Guerre d’Algérie

Avant d’analyser l’article du Figaro :

 – « 1954-1962 Comment l’opinion publique a basculé » de Jacques de Saint Victor, je  rappelle deux de mes chroniques à verser au dossier des Accords d’Évian 1962

Un petit rappel de documentation :

  • Évian 1962 « Carnets de Robert Buron » ( blog eh-tique-media-tique@over-blog.com du 16/06/2018)

Avec quelques extraits

– Réflexions d’un « amateur » d’histoire coloniale

Histoire, science sociale ? Qu’est-ce à dire ? (blog du 25/05/2016)

&

Les quatre « Bascules »

  « 1954-1962 Comment l’opinion publique a basculé » Article de Jacques de Saint Victor

Grâce à un livre comme « L’idée coloniale en France de 1871 à 1962 » de Raoul Girardet ?

 Rien n’est moins sûr.

Le Figaro du 3 mars 2022, « L’EVENEMENT LITTERAIRE », pages 2 et 3

            Le texte de cet article est susceptible d’appeler toutes sortes de commentaires de la part d’un lecteur qui s’est plongé dans l’analyse de l’histoire coloniale et postcoloniale (voir le blog).

            « Comment l’opinion publique a basculé » ?

            « … Il n’est pas simple de saisir ce basculement en peu d’années mais quelques livres permettent de mieux l’appréhender, en particulier un ouvrage classique comme celui de Raoul Girardet L’Idée coloniale en France… » (p,2)

-1-L’histoire quantitative :

« pas simple » en effet, à partir du moment où le lecteur reste cantonné dans un ensemble de présupposés ou de postulats qui faisaient l’impasse sur la représentativité des idées dans l’opinion publique de l’époque coloniale, puis dans celle postcoloniale, c’est-à-dire l’histoire quantitative, la seule qui permettait de mesurer, notamment dans la presse, l’écho qu’elle y trouvait, quasiment le seul vecteur mesurable, avant l’arrivée des sondages dans les années 39-45.

Nombreux furent les chercheurs qui, dans leurs écrits, ont confondu les idées de certaines élites, avec celles de l’opinion publique, encore rurale jusqu’en 1939, de même que les politiques qui défendaient notre politique coloniale, alors qu’il s’agissait, sauf exception, de groupes de pression politiques, économiques, ou religieux.

L’historien Raoul Girardet s’inscrivait dans cette lignée traditionnelle, alors qu’avec la Guerre froide, les chars soviétiques n’étaient qu’à deux cents kilomètres de la Franche Comté et  du Territoire de Belfort, ce qui n’a pas empêché le soldat Chevènement d’être, avec Mitterrand,  dans les années 1970, l’un des inspirateurs d’un Programme Commun avec le Parti Communiste, affilié à l’URSS, après le début de la Guerre Froide en 1947 jusqu’en 1989.

La réédition de l’ouvrage s’est honorée d’une préface de l’ancien grand élu du Territoire de Belfort.

A l’occasion de la fameuse Exposition Coloniale de 1931, Lyautey avait mis sérieusement en doute la popularité de « l’Idée Coloniale ».

Revenant à l’Algérie, l’historien Ageron fut un des rares à faire entrer en ligne de compte les premiers sondages sur la connaissance que les français pouvaient avoir de l’outre-mer, ce qui n’a pas été le cas de Raoul Girardet, comme je l’ai souligné dans une de mes chroniques du 25/05/2016, intitulée « L’histoire coloniale est-elle une histoire comme les autres ? »

Au cours de mes recherches personnelles dans la presse locale, il apparaissait que les colonies n’occupaient, Fachoda ou guerres, qu’une place négligeable.

  • 2 – La « bascule » grâce aux soldats du contingent et à leur face à face avec les réalités algériennes la réalité de l’opinion publique

La grande majorité d’entre d’eux débarquaient en Algérie dans un univers humain qui n’était pas la France, mis à part ceux qui étaient affectés dans les villes côtières. Un autre monde ! J’en ai témoigné dans mes écrits d’ancien appelé du contingent dans les années 1959-1960, et commenté dans la chronique que j’ai publiée sur « Les carnets politiques de la guerre d’Algérie » par Robert Buron, ancien ministre du Général de Gaulle et signataire des accords d’Evian » (1985) ( blog du 16/06/2018).

Plus qu’un dépaysement, une terre étrangère et un bled indescriptible !

Ils découvraient que « L’Algérie n’était pas la France » !

Témoignages et expériences d’appelés des réalités algériennes bien loin des  discours des groupes de pression officiels ou non.

  • 3 – La « bascule » grâce à la fin des groupes politiques franco-algériens « charnière » à  Alger et à Paris :

Avec la guerre et de Gaulle, pouvait être constatée, la perte d’influence des groupes politiques « charnière » qui avaient fait la pluie et le beau temps dans l’Algérie encore coloniale, le plus souvent de tonalité radical-socialiste. Ils étaient capables de faire ou de défaire les majorités sous la Quatrième République, voire les affiliations politiques des ministres et Présidents du Conseil .

A ma connaissance, il n’existe pas  encore d’étude sérieuse sur le sujet, sur le rôle des francs-maçons et de la communauté sépharade algérienne ancrée dans ce pays.

Ne conviendrait-il pas, sous bénéfice d’inventaire de classer les circonscriptions politiques algériennes dans la catégorie des circonscriptions acquises à tel ou tel courant politique compte tenu de son électorat, à la droite ou à la gauche, avec des postulants bien placés dans les appareils politiques ? Dans la filiation des « bourgs pourris » anglais, et dans une continuité historique qui ne dit pas son nom encore chez nous.

René Mayer, par exemple, homme politique brillant, connu pour sa réussite internationale en Europe, fut député de Constantine entre 1946 et 1955, et Conseiller Général de Constantine au cours de la même période.

  • 4 – Une « bascule » résultant du contexte historique de la Guerre Froide

Après 1945, le contexte historique international avait complètement « basculé », aussi bien au Maghreb que sur la planète, avec en 1947, les deux Blocs,  et le réveil nationaliste du Tiers Monde.

