiques religieuses.

C’est cette attitude que l’on observe majoritairement vis-à-vis du catholicisme pour les processions, les Journées mondiales de la jeunesse chrétienne, la venue du pape, etc. La laïcité tolérante n’exige pas la disparition radicale du fait religieux dans l’espace public ; elle commande la neutralité de l’Etat à l’égard des religions et la laïcité de l’école républicaine. » (page 27)

Un simple mot : voire !

Il est possible de dire et d’écrire n’importe quoi, mais comment prendre comme élément de raisonnement, dans le cas particulier, des pratiques religieuses enracinées dans nos provinces, et encadrées par la loi de 1905, un argument en faveur de la promotion du « fait religieux dans l’espace public », alors que l’historien ne précise pas la nature du « fait religieux » en question ?

Pour résumer mon opinion personnelle, je dirais volontiers : « Ne touche pas à la laïcité française ! », parce qu’elle a été, et continue à l’être, le gage d’une paix civile et religieuse durement gagnée au cours des siècles !

Et gare aux nouvelles guerres de religion !

Jean Pierre Renaud Tous droits réservés

Les caractères gras sont de ma responsabilité.

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« La condition noire »

Le livre de M.Pap Ndiaye

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Lecture critique

Visible ou invisible ?

La faute des autres ?

            Les lecteurs de ce blog ont pu prendre connaissance de mon analyse critique des propos de M.Ndiaye, historien,  à l’occasion de sa longue interview, par M.Joignot dans le Monde Magazine du 5 février 2011 (voir blog du 6 mars 2011)    )

            Afin de mieux interpréter  le discours de l’historien, je me suis donc imposé la lecture de son livre intitulé  « La condition noire », dont le contenu est au demeurant intéressant, et utile au citoyen qui a l’ambition de mieux comprendre l’état d’esprit des membres des minorités « visibles » ou « invisibles ». Cette distinction pose déjà problème : comment résoudre cette contradiction, ou ce « paradoxe minoritaire » selon l’expression utilisée par l’auteur, c’est-à-dire une proposition à la fois vraie et fausse, ou contraire à l’opinion commune ?

            On voudrait en effet qu’elles aient une visibilité politique, en même temps qu’une invisibilité sociale, non discriminée, telle que d’ailleurs décrite dans ce livre.

            L’ouvrage s’attache à traiter successivement les thèmes ci-après : le fait d’être noir, les gens de couleur, l’histoire de ces minorités, les tirailleurs et les sauvageons, penser les discriminations raciales.

            Tout est intéressant dans ce livre, étant donné qu’il nous livre une analyse, un regard, un témoignage sur « la condition » qui serait celle des noirs en France, et il pose donc des questions, car il est tout autant un plaidoyer.

            A noter en ce qui me concerne, une hésitation certaine à utiliser des références américaines, comme le fait l’auteur, alors que la ségrégation y existait encore récemment, et que les flux migratoires massifs venus d’Afrique sont également récents !

            Pourquoi vouloir ignorer que dans nos provinces la plupart des citoyens n’avaient, il y a environ trente ans, quasiment aucun contact avec des Noirs ?

            Une première interrogation relative aux chiffres cités : l’historien rencontre un obstacle inévitable, celui de la statistique des minorités visibles, étant donné l’interdiction qui est faite, en France, de procéder à des recensements qui tiendraient compte de critères d’origine ethnique.

            Il cite un sondage TNS- Sofres/Cran effectué en 2007  (et non une statistique) qui évaluerait ce type de population à 3,86 % de la population française, soit de l’ordre du 1,87 million d’habitants (page 58), une évaluation intéressante, car elle situe d’entrée de jeu les limites des enjeux proposés à la fois par la question des discriminations et par celle de la représentation politique des minorités visibles.

            L’historien donne un certain nombre de chiffres intéressants, mais qui ne dépassent pas, sauf erreur, l’année 1981, alors que chacun sait que les flux de migration ont surtout marqué les années 1990-2009.

