Les Tartufferies françaises sur l’immigration: on continue!

Ou pourquoi ne pas avoir le courage de dire la vérité aux Français et aux Françaises, au risque de nourrir « les fantasmes, les frustrations, et la colère » dont parle Mme Memona Hintermann, membre du Conseil Supérieur de l’audiovisuel ?

Et de nourrir la clientèle des extrêmes !

Petit guide de lecture de la presse : l’exemple du Journal Le Monde du 4 février 2014

Deux pleines pages, à gauche : « Rien ne va plus à l’école », à droite, « Les enfants des pauvres sont-ils condamnés à l’illettrisme ? »

 Dans la page de gauche, il faut lire attentivement le reportage pour comprendre qu’une partie du problème est liée à l’origine géographique des parents de ces enfants.

            Le titre de la page droite est donc non seulement trompeur, mais il stigmatise les pauvres, alors que la pauvreté n’est pas synonyme d’illettrisme.

       Les jours suivants, le même journal publie d’autres articles sur le même sujet, qui est effectivement important, mais il faut attendre le journal du 7 février pour avoir une analyse plus précise du sujet : à la page 7, un encadré en noir avec le titre « Davantage d’échec scolaire pour les enfants d’immigrés »

            Une enquête TeO « a ainsi permis de dresser un premier portrait des quelques 5,5 millions d’immigrés en France. TeO a ainsi permis de mettre en exergue, par exemple, que les descendants d’immigrés étaient 13% à sortir de l’école sans diplôme contre 8% pour l’ensemble des Français. »

 L’article précisait au début « Les données chiffrées mesurant l’intégration des immigrés et de leurs enfants sont rares en France, du fait de l’interdiction des statistiques ethniques. »

             Est-ce que la France, c’est-à-dire les pouvoirs publics, l’exécutif et le législatif, vont enfin avoir le courage de lever cette interdiction stupide qui confine au ridicule, étant donné qu’elle nie un problème d’intégration réel dans notre pays, mais dont on refuse d’en mesurer l’ampleur et les effets ?

            Alors, tout discours sur les quartiers sensibles, et l’annonce gouvernementale de création d’un nouvel organisme, rattaché au Premier Ministre, ne changera pas grand-chose tant qu’on refusera la vérité du « thermomètre », c’est-à-dire la mesure du problème, toute arrière- pensée mise à part. Il semble tout de même difficile de prôner l’invisibilité tout en prônant du même pas la visibilité, c’est à dire la non-discrimination, comme paraissait le proposer l’historien Pap Ndiaye dans son livre sur la condition noire.

           Toutefois une note rassurante, celle de Mme Mémona Hintermann, nouveau membre du Conseil Supérieur de l’audiovisuel « Sur la diversité, je ne reculerai pas, sinon je ne sers à rien », dans le supplément Télévisions Le Monde des 9 et 10 février 2014.

          A la question qui lui était posée sur la diversité, le faible pourcentage de la représentation du handicap à la télévision, 0,4%,  Mme Mémona Hintermann de répondre :

            « …De même, les Noirs, les Arabes. Il serait temps, comme les Américains ou les Britanniques, d’engager un véritable débat sur ces questions de façon décomplexée et dépassionnée.

         Notamment sur les statistiques ethniques pour lesquelles vous êtes favorable ?

      En effet, car tout le problème est là. Dernièrement, quelqu’un m’a dit : « Avec  17% de non-blancs représentés dans la fiction, ils auront bientôt atteint le quota ! » 

    «  Quel quota ? Ai-je rétorqué puisqu’il n’y a aucune donnée. Cela montre bien qu’un outil statistique manque cruellement pour savoir où nous en sommes. Sinon, nous continuerons à entretenir les fantasmes, les frustrations et la colère… »

 Décidément la France est un  drôle de pays qui condamne à tout bout de champ le racisme et les discriminations, mais qui refuse la vérité des chiffres, c’est à dire la mesure de ces dérives par rapport au nombre de personnes concernées au sein de la population française !

             Qui a peur des chiffres, de la vérité ?

