Le Questionnaire Citoyen – Questions N°2 – La justice française ?

Le soupçon légitime sur l’indépendance de la Justice !

En raison d’une « instruction » judiciaire quasiment ouverte à tous !

        Récemment, et une fois de plus, la justice française a été accusée de parti-pris politique, mais une fois de plus, les médias et notre belle intelligentsia n’ont pas soulevé les raisons légitimes du soupçon :

        Un secret de l’instruction « bidon » comme l’affaire Fillon l’a démontré, le secret des sources venant opportunément au secours de cette violation quasi-habituelle du secret de l’instruction par certains magistrats, certains policiers, les avocats souvent, de même que les citoyens incriminés…

        Je rappelle que sur ce blog j’ai dénoncé cette violation du principe constitutionnel de séparation des pouvoirs, – après des primaires légalement autorisées – quelles que puissent être les interprétations des uns et des autres sur les « infractions » dénoncées, car le respect de ce principe est une des clés de la bonne santé de notre République.

       Il est évident que ce soupçon demeurera aussi justifié, tant que le Parquet restera sous les « ordres » des Gardes des Sceaux, c’est-à-dire des gouvernements, quelles que puissent être les belles déclarations quant au distinguo entre directives collectives et individuelles, au cas par cas.

       Tous les initiés savent que beaucoup de parquetiers informent leur hiérarchie sur les affaires sensibles qu’ils traitent, le  plus souvent sur demande d’ailleurs des parquets généraux ou du Cabinet du Ministre de la Justice.

         Dans  la capitale, et compte tenu des institutions locales, un Préfet de Police dont dépend la Police judiciaire, le Procureur de Paris n’a pas le privilège d’être souvent le premier informé.

         L’élection de Macron n’a rien changé.

         Tout au long de ma carrière publique, j’ai toujours été frappé par la servilité quasi-généralisée dont souffrait la haute administration.

Une justice prétorienne de proximité à créer !

     Une suggestion enfin, qui simplifiera le fonctionnement de notre justice, l’institution d’une vraie justice de proximité, pas nécessairement professionnelle, dotée d’un pouvoir de sanction immédiate des infractions les plus courantes de la vie sociale.

Manifestants à visages découverts ou à visages masqués !

Une nouvelle sanction légale est nécessaire !

        Les mœurs de la société actuelle sont très complaisantes avec l’habitude que de très nombreuses personnes ont prises d’échanger des photos, notamment des selfies, sur toutes sortes de réseaux sociaux.

      Ces images circulent en abondance et en boucle un peu partout.

      Ayons une justice moderne, bien de son temps, et adaptons-la au temps présent, en l’autorisant à publier la photo de manifestants violents et casseurs, arrêtés lors de manifestations.

     Enfin, en ce qui concerne les Avocats, nombreux sont les Français qui se posent la question de leur rémunération – qui les paie ? – quand ils prennent la défense de terroristes, ennemis de notre pays, incarcérés à l’étranger ou en  France ?

     Un peu plus de transparence financière nous ferait sans doute du bien !

Jean Pierre Renaud et Marie Christine Renaud-Varin

La Méthode Chirac et la Méthode Macron – A grands traits !

En 1997, j’ai publié le livre « La méthode Chirac » « De la Mairie de Paris à l’Elysée » qui décrivait la méthode de conquête du pouvoir de l’ancien Président.

        L’appellation de « méthode » a été souvent utilisée par les médias pour qualifier et comparer la gouvernance politique des Présidents qui se sont succédé à l’Elysée.

      Dans son numéro des 7 et 8 septembre 2019,  Le Figaro titrait en première page :

           « Proximité, dialogue : la nouvelle méthode Macron » 

       Sans avoir besoin de  procéder à  une analyse approfondie de la « méthode Macron », un gouffre sépare la manière de gouverner des deux Présidents : Chirac avait un passé politique connu et était le chef d’un parti politique  que les Français identifiaient.

       Ce qui n’est évidemment pas le cas de Macron, venu du « nulle part » d’une intelligentsia non encore identifiée par la grâce de l’affaire Fillon lancée par le Parquet Financier de Paris, intervention du pouvoir judiciaire qui a ébranlé les colonnes du temple républicain, sous les auspices de la République exemplaire que nous avons appris à connaître.

