EUREKA! EUREKA! Vive les deux détectives infatigables D et D du journal Le Monde !

Eureka ! Eureka ! Vive les deux détectives infatigables D et D (1) du journal Le Monde !

Le New Age de l’information !

Plus besoin de violer au choix, secret de l’instruction ou correspondances privées !
L’Elysée à livre ouvert !

            Le 23 août 2016, Le Monde ouvre un nouveau chapitre de l’information, celui des secrets à livre ouvert.

            Enquête 1/6 DANS LES SECRETS DE L’ELYSEE

           «  Le Monde publie des documents clés du quinquennat de François Hollande.

            « Premier volet : comment le chef de l’Etat a imposé la loi travail, par Fabrice Lhomme et Gérard Davet »

            Un petit manuel d’Eveil de la spiritualité des médias d’information !

             Jean Pierre Renaud

  1. Pour les plus curieux, sur le blog des 09/08/12, 26/10/12, 18/07/14, 14/08/15

L’Europe est une maison de passe Ou comment peut-on être européen ?

            Cela fait des années que la grande majorité de notre personnel politique et médiatique dénonce la montée de ce qu’ils appellent les populismes, mais sans avoir jamais apporté une réponse politique aux inquiétudes des citoyens européens.

           En 2002, Jospin et Chirac, les deux représentants d’une gauche socialiste et d’une droite supposée gaulliste, ont accepté l’entrée des pays de l’ancienne Europe de l’Est communiste, des pays qui n’étaient pas prêts à intégrer le système politique, social, et économique européen.

         Cette entrée prématurée a provoqué des déséquilibres dans de nombreux domaines, notamment sur le plan social, et en entraine aujourd’hui, plus de quatorze ans après, dans la gestion politique de l’Union.

        L’Union européenne a été menée au rythme du libéralisme Barroso de type anglo-saxon, sur la base des bienfaits supposés de l’ouverture des marchés, quel qu’en soit le prix, et alors que la mondialisation des échanges constituait un facteur important de déstabilisation des sociétés européennes.

       L’Europe n’a donc pas joué son rôle de régulation, de protection.

        En parallèle, l’Union s’est dotée d’institutions qui fonctionnent comme des usines à gaz, des superbureaucraties que les citoyens ne connaissent pas, n’élisent pas, ne contrôlent pas.

       Qui commande dans ce magma institutionnel ?

      Tout le monde sait depuis de très nombreuses années que l’Union doit changer, qu’il faut enfin acter le fait qu’elle fonctionne à plusieurs vitesses, mais avez-vous entendu un Bayrou, un Sarkozy, ou un Hollande, mettre sur la table un projet précis de refonte des institutions européennes ? Non, trois fois non !

         Le séisme des migrants ou des réfugiés, car comment les dénommer ? sans que l’Union ait été capable d’anticiper, ébranle sérieusement  ses institutions, compte tenu d’une ouverture incontrôlée et incontrôlable de ses frontières, et sans qu’elle soit en mesure d’adopter une politique commune, des flux migratoires qui font le jeu des populismes dénoncés par la grande majorité de la classe politique.

        La menace du Brexit constitue un deuxième facteur d’instabilité de l’Union, alors que la meilleure réponse qui aurait pu être apportée aurait été celle d’une refonte des institutions européennes, dont la réalité est déjà celle d’une Europe à géométrie variable, avec la constitution d’une zone euro charpentée sur le plan politique.

       Comment est-il possible d’être encore européen dans ce méli-mélo que personne ne comprend et ne défend ?

      A cela, la situation de la France ajoute sa dose de confusion, avec ses hésitations actuelles sur ses destinées collectives, des hésitations que les grandes inconnues de l’Europe ne font qu’accentuer.

     Une France dont la nature, l’organisation, et l’élection des corps intermédiaires, Parlement, collectivités, syndicats est complètement à revoir, afin qu’ils soient représentatifs des Français, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

     L’exemple le plus flagrant de cette situation est celui du Conseil Economique Social Environnemental dont les Français ne connaissent pas mieux l’existence que ses fonctions.

       Avez-vous eu connaissance du rôle qu’il a pu jouer dans les négociations économiques et sociales ? Récemment encore avec le vote de la loi Travail ?  Non !

      Quand l’élite politico-médiatique qui nous gouverne encore, aura-t-elle le courage de supprimer ce refuge  des sinécures ?

Jean Pierre Renaud

Chronique N° 8 de la France « d’en bas »- La loi Travail? Pourquoi la France se cabre?


            Le gouvernement s’est enlisé dans sa réforme du Code du Travail, et les raisons de cette situation sont évidemment très nombreuses :

            Proposons en quelques-unes :

           Un mot seulement sur l’instabilité du monde actuel, des effets d’une mondialisation mal régulée, notamment par une Union européenne privée de colonne vertébrale, des facteurs qui ne contribuent pas à faciliter les évolutions politiques, économiques et sociales pourtant nécessaires.

        Hollande a été élu sur un programme de la « demande » sociale, alors que la situation de la France imposait une politique de « l’offre », c’est-à-dire le choix de l’entreprise, la baisse de sa fiscalité, donc les investissements, les exportations, et en définitive les vrais emplois.

      La France paie aujourd’hui ce mauvais diagnostic, en dépit du virage à quatre-vingt-dix degrés qu’Hollande a pris depuis deux ans, c’est-à-dire une politique tournée vers l’entreprise.

      Résultat des courses et pour employer un terme savant de la stratégie militaire, le gouvernement actuel se bat à « front renversé », une configuration de combat désespérée, avec dans son dos et pour adversaire, une grande partie de son ancien camp politique.

         Une carence de pédagogie, car les Français n’ont pas vraiment compris les enjeux de cette réforme, de toute façon trop tardive dans le calendrier politique, pour faire comprendre qu’en facilitant la mobilité du travail, c’est-à-dire qu’on le veuille ou non, une précarité sociale déjà très présente, il est possible de diminuer sensiblement l’effectif des chômeurs, en redonnant de la souplesse aux entreprises.

             En contrepartie, Il est nécessaire d’inventer des solutions nouvelles afin de sécuriser les salariés en adossant leur parcours du travail ou du non-travail à une structure stable de protection économique et sociale.

           Cette carence de pédagogie est incontestablement une, sinon la seule,  des raisons principales pour laquelle la France se cabre devant l’obstacle, liée évidemment à l’insuffisance du projet quant à cette dimension de protection sociale nécessaire, dans l’intérêt même de l’évolution économique tout aussi nécessaire.

         Un mot seulement enfin sur le rôle pervers de certains syndicats dont la représentativité mérite d’être sérieusement discutée, sinon contestée, qui voient d’un très mauvais œil la perte de pouvoir que cette réforme leur causerait, à partir du moment, où la base sociale, au niveau de l’entreprise,  leur échapperait, alors que leur organisation centralisée leur donne encore les moyens de subsister.

Jean Pierre Renaud