Avec l’arrivée de de Gaulle au pouvoir en 1958, treize ans après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, et onze ans après la rupture avec le Parti Communiste Français (1947), et le début de la Guerre Froide, les cartes politiques de la France étaient complètement rebattues.

Les enjeux de puissance entre les affaires dites « impériales » et notre défense sur le continent, n’étaient plus du tout les mêmes, et le Général de Gaulle était bien placé pour les mesurer, compte tenu de sa longue expérience militaire et de sa connaissance du passé stratégique du théâtre européen.

L’armée française professionnelle avait mené une guerre désespérée et désespérante en Indochine contre l’adversaire communiste Viet-Minh : elle y avait perdu son âme et beaucoup des siens, et les officiers et sous-officiers survivants étaient chargés à présent de lutter contre le FLN.

Ils ne pouvaient manquer de puiser dans leur expérience indochinoise les éléments d’une nouvelle guerre coloniale, la lutte de contre-insurrection communiste, alors qu’il s’agissait d’une insurrection avant tout nationale, et qu’il fallait rechercher comme au Maroc ou en Tunisie une issue nationale. Ce fut une des grandes erreurs stratégiques dues à l’aveuglement des gouvernements de la Quatrième République.

Dans les années 1950-1960, les conférences de l’intellectuel anticommuniste Georges Sauge à l’Ecole Militaire en furent un des symboles.

Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

Présidentielles 2022

Un Choc constitutionnel et institutionnel !

Les Régions

De Paris vers nos Provinces !

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises !

Le diagnostic démocratique

            Au fur et à mesure des années, les électeurs du pays désertent les élections, mis à part les élections municipales.

Pourquoi ? En grande partie parce que les électeurs reconnaissent de moins en moins l’utilité de leurs votes, comme ce fut le cas aux dernières élections européennes. A quoi ça sert ? En choisissant l’abstention, par refus pur et simple, ou pour d’autres motifs, celui du refus de voter pour les extrêmes, ou de s’abstenir purement et simplement, en l’absence du vote obligatoire.

Il n’y a donc pas de mystère ! Il faut redonner une nouvelle vie à la démocratie.

Depuis de longues années, notre démocratie est de plus en plus dans une gangue bureaucratique parisienne infiltrée par les bobos de l’ « establishment » parisien, le « microcosme » autre dénomination donnée par Monsieur Barre.

La France continue à être sous leur contrôle, alors que notre pays n’a plus rien à voir avec la France des Trente Glorieuses ou celles de la Troisième ou Quatrième République. Les augures d’un marxisme adulé au siècle passé auraient peut-être proposé comme explication la « figure » d’une « superstructure », celle des « Bobos parisiens » qui continuaient à imposer leurs lois aux  « infrastructures » du pauvre peuple français des territoires, le « nouveau «  prolétariat » dans sa version « Gilets Jaunes ».

La France a besoin d’une nouvelle respiration démocratique en adéquation avec la vie concrète des Français et des Françaises, de l’évolution du pays, de la redistribution des hommes et des ressources nationales, sur son territoire, et sur les nouveaux terrains de l’Union Européenne et du monde.

Mettons fin au Jacobinisme parisien, à sa bureaucratie trompeuse !  

Revenons à l’adage ancien, familier dans les montagnes du Jura :

« A chacun son métier et les vaches seront bien gardées ! »

Priorité à la subsidiarité, à un transfert massif des pouvoirs et des ressources vers le local et le régional, en détachant les pouvoirs locaux d’un pouvoir central régalien incapable d’assumer ses missions nationales !

Remettons sur le chantier les compétences, le qui fait quoi entre l’Union Européenne et les pays membres, afin d’éviter que la bureaucratie bruxelloise ne se mêle de tout, comme c’est de plus en plus le cas de nos jours.

Pour utiliser des expressions  que nos concitoyens connaissent bien : « Il faut casser la baraque » avant qu’il ne soit trop tard, « renverser la table », « enfoncer un coin » pour emprunter l’une des recommandations du philosophe et sinologue Français Jullien.  (1)

Foin de demi-mesures telles que celles du siècle passé, de « l’ancien monde » d’après le Président, de nouvelles « décentralisations » !

La France a besoin d’une réforme constitutionnelle choc !

D’un transfert du pouvoir bureaucratique parisien à des pouvoirs locaux représentatifs !

Le pays a besoin d’un choc !

Renversons pacifiquement la table !

Deux diagnostics récents

Le premier dans le livre « L’être et le Néant » sur le Roi qui gouverne la France du jour ! Sans qu’il soit besoin d’en donner le nom ! Les deux journalistes appartiennent à l’univers du journal Le Monde, Gérard Davet et Fabrice Lhomme.

Le titre suffirait déjà à caractériser le contenu de cet ouvrage, de même que sa Préface sous le titre « Looking For Macron » :

« Le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges, respectables les meurtres, et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que vent. » George Orwell » (page 11)

Cette préface plonge le lecteur dans l’univers du Richard III, l’univers tragique de  Shakespeare.

   Ce livre est intéressant par la description qu’il propose de l’« establishment » parisien qui gouverne en réalité notre pays, les vrais tireurs de ficelles qui, à gauche ou à droite, se passent le sel et le poivre, soit par goût du pouvoir, soit par esprit de lucre.

Le livre propose une imposante et fourmillante galerie de portraits.

Le Président actuel a dû son élection surprise à la puissance de ce que Monsieur Barre dénommait le « microcosme », un microcosme qui s’est coulé dans les habits du jacobinisme républicain à l’ancienne, hier mondialiste en même temps que socialiste et multi culturel, aujourd’hui souverainiste.

Au-delà du portrait de notre Dorian Gray national, l’ouvrage est truffé d’exemples, de cas concrets, de témoignages sur le fonctionnement de ce microcosme toujours à l’affût des coups à faire.

Retenons un seul exemple, celui du dépeçage international de la grande société de Belfort bien connue, Alstom, en tout cas en Franche Comté : 2012-2017- dans les coulisses, les Gaymard, Chevènement, Macron ou   Hollande …? Ultime étape du jour pour un banquier d’affaires ? Un rachat à coups de milliards en pleine campagne électorale ? Chevènement sera-t-il de la fête jeudi ?