           Une sorte d’establishment politico- médiatico- humanitaire qui fait le jeu des extrêmes, faute d’avoir le courage d’examiner, à la lumière du bien commun, à la fois la situation générale du pays et celle de nombreuses communautés de vie qui n’en peuvent plus mais…

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : Discrimination entre outre-mer et métropole !

   Le Monde du 4 février 2014, page 10

      « Outre-mer Les Martiniquais sont invités à rendre leurs armes à feu….Deux campagnes de ce type ont eu lieu  en Guadeloupe en 2013, permettant de récupérer un peu plus de 200 armes et près de 2500 munitions. » (AFP)

          Et pourquoi pas, le même type de campagne dans les Bouches du Rhône, en Corse, ou qui sait ? Dans le Territoire de Belfort ?

Marx est de retour! Les superstructures étouffent la France!

Marx est de retour !

Les superstructures étouffent la France !

Dans une France qui va mal, l’analyse marxiste n’apporterait-elle pas une partie de la solution ?

Pourquoi ?

            Un tout dernier sondage vient de sonner une fois de plus le tocsin sur l’état de la France, mais avant tout sur l’état d’esprit des Français et des Françaises à l’égard de toutes les superstructures qui étouffent le pays.

            L’enquête Ipsos-Steria (Le Monde du 23 janvier 2014, page 8)  montre l’absence de confiance qu’accordent les citoyens aux syndicats (31%), à l’Union européenne (31%), à la représentation nationale (Sénateurs (27%), Députés (23%), aux médias (23%), aux partis politiques (8%)… c’est-à-dire à nos superstructures !

            Ces chiffres sont évidemment très inquiétants, parce qu’ils démontrent que le pays n’a pas confiance dans des institutions qui ne répondent  plus aux besoins de la France et aux aspirations des citoyens.

            Car à la base, nombreux sont les Françaises et les Français qui ont des talents, des idées, travaillent dur et bien, créent de la richesse ou de la solidarité, mais ne supportent plus le poids psychologique, politique, et fiscal de superstructures obsolètes, vermoulues (avec leur coloration marxiste) qui ne sont plus du tout adaptées au temps présent.

            Le sondage cité plus haut éclaire bien une situation que beaucoup de Français et de Françaises dénoncent, un système politique, médiatique, économique, où l’on se passe le poivre et le sel, avec dans sa forme la plus caricaturale, les jeux mondains du « microcosme » parisien, tel que le dénonçait déjà Raymond Barre. Au XIXème siècle, on aurait peut-être préféré l’expression utilisée par Talleyrand : « les gens du faubourg Saint Germain ».

            Le pays attend donc une révolution, la suppression, ou en tout cas l’allègement, la simplification, la modernisation des superstructures politiques, sociales, et économiques actuelles qui empêchent le pays de s’adapter aux nécessités économiques du monde et aux grandes capacités d’évolution et de créativité de la société française.

            Est-il besoin de préciser qu’il n’est pas interdit de recourir à certains outils d’analyse politique et économique, sans partager, dans le cas d’espèce la thèse générale du marxisme ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique « Un os dans le tweet de Valérie » avec le journal Le Monde!

Humeur Tique : « Un os dans le tweet de Valérie ! Le plaidoyer du journal Le Monde », le 22 juin 2013

Sous ce titre, lire le blog du 12 juillet 2012

A quand le nouveau plaidoyer des mêmes plumes savantes dans le même journal?

            Les lecteurs du journal Le Monde éprouveraient sans doute un grand plaisir intellectuel à lire les réflexions pertinentes des cinq auteurs qui avaient été sollicités pour donner leur avis, mais surtout pour justifier le Tweet de Valérie dans une double page du Monde, le 22 juin 2013.

            Pourquoi ne pas solliciter à nouveau M.de Singly, écrivant : « les potichesc’est terminé » : ou Mme Garat écrivant au sujet de celles qu’elle baptise de « ravissantes » (Ségolène, Valérie, et Julie aujourd’hui ?): « Loin du vaudeville, c’est un genre de réalité où se racle à l’os la vérité du sujet » : ou encore M.Fassin intitulant son papier : « un burlesque qui révèle un sexisme antiparitaire » ?

            C’est ce que nous venons de proposer au journal Le Monde par un message au Courrier des Lecteurs !

