Sur France 5 « Médias, le magazine » des 17/03 et 24/03/13

    Sur France 5

 « Médias, le magazine » sur France 5 le 17/03/2013

Ou des médias mythomanes !

Et le 24/03/2013, à Marseille et avec Mediapart

            J’avais préparé une première chronique sur le premier magazine, et faute de temps, j’ai attendu le deuxième ;

            Bien m’en a pris, compte tenu de la mise au point faite par M.Missika, à l’occasion du deuxième magazine.

Le magazine du 17/03/2013

            Un magazine tout à fait intéressant sur le fonctionnement des médias, les types de manipulation ou de dérives que l’on y rencontre fréquemment. Ce jour-là, le magazine s’est beaucoup interrogé sur le cas de la supercherie d’une femme mythomane, soi-disant mère porteuse qui, ces dernières semaines, a fait la une de certains journaux papier ou télé, avec dans la course au scoop, et en premier, le journal Le Parisien.

            Discussion argumentée entre journalistes avec la participation du médiateur de Radio France Télévision, d’un ancien directeur du Parisien, et des chroniqueurs habituels.

            Les responsables des publications ayant donné un grand écho à la supercherie n’avaient pas jugé bon de venir s’expliquer sur le sujet, et tout à fait curieusement, ce fut un responsable syndical qui fut interviewé : comment ne pas faire le rapprochement avec l’actualité des faits divers de la police du ministère de l’Intérieur qui voit le plus souvent les représentants des syndicats de police venir s’expliquer sur tel ou tel cas, beaucoup plus que les représentants attitrés et autorisés du ministère ?

            La présence du médiateur de Radio France était à elle seule une énigme, compte tenu du contraste que son visage présentait : une chevelure brune et une belle et grande moustache blanche ! De quoi  troubler le jugement du téléspectateur, et peut-être plus encore, de la téléspectatrice !

            Cette émission hebdomadaire est tout à fait utile, mais il serait quelquefois intéressant de connaître la ou les méthodes mises en œuvre pour mesurer les audiences ou les fréquentations de sites internet.

            Dernière remarque, il est un peu surprenant de voir à cette émission, un habitué incontestablement compétent, qui symbolise à lui seul une sorte de mélange des genres entre médias, critique des médias, et politique, alors qu’il est notoirement engagé dans la politique municipale de Paris.

Le magazine du 24/03/2013

            Autre magazine également intéressant entre autres sur le traitement des faits divers de Marseille, sur le rôle de Médiapart, et sur la fin du mélange des genres évoqué plus haut.

                        Comme je l’ai indiqué dans le texte précédent, il était possible de s’étonner de voir un sociologue des médias, mais aussi, homme politique engagé dans la politique municipale à Paris, faire partie de la palette des chroniqueurs.

            Le magazine a donné lieu en effet à une mise au point à ce sujet et le chroniqueur en question a annoncé la fin de sa participation pour fin avril.

            La représentativité ? En ce qui concerne les faits divers de Marseille, mais la remarque a une portée générale, le cadrage souvent insuffisant des informations transforme le cas particulier en règle générale, ou ne donne pas la possibilité d’une mise en perspective chronologique, sociale, économique, ou politique.

            En ce qui concerne Médiapart, son patron a exposé clairement la fonction du site, une fonction d’autant plus importante que la France est plutôt frileuse dans le domaine de l’investigation.

            Un mot enfin sur les reportages toujours vifs et percutants de « Laetitia », le dernier constituant une belle démonstration du savoir-faire supposé du grand communicant politique qu’est M.Montebourg.

JPR MCV

Humeur Tique : Bartolone et la cacophonie du gouvernement !

     Le Président de l’Assemblée Nationale  juge dans le journal Le Parisien (21/09/12) qu’il y a trop de ministres :

« Si vous n’avez pas de budget à part ou de texte de loi important à faire passer, il ne vous reste pas grand-chose pour vous distinguer à part des interviews dans la presse. Sept ministres à Bercy, c’est très excessif. »

« Excessif », l’adjectif suffisait.

Etrange situation d’un gouvernement de 38 ministres attelé, entre autres, à un programme de redressement des finances publiques, avec effectivement des ministres qui sont toujours prêts à donner du grain à moudre aux médias, et un premier ministre obligé de les rappeler au « jeu collectif ».

Et pourquoi ne pas s’étonner enfin de voir un Président de l’Assemblée Nationale (le pouvoir législatif) s’ingérer dans le domaine de compétence du pouvoir exécutif ?

On va le rappeler à l’ordre ?

Pour ne pas évoquer enfin les petitesses politiques des Verts !

Le « Made in France » ou le « Produit en France », La Croix du 25 Janvier 2012

La Croix du 25 janvier 2012 sur trois pages : en première page « Consommer français est-ce possible ? », en pages 2 et 3 intitulées « Evénement » : « Acheter français » n’est pas donné à tous », « Le made in Breizh » a réussi son pari », « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation »

       Trois pages d’information et de réflexion utiles et intéressantes, mais qui méritent un commentaire.