            Ce livre évoque d’ailleurs longuement le thème des  « grandes migrations », mais sans chiffres, alors que, sur ce terrain, il existe une assez grande abondance de statistiques des flux migratoires.

C’est bien dommage, étant donné que la bonne compréhension des problèmes d’immigration, d’intégration, d’acculturation à la française, largement traités dans cet ouvrage, sont nés généralement à la suite de ces grandes migrations, trop concentrées sur le plan géographique.

Donnons acte toutefois à l’auteur du constat qu’il fait quant à la nécessité d’obtenir des statistiques liées à l’origine de la population si l’on veut évaluer sérieusement la discrimination par rapport à son poids démographique.

L’auteur reconnait en effet «  l’utilité de la mesure statistique des discriminations » (page 278).

Comment en effet opérer une telle mesure, établir une véritable comparaison, sans mesurer cette discrimination par rapport à la population concernée ?

Visibilité ou invisibilité des Noirs ?

Sauf erreur, le livre n’a pas démontré que les 4% arrondis, et cités plus haut, de population française noire ne trouvaient pas la place qui leur revenait dans nos institutions ou dans la société.

Comment d’ailleurs concilier cette contradiction à vouloir obtenir une visibilité politique en même temps qu’une invisibilité sociale ?

L’auteur parle de « paradoxe minoritaire »

L’auteur écrit : « voulant être invisibles du point de vue de notre vie sociale… Mais nous voulons être visibles du point de vue de nos identités culturelles noires, de nos apports précieux à la société et à la culture française. » (page 361)

L’auteur écrit : «  L’invisibilité noire commença avec la décolonisation » (page 331), et je ne partage pas du tout cette appréciation, pourquoi ?

Est-il possible de dire qu’historiquement les Noirs étaient visibles du temps des colonies, alors que l’histoire que nous raconte l’auteur montre qu’effectivement ils étaient peu nombreux avant les grandes migrations dont il fait état ?

Faudrait-il alors faire référence à un soi-disant imaginaire colonial qui aurait imprégné la mentalité des Français et les aurait mis en familiarité avec les noirs ?

Cela aurait à mon avis peu de sens !

Il est évident que le facteur qui fonde la relation actuelle entre blancs et noirs en France est l’immigration régulière ou non d’une minorité noire importante, avec pour conséquence, l’élaboration de nouveaux rapports sociaux inconnus de beaucoup de Français.

En résumé, si l’analyse est souvent intéressante et utile, il semble qu’elle pêche par trois biais :

  • Une mise en perspective historique insuffisante par rapport aux flux migratoires de la fin du XX° siècle et du début du XXI° siècle,
  • La croyance d’après laquelle discriminations, stéréotypes, et éventuellement racisme, ne seraient que le fait des blancs, alors que ces phénomènes existent partout dans le monde : ni discrimination, ni racisme dans les vallées du Sénégal ou du Niger ? Naturellement tout racisme est à proscrire, mais malheureusement, il n’est pas le privilège des blancs, Français ou pas !
  • Un discours qui manque d’élan positif, car c’est toujours la faute des blancs, la faute des autres !

Et je serais tenté de dire, pourquoi au lieu de toujours se plaindre, les Noirs n’auraient pas autant de raisons que les blancs d’être fiers de leur couleur ? Et d’assumer toutes leurs responsabilités de citoyens en France, quand ils le sont !

Pourquoi ne pas les inviter à reprendre l’expression célèbre d’Obama « Yes, you can ! », au lieu de dire toujours « c’est la faute des autres », c’est-à-dire des blancs ?

               Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

Une Offre politique nouvelle ?

Un nouveau cap ? La pochette surprise ?

Dans une France fracturée ?

Nous le verrons rapidement en dépit du brouhaha des réseaux sociaux prêts à tout pour exister !

Au risque de voir le quinquennat « Renaissance » se limiter à un tableau de la Renaissance !

