Humeur Tique: Chypre en Europe ou en Russie?

« Chypre, une erreur européenne »

Le Monde du 21/03/2013, page23

            Après la Grèce, Chypre, un île-Etat de la mer Méditerranée minuscule auquel l’Union Européenne a fait une place d’autant plus disproportionnée et imméritée qu’elle n’a pas pris les précautions nécessaires pour que l’évolution de leurs relations ne vienne pas empoisonner la vie de l’Europe toute entière.

            Etrangement, il est possible de lire aujourd’hui, 21 mars 2013, dans le journal de référence Le Monde une chronique tout à fait intéressante  en même temps que pertinente, intitulée « Chypre, une erreur européenne », alors qu’à la connaissance de ses anciens lecteurs, et sauf erreur,  le même sujet n’a pas mobilisé le même journal au moment de son adhésion à l’Union, ou de son entrée dans la zone euro.

            L’article de la page 23 relève que Chypre est « une grande lessiveuse de capitaux russes, un paradis fiscal qui ne taxe qu’à 10% les profits des entreprises. »

            Rappelons que Chypre est entré dans l’Union Européenne en 2004 (Présidence Chirac et Présidence Prodi), et dans la zone euro, en 2008 (Présidence Sarkozy et Présidence Barroso)

            Depuis des années, notre vieille et belle Europe est décidément entre les mains de gens peu sérieux, les mêmes, ou leurs successeurs, qui s’étonnent aujourd’hui de la montée des populismes.

Humeur Tique: Cahuzac le mardi, et Sarkozy le jeudi !

Humeur Tique : Cahuzac le mardi et Sarkozy le jeudi ! Ou le hasard judiciaire fait bien les choses, même en 5ème

semaine de Carême !

            Sans vouloir porter une appréciation sur les deux affaires judiciaires en cours, mais en bénéficiant d’une petite connaissance des mœurs du grand sérail politique et administratif, on ne peut manquer d’être surpris par une telle coïncidence des deux affaires, la même semaine de Carême ? Un Carême politique et judiciaire ?

            Gageons que les deux détectives infatigables du journal Le Monde, D et D, nous en diront plus, à partir des procès-verbaux d’instruction qu’ils auront naturellement pu consulter, tout en respectant le fameux secret de l’instruction !

            Car, c’est vraiment trop beau pour être vrai !

Les sociétés coloniales à l’âge des Empires: Les ethnies, une « invention » des Blancs?

Les sociétés coloniales à l’âge des Empires

 (1850-1950)

Les ethnies, une « invention » des Blancs ?

« Ainsi, par exemple, l’invention de l’ethnie permet au colonisateur de se doter d’une arme de gestion particulièrement efficace » (voir livre « Les sociétés coloniales à l’âge des Empires, page 11, et premiers commentaires sur le blog du 8 janvier 2013

Réalité ou fiction ?

Ou encore la forme moderne de l’ethnocentrisme d’une mauvaise conscience anachronique ?

Ou encore le syndrome historique des filles repenties de la monarchie ?

             Des chercheurs à la mode ont « inventé » à proprement parler la thèse d’après laquelle le concept d’ethnie, et sa réalité toute coloniale, et exclusivement coloniale, c’est-à-dire inscrite dans un rapport de domination, aurait été « inventée », c’est à dire créée de toutes pièces par le colonisateur.

            Définition et vocabulaire

Avant d’aller plus loin, rappelons le sens qu’un dictionnaire comme le Petit Robert donne au mot « inventer » : « 1° Créer ou découvrir quelque chose de nouveau – 2° Trouver, imaginer pour un usage particulier -3° Imaginer de façon arbitraire

            La thèse citée plus haut parait faire référence aux 2° et 3° des définitions ci-dessus, c’est à dire que la puissance coloniale aurait donc imaginé le concept d’ethnie aux fins de pouvoir mieux dominer les sociétés autochtones.

            Et au mot « ethnie » : « ensemble d’individus que rapprochent un certain nombre de caractères de civilisation, notamment de communauté de langue et de culture »

            Pertinence historique ?

 Il est possible de reprocher beaucoup de choses aux premiers explorateurs, officiers, ou administrateurs, mais les récits ou rapports qu’ils faisaient, et ils furent nombreux, tentaient de décrire plus ou moins bien, plus ou moins précisément, les langues, mœurs, coutumes civiles ou religieuses des peuples qu’ils « découvraient » effectivement.

