Les Mots de la post-colonisation : avec Jules Ferry, Georges Clémenceau, Jean Louis Borloo, et Esther Duflo

Les mots de la post colonisation ?

La « civilisation » de Jules Ferry – L’électrification miracle de Jean-Louis Borloo- La « responsabilité morale » d’Esther Duflo : est-ce bien différent ?

Flux migratoires et démographie africaine, ou les ignorances feintes de notre establishment, français ou européen.

Une clé trop souvent oubliée, le culturel

            Première observation : tous les Français qui se sont intéressés ou qui s’intéressent encore à l’Afrique et à son développement, comme tous les Africains qui se sont partagé le pouvoir depuis les indépendances, ou qui se sont tenus informés du cours des choses dans leur pays, ont toujours su ce qu’il en était de l’expansion démographique de l’Afrique.

            Au moment des indépendances, certains spécialistes, notamment Georges Balandier, avaient toutefois une lecture optimiste de cette évolution, en estimant que le décollage économique de l’Afrique Noire était possible, et donc de nature à absorber cette croissance démographique.

       Sur ce blog, le 12 juillet 2011, et en référence à un article du journal Les Echos (10/06/2011, page 17), « Afrique, la bombe démographique »), je rappelais à propos des « Printemps arabes » la thèse que défendait, plus de cinquante ans auparavant le sociologue et polémologue Gaston Bouthoul dans son livre « La surpopulation » (1964).

            Ce livre n’était pas dénué de qualités, mais le style et le contenu de l’œuvre, par trop tonitruants, étaient de nature à surprendre plus d’un lecteur.

            Gaston Bouthoul proclamait à l’époque un certain nombre de vérités qui en dérangeaient beaucoup, et à mes yeux, son grand mérite était de mettre le doigt sur un facteur de changement trop souvent négligé ou volontairement ignoré, le rôle capital des femmes.

            Deuxième observation : il semble que c’est avant tout en prenant connaissance des flux migratoires provoqués par les « Printemps Arabes », et plus récemment par les guerres du Moyen Orient ou d’Afrique, que l’opinion publique semble avoir réalisé que le problème existait.

            Auparavant, les flux migratoires étaient plus ou moins masqués ou cachés dans notre pays, avec des flux de migrants sans papiers, des opérations de régularisation humaine ou politique de cette catégorie de migrants, de regroupement familial vrai ou fictif, de mariages mixtes arrangés et souvent monnayés…

            De nos jours aussi, les chaines de télévision, en pleine concurrence de causes humanitaires, nous saturent d’images de migrants ou de réfugiés, et c’est tout le problème, quelle que fusse leur origine géographique, Afrique du nord, de l’ouest ou de l’est, Moyen Orient, ou  Asie.

            A présent, ce sont les mineurs isolés qui font la Une de nos médias, c’est-à-dire les enfants des pays du Moyen Orient ou d’Afrique, dont leurs parents nous font cadeau.

            Le cas de Mayotte est à ce sujet exemplaire, avec la proximité de la République des Comores.

            Troisième observation de nature historique : je rappelle que les spécialistes français du monde africain n’ont pas eu un regard pessimiste sur l’évolution démographique du continent, pas plus que nos hommes ou femmes politiques, dans les années qui ont précédé les indépendances ou qui les ont suivies.

            Dans la chronique que j’ai consacrée aux concepts de subversion et de pouvoir, j’ai relevé que dans les deux livres de Mendès-France et de Peyrefitte, « Choisir » et « Le Mal Français », la question de la démographie africaine ne semblait pas se poser.

            Un des bons spécialistes, sociologue réputé et reconnu de l’Afrique noire, Georges Balandier, soutenait en effet une thèse plutôt optimiste sur la démographie africaine, telle celle dont j’avais pris connaissance au cours de mes études dans la revue mendésiste « Les Cahiers de la République » (mai-juin 1957)

        Dans ce numéro, toute une série de chroniques étaient consacrées aux problèmes de l’outre-mer, dont celle de Balandier intitulée «  Problèmes sociologiques de l’Afrique Noire » (p, 38 à 47).

      L’auteur relevait tout un ensemble de problématiques complexes et difficiles à résoudre, et écrivait :

