Le Monde Politique à l’envers

Comment ne pas citer l’exemple du Figaro du 23 juin 2022 ?

« Macron en appelle à la responsabilité de ses opposants »

Alors que ce dernier a tout fait pour « casser la baraque républicaine » !

Comment lui faire confiance ?

Sait-il enfin où il va ?

Rien n’est moins sûr !

&

Rappel du texte publié le 20 février 2019, sous le titre

« Une France à l’envers : les inversions de toute nature ! »

 L’inversion des institutions de la démocratie représentative :

Le grand débat public en est l’exemple le plus récent ! Pourquoi ?

            Il est tout de même étrange qu’un Président de la République aux prises avec une grave crise de confiance recoure à une sorte d’expédiant démocratique au lieu de faire confiance aux institutions politiques normales et constitutionnelles de notre pays, et en les court-circuitant.

            A quoi servent les institutions de la République ? Le Parlement, les Assemblées régionales et départementales, les Conseils municipaux et leurs dizaines de milliers de conseillers élus ?

            Sans avoir besoin d’invoquer un nouveau « spectre », il y a effectivement quelque chose de pourri dans le royaume de France.

            Ne s’agit-il pas du vrai débat de fond ?

A savoir si la République en marche ne nous entraine pas dans la spirale et le tumulte des réseaux sociaux, c’est-à-dire une anarchie qui ne dit pas son nom ?

L’inversion européenne des valeurs des différents pays de l’Union :

      Quand les institutions européennes, notamment la Commission Européenne d’inspiration technocratique et faussement représentative des Etats de l’Union, nous      jette dans les flux d’une mondialisation libérale non régulée, avec la complicité des pouvoirs publics, en ignorant nos cultures, nos traditions, nos identités nationales.

L’inversion des valeurs des majorités :

Quand les minorités veulent imposer leurs valeurs à notre société, qu’il s’agisse de l’islam radical, sur la laïcité, ou de cultures étrangères qui n’ont rien à voir avec notre longue histoire et notre idéal du vivre ensemble.

L’inversion des valeurs de notre « état de droit » :

Quand le délinquant a plus de droits que la victime sous le prétexte d’un « état de droit » qui protège plus le délinquant que la victime.

            Vous avouerais-je que chaque fois j’entends les mises en garde du Défenseur des Droits, j’entends le bruissement des pâles de l’hélicoptère chargé d’aller pêcher le procureur idoine pour sauver le soldat Tiberi ?

L’inversion de nos valeurs nationales :

Quand un djihadiste, Français et ennemi de la France ou terroriste, bénéficie à la fois d’une protection judiciaire aux frais de la Princesse, et qu’une fois condamné, il bénéficie aussi, en prison, des mêmes droits que tout autre criminel emprisonné.

            Une statistique du 1/12/2018 évalue à 20 560 le nombre de personnes susceptibles de franchir le cap de la radicalisation, et à 9 762 le chiffre des personnes radicalisées.

L’inversion de nos valeurs de liberté de conscience et de religion :

Quand des groupes de pression religieux, idéologiques, politiques ou culturels entendent obliger la France à faire le chemin inverse d’une longue histoire qui, grâce à la laïcité et à la fin des guerres de religion, a enfin donné aux Français et aux Françaises la liberté de conscience et de religion.

            Jean Pierre Renaud  Tous Droits Réservés

Humeur Tique: pluralisme de la presse, Pigasse et le journal Les Echos

Humeur Tique : Presse et pluralisme ? Liberté de l’information ? Ou tout simplement l’information !

Pigasse et le journal Les Echos des 4 juin 2012 et 25 juin 2012 !

            L’ancien administrateur civil du Trésor Pigasse fait parte des archétypes de hauts fonctionnaires qui, après avoir rempli leur carnet d’adresses, pantouflent avec succès dans le monde des grandes entreprises, à la banque Lazard, dans le cas présent, après avoir fait ses classes politiques chez DSK et Fabius.

            Devenu un grand capitaliste de gauche, M.Pigasse a pris le contrôle du journal Le Monde avec ses deux amis, Niel et Bergé, et, information intéressante parue dans Les Echos du 4 juin « Entreprises et Marchés », il serait intéressé par le quotidien Libération, comme indiqué par le titre de l’article :

« Mathieu Pigasse veut entrer au capital de « Libération »

Trois semaines plus tard, le même journal publie une longue interview du même banquier sur une pleine page, dont le contenu est du reste intéressant, et peut-être utile, mais les trois journalistes qui ont recueilli ses propos ne lui posent aucune question  sur son projet d’entrée au capital de Libération.

L’hypothèse de son entrée au capital de Libération est mentionnée tout en haut de la page, « Son parcours » « Son actualité » dans le petit texte ci-après :

« Après avoir investi dans « Le Monde » et les « Inrockuptibles », son nom est évoqué pour une nouvelle injection d’argent dans la quotidien « Libération ».

Quel silence étrange, alors que le sujet est sensible, puisqu’il s’agit du pluralisme de la presse française !

Alors me direz-vous entre le journal Libération, organe quasi-officiel du Parti Socialiste et le journal Le Monde, soutien, tout  en coulisses, du même parti, cela ne changerait pas grand-chose !

Mais quelle discrétion journalistique pour un journal d’information économique et financière !

Gloire à notre belle presse nationale d’information !