            En Afrique, Mage racontait-il des bêtises, et avant lui Mungo Park, en décrivant les peuples dont il faisait la connaissance, les Toucouleurs, les  Soninkés, les Bambaras, ou  les Touaregs, en se rendant à Ségou, chez l’empereur Ahmadou, au cours de son voyage des années 1864-1866 ? Il assista même à une bataille célèbre et meurtrière entre Toucouleurs et Bambaras, celle de Toghou, en 1866.

            Dans le livre très documenté, intitulé « L’Empire Peul du Macina » (1818-1853), et en décrivant cet Empire, les deux auteurs A.Hampaté-Bâ et  J.Daguet inventaient le concept d’ethnie en dénommant Peuls, Bambaras, Songhay, et Touaregs au cours des nombreuses guerres qui eurent lieu sous le règne de l’Empereur Cheik Amadou ?

            Les esprits curieux pourraient d’ailleurs y trouver maintes informations susceptibles d’éclairer les crises du Mali, actuelle ou passées.

            Plus tard, au cours des deux années 1887 et 1889, Binger, dans son long périple d’Afrique occidentale, du Sénégal à une Côte d’Ivoire qui n’existait pas encore, racontait des histoires, en décrivant les peuples qu’il y rencontrait, ou pour le dire plus crument mentait ? Et plus tard, aussi Delafosse, par exemple ?

            Et Livingstone au cours de ses expéditions à travers l’Afrique du Sud et l’Afrique Centrale, dans les années 1840-1850, dénommait beaucoup des peuples qu’il rencontrait, les Cololos, les Londas, les Tébélés ou les Zoulous, en déformant complètement la réalité… ?

            En Asie, des explorateurs du Laos comme Mouhot ou Pavie, inventaient-ils  les ethnies qu’ils rencontraient et décrivaient, Mouhot, dans les années 1860-186, et Pavie dans les années 1889-1890, les Khmers, les Annamites, les Thaïs, les Méos…. ?

            A Madagascar, Grandidier, après y avoir effectué, entre 1865 et 1870,  un long voyage de découverte de type encyclopédique,  inventait-il les dix-huit ou dix-neuf ethnies qui peuplaient la grande île ?

Pertinence actuelle ? :

A lire les reportages dans les journaux sur l’actualité du monde, ou à en voir à la télévision, il ne se passe peut-être pas un jour sans qu’il soit question de peuples qui se différencient les uns des autres, par leurs mœurs, leurs coutumes, leurs croyances, leur identité, qui s’en différencient pacifiquement ou non, qu’ils soient qualifiés ou non d’ethnies.

Tous les journalistes auraient donc été intoxiqués à ce point par une fausse interprétation du monde ? Par l’invention de l’ethnie ? Ou manqueraient-ils de culture ?

De multiples exemples au choix : Libération du 29/01/2008, page 10 Monde : « Kenya  A Naivasha et dans la vallée du Rift, les violences politico-ethniques empirent », de la faute des Anglais qui écrasèrent dans le passé la révolte des Mau-Mau, c’est-à-dire des kikuyu qui ont toujours maille à partir avec les autres peuples ou ethnies, les Luos, Kisii, ou Kalenjin.

Dans le Figaro du 9 octobre 2012, page 8 sur le Mali, « l’ethnie touareg », les « mouvements touareg », la « minorité touareg ». Le Président du Niger parle de « peuple touareg », « Il n’y a pas d’ethnie privilégiée »

Dans La Croix du 15 février 2012, page 7 : « Au Maroc : des femmes revendiquent leurs droits sur les terres »… « Le Maroc compte 4 600 tribus exploitant près de 15 millions d’hectares de terres collectives. »

Dans Le Monde des 3 et 4 mars 2013, à nouveau le Kenya, Géo &Politique, page 3 : «  Le Kenya hanté par ses heures sombres », une page entière d’analyse sur le sujet avec toute une gamme de qualificatifs de caractère ethnique ou pseudo-ethnique « triptyque : luttes tribales, conflits fonciers, ambitions politiques », les rivalités interethniques », « les membres d’une tribu ou d’une ethnie », « les deux champions des communautés kikuyu et kalenjin »

Bien sûr, il est tout à fait possible de tourner autour du pot des définitions, car beaucoup de mots peuvent être utilisés pour cerner ce type de réalité sociale, culturelle, ou religieuse, mais le fond du concept de la définition reste le même, c’est-à-dire un classement par critères d’identification et de revendication de croyances, de mœurs, ou de cultures différentes.

