La générosité des Français et des Françaises – La déduction des 66% d’impôt, un véritable business pour les agences de Com; – Un scandale

La générosité des Français et des Françaises

La déduction de 66 % d’impôt, un véritable business pour les agences de Com’

Un scandale !

            Ils sont nombreux dans notre pays les citoyens ou les citoyennes, compte tenu du croisement licite ou illicite des fichiers des donateurs, ou de l’exploitation des annuaires, à recevoir, en cours d’année, mais surtout en fin d’année, et en cascade, des courriers qui sollicitent leur générosité. 

         En ce qui me concerne, et alors que je ne suis pas imposable à la fortune,j’ai reçu en fin d’année dernière plus d’une cinquantaine de courriers avec timbres illustrés avec nom et adresse, photos en couleurs de fleurs ou de paysages, plaquettes, journaux, calendriers, ou stylos…

          La Fondation de France elle-même ne donne pas véritablement le bon exemple à ce sujet.

          A la rentrée de septembre, la valse des courriers est en pleine reprise.

        On vous sollicite pour toutes sortes de causes fondées ou non, en faisant bien sûr valoir que vos dons ne vous coûteront pas grand-chose, compte tenu de la déduction fiscale généreuse de 66%.

        Il peut s’agir tout autant d’aider des associations d’handicapés, l’enfance en danger, la protection des sans-abris, que des associations d’aide à l’élevage des chèvres au Bénin, ou à la protection des éléphants en Afrique.

       A l’ombre de ces appels à la générosité, les boites de com’ font leur miel en proposant leur prêt à porter, textes, illustrations, objets, avec envoi, rappel, encaissement des dons…

        En 2017, le ministère des Finances  a chiffré le coût des 66% à 1 milliard 400 millions d’euros, ce qui représente en gros, et sur la base d’un coût indicatif moyen de 10% à 20%, selon les bénéficiaires vertueux ou non, une manne de 140 à 280 millions d’euros pour les agences de com’.

        Pas mal, non ?

       Il conviendrait donc de mettre fin à cette gabegie de fonds publics, de ne pas agréer n’importe quoi, de contrôler les dépenses en fixant des plafonds de coûts de gestion et de communication,  ce qui ne parait pas être encore le cas.

         Il convient en effet de garantir que la générosité des Français et des Françaises est bien placée, c’est-à-dire qu’elle n’aille pas aider à financer des associations ou fondations du type de celle dont le titre est « Elevages sans frontière », avec une carte photo de deux belles chèvres. 

          Comment ne pas en souligner aussi certains effets pervers quant au rôle de certaines ONG sur deux plans ?

  • Leur humanité affichée sur les réseaux sociaux constitue à l’évidence un facteur d’appel d’air pour des flux de migrants, justifiés ou non.
  • L’efficacité de certaines ONG dans le domaine médical ou paramédical constitue un encouragement pour une partie des élites médicales des pays aidés de venir s’installer en Europe, au détriment de la santé publique de leurs pays.

         L’actualité récente a accordé une juste place aux propositions Borloo pour réussir la réintégration des quartiers sensibles dans la République Française, et c’est bien, mais les citoyens informés ne peuvent que constater qu’il existe une contradiction politique fondamentale et typiquement française, à savoir une générosité internationale pour l’aide au développement ou pour des interventions militaires au Sahel ou ailleurs, et la négligence dont souffrent beaucoup de nos territoires urbains ou ruraux délaissés.

         Jean Pierre Renaud

        Post Scriptum : à titre documentaire, nous venons de recevoir  un appel de fonds d’une fondation de recherche.

    Le contenu : lettres, plus une pochette en carton contenant un stylo couleurs, 12 timbres en notre nom, plus 18 timbres de relations sociales, avec 10 feuillets décorés, un agenda des dates de vie, 3 belles cartes en couleurs avec enveloppes. Fin d’inventaire.

Une nouvelle ONG nous est née, le Conseil Constitutionnel de la Congrégation de la Compassion !