            « Les peuples africains disposent, par rapport à ceux d’Asie, d’un avantage considérable : les problèmes qu’ils  affrontent ne sont pas encore aggravés par une course de vitesse entre progrès économique et expansion démographique. La croissance des populations est cependant forte : une récente enquête en Guinée française a révélé un taux de croissance annuel établi entre 20 et 25% ; mais dans une perspective de développement économique les sociétés africaines peuvent pour la plupart intégrer ces bouches nouvelles sans risques sérieux. Ceux-ci n’apparaissent que dans les territoires où la politique de confiscation des terres, à l’avantage du colonat, confinant les paysans autochtones à l’intérieur d’étroites réserves. La moindre contrainte démographique permet aux pays d’Afrique noire d’envisager un développement économique moins brusqué, plus soucieux du coût social et humain : ils ne travaillent pas, comme ceux d’Asie, sous la menace permanente de la famine. Le Gouvernement de Ghana a su, dans ses prévisions, tenir compte de cette situation, il a le souci de réaliser les aménagements sociaux préalables à toute action économique de grande envergure ; il entreprend une tâche intensive d’éducation et de formation technique, constitue une administration adaptée aux nécessités modernes en même temps qu’il élargit l’infrastructure économique (et notamment, le réseau de communications) ; il n’aborde le développement économique proprement dit que d’une manière prudente et l’action porte en premier lieu sur le secteur agricole. Mais il reste difficile de prévoir combien de temps durera cette possibilité de ménager les étapes, de ne pas accepter le progrès à n’importe quel prix (et, en particulier, au prix d’ingérences étrangères lourdes). » (p,41)

Le lecteur aura noté l’expression que j’ai soulignée : « la moindre contrainte démographique ».

            L’auteur soulignait toutefois que le processus de développement qui pouvait être engagé rencontrait aussi des difficultés, notamment socioculturelles, et c’est là que se situait le vrai problème :

            «  La référence aux conditions culturelles s’impose : c’est d’ailleurs un domaine bien prospecté par l’ethnologue. La permanence de comportements typiques, ou de modes d’organisation plus ou moins adéquats, peut constituer un obstacle grave à la promotion économique du Noir africain.

         Les Fang du Gabon nous offrent l’exemple de « désajustements » résultant du maintien d’une attitude ancienne à l’égard des richesses. Il s’agit, avec ce peuple, d’une société médiocrement hiérarchisée où s’affirment les prééminences plus que les autorités instituées ; c’est ainsi que le riche (nkuma-huma) bénéficie d’un prestige qui lui donne figure de chef local aux yeux des étrangers. Seulement, la richesse consiste essentiellement en femmes (un proverbe affirme : Nos vraies richesses, ce sont nos femmes) et en « marchandises », serrées dans des coffres, qui apparaissent en quelque sorte comme des « femmes virtuelles » puisqu’elles interviennent dans la constitution des dots. Il est certain qu’une large part des revenus circule d’abord sous forme de dots, cependant que ces dernières obéissent aux mouvements des prix locaux. Dans la mesure où l’accès aux sources de revenus s’est individualisé, la compétition pour les femmes s’est exacerbée et le coût des dots n’a cessé de croître – comme croit d’ailleurs le nombre de célibataires forcés… »  (p, 43)

         Cette citation montre bien une des difficultés qu’ont eu à résoudre les nouveaux chefs d’Etat africains, la compatibilité entre le socio-religieux, le socio-culturel et le développement économique.

        Plus de soixante ans après,  l’évolution du monde noir montre clairement que cette difficulté n’a pas toujours été, et c’est un euphémisme, véritablement résolue, car une des raisons de l’explosion démographique de l’Afrique parait bien liée à un contexte socio-culturel, pour ne pas dire religieux, peu disposé à accepter un effort de régulation démographique conjugué avec un développement économique fondé sur de bonnes assises collectives.

        Le tissu socio-culturel  africain constituait dès le départ un adversaire redoutable pour tout développement, une sorte de nœud gordien, face à un patchwork de croyances, de langues, de mœurs,  et de modes de gouvernance, avec des structures complexes de parentés, de lignages, de castes, de chefferies dont les officielles du temps de la colonisation n’étaient pas toujours les chefferies réelles, etc…

       Il est beaucoup plus difficile de mettre en mouvement un changement culturel, souvent religieux, que de mettre en œuvre des capitaux ou des équipements.

        Comment ne pas faire un rapprochement avec la situation socio-culturelle qui existe dans certains de nos quartiers sensibles, et dont l’évolution sur la longue durée n’est pas toujours favorable à l’intégration de leurs territoires au sein de la République française ?

        Historiquement, ces analyses de la situation de l’Afrique ont-elles fondamentalement changé ? C’est loin d’être sûr.

Les mythes de la « civilisation »

       Quelle différence existe-t-il entre le discours d’Esther Duflo : « C’est une responsabilité morale » dans le journal Le Parisien du 18 septembre 2017, ou celui de Jean Louis Borloo sur la révolution promise de l’électrification de l’Afrique, et celui de la Troisième République sur la « civilisation » ?

         Sauf à dire que ces magnifiques concepts faisaient ou font précisément l’impasse sur les facteurs socio-culturels, sur le rôle des croyances, des coutumes, et dans la cas de l’Afrique, sur la condition féminine !