            Il est possible tout d’abord de s’interroger sur l’utilisation de l’expression « made in France », plutôt que l’expression « Produit en France » dans le sillage du succès de « Produit en Bretagne ».

Et en second lieu, comment ne pas noter le ton plutôt dubitatif de l’éditorial sur ce sujet majeur : « Comment dépasser les fleurs de rhétorique ?…, Le « made in France », pour l’instant, semble être un bon slogan. Mais les conséquences d’un tel choix restent bien incertaines ».

Donc un manque d’enthousiasme !

Alors qu’à la page 25 du même journal, et sous la rubrique « Autrement dit », un économiste de banque écrit « Le principe de subsidiarité est le seul recours contre la « crise du politique ». », un texte qui propose donc une orientation positive à la solution du problème.

Et comment ne pas voir qu’une telle direction rejoint celle que l’écologie sérieuse tente de faire prévaloir dans le fonctionnement de notre économie ?

Défendre le « produit en France » ne signifie pas la fermeture des frontières, sauf quand il s’agit de promouvoir un « protectionnisme de réciprocité » sur les grands marchés publics, mais la protection et la promotion de tous nos savoirs et savoirs faire, des produits de nos terroirs, bien au-delà de nos industries.

L’article intitulé « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation » propose un contenu plus optimiste, mais pourquoi cantonne-t-il le sujet à l’industrie ?

Le propos du secrétaire national de la CFDT «  « Le made in France », ça ne fait pas une politique »  manque incontestablement et également d’optimisme. Ne s’agirait-il pas là de la marque d’une forme de technocratie syndicale ?

Ce qu’il nous faut en France, c’est une administration de mission de la « mission France », animée par des français qui y croient, dotée de moyens financiers sur le modèle des crédits de recherche, avec une capacité d’inventaire, de définition des contraintes techniques et juridiques à mettre en œuvre, de soutien financier, mais en donnant effectivement la priorité à la subsidiarité, la réussite d’une telle politique étant entre les mains des collectivités locales, grandes ou petites, et des groupements de citoyens, et évidemment des entreprises, tous acteurs de cette nouvelle ambition, et mission.

Mesdames et messieurs, un peu d’enthousiasme s’il vous plait ! Je préfère nettement à ces pages empreintes de trop de pessimisme, la page 33, « Le rendez-vous high-tech » du journal Le Parisien du 27 janvier, intitulée « Le made in France, ça marche »

Français ! Au travail, le « produit en France » est entre vos mains, ainsi que notre destin commun, et celui de nos enfants et petits-enfants !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Chirac ou le Malade Imaginaire? Le Parisien du 25/11/11- A la fondation Chirac

Humeur Tique : Chirac ou le Malade Imaginaire ?

Le Parisien du 25/11/2011 (page 08)

« Quand Fillon félicite Chirac »

            Chirac, le grand malade, à l’image des Guignols de Canal Plus ( ?), s’est excusé, ou s’est fait excuser, de ne  pouvoir assister  à son procès sur les emplois fictifs à la Mairie de Paris. Il en a donc laissé le soin à ses avocats, ses anciens collaborateurs (abandonnés par le chef), et cerise sur le gâteau, au Parquet de notre bonne République.

            Mais, mille millions de mille sabords de tonnerre de Brest !

Ne sommes-nous pas, pour l’instant, en pleine Tintinomania ?

Chirac a assisté à la remise des prix de sa fondation !

            Tout à fait étrangement, et à cette occasion, un prix spécial a récompensé l’ex-procureur du Tribunal pénal international Louise Arbou : clin d’œil de Parquet à Parquet ?

Humeur Tique : Loto et EuroMillions et leurs supercagnottes : pourquoi pas une petite cagnotte pour nos quartiers sensibles ?

    Le Parisien du 9 septembre a mis en première page :

« Supercagnottes

Faut-il limiter les gains ? »

Et en page 3 : « la proposition choc d’un député UMP du Haut Rhin, Eric Straumann : « Pas de gagnant de plus de 30 M euros – Redistribuer le reste du pactole aux vainqueurs de rang inférieur. »

Il est évident que les jeux de la Française des Jeux, propriété de la puissance publique, c’est-à-dire de tous les citoyens, soulèvent beaucoup de questions, dont celle soulevée et par le député du Haut Rhin et par le journal le Parisien.

Pourquoi ne pas proposer une autre solution républicaine et française ? Au-delà d’un certain montant de la cagnotte ou de la supercagnotte,  30 ou plus de 30 millions, l’affectation d’un surplus de X% à une fondation intitulée « La France des quartiers sensibles. »

Au moins, le financement d’une partie des actions de toute nature nécessaires à ces quartiers se trouverait en partie assurée !

