Les élections en Côte d’Ivoire: la Françafrique de Libé et du Parti socialiste

Libé (27 et 28/11/10 et la Côte d’Ivoire : une information objective ?

            Le journal Libération publie une double page sur les élections de Côte d’Ivoire, et c’est plutôt une bonne initiative, mais que faut-il en penser en réalité ?

            La première page publie une immense photo d’une manifestation favorable à Gbagbo, une demi-page en surface avec la page 2 : ne s’agit-il pas d’une publicité électorale indirecte ? Voyez, chers lecteurs, la popularité de Gbagbo !

            Autre remarque, à gauche de la page, une présentation sommaire des deux candidats, Gbagbo et Ouattara :

            Laurent Gbagbo

A 65 ans cet opposant à Félix Houphouët-Boigny…

            Alassane Ouattara

            Ce musulman originaire du nord…

            Du premier, le journal ne donne ni l’origine géographique, ni la religion, alors qu’il les donne pour le deuxième.

            Vous avez lu ? Musulman ? Et Gbagbo est-il fétichiste, animiste, chrétien, ou athée ? Du nord ou du sud ?

            Sur l’article lui-même qui représente à peu près une page, rien à dire, mais la deuxième page contient sur deux colonnes, une analyse de la position du PS sur le cas Gbagbo : difficile à le lire, à dire quel est le responsable socialiste qui a assisté à un meeting de Gbagbo ? Lang, Le Guen, ou Cambadélis, alors que l’on sait déjà que Lang a pris l’avion personnel du candidat Gbagbo pour assister à l’un de ses meetings ?

            Conclusion : contrairement à ce que certains croient ou feignent de faire croire, la Françafrique n’est pas uniquement celle des lobbies capitalistes.

Humeur Tique: Le blocus de la démocratie lycéenne? Le président Colombani entre Monde et monde

Humeur Tique : Grève des lycéens pour la retraite à 60 ans : une démocratie lycéenne ?

 « Une France qui se lève tôt »

Libé du 20 octobre (page 6)

La journaliste nous raconte ce qui se passe au lycée Hélène Boucher, dans le vingtième arrondissement de Paris :

« Les lycéens sont mobilisés depuis une semaine…Hier, c’était la troisième journée de blocus de leur établissement, voté à la majorité. »

Vous avez bien lu, un blocus voté à la majorité.

La journaliste continue à raconter : «  Des élèves installent des boites en carton. Un vote « à bulletins secrets » pour savoir si le blocus sera reconduit le lendemain… C’est important que ce soit très démocratique, qu’on ne puisse pas nous reprocher d’imposer le blocus ».*

A 10 h 30, le vote est dépouillé. Sur 478 votants (pour 1 318 lycéens), 78% se sont prononcés en faveur de la reconduite du blocus. Cris de joie »

Si je comprends bien, le blocus d’un lycée est un acte démocratique ?

Un vote organisé dans un climat de grande violence est également un acte démocratique ? Alors qu’un tiers seulement des élèves est présent ?

« Lycées, raffineries, c’est la même galère »

Victor Colombani 16 ans, Président de l’Union Nationale Lycéenne (UNL)

Libé du 20 octobre (page 4)

La journaliste écrit : « Le patron de l’UNL est bien placé pour comprendre l’importance des médias. Son père, aujourd’hui retraité – « lui au moins est passé à travers la réforme »  a fait carrière au Monde, sa mère y travaille toujours et son frère est journaliste à France 3. »

Formons le vœu qu’un Colombani ne mette pas le monde par terre comme un autre Colombani l’a fait pour le journal !

Délinquance et immigration: Les ronds-points des Ponts et Chaussées

Le « rond-point » d’un chercheur à l’Ecole des Ponts et Chaussées

Immigration et délinquance : le verdict des statistiques (R.Rancière- Libé du 5/10/10)

Est-ce si sûr ?

            Je propose aux lecteurs de me suivre sur une des réalisations les plus prisées des ingénieurs des ponts, les ronds-points.

Nous en créerons, pour une fois, un exemplaire unique, de nature intellectuelle, car cela coûtera moins cher au contribuable.