       Au cours du  fameux échange oratoire qui eut lieu à la Chambre des Députés, entre Jules Ferry et Georges Clémenceau, le 28 juillet 1885, rappelé dans l’éditorial du numéro cité des « Cahiers de la République », Clemenceau, bon connaisseur des civilisations asiatiques, soulignait l’importance des facteurs culturels :

        « Vous prétendez apporter à un peuple, à la pointe de l’épée, l’esprit d’une civilisation. Vous vantez un certain nombre de résultats spectaculaires des élites « ralliées », des hôpitaux construits, des routes, des écoles, l’ordre européen enfin, qui se donne à lui-même l’élégance d’être plus moderne, plus européen que l’Europe : gratte-ciels d’Alger ponts de Saigon. Mais tout cela n’est que le résultat d’une amère exploitation ». Ce que l’on prend pour une grande œuvre nationale n’est à la vérité que l’entreprise d’un petit nombre, le profit d’un plus petit nombre encore. Ainsi l’Europe industrielle, démocratique et sociale n’a exporté, sous le couvert de la colonisation, que ses vestiges féodaux renouvelés. Elle n’use des techniques modernes que pour leur rentabilité, masquant sous ses institutions libérales l’exploitation totale d’un peuple par un autre.

      Mieux encore : pour certains, l’alibi de la « présence culturelle », n’est encore qu’une forme d’impérialisme, et la plus grave, puisqu’elle tend à déposséder un peuple de ce qui fait sa dignité propre à savoir, sa culture… » (p,3)

      Vaste débat souvent caricatural, en notant que les deux hommes politiques qui s’affrontaient étaient parties prenantes de la gauche « impérialiste » de la Troisième République conquérante, que Clemenceau avait une culture  du monde asiatique que n’avait pas son adversaire, et c’est sur ce point que je voudrais insister, la « culture », le mot clé qui manque le plus souvent à mon avis dans les débats ouverts sur la colonisation, le développement, avant ou après les indépendances des anciennes colonies.

       Clemenceau mettait justement le doigt sur le point sensible, la « culture », mais les mondes culturels de l’Asie avaient, et ont encore,  peu de choses en commun avec celles d’Afrique.

           Cette différence de milieux culturels entre les deux continents constitue à mes yeux une des raisons du décollage économique réussi de la plupart des pays d’Asie et des blocages généralement constatés sur le continent africain.

            Indépendamment de tous les facteurs qui ont empêché ou ralenti le développement de l’Afrique noire, ce continent immense souffre d’une fracture religieuse et socio-culturelle entre les pays islamisés et les pays anciennement animistes ou fétichistes, puis en partie christianisés.

           Le continent africain a pour caractéristique capitale l’éparpillement de son patrimoine socio-culturel, et souffre donc de l’absence d’une  véritable colonne vertébrale culturelle de type collectif, comme dans le monde asiatique.

            Dans son livre sur la surpopulation, Gaston Bouthoul, mettait l’accent dans la première partie sur « Les faits, la mutation et la révolution démographique », avec en « 3 – Le déluge démographique ? L’explosion des pays sous-développés »    

            L’auteur décrivait le « sauve qui peut » des colonialistes face à la démographie galopante des colonies » (p,81)

            Les flux démographiques actuels, quels que soient les noms de baptême qu’on leur donne, sont aux rendez-vous annoncés et prévus.

            C’est la raison pour laquelle les exhortations actuelles de Madame Duflo ou de Monsieur Borloo s’inscrivent en définitive dans le même schéma d’analyse que celui ancien de la colonisation, mise au goût du jour avec l’aide au développement.

        Pas de solution en profondeur sans changement dans les cultures du pouvoir, car comme nous l’avons rappelé, George Balandier soulignait clairement la dimension socio-culturelle de cette problématique.

        Pour reprendre le propos de Monsieur Borloo, l’électrification du continent ne constitue pas une solution miracle, sans changement en profondeur des cultures.

        Rappellerai-je que le même Borloo a mis en œuvre un programme important de rénovation urbaine dans les quartiers sensibles de France, mais sans accorder assez d’attention à leur milieu socio-culturel qui a été laissé en jachère ?  

       Sans évolution des milieux socio-culturels d’Afrique noire, de leurs réflexes en face des naissances, la course de vitesse entre développement économiqueet croissance démographique risque d’être perdue d’avance, et c’est là qu’est le vrai tabou, dont personne n’ose parler.

         Il semble me souvenir que le pape François avait osé abordé le sujet de façon oblique lors d’un de ses voyages en Afrique, et que le Président de la République du Niger s’était engagé dans une politique courageuse de régulation démographique, d’autant plus courageuse qu’elle s’inscrivait dans un contexte culturel musulman.

Jean Pierre Renaud – Tous droits réservés

Areva, Edf et l’Etat- Mayotte- le terroriste Abd… Mailly, l’indécrottable…

Humeur Tique

Areva, Edf, et l’ETAT- Mayotte – le terroriste Abd…Mailly, l’indécrottable FO

            Areva, Edf et l’Etat

    La déconfiture des deux grandes sociétés contrôlées par l’Etat, considérées naguère comme des fleurons de l’industrie française, pose la question du rôle de l’Etat, de sa responsabilité dans les décisions des conseils d’administration.