         Après un long passé politique, ses premières classes en Corrèze, sa conquête du parti gaulliste et de la Ville de Paris, en 1979, Chirac n’avait nul besoin de jouer la « proximité » ou d’afficher une volonté de « dialogue », car son ancrage dans le paysage politique, aujourd’hui les « territoires », était solide.

      Comme je l’ai indiqué dans ce livre et dans la synthèse de ma conclusion, la capitale a été au cœur d’un système de pouvoir démocratique « apparent »  mais en réalité, de pouvoir absolu sur les institutions récentes de la démocratie locale parisienne.

      Paris devint la plateforme politique d’un candidat permanent à la magistrature suprême, qu’il mit dix-huit années à conquérir, après maintes trahisons.

       Il a su utiliser tous les atouts qu’une capitale comme Paris mettait à la disposition d’un chef de parti politique, le Maire de Paris disposant de tous les leviers que lui donnait des institutions, dont beaucoup d’entre elles étaient et sont encore celles d’un État dans l’État. (1)

      Chirac a su magnifiquement en user en mettant en place un système de communication efficace et continu qui le faisait apparaître comme le grand maire qu’attendait Paris, le modèle proposé à la France pour devenir son Président.

       Il est évident que comparé à Chirac, Macron « rame » et ne peut que « ramer » comme chef d’un  parti qui n’a pas de doctrine, des « Marcheurs sans boussole » selon le titre d’un éditorial pertinent de Vincent Trémolet de Villers dans le Figaro du 9 septembre 2019.

      Chirac avait installé son personnage dans le halo d’un gaullisme encore vivant, fusse avec les ambiguïtés inévitables liées à sa durée. Je vous avouerai que j’ai toujours eu beaucoup de peine à entendre son propos « Chers compagnons », comme à la belle période du Général de Gaulle.

       Non seulement le Président actuel est venu d’un « nulle part » politique, mais a tout fait, depuis son élection pour court-circuiter les partis politiques en donnant la préférence à la méthode du débauchage, plutôt que de dialogue et de recherche d’un consensus minimum sur un programme de gouvernement républicain.

       De leur côté, les corps intermédiaires ont été ignorés, le Président actuel donnant la préférence à une gouvernance technocratique, et à l’occasion de la crise des gilets jaunes, au Grand Débat, confiant dans l’efficacité de la parole politique d’un « Premier de la Classe ».

       Faute d’ancrage sur le terrain, la vraie boussole de notre Président et de ses Marcheurs est sans doute constituée par la consultation d’une batterie d’algorithmes dont les résultats inspirent ses prises de décision.

         A la différence du Président actuel, Chirac avait le style et l’image d’un acteur de cinéma, et  connaissant à fond les faiblesses humaines, il ne s’était jamais mis en tête de vouloir ériger une République exemplaire, mais sans aucun doute le Président actuel le surpasse en volubilité et en dialectique de la parole.

     N’a-t-on pas un peu, et en effet, l’impression que le Président actuel est toujours en train de passer un Grand Oral de concours ?

Jean Pierre Renaud

  1. « Paris un Etat dans l’Etat »

« Haro sur les « premiers de la classe  » ! Sur l’ENA ou sur l’ENARCHIE » ?

Sous le patronage de Messieurs Macron et Chevènement !

            Dans un bel élan démagogique, et pour apaiser les « gilets jaunes », le Président s’est mis en tête de mettre par terre le système de sélection de notre élite nationale par concours, avec « en tête » la suppression de l’ENA.

            Sur le blog du 25 avril 2019, je me suis exprimé sur le sujet : partant de ma longue expérience administrative, je concluais en faveur d’un retour aux sources, une école du service public et pour le service public, et non plus une école du pouvoir telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. J’avais pu enregistrer les premières dérives de cette grande école au Ministère de l’Intérieur.

            Le 11 septembre 2019, sur LCP, et au cours d’un intéressant documentaire sur l’ENA, l’ancienne directrice de l’institution, Mme Loiseau a tenu un discours tout à fait surprenant : elle a fait valoir la nécessité de la réformer, tout en conservant à l’ENA son rôle  actuel de sélection des membres des grands corps (Conseil d’Etat, Cour des Comptes, Inspection des Finances), en indiquant qu’elle en voyait d’autant plus la nécessité, face au risque du Front National.

       Mme Loiseau avait sans doute oublié le corps judiciaire.