Au choix, les termes d’ethnies, de peuples, de minorités, de communautés, de mouvements, de tribus,  ou encore celui d’appartenance, récemment relevé !

La thèse en question repose donc sur une querelle du type « sexe des anges », et elle cache en réalité la volonté de masquer une problématique très ancienne de rivalité et de conflit entre des peuples, des communautés, ou des ethnies, pour user de cette expression, en transférant la responsabilité de cette problématique sur les épaules des anciens colonisateurs, c’est à dire de leur faire endosser tous les malheurs actuels de ces peuples.

Pour le dire clairement, les interprétations qui sont données au concept d’ethnie, telles que celles que j’ai citées, manifestent à mon avis une sorte de nouvelle forme d’ethnocentrisme rentré, inversé, qui se veut coupable, qui ne dit pas son nom, laquelle veut réinterpréter la marche du monde.

Il s’agirait donc d’une tendance à considérer l’histoire avec une culture de repentance qui marquerait un nouveau modèle de recherche idéologique, plus que scientifique.

Une  restriction toutefois dans la démonstration, celle qui a vu effectivement les puissances coloniales s’appuyer sur telle ou telle ethnie pour assurer son pouvoir, comme ce fut le cas avec la politique des races de Gallieni, mais une telle politique n’a rien inventé en matière d’ethnie, si ce n’est quelquefois d’ajouter à une complexité interethnique préexistante.

Il aurait été tout à fait surprenant que la puissance coloniale ait pu miraculeusement, en un peu plus de cinquante ans, mettre au monde des ethnies qui n’existaient pas.

Le CQFD de l’histoire coloniale et postcoloniale : la démonstration historique qu’il fallait faire ! Les blancs, puisqu’il convient de les appeler clairement, dans le cas d’espèce, par leur nom,  ont créé de toute pièce les ethnies pour mieux asservir les populations colonisées, et sont donc responsables des guerres ethniques qui agitent encore plusieurs continents, dont l’Afrique !

En résumé, une propagande postcoloniale sans doute plus efficace que ne l’a jamais été la propagande coloniale.

Jean Pierre Renaud

PS : après avoir lu ce texte, pas drôle du tout, une amie chère à mon cœur, en a tiré la conclusion qu’il suffisait peut-être de lire le CQFD !

Humeur Tique : une gouvernance Hollande un peu trop glissante !

 Les observateurs du monde politique se sont sans doute interrogés sur deux phases de sa vie politique, la première quant à son long maintien dans son mandat de secrétaire général du parti Socialiste, alors qu’il aurait pu devenir  ministre de Jospin, une expérience gouvernementale qui lui manque aujourd’hui, la deuxième quant à la candidature de Ségolène Royal, son épouse à la ville, aux élections présidentielles de 2007, alors qu’il était le candidat naturel du Parti Socialiste.

            Peur d’une prise de risque ? Goût prononcé pour les compromis et les arrangements qui faisaient sa force au sein de son parti ?

            Sa manière de gouverner, sans cap clair, ses allers et retours dans les annonces politiques, un flottement incontestable, toujours la recherche du compromis, s’inscrivent dans la continuité du personnage, mais les Français ont de plus en plus de mal à comprendre sa politique.

Dans le journal Les Echos du 25 février 2013, page3, et à propos  du président, le directeur du centre de recherches politiques de Sciences Po caractérisait bien sa situation :

«  Le chef de l’Etat va devoir se résoudre à choisir entre deux gauches et à sortir d’ « un instinct des combinaisons » qui le prive de toute la lisibilité nécessaire aux temps de crise. »

Et sortir d’un personnage un peu trop glissant ! Il est vrai que la saison n’y est pas vraiment favorable!

Humeur Tique: un ancien avocat de la Cour de Cassation à la rescousse d’une apparatchik socialiste de Marseille

Humeur Tique : un ancien avocat à la Cour de Cassation à la rescousse, sans hélicoptère, d’une apparatchik socialiste de Marseille accusée de détournement de fonds !