            La même déconfiture pose une autre question sur la responsabilité des deux grands « courtisans » qui en ont eu la responsabilité tout au long des dernières années, Madame Lauvergeon et Monsieur Proglio.

            Ne trouvez-vous pas curieux que dans toutes les informations que publient les journaux, on oublie d’interroger ces deux grands commis de l’Etat sur ces gestions calamiteuses ?

            Mayotte

          Récemment encore, la France s’est engagée stupidement à Mayotte, comme elle le faisait au temps des conquêtes coloniales de Jules Ferry, au XIX siècle.

        Quelques années passeront peut-être avant que le pays ne reconnaisse que les gouvernements français nous ont mis dans une impasse, dont personne ne saura comment en sortir.

        Valls va à Mayotte et promet des « mesures » de l’ordre de 50 millions d’euros, en plus de toutes les autres.

        Cela fait tout de même 2 350 euros par habitant de Mayotte! Pas si mal, non ?

        Est-ce que le Premier Ministre a exigé de la part des habitants de Mayotte qui revendiquent une égalité des droits, la même égalité de leurs devoirs ?

Abd… le terroriste assassin du Bataclan et du Stade de France !

             A voir et à entendre chaque jour les commentaires des médias sur ce terroriste, c’est à se demander si nos médias ne sont pas un peu fous, oui, fous, en faisant la pub quotidienne de ce barbare de l’Islam radical.

         Le 27 avril 2016, au Journal de 20 heures, avec Pujadas, dix minutes d’antenne !     Et on nous précise que ce barbare va bénéficier dans sa nouvelle cellule d’un poste de télévision.

         Au moins aura-t-il pu s’y voir déjà, et entendre le discours de son avocat déjà sollicité sur notre chaine publique !

          Heureux les terroristes qui tuent ou font tuer et qui bénéficient de tous les droits de notre défense judiciaire ! Que les pouvoirs publics informent les citoyens du coût de la défense de ces assassins ! Traque, prison cinq étoiles, avocats en série, etc…

          Sommes-nous, oui ou non en guerre ? Si oui, c’est la justice militaire qui devrait être saisie.

Mailly, enfin, l’indécrottable de FO !

Ce syndicat, au demeurant sympathique, composé majoritairement d’adhérents à statut protégé, n’a rien compris à l’évolution de l’emploi et de l’économie.

         Résultat : il ne joue aucun rôle dans le redressement du pays.

Jean Pierre Renaud

La loi Macron et son amendement « antilaïc » proposé par des députés d’outre-mer!

La loi Macron, son bazar économique, financier et … laïc !

L’amendement religieux et communautaire de l’outre- mer !

Une nouvelle tentative pour détricoter nos règles de vie républicaines !

             En première lecture de l’Assemblée Nationale, le vote de la loi Macron a fait l’objet d’un très long travail d’écriture, souvent à deux mains, de la gauche et de la droite pour une fois associées, cela est vrai, mais cela n’a pas empêché la gauche de faire voter un amendement prétendument « laïc ».

         Six députés de l’outre-mer français, un de la Guadeloupe, trois de la Réunion, et les deux députés de Mayotte ont fait voter un amendement selon lequel, dans les départements d’outre-mer, il serait possible de remplacer certains jours fériés inspirés de fêtes chrétiennes par des « jours fériés locaux », plus adaptés aux « contextes culturels et historiques particuliers en outre-mer ».

           Cette initiative de type communautaire est surprenante, pour ne pas dire contestable, pour plusieurs raisons :

          & Le privilège de discrimination positive de la représentation parlementaire dont bénéficie actuellement (sauf erreur) l’outre-mer, à chiffre de population égale, par rapport à la métropole, soit 2,8% de population pour l’outre-mer, comparés aux 4,8 % de représentation à l’Assemblée et aux 6 % de représentation au Sénat.

           & Un contexte religieux local, puisqu’il s’agit bien de cela, qui ne justifierait aucunement, sauf à Mayotte, où la population de religion musulmane représente plus de 90 % du total, ce qui n’est pas le cas à La Réunion (7% pour la religion hindoue, et 2 % pour la religion musulmane) ou à la Guadeloupe, département dans lequel il conviendrait alors de compter le culte vaudou.

              & Les deux députés de Mayotte ont-ils bien mesuré les enjeux de cette demande, alors que ce nouveau département (qui n’a pas reçu l’agrément de l’ONU), vient juste d’entrer dans la communauté française, et qu’il bénéficie d’un régime de faveur transitoire de mise aux normes républicaines de ses statuts personnels d’état civil ?