            J’aborde donc le rond-point, première route à droite ? Existe-il des statistiques françaises qui permettent d’établir une corrélation entre délinquance et immigration ?

            Non !

Je continue donc mon chemin, et faute de mieux, j’emprunte successivement, la deuxième, et la troisième route à droite, la route des Etats Unis, puis celle de Grande Bretagne

Sur ces deux routes, on me rassure: rien, dans les études statistiques américaine et anglaise, ne permet d’établir une corrélation entre immigration et délinquance.

            Je continue à tourner sur le rond-point, c’est un réflexe chez moi. Nos brillants ingénieurs des ponts devaient y penser, car les gens qui tournent en rond ont tendance à encombrer les ronds-points. Je m’interroge, donc, et tout de même, sur la validité de l’hypothèse statistique retenue par le chercheur des ponts : les bases démographiques et statistiques sont- elles effectivement comparables ?

J’en suis pas sûr du tout, et je continue donc à tourner, car ce n’est pas toujours facile, comme vous le savez, de trouver son chemin sur nos beaux ronds-points nationaux, et que vois-je : un panneau que je n’avais pas vu : « Délinquance : déni ou délit de culture ? » ( Libé du 27/09/10)

Mais alors, un sociologue vient de produire des statistiques françaises sur le sujet ! Sont-elles fausses ? Notre chercheur des ponts les conteste-t-il ?

Jean Pierre Renaud

Délinquance, immigration et culture: les avis de MM.Fassin (Libé du 27/09 et le Monde du 30/09/10

Mélange des genres entre science et politique ?

Sujet : délinquance, immigration et culture

En réponse critique de l’ouvrage « Déni des cultures » – H.Lagrange

Corrélation entre le contenu des contributions et les travaux de leurs signataires ?

Textes E.Fassin (Libé du 27/09/10) : « La famille noire est toujours un problème pour ce culturalisme » – D.Fassin et E.Fassin (Le Monde du 30/09/10) : « Misère du culturalisme. Cessons d’imputer les problèmes aux étrangers »

            Au demeurant, des contributions claires et bien écrites, qui abordent un sujet très classique pour les spécialistes, la relation, sinon la corrélation existant entre misère sociale et délinquance, avec le « piment » supplémentaire du racisme, et tout autant pour leurs auteurs, celui de la « culture ».

            Est-ce qu’il ne s’agit pas d’une nouvelle sorte de terrorisme intellectuel et idéologique que d’interdire à d’autres chercheurs, pas nécessairement incompétents et partiaux, d’avancer des thèses qui déplaisent à une partie de la communauté intellectuelle, quelquefois dominante, et donc de déranger effectivement des tabous ?

            Je serais donc un électeur de droite, conservateur, parce que j’adhérerais en partie à la démonstration contestée, sans obligatoirement me référer à l’expérience américaine, alors que la ségrégation « officielle » y est encore très fraîche, et que le questionnement de M.Lagrange porte sur des phénomènes d’immigration jusques là inconnus dans notre pays ?

            Les deux contributions en question accusent tout simplement l’auteur de partager des idées de la droite conservatrice, alors que la problématique des « ghettos »  concentre évidemment un ensemble de facteurs que, ni la gauche, ni la droite, n’ont eu le courage de traiter depuis trente ans.

            Alors, il faudrait ignorer le facteur culturel dans les villes qui contiennent une proportion importante de français d’origine immigrée ?

Sous le prétexte que : « Or la longue histoire de la question sociale nous enseigne que le culturalisme de la misère qui prétend rendre compte des différences et des inégalités par l’origine ne fait jamais autre chose que trahir la misère du culturalisme » (Le Monde-page 23)

            Je serais donc un « lépéniste » qui s’ignore, au même titre que je serais un « colonialiste » sans le savoir, parce que je souffrirais de « la persistance d’une figure de l’indigène logée » dans mon corps. (Le livre « Fracture coloniale, page 200).