 Le Conseil Constitutionnel vient de prendre une décision qui fera date dans l’histoire de France en biffant d’un revers de main le « délit » de solidarité.

         Jusqu’alors,  les citoyens français aidant des migrants étrangers,  sans titre,  à pénétrer sur notre territoire violaient nos lois nationales, fusse pour des raisons humanitaires, lesquelles lois, jusqu’à preuve du contraire  avaient pour objectif la paix civile et le bien commun de la nation.

          Aujourd’hui, tout est permis !

            Une nouvelle ONG de plus, celle de la morale plus que celle du droit !

            Jean Pierre Renaud

L’Afrique face à l’Aquarius : questions sur les « res nullius » ?

L’Afrique face à l’Aquarius : après le « res nullius » des terres, le « res nullius » des enfants, et tout autant le « res nullius » des ONG ?

            Lors du Congrès de Berlin sur le partage du continent africain dans les années 1884-1885, les gouvernements occidentaux du XIXème siècle raisonnaient de façon tout à fait hypocrite sur le principe d’une Afrique « res nullius », d’une Afrique n’appartenant donc à personne.

        AU XXIème siècle, les choses ont-elles changé, à voir le déroulement du feuilleton humanitaire de l’Aquarius ?

       Ces enfants, ces femmes et ces hommes n’appartiennent donc à aucune communauté humaine d’Afrique ?

          Les États Africains font preuve d’un silence assourdissant, alors qu’ils ont acquis leur indépendance il y a plus de cinquante années, laissant accroire que leurs enfants sont par définition apatrides, ainsi complices d’une régulation démographique inavouable.

        Assistance au lieu de responsabilité, ne s’agit-il pas de la maladie dont souffrent la plupart de ces États ?

         Le méli-mélo migratoire ancien et actuel en est l’illustration permanente, avec la montée en puissance d’un cinquième pouvoir, au-delà de celui de la presse, le quatrième, celui des ONG internationales ou nationales, les nouveaux États qui dictent le droit international et sa morale : à titre d’exemples de budgets, 500 millions de dollars pour MSF et Greenpeace, 800 millions de dollars pour Oxfam et Care, plus d’un milliard de dollars pour WWF, et plus de 2 milliards de dollars pour WorldVision, soit plus que le budget de l’Otan. (Source Ch.Reveillard)

       Le Président Trump aura tous les défauts que l’on veut, mais au moins aura-t-il eu le mérite d’obliger les puissances européennes à prendre leurs responsabilités, – s’il n’y a pas de volte-face – trop contentes jusqu’à présent de vivre à l’abri du parapluie militaire américain, et donc pour parler clair, d’être des pays assistés à vie, sans avoir le courage d’assumer leurs propres responsabilités.

       L’arrivée d’un Trump au pouvoir, sur une face, et de l’autre une crise migratoire très confuse entre réfugiés et migrants, mettent en évidence un consensus qui ne dit pas son nom sur une gouvernance de l’assistance et de l’irresponsabilité politique, qu’il s’agisse de l’Union Européenne ou de l’Union Africaine.

        Aux lecteurs intéressés, je recommanderais volontiers de lire le livre de Gaston Bouthoul, sociologue et polémologue intitulé « La surpopulation », lequel décrivait en 1964 ce qui allait se passer avec l’explosion démographique des pays africains.

          Une seule citation pour illustrer son analyse :

       « Prenons donc le cas de l’Algérie. Une seule comparaison suffit à nous donner la clé de toutes ces difficultés. En 1830, l’Algérie nourrissait environ un million d’habitants, la France une trentaine. En 1960, la France avait atteint 45 millions d’habitants et l’Algérie environ treize. Autrement dit si, entre 1830 et 1950, la population française avait augmenté dans la même proportion que l’algérienne, la France aurait aujourd’hui plus de quatre cents millions d’habitants. On peut imaginer la bonne humeur qui règnerait, s’il en était ainsi sur le territoire de la République. » (page 83, Petite Bibliothèque Payot)

           Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Madagascar, un conservatoire des espèces en voie de disparition, et donc à protéger! Espèces végétales et animales rares à protéger contre espèces politiques prolifiques!