A lire ces pages, le lecteur découvrira comment les demi-habiles, les bobos des affaires et de la politique ont su se couler dans un modèle institutionnel qui a disparu, celui de la République de Jules Ferry, et épouser le capitalisme international et ses modèles multiculturels en même temps que communautaires.

Le vrai pouvoir du pays est depuis longtemps entre les mains de l’«establishment » parisien, le seul à pouvoir jouer avec la bureaucratie centralisée, aujourd’hui numérique, dont il tire les ficelles, imposant sa loi à tous les niveaux de pouvoir, locaux et nationaux, et jouant pleinement le jeu de l’ouverture des marchés, du « quoiqu’il en coûte » et de la bureaucratie européenne, synonyme de la mondialisation.

Le deuxième diagnostic :

Le livre « La France qui déclasse » 

« De la Désindustrialisation à la crise sanitaire » de l’historien Pierre Vermeren

Il s’agit d’un livre fort bien documenté sur l’histoire d’une France déboussolée, fracturée, dans un processus qui s’est décliné tout au long des trente dernières années, un « déclassement » qui touche, comme l’auteur le démontre, chiffres à l’appui, presque tous les secteurs de la vie nationale .

A la différence du premier livre, l’ouvrage propose une analyse fouillée de l’ensemble des dérives  qui ont affaibli la France sur la longue durée et nous fait entrevoir des pistes de solutions.

La dénomination des chapitres de ce livre fort intéressant propose déjà les éléments d’un diagnostic sans appel, une maladie de langueur dont la France mettra des années à se relever, pour autant que les gouvernements fixent les bons objectifs, qu’ils soient fidèles à leurs engagements électoraux, mais tout autant qu’ils donnent à nos concitoyens le courage de les mettre en œuvre, ce qui ne sera pas  facile, compte tenu des démagogies qui font fureur sur les réseaux sociaux, les nouveaux pouvoirs, faute pour les pouvoirs constitutionnels de constituer des contre-pouvoirs ou d’en créer de nouveaux.

Le chapitre premier tire les leçons de  « La jacquerie des Gilets jaunes » que l’auteur analyse comme le symbole de la crise qui s’est nouée avec « La désindustrialisation et le chômage de masse, une spirale cinquantenaire », « L’entre soi des élites françaises dans la France des métropoles », avec « La destruction de la France périphérique » « Une France clivée ».

Ce livre complète fort opportunément le livre de Jérôme Fourquet « L’Archipel ».

L’auteur propose toute une série de remèdes que le gouvernement issu des prochaines présidentielles ferait bien d’adopter, mais il aura des défis titanesques à affronter dans un pays aussi fracturé, toujours prêt à s’échauffer, avec l’explosion d’un numérique qui creuse encore plus le fossé entre les métropoles et les territoires.

« Les hommes politiques qui vont hériter de l’immense responsabilité de sauver ce navire abîmé pour le remettre à flot peuvent s’inspirer d’illustres prédécesseurs. Mais ils peuvent aussi compter sur un peuple morose mais rêvant de conjurer le sort qu’on lui promet, sur un peuple qui croit toujours en la politique et ses vertus, car il n’a pas renoncé à ses utopies ni à sa grandeur perdue. Comme le  ressentiment, la nostalgie peut être un vigoureux moteur dans l’histoire des peuples. » (Conclusion, pages 226,227)

L’auteur n’a pas proposé de stratégie pour débloquer le pays, par quoi commencer, car la confiance ne se décrète pas. Au-delà des choix proposés, le pays a besoin d’un véritable choc stratégique, du type de celui que nous proposons, en dehors des schémas de la France Jacobine.

Un choc constitutionnel et régional, la France en a besoin. Fini les demi-mesures, les astuces de défausse politique ! Ce choc constituera le COIN nécessaire pour DECOINCER la France : « Décoinçons la France ! » Foi de François Jullien dans son livre « Politique de la décoincidence » (1)

Modifions la Constitution pour la mettre en adéquation avec la situation réelle de  notre pays, tel qu’il est devenu : 

Procédons à un transfert constitutionnel de compétences et de ressources :

Transférons aux régions, dans leur champ de compétence territoriale,  les pouvoirs de l’économie, de la formation et de l’emploi, de la santé et de l’aide sociale, de l’enseignement, de la culture, de la lutte contre le réchauffement climatique avec les ressources correspondantes de l’État central !

Ainsi les citoyens auront à nouveau confiance dans les institutions et la démocratie, car ce sont eux qui sont les véritables interlocuteurs et responsables de la démocratie locale.

(1) (blog du 16 juin 2021) « la décoïncidence rouvre des possibles » (pages 43 à 73)

Jean Pierre Renaud, ancien Préfectoral en Province et  à Paris

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Nouvelles du « Front »…

Au fil des jours…

Dans l’avalanche des candidatures présidentielles…

Les « Je » plutôt que les « Nous »…

Dans une période de matraquage avec encore plus de pilonnages  en paroles, en promesses, et en sondages…

 Quelques vignettes…

Hors « doxa » ou « mantras » les mots à la mode !

« Nous sommes en guerre »

Le 16 mars 2020, le Chef des Armées, encore Président, a déclaré :

« Nous sommes en guerre » : aujourd’hui, comme en 1939 et en 1940 ? Comme en 2020 et 2021 ?

En nous rappelant au bon souvenir de l’historien résistant Marc Bloch que notre « cher » Président eut le bonheur de citer un jour ?

Le mouvement des Grands Sages :

Vals : après son échec en Catalogne, Valls fait sa rentrée dans l’atmosphère, comme si de rien n’était !

Il y a un secret de polichinelle dans la politique française, échec ou pas, responsabilité ou pas, nos ténors politiques ont toujours l’air de découvrir la réalité du pays des années plus tard et enfoncent des portes ouvertes.

Hidalgo, notre vélocipédiste bi-nationale a beau pédaler en compagnie de son petit quadrille Bobo Parisien, elle risque d’aller bientôt ramer sur la Seine.