                Mayotte va-t-il contribuer à détricoter nos règles républicaines, alors que la crise, ou les crises du monde actuel, tentent chaque jour de déstabiliser notre modèle de vie républicain ?

             Non, trop, c’est trop !

       Que les députés de Mayotte s’efforcent plutôt de faire en sorte que la population de leurs belles îles voit diminuer l’effectif de ses sans- papiers qui menacent la survie de leurs îles (de l’ordre du tiers de la population), ou de proposer à leurs collègues parlementaires de faire le ménage dans toutes les niches fiscales qui polluent, depuis trop longtemps, les relations entre l’outre- mer et la métropole !

       Et qu’on ne vienne pas nous accuser enfin de racisme ou de discrimination, alors qu’il s’agit de respecter une laïcité qui est la meilleure garantie de la paix civile de la République française !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : Quel avenir pour Mayotte ?

      Le blog du   1er décembre 2012  a fait écho à un article intéressant de la revue très sérieuse  « Hérodote » sur la situation inquiétante du nouveau département de Mayotte.

            Cette situation a déjà été évoquée à plusieurs reprises sur ce même blog, mais le journal Le Monde vient de publier à la rubrique EVENEMENT, page 2 et 3 du numéro du 28 décembre 2012 des reportages bien documentés, intitulés « Catastrophe migratoire à Mayotte » Les mineurs étrangers isolés, une « bombe à retardement » « En rétention, la machine à expulser bat son plein ».

            Mais sans rappeler que la décision de la France a été prise en contradiction avec de nombreuses résolutions anciennes de l’ONU. En 1977, la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité, a mis son veto à son inscription à l’ordre du jour !

            Il convient de rappeler que la République des Comores considère que Mayotte fait toujours partie de son domaine de compétence, parce qu’il fait effectivement partie de l’archipel des Comores.

            Le reportage donne le chiffre d’environ 3 500 mineurs jeunes isolés, c’est-à-dire « étrangers », alors que la revue Hérodote en donnait environ 8 000.

            Le grand journal de référence nous livre enfin une vérité crue sur ce dossier quasiment insoluble que les gouvernements précédents n’ont pas eu le courage de régler autrement, qu’en accordant un statut départemental tout à fait démagogique, à l’aune de la plupart des décisions et aventures coloniales anciennes !

A la vérité, une connerie de type colonial, à l’exemple de beaucoup d’autres, sous la  3ème ou 4ème République !

Mayotte sous le regard de la revue Hérodote, une impasse?

Océan Indien et Mayotte sous le regard de la Revue Hérodote (2012/2 – numéro 144)

« Existe-t-il un risque de vide stratégique dans l’Océan Indien ? »

« Géopolitiques mahoraise et réunionnaise : de la crise actuelle à un état des lieux régional » (Sophie Moreau et Aurélien Marszek)

Entre Mayotte et France, malentendu et impasse ?

            Tout d’abord, deux remarques sur la contribution relative à « un risque  de vide stratégique », la première avec la question pour qui, un tel vide stratégique, et la deuxième quant à l’affirmation qui concerne la situation de Madagascar « La répression sanglante exercée par le pouvoir affairiste de Marc Ravalomanana a suscité une mutinerie de l’armée, qui l’a déposé en mars 2009 »

            Un raccourci un peu rapide pour décrire la mise à l’écart du « toujours » président de la Grande Ile, et vraisemblablement une erreur d’interprétation, compte tenu des révélations d’un  des acteurs principaux de la venue au pouvoir de l’actuel président de la transition, grâce à un véritable coup d’Etat..

            Comment ne pas noter qu’en cas de résolution démocratique de cette grave crise, Madagascar pourrait jouer un rôle dans ce « vide stratégique », beaucoup mieux sans doute que le département de La Réunion ?

            Quant à Mayotte, nous avons déjà abordé la problématique de cette petite île sur ce blog, mais il nous parait utile d’y revenir avec l’éclairage sans complaisance des deux chercheurs cités ci-dessus sous l’ombrelle de la sérieuse et ancienne revue Hérodote.

            L’état des lieux effectué :

            Une résolution de l’ONU n° 3385 du 12 novembre 1975 a reconnu que Mayotte faisait partie de l’archipel des Comores.

            En 2007, une commission franco-comorienne a été mise en place « afin définir les modalités d’un rapprochement entre Mayotte et le reste de l’archipel » dont on ne connait pas les résultats.

            Il existe donc un bel imbroglio sur le plan international puisque que la France a accordé le statut de département français à Mayotte !