Parce que je partagerais les inquiétudes de citoyens français qui habitent encore des « ghettos », dont ils ont vu les dérives sociales et culturelles de toute sorte se développer au cours des quinze ou vingt dernières années ? Il faut interroger ces citoyens français, qu’ils soient de souche, comme on dit, ou d’origine immigrée.

            Est-ce que M.Konaté aurait pris sa carte à l’UMP pour avoir osé décrire dans son livre récent « L’Afrique est-elle maudite »,  une situation sociale et culturelle qui donne du crédit aux observations du sociologue ?

            Et enfin pourquoi la  « médecine » sociale s’interdirait-elle d’effectuer des recherches sérieuses, et démontrées statistiquement, sur ce que certains pourraient dénommer une immigration de type « invasif » à laquelle beaucoup de  communautés humaines sont confrontées, en Europe, en Asie, ou en Afrique, et proposer des outils de solution ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: burqua à l’hôpital, langue chinoise dans nos lycées, nez et oreilles coupés d’une jeune femme afghane

Humeur Tique : voile à l’hôpital, langue chinoise à l’école, nez et oreilles coupés d’une jeune Afghane

            Le voile à l’hôpital : (Libé du 7/07/10- entretien Coroller Lévy)

            « Une femme a fini par descendre au bloc avec son voile »

            « Le port du voile intégral par certaines femmes pose-t-il problème ?

             Il  y a un gros malaise. Est-il normal qu’une infirmière passe trois quarts d’heure pour convaincre une femme qui a mal aux oreilles d’enlever son voile ? Ou qu’une autre refuse de dégager son cou alors qu’on doit lui faire une radio panoramique dentaire ? Quand on sait à quel point l’hôpital souffre de pénuries de personnel, ça n’est pas normal. C’est inadmissible.

            S’agit-il de cas isolés ?

            Je peux vous en citer des dizaines. Ainsi cette femme hospitalisée en ambulatoire pour un examen ou une petite opération, je ne m’en souviens plus. Elle a été prévenue, avant son arrivée qu’elle devra se doucher à la bétadine et enfiler une tenue opératoire. Elle est intégralement voilée. L’infirmière lui redonne les consignes. La patiente dit : Non, je ne prends pas de douche à l’extérieur de chez moi, et je descendrai au bloc avec mon voile…Le chirurgien, déjà en retard, a refusé de la prendre. »

            Sans commentaire !

            Mais une invitation à goûter les caricatures régulières, et toujours dévastatrices, de Plantu, sur le voile intégral, la dernière (Monde du 10 août dernier) intitulée « Est-ce que vous reconnaissez la femme que vous avez agressée ? », l’homme, qui est accusé, étant interrogé en présence de trois femmes en burqua.

            La langue chinoise à l’école

            « Nous devons enseigner le chinois dans nos écoles », Jean-Pascal Tricoire, président du directoire de Schneider Electric (La Tribune du 24/07/10)

            Pour avoir travaillé en Chine pendant cinq années, M.Tricoire parle en connaissance de cause : un gouvernement sérieux et responsable ne peut continuer à parler Chine, investissements et exportations en Chine, sans donner un vrai coup de pouce à l’enseignement de la langue chinois dans nos lycées.

            Et en prime, comprendre le chinois, c’est aborder, sans truchement,  une autre culture du monde, au moins, et sinon plus riche, que la nôtre.

            Nez et oreilles coupés d’une jeune Afghane

         Ces dernières semaines, de très nombreux Français ont eu l’occasion de voir à la télévision une jeune femme afghane punie par les talibans, nez et oreilles coupés, pour avoir osé enfreindre leur interdiction faite aux filles de fréquenter une école.

            Une telle séquence télévisée suffit à répondre à la question : pourquoi la France est en Afghanistan ?

            Renouvelons à ce sujet le conseil qui avait été donné il y a quelques mois de voir le film intitulé « Le cahier », consacré précisément à la scolarisation des jeunes filles afghanes.

Humeur Tique: Amnésie politique? Bienheureux soient les amnésiques! Tribune Montebourg, Libé du 20 juin 2010

Bienheureux soient les amnésiques en politique!