La Renaissance du PS : à Paris, le PS entre les mains du sénateur Assouline

Une source affutée et affinée, le Canard Enchainé du 19 janvier 2022, page 3 :

« Hidalgo pas vraiment « populaire » dans sa section parisienne »

« Un camarade socialiste porte plainte contre les investitures des amis de la candidate PS. »

« … En attendant l’audience du 7 février, Assouline répète qu’il ne craint pas ce procès : Nos investitures restent des propositions suspendues à l’accord final du PS national. »  Et d’expliquer : « On voulait une innovation démocratique, avec une ouverture soumises aux militants qui votent et s’expriment plutôt qu’un parti qui décide de tout ! »

Vu le nombre de militants qui se sont exprimés, c’est sûr, ça fait plus « populaire »

Gentiment, le Canard rappelle qu’Assouline fut un « ancien leader trotskiste »

A l’arrière du « Front », « l’aphrodisiaque du pouvoir » !

Un aphrodisiaque qui aura toutefois du mal à remplacer le cannabis marocain qui flambe dans nos banlieues !

« Le pouvoir est l’aphrodisiaque suprême »

Henri Kissinger

Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

Humeur Tique du Jour

Crise aux Antilles ?  Courage Fuyons !

Une situation sidérante !

         Où était passé le Ministre de l’Outre-Mer ? Le  courtisan de la Cour Macron pour les prochaines présidentielles ?

         On envoie les CRS et les Gendarmes, mais on ne propose pas de rendez-vous politique sur place pour dénouer une crise virulente !

         Et pendant ce temps-là, le Président est à Rome pour rencontrer le Pape, mais surtout pour remplir son carnet de voyages pour les prochaines Présidentielles.

Et pendant ce temps-là il est à espérer que le Président aura mis un point final au wokisme américain qui sévit actuellement à la Villa Médicis, ambassade avancée  de la culture française.

Revenons aux Antilles, au golfe du Mexique, trois facteurs     géopolitiques empoisonnent le dossier depuis la départementalisation de 1946 :              

         L’attachement à une culture que je qualifierais de très enracinée, d’où les réactions de violences successives qui jalonnent l’histoire des îles : les limites concrètes de l’universalisme républicain.

         Un espace économique américain qui n’est pas le nôtre et qui aurait mérité de trouver depuis longtemps sa place dans une autre conception de développement économique que le nôtre.

         D’où, un goût inévitable et en partie excusable pour une assistance métropolitaine permanente alors que d’autres îles du Golfe voguent autrement.

         Enfin et pour conclure, l’équipe Macron et son chef manifestent à la fois une surdité politique assourdissante et du mépris.

Une Guerre de la Pêche Franco-Britannique sur le mode de « l’Ennemi Héréditaire »

Courage Fuyons !

         Où sont passés le Ministre des Affaires Etrangères et le Secrétaire d’Etat Beaune toujours prêt à dégainer sur tous les sujets du Quai, et notamment sur l’Europe qu’ils ont laissé en bord de route dans cette petite guerre des siècles passés ? Il n’y aurait plus d’Union Européenne ? Mais alors, pourquoi le Président s’était rendu à Rome pour préparer sa future Présidence du Conseil Exécutif ?

Paris, le « Périf » de Monsieur Grégoire ?

Alors que la Maire de Paris n’a pas été élue pour être candidate aux Présidentielles 2022, les petits Messieurs et les Petites Dames de son Cabinet semblent avoir oublié l’histoire récente de la capitale, et notamment celle du Périphérique.

         Indiquons simplement, que la Ville, Commune, peut être comparée à ce sujet à un propriétaire de fonds servant mis dans l’obligation par le fonds dominant de mettre au service de la collectivité une servitude perpétuelle de passage pour les véhicules.

         Comme dans le droit civil compte tenu de la situation historique de cette voie d’intérêt général et régional !

         Jean Pierre Renaud         Tous droits réservés

Présidentielles 2022

Les destinées de Paris « Commune » ou « Etat dans l’Etat » ?

Dans la Capitale, les initiatives Hidalgo mettent en péril les relations institutionnelles actuelles nées dans le contexte historique des années 1970-1980

La Maire actuelle fait tout pour que Paris ne soit plus la capitale de la France ou que l’histoire revienne en arrière.

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Paris occupe une « position » politique  stratégique

            Il y plusieurs dizaines d’années, en 1993, avec la parution du livre « Paris un État dans l’État », et en 1997, avec la parution du livre « La Méthode Chirac », j’avais proposé une analyse approfondie des institutions parisiennes et des relations institutionnelles existant entre Paris et l’État sur la longue durée : elle démontrait que le mouvement historique entre le pouvoir de l’État, et le pouvoir local, continuait à affecter le couple, pour tout un ensemble de facteurs qui continuent à jouer dans une relation par nature inégale entre institutions étatiques et institutions locales.

            Presque quarante ans après les réformes des années 70-80,  les relations institutionnelles que j’avais décrites sont à revoir complètement, entre Paris, soi-disant commune de droit commun, les communes et départements sacrifiés de sa banlieue, une métropole qui peine à exister, une région dynamique, et un État central bureaucratique légitimement contesté par nos provinces, sur un écran permanent de communication et de manipulation politique tous azimuts de la part des élus parisiens.

            La problématique historique tourne toujours autour de la « position » politique stratégique qu’occupe Paris sur l’échiquier national et international.

L’équipe municipale actuelle a bien assimilé la partition, sans doute trop bien, sauf qu’elle n’a pas les bases politiques nationales nécessaires, et qu’en prenant toutes sortes d’initiatives sur tous les plans, elle met en question à nouveau le bon fonctionnement de ce « cœur » institutionnel français, à la fois sur le plan régional avec la banlieue, proche ou lointaine, et sur le plan national, en rivalisant avec l’État, une situation qui appelle donc une nouvelle réforme institutionnelle.

            Les lecteurs un peu familiarisés avec les questions stratégiques connaissent l’importance que les stratégies directes ou indirectes accordent à ce concept de « position ».

