Interview de Manuel Valls dans le Figaro du 26 mai 2021 par Loris Boichoit (page 4) : Titre « La France a besoin de la Nouvelle Calédonie »
Le journaliste rappelle dès le début le rôle de l’intéressé dans sa qualité d’ancien Premier Ministre, et incidemment la publication de son bouquin sous le titre de « Pas une goutte de sang français », un titre pour le moins ambigu.
La dernière question est tout à fait intéressante :
« Comme la Nouvelle Calédonie que vous appelez de vos vœux, votre destin passe-t-il par la France, après votre départ annoncé du conseil municipal de Barcelone ?
« Y-a-t-il beaucoup de responsables politiques qui vous parlent avec autant de passion et d’amour de la France ou de ce territoire unique qu’est la Nouvelle Calédonie ? Oui, décidément, la France coule dans mes veines. »
Vous avouerai-je que je ne comprends pas très bien, sans doute parce que je fais partie d’un monde en voie de disparition.
Sans évoquer le cas de la bi-nationalité extra-européenne, comment, en cas de conflit, pour ne pas parler de guerre entre deux pays de la communauté européenne, tel ou tel ministre bi-national serait-il en mesure d’opter pour telle ou telle solution ?
Manuel Valls en a été un des exemples les plus récents avec sa tournée électorale en Catalogne, alors que cette province a ouvert un conflit politique majeur de sécession avec le gouvernement central espagnol : à la fin de l’interview, il rappelle qu’il va quitter le conseil municipal de Barcelone.
A cette occasion, avait-il la nationalité espagnole ou française ?
A l’heure actuelle, Madame Hidalgo de la même bi-nationalité que Monsieur Valls, entend briguer la Présidence de la République Française, rien de moins, après avoir été espagnole, puis française, puis bi-nationale franco-espagnole.
S’agirait-il d’un atout sur la scène électorale française qui manque effectivement de plus en plus de repères politiques ? Ne s’est-elle pas faire élire pour être maire, à la tête d’une équipe dont la composition est, au choix, celle de la paella ou de la salade niçoise… ?
Jean Pierre Renaud