            Comme beaucoup d’observateurs, les deux chercheurs font le constat que l’immigration clandestine est très importante, de l’ordre de 30% de la population, et qu’au cours de la dernière crise – une information tout à fait intéressante – elle a été manipulée tout à la fois par les immigrés clandestins venus d’Anjouan et par les Mahorais eux-mêmes pour alimenter le cours de la crise :

            « Cette utilisation quasi hypocrite des immigrés clandestins, décriés mais tolérés et utilisés par ces mêmes mahorais qui les considèrent comme de véritables esclaves, est une donnée majeure de cette crise. En s’agitant, les Anjouanais servent indirectement les intérêts des Mahorais. » (page 152)

            La même analyse relève que 80% de la population a moins de vingt- cinq ans, avec de l’ordre de 8 à 10 000 mineurs isolés, enfants d’Anjouanais refoulés, lesquels ont joué un rôle important dans cette crise.

            De même qu’elle note les problèmes nouveaux que l’immigration comorienne ou mahoraise crée aujourd’hui dans l’île même de la Réunion :

            «  A la Réunion, le Comorien ou le Mahorais est désormais perçu comme le bouc émissaire idéal pour tous ceux qui voient en lui une menace en termes de délinquance de voie publique (cambriolages multiples et, en hausse, constante, agressions sexuelles), non sans fondement factuel, mais également pour les responsables politiques en manque de propositions politiques » (page 156)

            Des flux d’immigration clandestine qui ne risquent pas de s’arrêter, compte tenu de la proximité et de la perméabilité de Mayotte, île musulmane, à toutes les influences d’îles ou côtes de la même religion les plus proches.

            Avec un courage certain les deux chercheurs posent la question de fond quant au choix qu’a fait la France d’accorder le statut de département à cette petite île :

            « On peut dans ce contexte, s’interroger sur les raisons de la départementalisation de Mayotte dans la mesure où son intérêt géostratégique pour la France ne semble plus vraiment exister. La départementalisation est-elle la simple conséquence d’une promesse électorale de longue date ou y-a-t-il un intérêt politique ou économique pour l’Etat français ? » (page 159)

            Du pétrole ?  Pourquoi pas ? Mais est-ce que les Français ont véritablement été appelés à se prononcer sur cette décision, et auraient pris le risque de s’embarquer dans une nouvelle aventure de type « colonial », pour du pétrole ?

            Un vrai labyrinthe ! Une fois de plus, notre pays, pour de sottes raisons de grandeur, s’est engagé dans le labyrinthe maritime mahorais sans en connaître toutes les conséquences, et le gouvernement aurait été mieux inspiré en laissant à Mayotte son statut de territoire d’outre- mer, car telle était la ligne diplomatique bien inspirée du Quai d’Orsay.

            Et je vous avouerai qu’une fois de plus je me demande si nos gouvernements ne sont pas devenus inconscients ou fous, en engageant la France dans des aventures qui ressemblent étrangement à toutes les aventures coloniales de la Troisième République, lesquelles ont mis du temps, beaucoup de temps, à se dénouer plus ou moins bien avec la décolonisation.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Humeur du Jour – Les Français de l’Etranger, BHL, Une France à crédit, Modem et Mayotte, martyrs chrétiens du Nigeria

Humeur Tique : Humeur du Jour

Comique, Tragique, Tragi- comique ? Au choix !

Marsaud et les Français de l’Etranger, BHL et son nouvel « engagement militaire », une France qui vit à crédit, le MODEM à Mayotte, les martyrs chrétiens de Nigeria

            Marsaud et la magnifique innovation démocratique de l’élection de députés dans les 11 circonscriptions des Français de l’Etranger, complètement artificielles.

            Beau résultat du premier tour des élections législatives avec des taux d’abstention qui battent tous les records, autour de 80% !

            C’est à se demander ce que l’ancien juge d’instruction, ancien député, et ancien chiraquien grand teint, et toujours président de l’UMP de Haute Vienne, est bien venu faire dans cette magnifique et nouvelle circonscription du Sud de l’Afrique, du Moyen Orient et des pays arabes !

            Auto-désigné pour bien vérifier la légalité d’un processus électoral un peu dingue ?

             BHL !!! Une fois de plus, BHL fait des siennes !

 En Lybie, une guerre à la BHL, si l’on s’arrête au seul constat du « pas de morts » de notre côté ? Mais pour quel résultat ? Le retour des tribus, et la mise à feu du Sahara !

            BHL invite la France à faire la même chose en Syrie. Une seule et unique question : pourquoi le célèbre BHL ne va-t-il pas s’engager dans une des brigades de l’opposition syrienne, y faire le coup de feu, y risquer sa vie, à l’exemple de quelques-uns de ses grands anciens, qui, dans l’histoire littéraire, n’en sont pas restés au stade confortable des mots.

            La France à crédit !

Dieu soit loué ! A partir du 15 septembre 2012, comme  les années passées  et sans doute à la même date, dans les prochaines années, notre belle France vivra à crédit, avec des emprunts à des taux « raisonnables » disent certains journaux qui s’en félicitent encore à chacune de leurs émissions.