Évocation d’un long passé institutionnel

            L’histoire des institutions parisiennes n’a jamais été celle d’un « long fleuve tranquille », même si la Maire de Paris a lancé sa campagne sur les rives de la Seine, à Rouen, un fleuve qui a structuré l’histoire de France, alors que cette dernière a « privatisé » les rives dans une ville de plus en plus enfermée sur elle-même, aux petits soins pour les Bobo de France ou de l’étranger.

            Il est tout de même surprenant que le Parti Socialiste, en perdition il est vrai, ait donné sa bénédiction à sa désignation comme candidate aux Présidentielles.

            Rien n’a jamais été simple à Paris, rien n’est simple de nos jours, et rien ne sera simple dans l’avenir, dans une  région toujours en mouvement dans un des cœurs de l’Europe et du monde.

            L’histoire de France n’a pas toujours  été confondue avec celle de Paris, mais très souvent et fort étroitement, et les gouvernements ont longtemps gardé la main sur les institutions parisiennes, en s’en méfiant, à juste titre.

            Sous la Troisième République, la loi du 5 avril 1884 qui a constitué la charte des communes de France jusqu’aux années 1980 n’était pas applicable à  Paris : il fallut attendre cette période pour que le préfet, représentant du pouvoir exécutif, passe la main à un exécutif élu.

            En 1978, dans leur conclusion au Colloque du Conseil d’Etat sur les institutions parisiennes, MM Thuillier et Tulard écrivaient :

            « L’administration de Paris a ses règles, ses coutumes propres en dehors des pratiques habituelles de l’administration : Paris a toujours eu le goût de l’autonomie poussé jusqu’à la fronde, ses administrateurs prennent des initiatives – en matière hospitalière, sociale, scolaire – tentent parfois des expérimentations en dehors de toute permission : c’est traditionnellement un Etat dans l’Etat et les bureaux des ministres n’osent guère contrôler ce qui se passe à Paris (ainsi, à l’ordinaire, le Ministre de la Santé a bien de la peine aujourd’hui – à contrôler l’Assistance Publique qui tend à régler ses problèmes directement avec les Finances).

            Les hauts fonctionnaires qui dirigent l’administration parisienne cherchent traditionnellement à échapper à toute tutelle, règlent directement leurs affaires avec les ministres, le Premier Ministre, ou parfois le Château… » (page 96, 97 du premier livre cité)

            «  En 1978… » : Après la réforme qui a redonné un Maire à la capitale en 1975, avec Chirac, antérieure aux réformes successives qui ont attribué de plus en plus de pouvoirs aux institutions élues de la capitale, le Maire et le Conseil de Paris, notamment, la réforme Defferre du 31/12/1982, sur la décentralisation, avec la création d’un contrôle de légalité a posteriori, un contrôle bien improbable, en tout cas dans les grosses collectivités locales.

            Dans le premier livre, en 1993, j’écrivais : « …qui commande à Paris, le Président de la République, le Maire, le Préfet ?… Le pouvoir local est-il vraiment un État dans l’État, comme beaucoup le disent et l’écrivent ? Comment est-il organisé, comment fonctionne-t-il ? » (p,8), et plus loin, sur la longue durée historique :

« L’histoire des pouvoirs publics parisiens met bien en évidence la complexité des relations qu’ont entretenues pouvoir central et pouvoir local et la permanence des enjeux de pouvoir à partir du moment où Paris est devenue la capitale de la France. » (p,13),

L’histoire des institutions parisiennes a été pour le moins chaotique, avec une succession d’accès de fièvre aussi bien sous la Royauté, les Révolutions, les Empires ou les Républiques, pour au moins une raison évidente et permanente, la « position » capitale qu’occupe Paris depuis des siècles, une « position » politique stratégique qui nourrit toutes les ambitions de pouvoir : la tentation a toujours été grande de prendre le pouvoir à Paris, la clé de tous les pouvoirs.

Dans la conjoncture actuelle et avec les Présidentielles, la « position » politique et stratégique de Paris a nourri, une fois de plus, toutes les ambitions, aujourd’hui celles de la Maire de la capitale, d’autant plus que la capitale constitue une plateforme d’images, d’information, de communication, de toutes sortes d’ « influences » sur les réseaux sociaux, donc une plateforme d’influence et de pouvoir sans égale, et tout autant de manipulation.

La Maire de Paris n’aurait sans doute pas pu bénéficier du soutien d’une équipe municipale, politiquement multicarte, si ses membres n’y avaient vu également leur intérêt, celui de disposer d’un levier politique qu’ils n’auraient jamais eu avec les minorités politiques ou civiles qu’ils représentaient, les communistes, les fractions écolos, et un Parti Socialiste exsangue.

Est-ce que la Maire de Paris et candidate aux élections présidentielles de 2022 n’a pas abusé de cette « position », alors qu’avant tout, elle est la Maire des minorités, des réseaux sociaux, et des initiatives démagogiques ? Il est évidemment légitime de se poser la question ?

En 1993, je notais que la lutte était engagée sur le terrain de l’information (p,37), alors que la municipalité de Chirac se dotait d’un impressionnant service d’information et de communication, tout en se dotant également d’une Direction des Relations Internationales, sorte de petit Ministère des Affaires Étrangères au service de la Ville de Paris, celle de Chirac, puis de Delanoë, et de nos jours d’Hidalgo.

Rappelons à toutes fins utiles que Chirac avait pris Paris avec la même ambition présidentielle, mais en s’appuyant sur un parti bien installé et toujours vivant sur le territoire national.

Tout a changé en trente ans avec l’irruption explosive d’internet et des réseaux sociaux qui fonctionnent sans contrôle et mettent en péril les institutions de la République.

La « position » stratégique de Paris et ses incidences politiques

          Afin de bien comprendre toutes les possibilités que recèle la « position » de Paris, il n’ y a rien de mieux que d’éclairer notre analyse par celle, complète, qu’en a faite François Jullien dans ses ouvrages, notamment « La propension des choses  – Pour une histoire de l’efficacité en Chine » (1992) et son « Traité de l’efficacité » (1996).