      Mauvaise conscience d’un Président ? Repentance ? A l’égard de qui ? Pour lui-même, en « premier de la classe » qui n’a pas encore su faire apprécier sa gouvernance technocratique, venue d’un « Ciel » français et mondialiste ? Une gouvernance changeante et imprévisible, avide de se raccrocher désespérément au terrain ?

       Heureusement pour notre  Président, un ancien « premier de la classe » le franc-comtois Jean-Pierre Chevènement est venu récemment à son secours en déclarant :

       « J’entends déjà (et encore) s’exprimer les critiques : les Français n’aimeraient pas l’image du « premier de la classe » que donne le président de la République. Préfèreraient-ils avoir, à sa place, le dernier de la classe ? »

      Un beau sujet pour un « Œil du Vingt Heures » de notre chaine publique, France 2 : interroger les citoyens du Territoire de Belfort pour savoir si le bilan politique et économique d’un « premier de la classe » qui s’est illustré par une belle longévité à Belfort, un bilan utile sur deux plans, d’une part, l’immigration et l’Islam dans les quartiers sensibles du territoire, d’autre part, la belle entreprise Alstom, que l’ardent « souverainisme » de son maire, député, sénateur, et ministre, n’a pas fait échapper au capital étranger.

    Jean Pierre Renaud

Les héritages et les amnésies de notre classe politique ! L’interview Philippe du Figaro

(Le Figaro du 13 mai 2019, page 2 et 3)

            En quatrième colonne, et à la question : « La gauche est éparpillée, la droite l’est un peu moins. La recomposition politique est-elle achevée ? « 

            « … Qu’il y ait en ce moment une reconstruction de la droite du Trocadéro, sans doute. Est-ce qu’elle se rapproche de la droite moderniste, pro-européenne,  pour laquelle je militais aux côtés d’Alain Juppé ? Je ne le crois pas. Je suis parti de mon ancienne formation politique parce qu’elle était incapable de dire si elle préférait voter pour Emmanuel Macron ou pour Marine Le Pen, en rupture complète avec l’héritage de Jacques Chirac. Cette droite du Trocadéro était déjà très forte dans le maniement des objectifs et des symboles mais, je le constate depuis que je suis à Matignon, elle n’a que des postures politiciennes à opposer à ceux qui font des choix courageux. »

            L’héritage Chirac ? Je ne reviendrai pas une fois de plus sur un héritage parisien qui laisse encore beaucoup de questions non résolues, mais la France doit-elle se glorifier de la gestion présidentielle de Chirac ? De son rôle dans la modernisation du pays, dans la maîtrise des courants d’immigration (intégration, quartiers sensibles = 0), dans une ouverture prématurée et démagogique de l’Union européenne aux nations de l’Est avec le Traité de Nice (Chirac-Jospin – 2001), conjuguée avec une mondialisation « sauvage », qui ébranle et déracine notre vivre ensemble (sécurité et laïcité = 0), tout en minant nos économies et en laissant le champ libre aux jeux des grandes puissances actuelles ? Non !

            Quant à l’héritage ou à la filiation Juppé, je dirais que je ne donnerais pas au « premier d’entre nous » un premier prix politique pour la ligne flottante qu’il a assumée et animée, lors des  présidentielles 2017, avec son ralliement à Macron, et ce qu’il faut bien appeler une « défection » politique pour le camp politique qui était théoriquement le sien.

            Pour avoir observé depuis des dizaines d’années l’évolution de la politique française, avoir estimé que, dans telle période de vie nationale prospère, il était juste et intelligent de répartir une partie de nos richesses (la gauche), mais que, dans telle autre période de vie nationale de crise, il valait mieux créer de la richesse (la droite), un type de balancement politique qui a toujours fait fureur chez les centristes, ne convient-il pas de conclure que dans le contexte stratégique actuel de l’Europe et du monde, ce centrisme-là, nouvelle mode juppéiste, c’est fini !

            Encore quelques mots sur les amnésies totales ou partielles d’une partie de notre haut personnel politique : pourquoi ne pas évoquer les exemples d’un Chevènement qui parait avoir complètement oublié le sort de son Alstom « chéri » à Belfort vendu aux Etats-Unis, ou d’un Moscovici (ancien député de Montbéliard-Sochaux), qui caracole à Bruxelles, donne des leçons, alors qu’il fut un des acteurs du Traité de Nice et de la dette publique qui plombe lourdement notre avenir, lequel a aussi eu le mérite de laisser vendre Peugeot à la Chine ?

