« Haro sur les « premiers de la classe  » ! Sur l’ENA ou sur l’ENARCHIE » ?

Sous le patronage de Messieurs Macron et Chevènement !

            Dans un bel élan démagogique, et pour apaiser les « gilets jaunes », le Président s’est mis en tête de mettre par terre le système de sélection de notre élite nationale par concours, avec « en tête » la suppression de l’ENA.

            Sur le blog du 25 avril 2019, je me suis exprimé sur le sujet : partant de ma longue expérience administrative, je concluais en faveur d’un retour aux sources, une école du service public et pour le service public, et non plus une école du pouvoir telle qu’elle fonctionne aujourd’hui. J’avais pu enregistrer les premières dérives de cette grande école au Ministère de l’Intérieur.

            Le 11 septembre 2019, sur LCP, et au cours d’un intéressant documentaire sur l’ENA, l’ancienne directrice de l’institution, Mme Loiseau a tenu un discours tout à fait surprenant : elle a fait valoir la nécessité de la réformer, tout en conservant à l’ENA son rôle  actuel de sélection des membres des grands corps (Conseil d’Etat, Cour des Comptes, Inspection des Finances), en indiquant qu’elle en voyait d’autant plus la nécessité, face au risque du Front National.

       Mme Loiseau avait sans doute oublié le corps judiciaire.

      Mauvaise conscience d’un Président ? Repentance ? A l’égard de qui ? Pour lui-même, en « premier de la classe » qui n’a pas encore su faire apprécier sa gouvernance technocratique, venue d’un « Ciel » français et mondialiste ? Une gouvernance changeante et imprévisible, avide de se raccrocher désespérément au terrain ?

       Heureusement pour notre  Président, un ancien « premier de la classe » le franc-comtois Jean-Pierre Chevènement est venu récemment à son secours en déclarant :

       « J’entends déjà (et encore) s’exprimer les critiques : les Français n’aimeraient pas l’image du « premier de la classe » que donne le président de la République. Préfèreraient-ils avoir, à sa place, le dernier de la classe ? »

      Un beau sujet pour un « Œil du Vingt Heures » de notre chaine publique, France 2 : interroger les citoyens du Territoire de Belfort pour savoir si le bilan politique et économique d’un « premier de la classe » qui s’est illustré par une belle longévité à Belfort, un bilan utile sur deux plans, d’une part, l’immigration et l’Islam dans les quartiers sensibles du territoire, d’autre part, la belle entreprise Alstom, que l’ardent « souverainisme » de son maire, député, sénateur, et ministre, n’a pas fait échapper au capital étranger.

    Jean Pierre Renaud

Le coup d’oeil politique : le « Karambolage » franco-allemand : Scène 2 & France 2 L’émission politique de Léa Salamé ?

Le coup d’œil politique

Le « Karambolage » franco-allemand : Scène 2 : « Je fais ce que je dis »

Assemblée Nationale du 22 janvier 2018

Célébration du cinquantenaire du traité De Gaulle- Adenauer.

Honte à la France !

            A Berlin, le Président de l’Assemblée Nationale est reçu dans un Bundestag au grand  complet !

            A Paris, le Président du Bundestag est reçu dans un hémicycle vide !

            147 députés présents sur 577, 1 sur 4, et en ce qui concerne les députés de  la République en Marche, 56 députés sur 311, moins de 1 sur 4 !

            Sur les bancs du gouvernement, M.Hulot, et Mme Loiseau, arrivée en retard, faisaient de la figuration !

            Est-ce bien sérieux ?

            Merkel et Macron se sont rencontrés sur le thème d’une nouvelle Union Européenne à refonder, mais les députés macronistes n’ont pas eu l’air de partager l’enthousiasme de leur Créateur.

« L’Emission Politique » de Léa Salamé

Invité Laurent Wauquier

Le 25 janvier 2018

Ou que penser du média France 2 ?

Trois remarques sur le déroulement :

La première concerne la maîtrise de soi, et donc l’agressivité de l’animatrice et de la chef du service politique de la chaine en face de l’invité.

La deuxième concerne la psychanalyste franco-marocaine, porteuse d’une contradiction plutôt confuse à l’invité !

La troisième, l’invité « surprise » de l’émission, Alain Minc : quelle « surprise » de voir un vieux monsieur qui a mangé à tous les râteliers de la République se faire le porte-parole du nouveau monde de la République en Marche !

Jean Pierre Renaud