            François Jullien a analysé en profondeur plusieurs concepts d’analyse et de raisonnement stratégique familiers à la culture chinoise, « la propension des choses », la « disposition », la « position », des concepts qui  permettent de bien comprendre comment agit la « position » qui n’est plus celle des Empires Chinois, mais qui fait jouer les mêmes mécanismes stratégiques à partir de toutes sortes de « positions » naturelles ou construites, militaires, politiques, ou civiles, culturelles ou religieuses, etc…

Les concepts en question éclairent bien le fonctionnement d’une « position politique stratégique » comme Paris, jusqu’au « potentiel de manipulation ».

            Dans le premier livre, François Jullien écrit : « Le potentiel nait de la disposition (en stratégie) » (p,23) – « La position est le facteur déterminant en politique » (p,37) – « En occupant sa position, le prince régit les hommes comme s’il était lui-même le Ciel (la nature) ; il les fait fonctionner comme s’il appartenait lui-même au règne invisible des « esprits ». Ce qui signifie que, en laissant simplement œuvrer le dispositif de pouvoir que constitue sa position, il ne peut (de même que le cours du Ciel) dévier de la régularité de sa conduite ni, par conséquent, prêter à la critique » ; et que hantant le monde humain sur un mode invisible (à l’image des esprits), il n’aura jamais à « peiner », puisque ses sujets se sentent déterminés non par une causalité extérieure, mais sous l’effet de la pure spontanéité. Ils sont agis comme s’ils agissaient d’eux-mêmes, ils se prêtent à la manipulation comme si c’était l’expression de leur propre intériorité. Pourvu donc, que la « position fonctionne », si rigoureuse que soit l’injonction, elle ne saurait rencontrer d’obstacles » (p,48,49)

            « Conclusion  I Une logique de la manipulation

I – Conduite de la guerre – gestion du pouvoir : en même temps qu’on pressent une affinité certaine entre ces deux objets… Même analyse, donc, de part et d’autre : sur le plan pratique, se laisser voir, c’est donner prise à l’autre et le laisser avoir barre sur soi ; sur le plan théorique, le vrai manipulateur se confond avec le fonctionnement du dispositif. » (p,56 à 59)          

Le sinologue et philosophe montre bien à la fois ce qu’est une « position » et comment elle fonctionne grâce aux multiples « dispositions » d’actions et d’influences qu’elle recèle, pour ne pas dire, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui, un potentiel de prise du pouvoir, dans un nouveau face à face entre le local et l’étatique, entre la Commune et l’État, mais tout autant entre Paris et sa banlieue, Paris et la Région dans un contexte de millefeuille où la métropole n’a pas réussi à trouver sa place, et ne peut pas la trouver.

Années 2020

Les Points de rupture institutionnels

            L’équipe municipale actuelle met presque chaque jour la Ville de Paris en ébullition, sens dessus dessous : très récemment en chamboulant les voies de circulation, en multipliant les travaux, les interdictions, au mépris des habitants de la banlieue et des activités économiques de la capitale, comme si les institutions de l’Etat n’existaient pas, les assemblées ou le gouvernement, l’ensemble des représentations diplomatiques, les Préfets actuels donnant l’impression d’être aux abonnés absents : la Maire donne les ordres.

Je serais très tenté de dire que la Maire de Paris commet des « abus de pouvoir » sans contrôle, alors qu’elle s’appuie  sur une majorité politique hétérogène et éphémère.

La politique menée, excessive, ignore le rôle vital qu’un « cœur », quelle que soit sa nature, accomplit pour une bonne circulation du sang dans un corps, dans le cas présent dans l’ensemble de la région et bien au-delà.

 Paris est ouvert à tous les vents, souvent de l’étranger, avec par exemple un Qatar qui occupe, avec le PSG, une « position » de choix dans la communication de Paris et donc de la France, une forme de capture d’image qui ne dit pas son nom, alors que Paris s’enferme comme dans une forteresse, aujourd’hui Bobo, avec une équipe municipale des minorités et des réseaux sociaux

Le « périphérique » n’est pas uniquement physique !

Paris a pris tout un ensemble de mesures de circulation et de stationnement qui valent bien  les « octrois » du passé – il faut payer cher pour y accéder -,  des octrois supprimés en 1943 par le Régime de Vichy, en biffant la solidarité nécessaire entre Paris et sa banlieue.

Ajoutons enfin que Paris  reste au cœur de l’etablissment français qui continue à gouverner notre pays, à imposer sa loi et sa bureaucratie à nos provinces  françaises.

Conclusion :

il faut à nouveau tout changer et redistribuer les pouvoirs de la cité entre des institutions qui soient au service des citoyens dans toute la région d’Ile de France, avec un Etat passif et immobile de peur qu’on ne l’accuse de violer les libertés locales.

  • Il faut rétablir l’égalité et la solidarité des chances entre Paris et les cinq départements du Val de Marne, des Hauts de Seine, de Seine-Saint  Denis, du Val d’Oise, et de l’Essonne  et sans doute revoir la répartition des compétences entre institutions,
  • Il faut transférer à la Région Ile de France les pouvoirs de l’Etat dans les domaines non régaliens : économie, emploi, environnement, enseignement, santé, culture…

           Jean Pierre Renaud    Tous droits réservés

« A Paris, le « périph » de la discorde »

Le Figaro du 10/11/2021 (page 12)

Une polémique Hidalgo, une de plus !

            L’équipe politique d’Hidalgo vient de lancer une nouvelle polémique en « privatisant » d’une certaine façon le boulevard périphérique, avec le projet de neutralisation d’une des voies de circulation, toujours dans l’esprit des ayatollahs verts qui gouvernent certaines de nos cités.

Il y a un problème juridique de compétence, car le périphérique fait partie du domaine public de la capitale, depuis les années 1960, à la suite des grandes réformes du général de Gaulle, avec la création du District de Paris, puis de la Région qui lui a succédé, et la création des nouveaux départements de banlieue, Val de Marne, Hauts de Seine, Seine Saint Denis, Essonne et Val d’Oise. Le District est à l’origine du périphérique, en exécution d’un plan de voies rapides desservant la capitale et sa banlieue. La Ville de Paris fut appelée à financer les travaux aux côtés du District et de l’Etat.