Ou se limiter au fond de tableau de la Foire du Trône avec la Grande Roue de la Dette qui tourne!

Une gestion politique algorithmique made in Macron ne suffira pas !

Les maladies qui font crever notre pays :

  1. L’oubli ou le refus du mot « Servir », au service du bien commun !
  2.  Le choix du « Repos » Social Indemnisé au lieu du « Travail » !
  3. -Les Fractures de la nation :
  1. Les Quartiers Périphériques à profils communautaires !
  2.  La France des Territoires pauvres face aux Métropoles riches !
  3. La fracture infranchissable du numérique, – sans solution- entre les citoyens immergés dans le numérique et les autres !
  4.  Un système public hospitalier français à bout de souffle ! Les déserts médicaux !
  5.  Face au Réchauffement Climatique l’Ecologie Com’, l’Ecologie des « Piollinades du Jour » au lieu de l’Ecologie citoyenne !

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

La Manipulation politique des élections

Par la « grâce » de Mitterrand en 1986, avec une dose de proportionnelle.

L’ancien Président a introduit le « loup » dans la « bergerie » parlementaire, et le coup porte toujours.

A l’heure actuelle, le parti socialiste ne compte plus, faute de s’être embourbé dans le tout « sociétal », en faisant l’impasse sur la vie économique, le monde de l’entreprise.

Pourquoi la ou les droites continuent à se faire piéger ?

Le Parti Socialiste de Mitterrand n’avait pas hésité à s’allier dans les années 1970 au Parti Communiste, alors qu’il s’agissait d’un parti de l’Etranger et que l’Union Soviétique n’avait sombré qu’en 1989.

Le piège a continué à fonctionner avec Macron en 2017, et en 2022, alors que le Rassemblement National avait beau continuer à exprimer des positions d’extrême droite, il rivalisait avec celles d’extrême gauche.

Le Front National, devenu Rassemblement National, n’a pas réussi à s’adapter à la situation française, pas plus que le mouvement récent de Zemmour.

Pour que les droites sortent du piège, il est nécessaire qu’elles adoptent une stratégie différente, celle du soutien d’autres formations politiques de droite en mesure d’exercer le pouvoir, c’est-à-dire des votes sans participation au pouvoir.

Ce ne serait pas la première fois dans notre histoire politique.

Il est tout de même paradoxal de voir le piège Mitterrand toujours fonctionner dans d’autres situations politiques, alors qu’il soulevait, dans les années 1970 de tous autres enjeux de pouvoir, beaucoup plus graves !

Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

Cultures étrangères

Tenter de les comprendre

Lectures récentes

« Les dames de Kimoto »

Sawako Aryoshi

L’héroïne de ce roman, Hana, nous fait partager sa destinée, depuis son enfance avec une grand-mère avec laquelle elle entretenait des relations fusionnelles, ses propres enfants et ses petits-enfants.

Nous sommes projetés dans la culture japonaise et dans les coutumes et mœurs, les cultes, les interdits, la condition des femmes au cours de la première moitié du XXème siècle.

Le roman nous fait partager la vie concrète de cette famille japonaise, le type de relations qu’elle entretenait dans son milieu familial et dans le milieu de vie sociale d’une localité d’une vallée japonaise.

Enfin, tout au long de ce parcours familial, nous faisons connaissance avec les grands événements qui ont jalonné la vie du Japon, depuis la guerre russo-japonaise du début du siècle, jusqu’à la deuxième guerre mondiale avec les bombes atomiques, les famines, et la misère.

On comprend mieux la force de la vie insulaire avec une très forte armature de coutumes collectives, une forme d’isolationnisme qui nous surprend toujours.

Tout au long de mes expériences de vie avec les cultures étrangères, de mes nombreuses lectures et recherches, j’ai toujours été frappé par la méconnaissance des cultures étrangères dans les analyses qui étaient le plus souvent proposées.

