Alerte sur notre enseignement! Le feu est dans la maison de la République!

   Dans les banlieues franciliennes, nos jeunes enseignants sont victimes de l’incurie du Ministère de l’Education Nationale, pour ne pas dire de tous les gouvernements successifs depuis de nombreuses années.

           Une jeune femme de notre entourage familial, motivée pour l’enseignement, vient de démissionner de l’Education Nationale, au début de la deuxième année d’exercice de son métier, dans une Zone d’Education Prioritaire d’Ile de France, pour ne pas dire au cœur des quartiers dits sensibles.

         Dans des classes de sixième et quatrième du Val de Marne, en  français, elle a fait l’amer constat que trop d’élèves ne savent ni lire, ni écrire en français, et qu’au surplus, on lui demande de faire la classe à des élèves difficiles, assez souvent mal élevés, en face desquels l’enseignement est un véritable combat, avec des classes qui comptent beaucoup trop d’élèves.

        Constat : nos jeunes enseignants ne sont pas recrutés pour affronter ce type de challenge scolaire, pour autant que des enseignants chevronnés puissent faire mieux qu’eux, dans cette sorte de jungle sociale.

       Les concours actuels sont inadaptés aux métiers concrètement  pratiqués.

       A écouter le témoignage de cette jeune femme qui avait choisi le métier d’enseigner à nos enfants, un beau métier, il est possible de mieux comprendre à quelle distance interplanétaire se situaient les discours savants sur le contenu des programmes, avec la grande controverse sur la place du grec ou du latin.

      On comprend beaucoup mieux aussi l’absence de communication de statistiques sur la pérennité des recrutements de la part de ce ministère.

     Mille millions de mille sabords ! Aurait-on entendu de la bouche du capitaine Haddock dans Tintin !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

Les propositions archaïques de M.Bartolone pour l’Ile de France

Les propositions archaïques de M.Bartolone (député et Président du Conseil Général de la Seine Saint Denis) pour une réforme des communes de l’Ile de France.

            C’est à se demander si M.Bartolone connait l’histoire encore récente de l’Ile de France, avec la disparition nécessaire de ces « monstres » administratifs qu’étaient les Préfectures de la Seine et de Seine et Oise.

            Veut-il créer un nouvel Etat dans l’Etat ? Alors que Paris, en tant que commune et département, a conservé quelques belles cartes de cet Etat dans l’Etat du passé, c’est vrai, mais la réforme souhaitable ne passe sûrement pas par la création d’une nouvelle usine à gaz.

            En concurrence avec la région Ile de France ? Une nouvelle superstructure politique et administrative ? Alors qu’il faut simplifier à tout prix notre millefeuille administratif ?

            M. Bartolone croit-il qu’avec une telle réforme on assurera mieux à la fois l’efficacité et le contrôle de la gestion publique ? Certainement  pas !

            Une administration centrale du social commune aux quatre départements fondus en un seul ? Alors que l’efficacité même de l’intervention sociale est conditionnée à la fois par la délégation et le contrôle ?

Ainsi que le proposent d’autres élus, il faut donc emprunter une voie plus raisonnable, passant incontestablement : 

– par une meilleure contribution des départements riches au profit des départements pauvres, et si ce mécanisme de redistribution n’est politiquement pas facile à faire voter, il n’est pas trop difficile à mettre en place,

– par la syndication effective des budgets du logement et des transports en commun.

Jean Pierre Renaud