            Qui aura le courage et l’honnêteté de s’interroger sur l’héritage que laissent ces élites politiques ?

        Avec ou sans notre complicité,  ils laissent à nos enfants et à nos petits-enfants, une dette colossale, l’absence d’un véritable virage écologique et climatique, un désordre de plus en plus grand dans le tissu des valeurs de liberté, de sécurité, de protection qui constituent encore notre vivre ensemble républicain, avec au surplus un grand doute sur l’avenir de l’Union Européenne.

    Jean Pierre Renaud

Elections européennes 2019 et la « méthode » Macron ?

   En 1997, j’ai publié un livre qui décrivait la façon dont Chirac, Maire de Paris avait organisé son « système » de pouvoir, et sa « méthode » pour conquérir la Présidence de la République, ce qu’il a réussi à faire.

            Mon analyse était tirée de ma longue, trop longue pratique des affaires parisiennes à la Préfecture de Paris. Le mot de « méthode » a semble-t-il fait florès.

            Je reviens donc brièvement sur le même sujet pour caractériser la « méthode » du pouvoir du Président actuel avec son catalogue d’annonces tirées d’un « Grand Débat », qui a « détourné » les Français de la « voie » et de la « voix » des institutions de notre démocratie représentative républicaine.

            Au rythme actuel de la débauche d’annonces « non soldées », la France court tout simplement le risque de voir ce scrutin européen capital pour nous tous, et avant tout pour notre jeunesse, réduit à un « Pour » ou « Contre » Macron.

       Jean Pierre Renaud

Paris, Bruxelles, Strasbourg ? Quelle importance !

   Pour avoir, pendant des années, observé et analysé le « système parisien », l’actualité parisienne est toujours aussi surprenante, et par certains aspects tout simplement affligeante. (1)

            A voir le nombre de candidatures déclarées à la Mairie de Paris, notamment du côté de la République en Marche, un mouvement qui est censé gouverner le pays, il est possible de se demander si ces candidats estiment que les élections municipales à Paris sont plus importantes que les élections européennes du mois de mai.

            Au moins deux « communicants » officiels ont  déjà fait acte de candidature, l’un du camp Macron, l’autre de l’ancien camp Hollande, à vous faire croire que la communication est devenue la reine des batailles politiques.

            La capitale de notre pays aurait-elle basculé dans une nouvelle phase de sa belle histoire, celle de la téléréalité et des réseaux sociaux, en dehors de tout enjeu politique sérieux ?

         Jean Pierre Renaud

  1. « Paris, un Etat dans l’Etat » (1993) – « La méthode Chirac » (1997)

Economie politique pour les Nuls! Les déboires de la start-up Macron – Cessez le feu!

Questions :

            Vous avez lancé votre nouveau produit politique « en même temps » sur un « nouveau marché politique » qui fond au soleil : que faites-vous ? Vous revenez à la source de la démocratie représentative ou vous mélangez les genres entre suffrage universel  et réseaux sociaux ?

            Après avoir mis le feu pseudo-démocratique au pays tout entier, comment allez-vous, quatre mois plus tard, obtenir un cessez le feu, alors que vous avez « en même temps » libéré toutes les formes de la violence politique ?

            Sur ce « nouveau marché politique » éphémère, et en votre qualité de « chef » que faites- vous ? Vous réunissez l’assemblée générale de vos « actionnaires » politiques, c’est-à-dire les « Marcheurs », pour leur demander de vous recapitaliser, faute de quoi la start-up sera retirée du « nouveau marché politique », une fin de vie malheureusement très répandue dans les start-up.

            Ou vous continuez à croire que le « chef », faute de stratégie, est le seul à pouvoir la tirer d’affaire en jouant sur les deux tableaux du suffrage universel  et des « marchés ».

           La France n’est pas un terrain d' »expériences pseudo-démocratiques » avec le secours des  réseaux sociaux, et au secours d’une « start-up » en perdition!

            Jean Pierre Renaud

            Le feuilleton continue, après les « transes « de la start-up Macron et le « grand sorcier d’Afrique » de l’Homme Blanc… Patatras ! La France est dans « les transes » mais sans « grand sorcier d’Afrique » !