Le périphérique est frappé depuis l’origine d’une servitude d’ « intérêt collectif » au service de tous les usagers  qui l’utilisent, notamment ceux de la banlieue.

Il s’agit donc une fois de plus, comme pour la voie sur berge, d’un abus de pouvoir de la part de la municipalité actuelle qui mérite donc d’être sanctionné par le juge administratif, avec des représentants de l’Etat qui laissent faire de peur d’être accusés de porter atteinte aux libertés locales.

Jean Pierre Renaud

2022 : 7 Objectifs !

La France ne pourra recouvrer la santé en 2022, remettre le pays sur pied, sans faire preuve de courage, d’effort et de travail !

Haro sur les fausses sciences historiques qui surfent sur les réseaux sociaux pour démolir la République française et propager leur histoire repentante et toujours victimaire !

Baudelaire : « … mais il est bon de hausser le ton et de crier haro sur la bêtise humaine contemporaine ». (Salon 1859)

Objectif Numéro 1 : occuper la « position de commandement »,c’est à dire l’Elysée,pour pouvoir enfoncer des « coins« , exploiter des « fissures« , car c’est l’élection qui donne la possibilité de gagner des « positions« , dans le contexte constitutionnel actuel, d’entrainer les cordées.

Une « position de commandement » pour une équipe avec composition affichée, et non pour un nouveau « roi » solitaire.

Objectif Numéro 2 : la légitimité de nos territoires ! Transférer aux Régions et aux départements les pouvoirs de l’Etat (économie, réchauffement climatique, santé, emploi, enseignement et formation, culture et environnement, lutte contre le réchauffement climatique fondée sur les initiatives locales et non  sur les élucubrations des écolos), un Etat qui se mêle de tout, asphyxie les pouvoirs locaux.

Ce dernier reste entre les mains de l’establishment parisien, alors même qu’il est incapable d’assumer ses missions régaliennes de contrôle des frontières et de paix civile.

Objectif Numéro 3 une France des devoirs et non des droits, avec des institutions républicaines qui fonctionnent, la justice, l’école la police, face à des associations et à des réseaux sociaux qui fonctionnent en dehors de toute légitimité démocratique et constitutionnelle, avec l’insuffisance notoire des contrôles juridiques et financiers !

Objectif Numéro 4 : priorité au cœur de notre pays d’entreprises, des milliers et des milliers de petites entreprises qui font vivre notre pays, c’est-à-dire tailler dans la bureaucratie sociale, administrative, et fiscale qui les empêche de respirer.

Objectif Numéro 5 : Mettre fin au millefeuille parisien et  au désordre des compétences entre  un Etat souvent absent, des pouvoirs superposés et concurrents, entre une Région dynamique, une Métropole dans les limbes, une Ville de Paris qui dispute leur avenir aux départements, notamment ceux de sa proche banlieue.

Objectif Numéro 6 : cartes sur tables pour tous les accords internationaux passés avec les autres pays que ceux de l’Union, ce qui veut dire réexamen complet notamment de nos relations humaines ou économiques.

Objectif Numéro 7: face à l’absence d’une vision politique commune de la nouvelle puissance européenne, cartes sur table pour l’ensemble des traités qui nous lient aux pays de l’Union pour y réintroduire de la clarté !

L’Union est d’ores et déjà à géométrie variable, sans le dire et dans la confusion entre le marché et les institutions, la subsidiarité et la géométrie variable à grandes voiles !

Avec des ressources scientifiques et culturelles sans équivalent dans le monde, développons une stratégie de l’intelligence et de la culture.

Les ambitions d’une puissance française à la fois souveraine, en partage ou en complément d’une puissance européenne

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Rappel

      En juin 2021, le blog a publié un travail de réflexion stratégique pour les Elections 2022 sur le thème de la « décoïncidence » le concept stratégique de François Jullien philosophe et sinologue

           Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

Humeurs du Jour

Castex, marchand du Temple de l’An 2021 !

            Il y a quelques semaines, le Premier Ministre a fait une visite officielle de courtoisie au Pape François, au Vatican.

Il faut quand même du culot politique pour oser offrir au Pape François un maillot de Messi, joueur d’une équipe qui appartient à la monarchie musulmane du Qatar, et qui roule sur l’or du business et des médias : une équipe étrangère qui s’est emparée du symbole de Paris, capitale de la République Française, n’en déplaise à un Premier Ministre prêt à solder ses attributs officiels !

France Trois, chaine publique des « Influenceurs » !

A la pointe du progrès et de l’évolution du métier de journaliste, le soir du 23 octobre 2021 : la chaine commente l’exposition d’un grand peintre russe, et le commentateur se voit qualifier du titre d’ « Influenceur de l’histoire de l’art » ! Les « influenceurs » médiatiques ont pris très rapidement du galon dans nos chaines publiques.

La Leçon Mignola !

Une grande leçon de philosophie et de langage politique par Monsieur Patrick Mignola, Président du Groupe Modem à l’Assemblée Nationale, le Figaro du 26 octobre, page 5 « L’Evénement », je cite :

« Macron doit incarner le sérieux face à des opposants en déchéance de rationalité »

Pourquoi ne pas inviter le respecté député à aller expliquer ce que cela signifie à ses Savoyards, en espérant que ces derniers puissent prendre une altitude suffisante pour bien pénétrer tout le sens de ce propos ?

Macron footballeur à Poissy…

En maillot et en short ! Certains y ont cru voir Carlito, mais ils se sont trompés !

Madame Hidalgo, « Une femme française », titre de son bouquin

Ne risque-t-elle pas au cours de sa campagne pour l’élection présidentielle de 2022 de se voir poser la question suivante :

« Madame, après avoir été naturalisée française, pourquoi avez vous demandé à bénéficier à nouveau, en 2003, de votre première nationalité espagnole ? »

Jean Pierre Renaud

Élections présidentielles 2022

Anne Hidalgo, Maire de Paris, candidate ?