La Françafrique et nos médias? Où se niche-telle?


            Dernier exemple, l’éditorial du journal Le Monde du 23 janvier 2014, intitulé :

 « Catherine Samba- Panza, l’espoir de la Centrafrique »

            Dans le corps du texte :

            «  Si elle n’a pas été programmée, l’accession au pouvoir de Mme Samba-Panza était ces derniers jours fortement souhaitée par Paris. »

           Qu’est-ce à dire ?

          Et plus loin :

      « Une phrase de François Hollande résonne encore dans les rues de la capitale centrafricaine : « on ne peut laisser en place un président qui n’a rien pu faire, voire a laissé faire (les violences)… »

           Ah bon! Comme au bon vieux temps des colonies ?

     Il faut dire qu’à l’occasion de ses nombreux déplacements au Mali et en Centrafrique, notre ministre de la Défense, sorte de ministre des Colonies au goût du jour, a fait beaucoup de déclarations à la presse qui attestaient de l’ingérence permanente de la France dans les affaires de ces deux Etats, qui ne sont, à la vérité, que les ombres de véritables Etats !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : A France Télévisions, une femme n’égale pas un homme !

  Dans le supplément Télévisions du journal Le Monde des 19 et 20 janvier 2013, une analyse intéressante, et fort instructive, de la manière dont France Télévisions  respecte l’égalité entre hommes et femmes:

 «  La mixité n’atteint pas les sommets

Le groupe peine encore à faire accéder des femmes aux plus hauts postes de responsabilité.

Et ce alors que le public de la télévision est majoritairement féminin »

               Ce dernier argument peut prêter à discussion, mais comment ne pas être surpris de voir notre grand groupe de télévision nationale et publique ne pas être un modèle de mixité et d’égalité entre les hommes et les femmes dans ses instances dirigeantes ?

« Pas une seule femme parmi les quatorze membres du comité exécutif. »

Est-ce qu’il y a un pilote dans une institution publique qui devrait être un modèle d’égalité ?

Humeur Tique Tartufferies à la française: secret de l’instruction, protection de la vie privée, enrichissement personnel…

La vie privée du Président Hollande vient de faire la Une de beaucoup de médias en France et à l’étranger.

            Dans cette affaire, le Président a revendiqué son droit à la protection de sa vie privée.

            Seul hic, le fait que beaucoup de personnes, notamment des journalistes, connaissaient depuis longtemps l’existence de la liaison en question ! Et que la personne « privée » aurait été accompagnée d’un policier ou d’un gendarme de la République Française !

            Témoignage d’un homme qui exerce le métier de paparazzi :

            «  En janvier 2013, dans un café… Au bout du deuxième café, il lâche : « Si quelqu’un arrive à photographier François Hollande et Julie Gayet ensemble, ce sera un coup énorme. Mais qui osera le publier ? » (« Le Monde du 16 janvier, page 19)

            Une information à deux vitesses, l’une pour les initiés, du microcosme parisien, l’autre pour le bon peuple ? Une protection de la vie privée à deux vitesses ? Comme ce fut naguère le cas pour les deux ménages de M. Mitterrand ?

        L’homme ou la femme politique publique qui expose une partie de sa vie privée aurait donc droit à une protection de la vie privée à géométrie variable ?

            Les politiques seraient bien avisés de ne pas jouer avec ce nouveau tabou, cette tartufferie qui ressemble fort au secret de l’instruction qui n’existe à la vérité que pour les innocents, ou à l’absence d’enrichissement personnel dans des affaires de corruption publique qui mettent en cause tel ou tel politique qui continue en définitive, sauf exception, une belle carrière à l’abri de tout aléa !

PS (Post Scriptum) : dans le journal Le Monde du 17 janvier 2013, page 9, une pleine page de pub pour « sixt.fr » :

            « M. le Président ; la prochaine fois, évitez de prendre un scooter.

         Sixt loue des voitures avec vitres teintées. »

Un malentendu à « l’eau de rose » !

  En début d’année 2014, le Président de la République a alimenté abondamment  les gazettes et leurs commentaires.