Humeur Tique: France 2, com’ charognarde et affaire DSK – le Stade de rugby du maire de Paris

    France 2, com’ charogarde et affaire DSK : est-ce qu’il était bien nécessaire que le porte- parole du gouvernement, ministre du budget se pointe dimanche 15 mai 2011, au Journal de France 2, celui de treize heures ? Pour ne rien dire, heureusement ! Quelle qu’ait pu être la tentation du ministre com’,car  elle a dû être grande !

            Est-ce qu’il était bien nécessaire qu’une candidate du parti socialiste aux présidentielles 2012, au plus bas dans les sondages, vienne sur le plateau de France 2, au journal de vingt heures, donner son point de vue sur l’affaire DSK ?

            Ne serait-il donc pas bien nécessaire que notre belle chaîne publique ne se croie pas obligée de suivre le trop plein com’ des autres médias ?

            Le Stade de rugby du Maire de Paris : le maire de Paris et son équipe ont engagé  la ville dans un projet de nouveau stade dédié au rugby, à la place de l’ancien stade Jean Bouin, dont le coût annoncé le 9 septembre 2009 était de l’ordre de 119 millions d’euros.

            Paris avait donc besoin d’un nouveau stade de rugby pour renforcer son image internationale de capitale ?

Au-delà de ce coût pour les contribuables, et du fait que stade aurait très bien pu trouver sa place dans une ville de la banlieue, au nom d’une vraie solidarité urbaine Paris-Banlieue, il est tout de même surprenant de constater que le partenaire désigné pour être accueilli dans le nouveau stade est un club sportif très mal en point sur le plan financier, puisqu’il il est obligé de faire appel à une fondation canadienne pour rétablir ses finances.

Information du journal Le Parisien du 13 mai 2011 !

Une situation d’autant plus curieuse, compte tenu de l’objet de cette fondation privée d’aide au développement économique et social agréée par l’ONU !

Le rugby parisien et ses élus parisiens sous la protection de l’ONU ?

Humeur Tique: Borloo « Je quitte l’UMP »: Encore du gazage

Humeur Tique : Borloo « Je quitte l’UMP »

Le Parisien du 8 avril 2010

Encore du « gazage » ?

Mais alors, Borloo ne sera plus sous perfusion financière de l’UMP qui assurait les recettes du Parti Radical (indépendant ?) jusqu’à 77% en 2009 ? (Source Direct Matin du 2 février 2010)

Borloo va vraiment couper le tuyau ? Comment joindra-t-il alors les deux bouts ? Je quitte vraiment l’UMP et ma situation de maison politique «  entretenue » ?

Courage politique ou nouvelle opération de « gazage » du citoyen ?

Sauf à bénéficier d’une autre transfusion, celle d’un parti exotique de Tahiti, lequel a assuré une grande partie du financement d’un autre parti centriste « indépendant », le Nouveau Centre ?

Allons donc tous à Tahiti !

Humeur Tique: représentativité de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et les TPE?

Humeur Tique : La représentativité de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et les Très Petites Entreprises, les TPE ?

Représentativité de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris et TPE ?

Pour avoir une bonne information sur la vie de la puissante, trop puissante Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, il vaut mieux lire Le Parisien (7 janvier 2011- 2/3 de la page II), que la Tribune, journal d’information économique et financière (7 janvier 2011- un entrefilet page 13)

Dans le Parisien, une interview du tout nouveau président, M. Gailly, plus un article très intéressant, intitulé « Le petit commerce se rebiffe »

Dans la Tribune, un petit entrefilet sur le curriculum vitae un peu surprenant du nouveau président de la Chambre.

Pourquoi l’article du Parisien est intéressant ? Parce qu’il soulève des questions de fond qui n’ont jamais été réglées quant à l’organisation de la Chambre et à sa représentativité.

La Chambre fonctionne beaucoup plus comme un ministère, un groupe national de pression économique, financier, et aussi politique, que comme une chambre de commerce et d’industrie classique.

 Son organisation est éloignée des préoccupations du terrain, et les dernières élections montrent à la fois que cette institution est très loin d’être représentative de ses électeurs, avec un taux de participation électorale de 6,42% en 2010, au lieu de 10,5% en 2004, ce qui n’était déjà pas très brillant.

A comparer avec un taux national de participation de 17,2%, un taux qui n’est déjà pas très folichon, du minimum de 6,4% à Paris et dans la petite couronne, au maximum de 46,7%.

Est-ce qu’il est raisonnable d’estimer qu’une chambre de commerce et d’industrie importante –elle gère un budget de 551,4 millions d’euros – est vraiment représentative, alors que 93, 6 % de ses électeurs ne prennent pas part au scrutin ? La réponse est non !

 La majorité des sièges a été emportée par une coalition MEDEF-CGPME, mais les petites entreprises se sont rebiffées et ont gagné quelques sièges.

L’institution est donc de moins en moins adaptée dans ses structures et son fonctionnement à la situation actuelle des entreprises de l’Île de France, si elle l’a jamais été. Elle n’a jamais véritablement exprimé les aspirations des Très Petites Entreprises.