            Est-il vraiment « raisonnable » que des journaux économiques et financiers français puissent ainsi se féliciter de nos taux d’emprunt « raisonnables » ?  

             Le MODEM à Mayotte : au premier tour des législatives 2012, le député sortant de Mayotte (1ère circonscription), éminence des instances centrales du MODEM, a recueilli 127 voix sur un total de 35 586 électeurs inscrits.

            Comique ou tragique ? Plutôt tragique, car ce résultat manifeste toute l’ambigüité et l’irréel de la départementalisation de l’île de Mayotte et de la politique française.

         Et enfin dans le vrai tragique, un tragique qui n’intéresse pas grand monde de nos jours, les martyrs chrétiens du nord de la Nigeria, pas vraiment, pas même le journal La Croix ?

Dans le numéro du 11 juin, un petit encart à la page 9 Monde :

«  NIGERIA Deux explosions près d’églises font au moins quatre morts

Deux attentats se sont produits hier contre deux églises du Nigéria… Aucun de ces attentats n’a été revendiqué mais le groupe Boko Haram multiplie depuis mi-2009 les attaques, notamment contre les minorités chrétiennes dans les villes du Nord à majorité musulmane. » .

 Soit 11 lignes au total, plus le titre ! Par souci d’apaisement évangélique ?

Avec Hollande, Le Monde à Mayotte et à La Réunion: punching-ball et toc!

Des Présidentielles 2012 en toc !

Avec Hollande, le journal Le Monde à Mayotte et à La Réunion, les 31 mars et 1er avril

Le journal du 3 avril, page 4

« Présidentielles 2012 

M.Hollande se voit en puncher de M.Sarkozy : « Maintenant, on va le taper. »

Que de médiocrité et de petitesse dans cette campagne au cours de laquelle la plupart des candidats et des médias marchent du même pas !


            Le grand silence ! Comment allons-nous payer nos dettes, et ne pas les laisser à nos enfants et à nos petits-enfants, tout en continuant quand même à avancer ? 

Français, il va falloir vous serrer la ceinture, mais en répartissant équitablement les efforts.

Et dans le décor exotique des îles de l’Océan Indien, de Mayotte et de la Réunion, notre grand journal de référence, expédie un compte rendu de voyage qui rapetisse une fois de plus les enjeux de cette campagne présidentielle.

On attendait Hollande sur la ou les solutions qu’il propose pour la problématique de l’outre-mer français, une problématique dont la solution ne sera pas uniquement celle, habituelle, de plus de subventions ou de niches fiscales, mais celle d’un développement économique autonome assumé, dans un cadre régional qui n’est pas celui de la métropole.

Bilan ou pas ? Quelle importance ? Si la gauche et la droite, et dans l’outre-mer aussi, continuent à pratiquer la politique de l’autruche ?

Et la boxe dans tout ça ? Est-ce bien sérieux ?

Jean Pierre Renaud

Mayotte, un concentré des impasses « coloniales » des 3ème et 4ème Républiques françaises!

« Mayotte et la parabole du yaourt »

Le Monde du 5/11/11 Décryptages Analyses

Après le yaourt, le garde-côte ?

Ou une parabole de Jules Verne à Mayotte ?

Ou on peut aimer les Mahorais, et oser leur dire la vérité

Ou « Toute vérité n’est pas bonne à croire » Beaumarchais

Que dire du contenu d’un tel article, sinon celui d’avoir lu un texte complètement hors du temps ? D’un nouvel Albert Londres ? Il est possible d’en douter sérieusement.

            « Dans la plus grande indifférence de la métropole », qu’il s’agisse des troubles sociaux, ou auparavant l’accession de Mayotte au statut départemental : quoi de plus naturel pour un pays qui s’est toujours désintéressé de l’outre-mer, et quoi qu’on en dise ou écrive ? Hors Algérie, et hors le petit cercle obsolète de la Françafrique !

            Pour de nombreuses raisons bonnes ou mauvaises, on a voulu ignorer la situation concrète de cette île : politique, géographique, culturelle et économique. On a promis de faire accéder ce nouveau département au statut d’un département de métropole, dans un délai de 25 ans : on croit rêver ! Les troubles sociaux qui agitent le nouveau département montrent déjà que ce délai est contesté.

Dès les premiers pas du nouveau département, le Président du Conseil général de Mayotte demande que le RSA soit mis en application en 2012, au taux de 50%, et non celui de 25 %, comme prévu.

Le journaliste écrit : «  A Mayotte apparait l’absence d’un modèle économique clair, venu de l’Etat ou des élus locaux »

Comme s’il revenait à l’Etat de proposer ou d’imposer un « modèle économique » ! Comme au bon vieux temps du communisme soviétique et des colonies ?

Mais le modèle choisi semble bien celui de la perfusion permanente de l’île par des fonds français ou européens, avec un tiers de la population composée de clandestins, dont le flux n’est pas prêt de tarir.