            En dépit des commentaires qui ont décelé dans ces discours un tournant majeur vers un social-libéralisme assumé, il y a tout lieu de penser que cette sorte de « baratin » politique, techno sur les bords, n’a pas convaincu l’opinion publique.

            Un discours qui est tellement loin de l’attente des citoyens, c’est-à-dire celle d’une remise à plat complète du pays.

            Comment convaincre les Français et les Françaises,  en proposant à nouveau à la sortie du Premier Conseil des Ministres de l’année 2014, cette photo de famille des « 37 »  ministres, comme s’il n’y avait pas de crise en France ?

            L’éditorial du Monde du 3 janvier parait bien optimiste lorsqu’il écrit : «  son appel au ressaisissement est balisé », mais en constatant : « un homme qui s’est toujours refusé à tenir un discours de vérité sur l’état du pays », alors qu’il s’agit d’un discours aussi banal, et qu’il n’a pas proposé aux Français et aux Françaises des objectifs concrets avec un calendrier d’action, selon la méthode qu’utilisait Mendès France.

            Le meilleur exemple est celui de la zone euro : le même journal rapporte le propos du Président en ce qui concerne l’Europe : «  je prendrai dès le printemps prochain des initiatives avec l’Allemagne pour donner plus de force à notre union ».

            Il lui a fallu presque deux ans pour avancer sur un sujet aussi important, sans en dire plus ?

            Le problème est que la France n’a pas élu le Président actuel, mais voté contre l’ancien Président, que le Président actuel n’a pas de majorité pour prendre un tournant social-libéral, celui que propose le MEDEF, et mettre en œuvre, pour autant qu’il en ait l’intention ou l’envie, le tournant politique d’une remise à plat nationale de nos institutions (le millefeuille), de notre système économique et social, et du renforcement de notre arrimage européen.

            Il faudrait pour cela que nos politiques aient le courage de biffer les frontières largement artificielles qui existent aujourd’hui entre une certaine gauche et une certaine droite, en jouant le jeu d’une politique de sursaut national.

            Pourquoi la France serait-elle incapable d’imiter une Allemagne en bonne santé, capable de faire une politique gauche-droite, alors que l’état  économique de la France plaiderait encore plus pour une telle union de salut public ?

Jean Pierre Renaud

Guerre d’Algérie ou LCP entre mémoire et histoire! « Le Schirch… »

Guerre d’Algérie ou LCP entre mémoire et histoire !

« Instituteur pendant la guerre d’Algérie » (la Croix du 23/12/2013) ou « Le Schirch, celui qui sait… ou l’aventure hors du commun de Guy Beaujard,(Le Monde Télévisions des 22,23/12/2013) un documentaire sur LCP, le 23 décembre 2013.

               Dans son analyse critique, Alain Constant, dans Le Monde, conclut « ce documentaire inédit est une belle leçon d’histoire », après avoir décrit l’itinéraire du héros de ce documentaire, un jeune instructeur civil venu en Algérie, pendant la guerre d’Algérie, en 1959.

        Si j’ai bien compris le commentaire, le poste militaire d’affectation de ce jeune instructeur, était à Tifrit n-Aït Ou Malek, en Grande Kabylie.

          Le même documentaire nous conte la rencontre pour le moins surprenante entre le jeune instructeur et le colonel Si Mohamed Ou el Hadj, à l’époque chef de la Willaya III.

            Belle leçon d’histoire, ou plutôt belle leçon de désinformation historique, comme je l’ai fait connaitre à la chaîne LCP par le message que je lui ai adressé le 24 décembre 2013, dont le contenu est le suivant :

        « Bonjour, ce documentaire est à ranger dans la catégorie des documents de désinformation historique pour quelques-unes des raisons ci-après :
     

      1) Un curriculum étrange ? M.Beaujard était sursitaire ? Avait refusé de porter les armes et se retrouvait dans le poste de Tifrit ? A effectué son service une fois la guerre terminée ? Etait menacé de mort par le FLN alors qu’il avait collaboré avec le parti en question ?

     2) Comment ne pas être choqué par l’absence de cadrage historique de ce documentaire, et pourquoi ne pas avoir eu le courage de donner la parole à des soldats, sous-officiers ou officiers du contingent qui ont servi dans le même secteur militaire ?