   Sans adhèrer complètement aux propos que M.Montebourg tient dans sa tribune intitulée  » La république indécente », il est possible de lui reconnaître le mérite de la continuité dans sa dénonciation des abus de la 5ème République, mais ne faudrait-il pas ajouter à « la France consanguine du pouvoir et de l’argent », qui a toujours plus ou moins existé, même sous la gauche de Mitterrand, la France consanguine des avocats et des juges, des journalistes et des politiques? Et que penser d’anciens hauts fonctionnaires aux idées affichées ou supposées de gauche qui pantouflent dans le grand capital national ou international?,

   Et heureusement pour les politiques et leurs électeurs, le fleuve Léthé de l’oubli les accueille tous dans ses eaux paisibles!

    Et de voir Villepin courir en banlieue alors qu’il n’a rien fait pour leurs ghettos, ou Juppé qui, venant au secours de son bon ami Woerth, parait avoir oublié sa consanguinité Ville de Paris-RPR.

Scientificité des thèses d’histoire coloniale? Est-ce le cas?

Que penser des thèses d’histoire coloniale ?

Secret de confession universitaire ou tabou colonial ?

Pertinence scientifique et transparence publique des thèses en général et d’histoire coloniale en particulier ?

Sont-elles scientifiquement pertinentes, alors que leurs jurys cachent leur avis et le résultat de leurs votes ?

Au sujet des thèses Blanchard, Bancel, et Lemaire… et sans doute d’autres thèses !

             Au cours des dernières années, mes recherches d’histoire coloniale (d’amateur) m’ont conduit à aller à la source, c’est-à-dire à prendre connaissance de plusieurs thèses d’histoire coloniale qui donnaient, je le pensais, un fondement scientifique aux interventions verbales ou aux ouvrages écrits par leurs auteurs.

            J’ai donc consulté les trois thèses des trois historiens (Blanchard, Bancel et Lemaire) qui soutenaient la thèse soi-disant  historique d’après laquelle la France aurait été dotée, lors de la période coloniale, d’une culture coloniale, puis impériale.

            J’étais, en effet, plutôt surpris par la teneur des discours que ces derniers tenaient sur ce pan largement ignoré de notre histoire nationale.

            Accréditation scientifique ?

            La consultation et la lecture de ces thèses me donnèrent la conviction qu’elles ne suffisaient pas toujours, totalement ou partiellement, à donner une accréditation scientifique à leurs travaux, dans le domaine de la presse, des sondages, des images coloniales quasiment absentes et sans aucune référence sémiologique dans les thèses en question, et d’une façon générale en ce qui concerne la méthodologie statistique, économique ou financière mise en œuvre.

            Constat surprenant, alors que le terme de « scientifique » est souvent mentionné dans les arrêtés qui ont défini la procédure d’attribution du titre de docteur par les jurys : intervention d’un conseil scientifique, intérêt scientifique des travaux, aptitude des travaux à se situer dans leur contexte scientifique…

            Il me semblait donc  logique d’aller plus loin dans mes recherches, c’est-à-dire  accéder aux rapports du jury visés par les arrêtés ministériels de 1992 et 2006, rapports susceptibles d’éclairer l’intérêt scientifique des travaux. J’ai donc demandé au Recteur de Paris d’avoir communication des rapports du jury, communication qui m’a été refusée, alors que la soutenance était supposée être publique.

            Mais comment parler de soutenance publique, s’il n’est conservé aucune trace du débat, du vote (unanimité ou non) du jury, et s’il n’est pas possible de prendre connaissance des rapports des membres du jury, et donc de se faire une opinion sur la valeur scientifique que le jury a attribué à une thèse, ainsi que des mentions éventuellement décernées.

            Je m’interroge donc sur la qualité d’une procédure

            – qui ne conserverait aucune trace d’une soutenance publique, sauf à considérer que celle-ci n’a qu’un caractère formel.

            – qui exclurait toute justification de l’attribution d’un titre universitaire, appuyé seulement sur la notoriété de membres du jury, alors même que ce titre est susceptible d’accréditer l’intérêt scientifique de publications ultérieures, ou de toute médiatisation de ces travaux.