Jean Pierre Renaud

Brèves Présidentielles 2022

Avec Jean de La Fontaine

« La Chauve-Souris et les deux Belettes »

         A la veille du Nouvel An 2022, je publiais une petite chronique intitulée : « Où va la France ?

Où va Macron ?

Où allons-nous ?

Où vont les soignants ?

Avec le concours de Jean de la Fontaine : « Oiseau » ou « Souris » ?

« La Chauve-Souris et les deux Belettes »

Qui le sait vraiment ? »

 Au rythme effréné des Présidentielles, les sondages, les paroles, les experts, les médias en tout genre, le verbiage, les faux bruits et les fausses prévisions, le tam tam quotidien… les fausses promesses alors que la France n’a plus d’argent, pourquoi ne pas rappeler la chronique que j’avais publiée avant le Nouvel An, la fête de Pâques le mérite bien ? N’est-ce pas ?

         Dans cette chronique relative au Président actuel, je faisais référence à un article du Figaro des 18 et 19 décembre 2021, dans lequel Jérôme Jaffré citait La Fontaine :

         « On pense à La Fontaine » : « Je suis oiseau, voyez mes ailes, je suis souris, vivent les rats. »

         Les deux finalistes « démocratiques » ont engagé un sprint médiatique qui en dit long sur notre santé politique, déjà entamée par la Covid, par la guerre en Ukraine, et aujourd’hui par l’inflation.

         Les Législatives ouvriront-elles une nouvelle page de cohabitation républicaine issue d’un combat digne de cette Fable ?

         Les enfants en trouveront peut-être la réponse dans un Œuf de Pâques !

                Jean Pierre Renaud

« Le Grand Remplacement de l’Establishment Parisien » ?

Pas impossible compte tenu de la crise de confiance du peuple dans les élites de gauche ou de droite qui gouvernent la France depuis plusieurs dizaines d’années, en se passant le sel et le poivre, voir le petit défilé des personnalités politiques qui ont rallié le candidat Président, avant ou après, en trahissant toute morale publique.

De toute façon, ces élites ne sont plus à l’heure de la France, de l’Europe, et du Monde !

Jean Pierre Renaud

Brèves Présidentielles 2022

Macron au Four  et au Moulin ?

« Man kann nicht auf zwei Hochzeiten tanzen « 

Une farce démocratique ?

         Le sujet que personne n’ose aborder, alors qu’il s’agit des destinées d’une France et d’une Europe bien malade : compatibilité ou incompatibilité entre les fonctions constitutionnelles d’un Président  de la République Française « intérimaire » en campagne de réélection et d’un Président Intérimaire du Conseil Exécutif de l’Union Européenne (6 mois ) !

         En temps d’une « guerre » qui ne dit pas son nom aux frontières de l’Europe, face à la Russie de Poutine qui a envahi purement et  simplement l’Ukraine, dont l’armée multiplie  les exactions barbares dignes des Hautes Epoques de Staline ou d’Hitler !

Jean Pierre Renaud

2014-2022 !!!

Ce que j’écrivais sur mon blog le 11 mai 2014

Je me souviens avoir lu des « risettes » de l’IRIS ou d’autres sur Poutine…

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« Poutine, Poutine, Poutine !

Non, Poutine, tu n’es pas le bienvenu dans notre pays !

Cessons de putiner !

            Je putine, tu putines, nous putinons, Cameron, Merkel, Hollande, « and Co » … putinent avec Poutine, alors qu’il a mis le feu à l’Ukraine, et peut-être à l’Europe entière.

            On ne putine pas avec un chef d’État qui a revêtu les vieux habits du KGB, de l’impérialisme des Soviets avec son cortège de purges et de goulags, et qui a l’outrecuidance de se présenter comme le héros de la démocratie.

            Dans de telles conditions, pourquoi l’accueillir le 6 juin 2014 comme le représentant d’un peuple russe à nouveau manipulé par une nomenklatura hors d’âge ?

            Non, Poutine n’est pas le bienvenu dans notre pays !