     3) Le documentaire a fait l’impasse sur l’opération Jumelles, mais l’instit en question n’aurait pas pu exercer ses fonctions si cette opération n’avait pas eu lieu, en ramenant la paix civile en Kabylie, où il était, et en Petite Kabylie où je servais la France en tant qu’officier SAS, précisément sur le versant Soummam du même massif.

     4) Comment ne pas éprouver un malaise et beaucoup de mécontentement en regardant ce type de documentaire qui a été tourné à la gloire de Si Mohand, chef de la Willaya III, et tout autant de l’instit, lorsqu’on a cru servir son pays, tout en étant convaincu que l’Algérie devait aller à l’indépendance ?

         Il s’agit à proprement parler à la fois de propagande et de falsification historique. Je puis vous dire que dans ma SAS, le FLN avait brûlé de très belles écoles construites en dur, bien avant la guerre de 54, que j’ai reconstruites, et que de bons instituteurs, sans doute en nombre très insuffisant dans la vallée de la Soummam y exerçaient depuis longtemps leur mission du savoir. Il y aurait tellement de choses à dire sur ce type de sujet qu’il est effectivement possible de raconter aujourd’hui n’importe quoi, et c’est bien le cas de ce documentaire que la chaine publique LCP accueille sans vergogne et sans cadrage historique. La France est décidément dans un triste état. Salutation distinguées. »

            La chaine Publique LCP est-elle dans son rôle d’information libre et pluraliste en diffusant un documentaire soi-disant historique sur la guerre d’Algérie propre à éloigner tout espoir de réconciliation entre les deux peuples  conditionnée par un exercice exigeant de vérité, dans les deux camps ?

            Pendant la guerre d’Algérie, nombreux ont été les « petits gars du contingent » qui ont rempli leur devoir de citoyen français, et aimé cette Algérie qui n’était pas leur pays, ainsi que ses habitants !

Jean Pierre Renaud

La Princesse Palatine aux trousses de la Duègne Chirac!

La Princesse Palatine aux trousses de la Duègne Chirac !

La morale politique de Bernadette Chirac ?

En deçà ou au-delà de toute morale politique ?

Dommage que la France soit privée d’une Princesse Palatine dont la verve et le piquant seraient inégalables pour épingler les dires de cette ancienne Première Dame de la Cour !

            Pour avoir été témoin pendant de longues années du mélange des genres qui régnait dans la Ville de Paris entre la Ville elle-même et le RPR, c’est-à-dire le financement illégal de ce parti politique, plus rien ne devrait, il est vrai, m’étonner.

            Sauf que la corruption politique continue, en empruntant les mêmes chemins anciens, ceux du 5ème arrondissement, le fief des Tibéri, aux prises judiciaires, depuis de fort longues années, avec une très sérieuse affaire d’inscriptions fictives de centaines de faux électeurs sur les listes de l’arrondissement, pour ne pas citer d’autres affaires qui furent également soulevées.

           Dans la campagne des municipales parisiennes 2014, Madame Chirac vient de recommander officiellement  à la candidate UMP NKM  de s’inspirer de la sagesse politique de Mme Tibéri :

        « Tout ce que j’ai appris de la politique de terrain, c’est Xavière Tibéri qui me l’a appris » (Le Monde du 19 décembre, page 9)

           Quelle belle leçon de morale politique, vraiment !

          Dommage qu’une Princesse Palatine moderne ne vienne donner à la duchesse de Sarran l’un ou l’autre des petits qualificatifs qu’elle décernait régulièrement à la maîtresse du Roi, Mme de Maintenon, les plus doux, étant ceux de « ripopée » ou de « pantocrate », et les plus mordants,  étant « l’ordure » ou « la sorcière ».

        Car dans une telle affaire, il s’agit bien de savoir si Bernadette Chirac dispose d’une telle immunité institutionnelle qu’elle puisse continuer à s’affranchir de toute morale politique, et afficher un tel degré de perversion.

Jean Pierre Renaud

        Le lecteur intéressé pourra consulter sur le blog du 31 mars 2012, une petite chronique intitulée « A Nantes, un attelage de duchesses dans le carrosse Sarkozy, sur le mode de la Princesse Palatine. »