            Conclusion : les universités et leurs jurys seraient bien inspirés de lever ce secret, sauf à jeter une suspicion légitime et inutile sur le sérieux scientifique des doctorats qui sont délivrés, sauf également, et cette restriction est capitale, si mon expérience n’était aucunement représentative de la situation actuelle des thèses et des jurys.

            La transparence publique devrait être la règle.

            Pourquoi en serait-il différemment dans ce domaine de décisions, alors que la plupart des décisions publiques sont aujourd’hui soumises à des obligations démocratiques utiles de transparence publique.

            Il parait en effet difficile d’admettre que, sous le prétexte de préserver le secret de la vie privée, le secret des délibérations sûrement, mais pas le reste, il soit possible de sceller tout le processus supposé « scientifique » du même sceau du secret.

            A l’Université, en serions-nous encore, à l’âge du confessionnal et de l’autorité d’une nouvelle l’Eglise? Les jurys auraient donc quelque chose à cacher ? Un nouveau tabou ?

            Et en post scriptum, une thèse à l’EHESS :

             J’ai eu l’occasion d’analyser, en 2009, une thèse consacrée à l’histoire coloniale, au développement et aux inégalités dans l’ancienne Afrique Occidentale Française, au titre de l’EHESS, et sous la direction de Denis Cogneau (professeur associé à Paris School of Economics) et Thomas Piketty (professeur à l’Ecole d’Economie de Paris), avec le concours de deux rapporteurs, Jean-Marie Baland, professeur à l’Université de Namur, et Esther Duflo, professeur au Massachusetts Institute of Technology, plus deux autres membres éminents, Pierre Jacquet, Chef économiste à l’Agence Française de Développement, et enfin Gilles Postel-Vinay, Directeur de recherche à l’INRA, Directeur d’études à l’EHESS.

            La thésarde a fait un très gros travail d’analyse, mais sur des bases statistiques fragiles et en faisant un très large appel à un appareil de corrélation mathématique et statistique savant, mais audacieux, en projetant des raisonnements qui enjambent la période d’explosion démographique de la deuxième moitié du siècle, et quelquefois le siècle.

            Il serait intéressant d’avoir accès aux rapports des membres du jury, au contenu des délibérations, et au vote du même jury, et pas uniquement à l’article de Mme Duflo, dans Libé du 2/12/2008, intitulé « Le fardeau de l’homme blanc ? », dont le contenu était favorable aux conclusions de cette thèse.

            Et j’ai tout lieu donc de penser que, pour assurer son crédit scientifique,  la toute jeune Ecole d’Economie de Paris a eu à cœur d’innover en matière de transparence publique, et donc d’accréditation scientifique des travaux qu’elle dirige.

            Jean Pierre Renaud, docteur en sciences économiques, et ancien haut fonctionnaire

La Première Page de Libé du 19 mai 2010: Carlos

Humeur Tique: la première page de Libé du 19 mai 2010-  A la gloire du terroriste et assassin Carlos?

Certains Français, dont je fais partie, auraient sans doute préféré une première page « Moines de Tibéhirine », plutôt que « Carlos », assassin hébergé dans une de nos prisons: vous, non?

Humeur Tique: DSK, le nouvel Enfant Jésus (Libé du 5 mai), le Budget de la France à Las Vegas

DSK, le nouvel Enfant Jésus de la politique française, d’après Libé du 5 mai

   Une première page avec une grande photo, plus les deux pages suivantes, avec une deuxième photo,  un texte bourré de sucreries, de platitudes, et de servilité par avance acquise! Décidément, un grand « souper fin » entre complices qui attendent impatiemment la venue du Sauveur! 

   Le Budget de la France à Las Vegas!

   D’après le Canard Enchaîné du 5 mai, la compagne du nouveau ministre du Budget de la France paie ses impôts à Las Vegas! L’information a d’ailleurs été confirmée.

   Il y a décidément quelque chose de « pourri dans le royaume de France » !

   Et le tout nouveau ministre du Budget de continuer à se parer des couleurs de la Chiraquie, je veux bien, mais de celles du gaullisme, les Français n’en croiront pas un mot.