L’Islam dans la presse, Islam à l’étranger et Islam en France, même attention, même traitement?

L’Islam dans la presse, Islam à l’étranger et Islam en France, même attention et même traitement ? :

Une série de douze articles du journal Le Monde (juillet, août 2012)

 « Autour de l’Iran, le nouveau grand jeu »

            Le Monde a proposé à ses lecteurs une série de reportages sur les problèmes qui agitent les nombreux pays qui entourent l’Iran, du sud au nord, et de l’est à l’ouest, des reportages très fouillés et de grand intérêt.

            Un bon éclairage sur les multiples rivalités politiques ou religieuses qui agitent en permanence la plupart des pays qui entourent l’Iran.

            Ces articles font référence au « grand jeu » d’espionnage et d’influence que la puissance impériale anglaise a longtemps mené aux confins de l’Inde, c’est-à-dire en Afghanistan, avec la rivalité anglo-russe.

Dans le livre Kim, le grand auteur Kipling a confié à son héros, Kim, un rôle dans ce « grand jeu ».

Les acteurs ont un peu changé, les Américains ont remplacé les Anglais, les Russes se sont éloignés, de nouveaux pays sont entrés dans le jeu, les pays du Golfe, le Pakistan, l’Iran, et tout dernièrement la Chine.

Notre propos n’est pas de revenir sur les sujets fort bien traités par ce journal, mais de constater qu’étrangement, ce type d’analyse montre clairement les enjeux religieux de la lutte officielle ou cachée qui oppose les grands courants de l’Islam, les chiites et les sunnites, avec leurs multiples composantes plus orthodoxes que libérales.

Pour être un lecteur assidu d’un journal dont je n’approuve pas toujours les contenus, je ne sache pas que ce même journal ait, jusqu’à présent, livré beaucoup d’informations sur ce type de lutte religieuse qui ne peut manquer d’agiter l’Islam de France, où l’on compterait de nos jours plus de trois millions de musulmans.

Chez nous, tout baignerait donc dans l’huile (du Golfe) ?

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: « yeux entrouverts des médias »! Verts de France et Printemps arabes!

   Les Verts et leur respect de la loi :

Le Tribunal de Grande Instance de Paris vient d’annuler la répartition des circonscriptions entre les courants du parti EELV, pour violation de ses propres statuts.

            Où allons-nous si un tel parti, toujours en pleine cuisine électorale, ose violer ses propres statuts, sous le regard de l’ancienne candidate des Verts, ancienne juge d’instruction, et nouvelle héroïne de la moralisation de la vie publique !

            « Printemps arabe » tunisien et libertés, Persepolis :

Une chaine de télévision tunisienne vient d’être condamnée à une amende de 1 200 euros, une condamnation d’un autre « genre », pour avoir diffusé le remarquable film d’animation Persepolis, sur l’Iran.

Une violation de la charia ?

Le « printemps arabe » de la Tunisie serait déjà si loin ?

« Pure », le film suédois de Lisa Langseth

Incontestablement, une belle histoire sur fond de grande musique classique, mais avec un chef d’orchestre macho et une jeune femme, papillon déluré mais fragile, attirée par la beauté « pure » de cette musique, et tout autant par la fausse lumière de cet homme soi-disant cultivé. Elle s’y brûle les ailes et le reste !

            Quelques vulgarités de langage, passe encore, cela fait plus vrai, mais le film s’adonne à un moment donné à une vulgarité de situation qui passe un peu les bornes, et c’’est bien dommage !

Un film intéressant et bien fait, mais une fin trop longue. Mais ne s’agit-il pas d’un défaut fréquent de beaucoup de réalisateurs qui ne peuvent s’empêcher de vouloir garder trop longtemps leur caméra ? La peur du vide ?

            En tout cas, ce film nous donne une image détestable des mecs qui se croient tout permis, suffisants, même s’ils disent fréquenter de grands auteurs de la poésie, de la littérature, ou de la philosophie.

Question : la réalisatrice a-t-elle eu l’ambition de nous proposer cette vision désespérante des relations suédoises entre les sexes ?

Jean Pierre Renaud

Post scriptum : le blog du 13 juillet dernier a publié un commentaire élogieux du film iranien « Une séparation », en notant toutefois que ce film ignorait purement et simplement la dictature qui régnait dans ce pays, et qu’une véritable conspiration du silence avait entouré la sortie de ce film, à ce sujet.