Deux questions ?

            1 – Comment échapper aux fables de La Fontaine ?

            La Grenouille qui se veut faire aussi grosse que le bœuf ?

            Comment échapper aussi au roman d’aventure Don Quichotte de Cervantès ?

            Seule différence, et elle est de taille, Don Quichotte se contentait de brandir sa lance vers des fantômes, alors que la Maire de Paris met la capitale de la France sens-dessus dessous, au mépris des  banlieusards qui travaillent, et d’un État qui laisse faire n’importe quoi.

Avec Hidalgo, flotte petit ou grand drapeau bleu blanc rouge, à Tokyo ! Mais alors pourquoi, après avoir été naturalisée française en 1973,  a-t-elle éprouvé le besoin de demander la nationalité espagnole en 2003 ?

            2 – Qui aura le courage politique de lever le tabou de la bi-nationalité politique compatible ou non avec certaines fonctions constitutionnelles et régaliennes, le Conseil Constitutionnel ayant déjà dénommé ces fonctions les « emplois de souveraineté » ?

  La question aurait dû être posée quant à la compatibilité ou non des fonctions de Maire de la Capitale de la République Française avec un statut de bi-nationalité, question passée sous silence jusqu’à présent ?

            Autre question, Mme Hidalgo est élue Présidente : rebondissement international des  crises en Catalogne ? La nouvelle Présidente a-t-elle la qualification constitutionnelle pour prendre position ?

            L’accord de Montauban du 15 mars 2021 entre le Royaume de Madrid et la République Française sur la double nationalité n’a rien prévu à ce sujet.

La situation très récente de l’ancien Premier Ministre socialiste Valls avec un pied en Catalogne et un pied en France était déjà très étrange.

Une Sénatrice siège au Sénat en étant tri-nationale…

Coup de chaud ou de froid dans les relations franco-algériennes !

 Un citoyen franco-algérien, – marocain, ou – tunisien a-t-il la qualité constitutionnelle ou légale pour exercer les fonctions de Premier Ministre ou de Président de la République ? On les compte par centaines de milliers dans notre pays.

La loi doit enfin fixer la liste des « emplois de souveraineté » incompatibles avec la bi-nationalité.

Jean Pierre Renaud           Tous droits réservés

Les Nouvelles « Folies Bergère » Avec une autre Bergère ?

Les Nouvelles « Folies Bergère »
Avec une autre Bergère ?
« Il pleut, il pleut bergère
Presse tes blancs moutons
Allons sous ma chaumière
Bergère, vite allons. »
Une chanson révolutionnaire du poète Fabre d’Eglantine, guillotiné en 1794

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« Arbres abattus, tours de 9 étages : des Parisiens opposés au projet de la ville » Le Figaro des 21-22 Août 2021, page 8 

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Le Tout Vert ! Le Tout Social ! Le Tout Bo-Bo !
S’agit-il encore de la belle capitale de France ?


Le Tout Vert ?

L’obsession du végétalisé au lieu de l’espace vert et des arbres avec le redoutable défi de son entretien, alors que, dans le vert urbain, la Ville est toujours en défaut d’entretien !
« Pour Nicolas Gusdorf, président de l’Association pour le quartier Saint Vincent de Paul, cela ne suffit pas. «  En guise de jardin, vous vous imaginez avec une poussette monter en haut d’un bâtiment pour accéder à une terrasse, ou escalader une façade ? »
     « Neutralité carbone » est-ce déjà le cas dans les immeubles de la ville et dans ceux des immeubles de sociétés de logement social ? Un diagnostic de « passoire thermique » a-t-il été effectué avec un programme financier de mise en ordre « carbone »
Avec un gadget qui vaut incontestablement son pesant d’or : « … une démarche expérimentale de récupération des urines pour faire de l’engrais… »
Les touristes vont sûrement venir visiter !

 

Le Tout Logement Social ?

La ville n’est pas en retard sur ce point avec 21,4% sur les 25 % encore imposés par l’Etat, un pourcentage typiquement bureaucratique qui doit être révisé : que compte-t-on ? 
Les Air BNB par exemple ?
Que la Ville rende publique tout d’abord ses statistiques d’occupation des logements en effectuant le ménage dans les attributions légales ou non, et dans le maintien dans les lieux de locataires qui n’ont plus de raisons de s’y maintenir : cartes sur tables !


Le Tout BO BO ?


    La politique mise en œuvre pour limiter le nombre des bagnoles à Paris s’est effectuée au détriment des habitants de la banlieue et de la vie économique de la capitale.
L’Etat a été très étrangement absent du débat politique et légal qui a permis à la ville d’imposer son dictat vert : fermeture de la voie sur berges, fermeture de voies d’accès ou de circulations transversales entre la capitale et la banlieue, coûts exorbitants du stationnement, nouveau tricotage urbain qui dénature et enlaidit la capitale.
L’équipe politique actuelle constitue une curieuse combinaison politique entre un parti socialiste sans programme, un parti communiste réduit à sa plus simple expression, des écologistes dispersés, et des représentants de la société civile choisis par la maire.
Concrètement et institutionnellement, l’équipe actuelle lance un véritable défi ou déni démocratique, une sorte d’abus de pouvoir, compte tenu du faible nombre de suffrages exprimés qui se sont prononcés en faveur de cette équipe au premier tour des municipales de 2020.
Ce qui n’empêche pas cette équipe de mettre  sans- dessus-dessous notre capitale, sans respecter les équilibres qui s’étaient installés progressivement depuis la révolution urbaine du Baron Haussmann sous Napoléon III !
Un Etat dans l’Etat dans la forme du désordre, de la Com permanente,  et du n’importe quoi politique qui sape un Etat central aux abonnés absents et sans voix !
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Précisons que les moutons de la chanson  ne sont plus tout blancs, mais roses, rouges, ou verts !

Post Scriptum : précisons que la Bergère visée par le poète était la Reine Marie Antoinette
   

  Jean Pierre Renaud
(Auteur du livre « Paris un Etat dans l’Etat »)