Macron en Afrique ! Le grand débat ? Comment s’en sortir ? La solution: un grand sorcier d’Afrique !

Macron en Afrique !

Le Grand Débat?

Comment  s’en sortir ?

La solution : un grand sorcier d’Afrique !

            Le Président entreprend une tournée en Afrique, et la question qui vous brûle naturellement les lèvres, compte tenu du grand désordre qui règne en France : l’« Homme Blanc » ne va-t-il  pas y chercher le sésame miraculeux des dieux d’Afrique, tel qu’on en trouve encore quelques-uns dans certaines de ces lointaines terres bénies : le secret des « faiseurs de pluie », une pluie miraculeuse ?

            Dans l’héritage du héros d’un roman de Saul Bellow (1961), Monsieur Henderson, ami d’un roi africain en pays zoulou, et « faiseur de pluie ».

       Compte tenu de l’itinéraire choisi, entre Djibouti, l’Ethiopie et le Kenya, et compte tenu des affinités religieuses des terres visitées, le Président n’aura guère le choix, sinon trouver la perle rare en terre kényane, peut-être chez les Kikuyu, les Luhya, ou les Kamba…     

                     Jean Pierre Renaud

Les transes de la start-up Macron

  Depuis le 3 mai 2017, j’ai consacré plusieurs chroniques à la vie de cette start-up d’un nouveau marché politique, en notant le 30 novembre que la multiplication des annonces risquait de donner d’abord le « vertige » à la France, puis le 8 décembre 2017, le « tournis ».

       Il en est résulté la crise profonde que traverse aujourd’hui notre pays à laquelle la start-up tente de mettre fin en mettant en transes tous les sujets d’actualité dans un grand débat bien organisé et bien ciblé, une forme nouvelle de plébiscite pseudo démocratique animé par un premier de la classe qui rejoue régulièrement une sorte de grand oral familier aux anciens des grandes écoles.

    Seul petit problème, les violences s’aggravent de jour en jour et, si les forces de l’ordre n’avaient pas le comportement républicain que l’on connait, digne de tous les éloges, cette présidence aurait peut-être déjà connu son épectase.

      Question : transes, vertiges, pirouettes, ou spirales et au bout du compte comment faire pour que le pays retombe sur ses pieds et retrouve  un équilibre déjà fragile ?

      Car nous ne sommes ni dans la danse classique, ni dans le patinage artistique – c’est pourtant la saison ! -, et encore moins dans les danses soufies des derviches tourneurs qui tentent de trouver la « voie » au fil de leurs danses, laquelle, sauf erreur n’est pas la nôtre !

Jean Pierre Renaud

La Start-up Macron du nouveau marché politique

Recapitalisation ? Humanisation ? Initialisation sur le terrain ?

            Au fur et à mesure de l’année et demie écoulée, on ne peut manquer d’être frappé par l’amateurisme et l’improvisation politique de cette gouvernance d’une énarchie technocratique et ouverte à tous les vents de la mondialisation.

            Au bilan actuel, tout n’est pas négatif, mais face à cette agitation brouillonne, du touche à tout « en même temps », on voit mal quelle est la stratégie de la start-up, ses grands objectifs.

            S’agit-il de l’entreprise, aussi engluée qu’avant, dans les mailles d’une bureaucratie envahissante ? S’agit-il de la transition énergétique dont on voit encore la façon improvisée dont elle a été lancée avec cette augmentation des taxes d’autant plus absurde – le déclic d’une crise profonde du pays – qu’elle ne s’inscrivait pas dans un budget qu’on décidait de lui consacrer, mais qu’elle servait à équilibrer le budget de l’Etat, et qu’elle ne s’inscrivait donc pas dans un programme pluriannuel de transition énergétique connu des Français.

            La start-up vient de lancer une consultation publique, en choisissant pour interlocuteurs les 36 000 maires de France, au lieu des assemblées locales élues et de leurs associations représentatives, au risque d’alimenter toutes sortes de surenchères, et de ne pas pouvoir faire la synthèse de cette usine à gaz de consultation publique, sauf à se demander si son but n’est effectivement pas celui-là.

            La conséquence la plus grave de ce méli-mélo politique risque fort d’être celle du détournement du but des élections européennes de l’année 2019, les débats ne portant plus sur les destinées de l’Union, mais sur le pour ou le contre Macron.

            Jean Pierre Renaud