La Croix du 11 octobre 2011 remet les pendules à l’heure :

« Cinéma Une actrice iranienne condamnée au fouet et à la prison

La comédienne iranienne Marzieh Vafamehr a été condamnée à un an de prison et quatre- vingt dix coups de fouet pour avoir joué dans un film évoquant la situation des artistes de son pays. »

Tiens, donc !

Alors, pourquoi ce silence des médias à l’occasion de la sortie du film « Une séparation » ?

Le film « Une séparation », un film intéressant, mais déroutant sur le plan politique

Le film « Une séparation »

 du réalisateur Asghar Farhadi

Un film intéressant, mais déroutant, sur le plan politique !

            Un film intéressant sur la séparation d’un couple de la classe moyenne iranienne, à Téhéran.

            L’épouse veut divorcer et emmener sa fille avec elle, mais les choses ne se passent pas ainsi, notamment en raison de la présence du père du mari, atteint de la maladie d’Alzheimer.

Il est donc dans l’obligation d’embaucher une aide – soignante pour s’occuper de son père, et toute la véritable histoire du film part de là, de la présence de sa petite fille, de son mari à problème, et du rôle, sinon du poids de la religion dans les relations familiales et sociales, donc de l’évolution de leur situation.

Au spectateur de découvrir une belle histoire, mais déroutante pour le cinéphile qui croyait découvrir l’Iran moderne à travers ce film, et notamment l’omniprésence des pasdarans de la dictature théocratique d’Ahmadinejad.

Rien de tout cela dans le film, qui nous relate l’histoire d’un divorce, comme il en existe beaucoup chez nous.  Le même type de film pourrait être tourné en France, dans un décor qui ne serait lui, pas iranien, et avec la différence, celle- là incontestable, du poids de la religion dans la vie iranienne.

Nous étions partis pour voir un film qui nous accroche à l’actualité iranienne, aux mouvements politiques qui agitent le pays depuis plusieurs années, aux difficiles problèmes que cette très vieille nation rencontre, et nous avons vu un bon film d’intrigue familiale et judiciaire sur un divorce.

 Nous serions tentés de dire, dormez bonnes gens, nous veillons sur vous, car l’Iran n’est pas celui que vous imaginiez ! Les médias vous ont sans doute fait rêver !

Ne s’agirait-il en définitive que d’un petit exploit de propagande et de désinformation? Pasdarans et Ahmadinejad se sont cinématographiquement et magiquement volatilisés ! Avec une actrice, des actrices, et des acteurs attachants !

Jean Pierre Renaud, avec sa concubine préférée

Humeur Tique: Préfet du Loiret, Bis Repetita; Libé des 19 et 20/06/10, Le Mag des mêmes jours « L’Iran, les arts et la manière », 108 275 étrangers naturalisés-Le Monde du 18/06/10

Bis Repetita du Préfet du Loiret ou Vice Repetita de Libé ?

            Pourquoi jouer aux « trop belles âmes » et ne pas admettre qu’un certain nombre d’étrangers connaissent admirablement notre façon de fonctionner et la façon de détourner nos procédures ?

            Est-ce qu’un grand journal est obligé d’enfourcher à chaque fois la cause d’étrangers en difficulté vraie ou supposée, en oubliant le bien commun de notre pays, y compris des étrangers qui sont déjà chez nous à titre régulier ?

« L’Iran, les arts et la manière », le Fig Mag des 19 et 20 juin 2010

            Chronique intéressante sur le plan des arts, mais est-ce que Libé ne craint pas que la signature de cet article ne soit utilisée à de basses fins de propagande par les bassidjis du régime iranien, compte tenu du curriculum de son auteur ?

            La signature d’un Occident diabolique ?

108 275 étrangers naturalisés en 2009, le Monde du 18 juin 2010

            Les lecteurs qui nous font la faveur de nous consulter ont eu la possibilité de s’interroger sur la fiabilité des chiffres successifs d’étrangers présents en France, chiffres publiés par notre journal bien – aimé. Un chiffre de plus, afin de mieux comprendre pourquoi l’immigration chahute, « sociologiquement », certains quartiers de nos villes. 

  Mais il doit s’agir uniquement des naturalisations par décret!