« La maison du toit rouge » de Yoshi Yamada, film japonais : une chronique familiale intéressante dans le Japon de l’avant 1939, année de l’entrée en guerre de ce pays, pourquoi intéressante ?
Une bonne très attachée à sa famille d’accueil nous fait le récit de la vie familiale à travers ses carnets de note intimes. Elle nous fait entrer dans le décor, les mœurs, la vie intime de ses deux employeurs, aiguillonnée par l’intrigue amoureuse que sa patronne noue avec un ami de son mari.
Ambiance japonaise garantie, tentation extraconjugale de la liberté contre la routine, et en définitive, le sauvetage du couple à la suite d’un subterfuge monté par une bonne très dévouée.
« Taxi Téhéran » de Jafar Panahi : film étrange et déroutant dont l’intrigue tout intellectuelle et politique, s’il en existe une, se déroule dans un taxi qui circule en continu dans la capitale de Téhéran.
Tout tourne autour de l’artiste créateur, un peu lassant, narcissique, mais avec le mérite de nous montrer la face cachée d’un pays et d’une société privée de beaucoup de libertés : il n’est donc guère d’autre solution que de faire vivre ces libertés dans un taxi.
« Les optimistes » de Gunhild Magnor, film norvégien : il faut écrire film, plutôt que documentaire, tel que désigné par les guides, parce que le récit de ce groupe de femmes norvégiennes déjà âgées, flirtant avec le troisième ou quatrième âge (de 65 à 95 ans) donnent un très bel exemple de vie, pour ne pas dire de jeunesse, et en définitive de cinéma revigorant.
Elles font le pari fou d’aller disputer en Suède un match de volley-ball contre une équipe d’hommes également mûrs, et s’entrainent pour être à la hauteur du défi.
JPR et MCRV