            A titre tout à fait accessoire, que faire des deux superbes navires de guerre qui devaient être livrés au chef d’un nouveau KGB ?

            Lancer une souscription européenne afin de financer l’acquisition de ces deux bateaux pour notre nouvelle marine européenne !

L’Europe ne va pas continuer à laisser les Etats Unis assurer sa propre sécurité !

Dans le passé de ses lointaines relations avec la Russie, la France en a vu bien d’autres au début du vingtième siècle en perdant, avec le non-remboursement des emprunts russes après la Révolution des Soviets, des milliards de francs or.

Jean Pierre Renaud           Tous  droits réservés

Précision:

Précisons qu’en 2014, le Président actuel était déjà à l’Élysée, en qualité de Secrétaire Général Adjoint du Cabinet du Président Hollande, qui le nomma Ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, le 26/08/2014.

Brèves Présidentielles

Pour qui voter ou ne pas voter ?

1 – Si vous êtes « tendance » au point de préférer le « botte en touche » de la République, les réseaux sociaux, le court-circuit des institutions de la République, le « Fait du Prince », votez Macron !

2 – Si vous avez aimé le « fricot » de Brigitte, Emmanuel,  et Mimi, la paparazzi, votez Macron !

3 – Si vous avez aimé les chevauchées du Cavalier de l’Ombre Benalla chargé de la sécurité et des confidences d’un Président de la République Française, votez Macron !

4- Si vous avez aimé les escapades d’Emmanuel avec les amuseurs Mcfly et Carlito, sur les réseaux sociaux, votez Macron !

5- Si vous aimez la nouvelle démocratie du Loto, celle du tirage au sort, de la nouvelle Française des votes, votez Macron !

6 – Si vous aimez par-dessus tout,  les TRAHISONS POLITIQUES, la Nouvelle « Marche des Honneurs », votez Macron !

7 –  Si vous avez  pris goût en montagne à l’escalade des pentes les plus raides et frôlé le vide, voir notre « petit monde » en « surplomb », dixit son « entourage » votez Macron !

8 –  Si vous prenez la peine de lire la somme que « les deux détectives infatigables du Monde D et D » (1) viennent de publier, sans violer ni secret des sources, ni secret de l’instruction, sous le titre « Le Traître et le Néant » : voterez-vous Macron ?

9 – Si vous aimez la démagogie à pleins tubes et pensez que la France peut continuer à tirer chèque sur chèque sur son avenir, celui de nos enfants et  de nos petits-enfants, votez Macron !

Avec plus de 2.800 milliards de dette publique, les créditeurs internationaux (sur GAGE de la France) sauront nous retrouver.

10 – Enfin, si vous pensez que le camarade Poutine est sensible aux « sirènes » de Macron, en oubliant que l’Europe ne vit plus dans le monde des Sirènes des Contes de Fées d’Andersen, votez Macron !

Jean Pierre Renaud

  1.  Le surnom que je leur ai donné sur le blog eh-tique-media-tique.over-blog.com

Brèves…Présidentielles 2022

Quel chemin pour la France ?

Lire les trois ouvrages ci-dessous pour bien comprendre ses enjeux

L’Expert : Alain Chouet « SEPT PAS VERS L’ENFER » « Séparatisme islamiste : les désarrois d’un officier de renseignement »

La Description implacable de la désagrégation historique à l’œuvre dans la République et dans la Nation

Les Témoignages de deux femmes Françaises et musulmanes :

Fatiha Agag-Boudjalat : « Les Nostalgériades » « Nostalgie Algérie Jérémiades »

Malika Sorel-Sutter : « Les dindons de la farce » « En finir avec la culpabilité coloniale »

Ces deux femmes ont mesuré dans leur vie toutes les ambiguïtés des conceptions françaises, officielles et multiculturelles, de l’accueil des populations venues du Maghreb : elles nous proposent les clés des solutions à mettre en œuvre.

Jean Pierre Renaud