Humeur Tique Eté 2012
Impertinence ou indépendance de la Justice ?
Les caricatures d’une procureure
Derrière la porte d’une procureure du Parquet de Paris, oh ! combien ! « petit pois » de l’ancien président Sarkozy, étaient affichées maintes caricatures des multiples travers et mauvaises manières de notre haut personnel politique.
Mais aussi un très beau texte de Platon sur une philosophie de la vie et de la justice toujours d’actualité!
Au choix, quelques-unes de ces caricatures, notamment celles de Cabu :
La première très ancienne, de Cabu, intitulée « AFFAIRES : LA JUSTICE CREUSE LES DOSSIERS », en haut du dessin, Jospin et Chirac écoutent au sol, et en dessous et de chaque côté, deux magistrats creusent au marteau piqueur, l’un, à gauche, avec dans la bulle, « HLM de Paris », l’autre, à droite, dans la bulle « MNEF »
C’est tellement loin aujourd’hui ! Cela ne vous dira plus rien, mais dans l’affaire HLM, Chirac était au cœur du sujet, et dans l’affaire MNEF, Jospin, en compagnie de ses amis DSK, Le Guen et Cambadélis.
La deuxième de Pétillon, intitulée « LA CHASSE AUX SANS-PAPIERS » avec le dessin de trois policiers devant une porte, et dans une bulle : « Ouvrez ! Ça n’a rien de personnel… » et dans la deuxième « On fait du chiffre »
La troisième de Cabu, intitulée « LE COUP DE BOULE DE SARKOZY AUX MAGISTRATS » avec un dessin de Sarkozy qui donne un coup de boule à un magistrat, et dans la bulle du bas « COMME ZIDANE, J’AI L’OPINION AVEC MOI ! »
Et enfin une dernière caricature affichée, de CABU, intitulée « LE MEDIATOR », avec un Bertrand, assis entre deux piles de rapports de santé, habillé en vieil apothicaire, en train de manipuler une paire de ciseaux et déclarant :
« Je préconise une bonne purge dans les rapports de santé »
Et pour revenir sur terre, un très beau texte de Platon, oh ! combien ! d’actualité ! :
« Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants, lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles, lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter, lorsque finalement les jeunes méprisent les lois parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien et de personne, alors, c’est là en toute beauté et en toute jeunesse, le début de la tyrannie. »