Humeur Tique : Madagascar, un conservatoire des espèces en voie de disparition, et donc à protéger ! Espèces végétales et animales rares contre espèces politiques prolifiques !

            Madagascar est un magnifique conservatoire de la nature, et tout autant d’espèces rares en voie de disparition, que d’espèces politiques, en voie de prolifération, qui sont en train de faire sombrer les premières dans les belles eaux de l’Océan Indien.

            A voir le nombre de ministres qui ont défilé au gouvernement depuis que le président « immature » de la HAT est venu au pouvoir, en février 2009, à la suite d’un coup d’Etat, les institutions internationales, les ONG, …auront fort à faire pour protéger ces nouvelles espèces politiques prolifiques ! Toutes à protéger, et donc à pensionner ?

            Dernier gouvernement en date, 35 ministres ! Pas mal, non ?

Un ministre pour 500.000 pauvres malgaches et pauvres aussi ! En France déjà, un ministre pour 2.000.000 d’habitants environ, c’est déjà trop !

Argent public et argent privé : EDF et les ONG

  Le cas d’EDF : pourquoi ne pas classer la situation des salariés d’EDF, et de leur Comité d’Entreprise dans la catégorie des privilèges de classe ? Au titre du concept fétiche des théories marxistes ?

On sait que les salariés d’EDF bénéficient d’un tarif d’électricité préférentiel, de l’ordre de 10% à 15% du tarif commun, sauf erreur, et donc d’une subvention permanente de la part des autres citoyens français consommateurs d’électricité.

Est-ce qu’EDF ne devrait pas communiquer aux Français le coût de cette subvention cachée ?

On sait également que le Comité d’entreprise d’EDF bat tous les records de financement privé et public, étant donné qu’il perçoit 1% du chiffre d’affaires de la société, soit de l’ordre du demi-milliard d’euros.

Ne s’agit-il pas d’un autre privilège de classe, étant donné que ce sont les citoyens, à côté des entreprises, qui assurent ce budget confortable à ce Comité d’Entreprise ? Un Comité dont les dirigeants ont été épinglés récemment pour leur mauvaise gestion !

Les ONG, leur financement, les déductions fiscales de 66% du montant des versements, le train de vie « plein com » de certaines ONG :

Quant à l’utilité de beaucoup d’ONG, rien à dire !

 Mais pourquoi ne pas mettre en cause certaines d’entre elles pour leur politique dispendieuse du tout « plein com », et  donc à l’arrière-plan, le système de déduction fiscale dont elles bénéficient.

En 2009, le montant total de la contribution du budget de l’Etat, au titre de cette déduction fiscale, mais donc au titre des citoyens et des entreprises contribuables, a été de l’ordre de 1,300 milliard d’euros, les mêmes s’acquittant de leur côté de dons d’un montant de 670 millions d’euros.

Les montants sont donc importants, et leurs mouvements traduisent  plusieurs types de transferts entre contribuables français sur lesquels nous ne nous attarderons pas, étant donné que notre attention porte sur les budgets que certaines ONG consacrent à leur communication, souvent abusive, et d’autant plus abusive que ce sont les citoyens qui alimentent en définitive les chiffres d’affaires des agences de communication.

Beaucoup de citoyens « donateurs » ont l’expérience quotidienne des courriers, des journaux, des timbres, des enveloppes, et donc de la pub, pour l’une ou l’autre de ces ONG, une pub qui coûte évidemment cher.

Le Parlement serait donc bien inspiré de fixer le pourcentage de budget de leurs frais généraux, mais aussi de communication, qu’elles ne devraient pas dépasser pour continuer à bénéficier des déductions fiscales.

Jean Pierre Renaud