            A lire dans le Monde du 5 mars 2013, page 8 : « Laurent Davenas : du parquet à la communication de crise

            Sylvie Andrieux a fait appel pour sa défense au cabinet de consultants Footprint, qui s’est adjoint Laurent Davenas, magistrat en retraite…. »

            Il est vrai qu’on pouvait peut-être s’attendre à tout de la part d’un ancien parquetier de Paris que son Garde des Sceaux de l’époque, et quels sceaux ! tenta de faire récupérer par hélicoptère dans le massif de l’Himalaya, afin d’éviter qu’un de ses collègues, en service, ne mène à bien une information judiciaire à l’encontre de l’épouse de l’ancien maire de Paris, qui fut aussi magistrat de la République.

            Un haut magistrat à la retraite dépourvu à ce point de menue monnaie ?

            Il est vrai qu’il est plus facile dans le cas d’espèce de tendre sa sébile ! Plus besoin d’hélicoptère ! Et de la droite à la gauche, même combat !

Humeur Tique : Bienvenue à la nouvelle directrice du journal Le Monde ! Le 14ème tournant ?

    Le 30 décembre 2012,  ce blog a très chaleureusement salué la nouvelle déontologie de notre grand journal de référence qui livrait sa philosophie d’un monde qui marcherait en 2013  sur une route dont il avait fléché treize « tournants mondiaux » majeurs, le treizième étant intitulé « L’élan du féminisme pornographique »

            Gageons que la nouvelle responsable du journal aura à cœur de faire prendre rapidement un quatorzième tournant au grand quotidien, celui d’un féminisme enfin reconnu et responsable !

            Sinon, gare à une embardée dans le treizième virage !

            En tout cas, bon vent !

Au Mali, quelle stratégie?

  La France a engagé son armée au Mali, sans avoir demandé préalablement à ses partenaires européens, d’assumer collectivement cette mission, alors qu’elle est un enjeu important de la sécurité internationale de toute l’Union Européenne.

A lire une presse qui est très volatile sur le sujet,  la France est au Mali pour longtemps, si l’ONU n’accepte pas de mettre à sa place une force de paix internationale.

Au terme des quatre mois de guerre « autorisés » par le Parlement, il va  falloir que la communauté internationale tout autant que le gouvernement français, aient des idées claires sur la longue durée stratégique.

Sur la longue durée, les conditions du succès ne seront pas faciles à remplir :

Une paix difficile à réaliser, sans qu’aux côtés de la coalition africaine en charge de cette mission de guerre et paix, des mouvements de l’islam modéré ne viennent soutenir sa lutte anti-djihadiste, dans une région où traditionnellement l’islam a toujours été fort, pour ne pas dire conquérant, adossé à une histoire riche de grands empires musulmans.

Une paix difficile à réaliser sans l’Algérie, et si l’Algérie, placée au cœur du sujet ne prend pas ses responsabilités en coopérant avec les Etats Africains, parce que la France, compte tenu de son passé colonial n’est pas la mieux placée, à la différence de l’Union Européenne, pour obtenir ce résultat.

Une paix difficile à réaliser, alors qu’il n’y a plus ni Etat, ni armée, sans que l’ONU, avec un mandat de transition, ne mette en place au Mali un pouvoir- relais capable d’administrer et de remettre sur pied un nouvel Etat, et il y faudra plus que quelques mois, et peut-être quelques années !

La présence du capitaine Sanogo, auteur du dernier coup d’Etat, aux côtés d’un chef d’Etat qu’il a chassé du pouvoir, ne laisse augurer rien de bon sur le retour de la paix civile dans cette région.

Le reportage du Monde intitulé « Au Mali, l’encombrant capitaine Sanogo reste au centre du jeu » (15/02/13, page 7) est tout à fait édifiant :

« L’ancien putschiste a  été investi au palais présidentiel de Koulouba par le chef de l’Etat par intérim Dioncounda Traoré au rang de président du « Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité »

Ce qui veut dire le loup dans une bergerie qui, il est vrai, n’en est plus une ! Et en plein pataquès africain ! On le croyait ou sur le « front », ou en prison !

Une paix difficile à réaliser, si les nouvelles autorités du Mali, à condition qu’elles existent à nouveau, ne trouvent pas une solution intelligente et pérenne, pour associer le peuple touareg aux décisions politiques du nouvel état à créer.

