Brèves…

Présidentielles 2022 sur France 2

Hier, 15 février 2022, « 20 heures 22 », le Rendez-Vous Lapix-Pécresse.

Une chaine publique neutre et objective ? Questions posées ?

            La première question porte sur une campagne encore fictive, étant donné que le candidat présumé ne l’est pas encore officiellement, Macron, candidat présumé qui attend, avec la complicité des médias, de voir le candidat ou la candidate que les sondages lui désigneront comme adversaire.

Et pendant ce temps-là, ses adversaires se déchirent en effet à belles dents, et font une grande partie du travail… en analysant les programmes qui, à l’heure présente, ne sont pas des programmes officiels : ils n’ont pas été déposés, car  la campagne officielle n’est pas ouverte.

Nous sommes en pleine fiction démocratique.

C’était tout à fait le cas le 15 février au 20 heures 22, avec la journaliste Lapix, comme arbitre supposé  d’un débat à 4, avec la chef du service politique de France 2 et un confrère journaliste : pourquoi arbitre supposé ? Parce que la place que s’est attribuée Mme Lapix la met en position à la fois d’arbitre, présidente, et de journaliste en action comme elle le fut.

Tous les citoyens, et ils sont nombreux ont de nos jours une petite idée de la règle du jeu qui veut qu’en conduite de réunion, les présidents aient un ordre du jour, passent la parole, et font en sorte que la réunion soit positive.

Tel ne fut pas le cas hier soir, la présidente ne résistant pas à prendre la parole, à la couper, à donner un style accusatoire aux interventions de France 2 !

Une seule conclusion : la chaine publique va-t-elle jouer vraiment le jeu de nos institutions républicaines, d’élections présidentielles pluralistes et déontologiquement fondés sur leur mission publique ?

Jean Pierre Renaud   ancien haut fonctionnaire

Brèves…

Présidentielles 2022

Macron et les femmes ?

            Les femmes candidates aux prochaines élections présidentielles, et en particulier Madame Pécresse vont sûrement poser des problèmes à Monsieur Macron, pour au moins deux raisons :

            Sa situation personnelle et son éducation super-protégée l’ont beaucoup éloigné du monde féminin. Le nombre de femmes de son cabinet présidentiel n’illustre-t-il pas cette situation, avec une femme sur 16 personnes ? Le principe d’égalité ?

Il éprouvera donc inévitablement, en dépit de ses qualités exceptionnelles de ductilité et de plasticité,  des difficultés à trouver le bon langage face à une femme politique qui a l’ambition et l’intention de conquérir l’Élysée, et qui en a les outils et les moyens.

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

2019 : la droite en France ?

    Coup de théâtre ou coup personnel comme la Chiraquie en a eu une longue habitude, celle des trahisons entre « amis » ?

            Les électeurs de droite ne se sont pas volatilisés comme par enchantement, – avec quel Merlin l’Enchanteur ? – comme feignent de le croire certains observateurs : ils manquent de repères pour distinguer entre une droite macroniste et mondialiste, une droite républicaine nationale et européenne, et une droite nationaliste.

            La défection de Pécresse, coup d’éclat ou coup d’épée dans l’eau sonne étrangement, à la veille du soixante-quinzième anniversaire du débarquement allié sur nos côtes, pour des gens qui prétendent porter l’héritage gaulliste.

            N’ont pas complètement tort ceux qui interprètent cette défection, comme  l’illustration, une de plus, de la fracture entre la France des territoires et la France parisienne ou francilienne !

            Jean Pierre Renaud