En ce qui concerne le salaire minimum, l’utopie : « Le smic local est fixé à 85% du smic national, soit 1000 euros par mois », alors qu’à Madagascar, à quelques centaines de kilomètres de ses côtes, dans le même Océan indien, les malgaches peu nombreux qui trouvent  du travail touchent un salaire mal assuré, qui  ne dépasse pas les 100 euros.

On peut aimer les Mahorais et leur dire la vérité, et en faisant un brin de Jules Verne :  au train où va votre nouveau  département, attendez- vous, dans les années à venir, à voir votre île placée en état de siège permanent, sous la surveillance de flottilles de garde- côtes, afin de protéger votre île des flux d’immigrés clandestins qui voudront fréquenter, au-delà de votre merveilleux lagon, votre paradis économique et social artificiel.

Il est bien dommage que les Mahorais, et la France officielle (celle de la puissance, de la grandeur, du prestige et du « on vous aime »…), et non les Français, à la fois ignorants et indifférents, n’aient pas eu le courage d’ouvrir un autre chemin ! Plus intelligent !

Un Triboulet de la République, faute de Fou du Roi

Et pour nourrir notre réflexion :

les propos d’Audrey Pulvar, compagne de M. Montebourg, candidat des primaires socialistes dans le dernier Respect Mag, page 9, qui déclare :

« Moi, je suis pour l’indépendance de la Martinique. Ça n’arrivera pas de mon vivant, mais je pense que c’est un horizon accessible, et souhaitable. »

Humeur Tique: Borloo et la devinette du Canard Enchaîné du 29/06/11- Mayotte et ses contradictions

Humeur Tique : Borloo, le Canard Enchaîné du 29/06/11 et sa devinette de vocabulaire politique –  Mayotte et ses contradictions, Libé du 29 juin 2011

Borloo et la devinette du petit vocabulaire politique français du Canard Enchaîné du 29 juin 2011 : une caricature à la page 4, avec un titre

 « Pour contrer Borloo, les missiles sont prêts »

Avec deux personnages, un petit et un  grand, et dans une bulle le petit texte ci-après :

« Il faut laisser entendre que si Borloo crache dans la soupe, ça fera chabrot. »

Mayotte et ses contradictions !

Dans Libé du 29 juin 2011, à la rubrique grand angle (pages 28 et 29), le reportage sur Mayotte, intitulé « L’ylang-ylang à l’agonie », une des raisons étant celle des salaires pratiqués à Mayotte : « le salaire minimum tourne ici autour de 1000 euros, contre 80 euros à Anjouan et 30 euros à Madagascar »

Encore faut-il qu’il y ait travail et donc salaire !

Et au détour d’une phrase, sur la situation démographique de cette belle île :

« près d’un tiers de ses habitants serait en situation irrégulière »

Vous avez bien lu ? Un habitant sur trois y « serait » donc en situation irrégulière !

Mayotte, bienvenue à bord! Quel avenir pour le 101ème département français?

Mayotte, bienvenue à bord !

Mayotte, quel avenir pour le 101ème département français, à compter du 1er mars 2011 ?

            Un titre du Monde, journal du 10 février 2011, page 13 :

            « Mayotte : un mineur sans papiers affilié à la Sécurité sociale ;

            Une juridiction contraint l’Etat à prendre en charge les soins aux immigrés clandestins. »

            Il s’agit d’une décision du tribunal des affaires de sécurité sociale de Mayotte du 17 décembre 2010.

            Et l’article de préciser : « Le mineur, aujourd’hui âgé de 10 ans, est originaire de l’archipel des Comores, comme la plupart des immigrés sans papiers qui débarquent sur l’île à bord d’embarcations de fortune. Un nombre qui a crû au fil des ans, puisqu’on estime que les clandestins représentent environ un tiers des 186 000 habitants de Mayotte. »

            Seul hic, Mayotte n’est pas Bahreïn, alors que la densité de sa population est déjà la moitié de celle de la riche Bahreïn, de l’ordre de 500 habitants au kilomètre carré, au lieu de   1 000 dans cette île du golfe Persique, autrement plus riche ! Avec une proportion importante d’accouchements, à Mayotte, de femmes « sans – papiers » venues des autres îles des Comores!

            Et pour l’instant, la seule rente sur laquelle peut compter Mayotte est celle de l’Etat français, c’est-à-dire de ses contribuables, ou celle de sa « démographie », et non celle du pétrole !

            Qui aura le courage politique de reconnaître que, sans modifier en profondeur nos règles de droit, le nouveau département court à la catastrophe ?

            Est-ce que M.Bayrou n’avait pas en tête quelque chose de voisin, dans une déclaration qu’il aurait faite en 2007, à Saint Denis de la Réunion : une «  nationalité française qui ne soit plus automatique » ?

Jean Pierre Renaud