Une paix encore plus difficile à réaliser, sur la longue durée encore, si les gouvernements africains n’arrivent pas à modérer la pression démographique de leurs pays, pour ne pas dire à confiner l’explosion démographique, car il est évident que ce facteur est un des éléments d’instabilité du continent, avec un manque de développement en face d’une jeunesse au chômage.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : Mélange des genres entre haute fonction publique, pouvoir politique, et capitalisme à droite, comme à gauche !

L’ancien conseiller social de Sarkozy chez Tapie ?

(Suite du blog du 17/02/ 2012)

LibéMarseille du 24/03/2013 : au journal La Provence, qui vient d’être acheté par Tapie un audit de Le Lay, ancien président de TF1, auquel Soubie, ancien conseiller social de Sarkozy, après l’avoir été de Chirac, etc…apporterait son concours.

            Ancien administrateur civil au ministère de l’Intérieur, après avoir été dans plusieurs cabinets ministériel en qualité de conseiller social, M.Soubie a fait fortune dans le secteur privé dans son domaine de prédilection, celui des affaires sociales. Il est actuellement membre du Conseil Economique et Social.

            En contrepoint, un article du journal Le Monde du 25/01/2013, page 13 « Les juges accélèrent leur enquête sur l’arbitrage favorable à Bernard Tapie », l’arbitrage Tapie Crédit Lyonnais qui mettrait en cause l’ancien Président de la République, ancien patron de M.Soubie ? Une affaire à plus de quatre cents millions d’euros entre l’Etat et M.Tapie

            Incontestablement, l’information nous plonge au cœur d’un mélange social des genres haut de gamme !

Humeur Tique: Le bon piston d’un Procureur!

La bonne application de la loi et « l’autopromotion » du Procureur de Paris ?

Le titre du journal Le Monde, des 20 et 21 janvier 2013, page 12 :

« L’autopromotion de François Molins annulée par le Conseil d’Etat

L’actuel procureur de Paris s’était autopromu quand il dirigeait le cabinet de Mme Alliot-Marie

… le Conseil d’Etat a annulé sa promotion à un emploi qu’il n’a jamais occupé mais qui lui a permis de mettre un peu de beurre dans ses épinards quand il était directeur de cabinet des deux précédents gardes des sceaux… »

            Problème : il a fallu que le Syndicat de la Magistrature (SM,gauche) porte l’affaire devant le Conseil d’Etat, pour que cette autopromotion soit annulée, alors que le Conseil Supérieur de la Magistrature avait donné sa bénédiction à cette violation de la loi !

            Conclusion : Dormez braves gens ! Vous avez la garantie que le Procureur veillera à la bonne et stricte application de la loi ! Piston ou corruption ?

Humeur Tique : Quel avenir pour Mayotte ?

      Le blog du   1er décembre 2012  a fait écho à un article intéressant de la revue très sérieuse  « Hérodote » sur la situation inquiétante du nouveau département de Mayotte.

            Cette situation a déjà été évoquée à plusieurs reprises sur ce même blog, mais le journal Le Monde vient de publier à la rubrique EVENEMENT, page 2 et 3 du numéro du 28 décembre 2012 des reportages bien documentés, intitulés « Catastrophe migratoire à Mayotte » Les mineurs étrangers isolés, une « bombe à retardement » « En rétention, la machine à expulser bat son plein ».

            Mais sans rappeler que la décision de la France a été prise en contradiction avec de nombreuses résolutions anciennes de l’ONU. En 1977, la France, en sa qualité de membre permanent du Conseil de Sécurité, a mis son veto à son inscription à l’ordre du jour !

            Il convient de rappeler que la République des Comores considère que Mayotte fait toujours partie de son domaine de compétence, parce qu’il fait effectivement partie de l’archipel des Comores.

            Le reportage donne le chiffre d’environ 3 500 mineurs jeunes isolés, c’est-à-dire « étrangers », alors que la revue Hérodote en donnait environ 8 000.

            Le grand journal de référence nous livre enfin une vérité crue sur ce dossier quasiment insoluble que les gouvernements précédents n’ont pas eu le courage de régler autrement, qu’en accordant un statut départemental tout à fait démagogique, à l’aune de la plupart des décisions et aventures coloniales anciennes !

A la vérité, une connerie de type colonial, à l’exemple de beaucoup d’autres, sous la  3ème ou 4ème République !