Propos de journaliste et décryptage citoyen « Un diktat allemand »

Propos de journaliste et décryptage citoyen

« Un diktat allemand »

Editorial de Guillaume Goubert dans La Croix du 16 décembre 2016

         Les médias ont mis à la mode le mot, pour ne pas dire le concept de décryptage.

           Pourquoi le citoyen s’en priverait-il à l’endroit des médias ?

           Faire appel à une expression qui eut son heure de gloire avec le Traité de Versailles de 1919, une expression riche de non-dits ou de sous-entendus, constituait-il la formulation pertinente d’un des épisodes, et il y en eu beaucoup, des relations entre l’Union Européenne et la Grèce ?

        Rien n’est moins sûr ! Alors que la Grèce a trompé l’Europe sur ses comptes lorsqu’elle est entrée dans la zone euro, que ses gouvernements ont abusé de démagogie internationale tout au long du processus de régularisation de ses relations avec l’Union.

        Diktat ? Alors que le gouvernement grec venait d’annoncer des mesures sociales qui pouvaient se défendre, mais sans concertation précisément avec les pays appelés à se concerter avec la Grèce sur l’allègement de sa dette ?

        Alors, pour parler clair ? Diktat allemand ou diktat grec ?

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« Ces électeurs de droite pas encore « prêts » pour Fillon »

« En Lorraine, l’électorat populaire de la primaire juge sévèrement le candidat »

Avec pour illustration une photo d’intérieur on ne peut plus bourgeois

Le Monde des 18 et 19 décembre 2016, page 10

         Je ne suis sans doute pas le seul à m’interroger souvent, très souvent, sur la représentativité des informations données, des images, du choix des personnes interrogées, hors les sondages qui à eux seuls posent également la question de la représentativité.

       C’est la question capitale que je me pose souvent à la lecture des histoires coloniales ou postcoloniales.

      Dans le cas de cette chronique, je laisse le soin à meilleur informé que moi d’interpréter le contenu et la qualité des personnes interviewées qui sont supposées représentatives de l’électorat populaire.

       Ce texte se fait effectivement l’écho des réactions d’un certain nombre d’électeurs ou électrices de droite à l’endroit du candidat Fillon, vainqueur de la primaire de la droite.

        Je m’attacherai tout simplement à relever la contradiction qui parait exister entre le contenu supposé, le postulat du populaire et la photo choisie pour illustrer le contenu de cette chronique, avec son étalage d’œuvres et d’objets d’art, une sorte  de brocante bourgeoise d’un intérieur loin du « populaire ».

     Jean Pierre Renaud

Humeur du jour « Adieu, veau, vache, cochon, couvée » !

« La laitière et le pot au lait »

Une fable qui se répète pour l’agriculture française ?

           Contrairement  à ce qu’écrivait La Fontaine, en moquant les « innocents », nos agriculteurs n’ont pas rêvé de châteaux en Espagne, et encore moins en Grèce, l’objet de toutes les attentions de nos gouvernants !

            Dernier plan d’aide à la Grèce : 86 milliards d’euros, alors que la France montre, avec l’Europe, son incapacité à sortir son agriculture de l’ornière !

            Hollande et ses ministres, les exécutifs européens et leurs ministres ont passé des nuits d’insomnie pour mettre un terme, provisoire ou non, à la crise grecque.

            Ont-ils fait la même chose pour l’agriculture européenne qui est un des atouts traditionnels de la plupart de nos pays ? Non !

            Comment voulez-vous que les agriculteurs de France et d’Europe aient confiance dans des institutions européennes qui ont perdu le contact de la terre, une Europe de technocrates plus à l’aise dans les antichambres et les salles de conférence climatisées que dans les écuries et les étables.

            La fable de La Fontaine a conservé toute son actualité, car c’est à croire qu’en investissant, en travaillant dur, nos agriculteurs ont rêvé, non pas de châteaux en Espagne, mais en Grèce.

            Autres châteaux ? Rêve ou cauchemar ?

            Est-ce que par hasard, avec la crise grecque, le Président n’a pas fait un exercice d’anticipation (un kriegspiel de crise comme les aiment les stratèges en chambre) : que se passerait – il, dans le cas de la France, s’il advenait qu’un coup de grisou monétaire international, une hausse des taux d’intérêt, mettait à mal les finances de la France, incapable de rembourser une dette qui dépasse largement les 2 000 milliards d’euros, et qui continue à croître inexorablement ?

Humeur Tique du jour: avec Tsipras et Pujadas!

Humeur Tique du jour
Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie grecque !
Avec le journal Pujadas, sur France 2, la manipulation des médias !
         Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie antique déroule son feuilleton quotidien, pour amuser la galerie, sans les masques du théâtre grec, car il n’en a pas besoin.

            Aux sources de la démocratie ? Ou de la démagogie ?

            D’après les médias, un non massif des Grecs au référendum Tsipras, mais les mêmes médias se sont bien gardés de publier les résultats complets du référendum, c’est-à-dire le chiffre de la participation des électeurs  au référendum, 62,5%, ce qui veut dire que moins de quatre électeurs sur dix ont voté non, ce qui n’est pas déjà si mal !.

            Dans toute cette affaire, il aurait mieux valu s’en remettre au vieux dieu Dionysos !

            Avec le journal Pujdas du 8 juillet, sur France 2, la manipulation des médias !

        M.Pujadas ouvre son journal en montrant un pauvre vieux grec en pleurs,  assis devant une banque, parce qu’il ne peut pas toucher sa retraite, naturellement modeste.

           De quoi faire pleurer en effet toute la planète, et avec le but politique manifeste d’aider les téléspectateurs à entrer en compassion avec le peuple grec !

           Mais au fait ? S’agit-il d’une histoire vraie ?

            Il y aurait en effet beaucoup, beaucoup à dire, sur les manipulations et intoxications des médias, douces ou grossières.

Humeur Tique – Une politique d’union nationale à petit bras- La tragédie grecque de M.Tsipras

     Hollande joue petit bras !

             Après les attentats de janvier, le Président avait l’occasion unique de devenir le champion d’une union nationale seule capable de sortir la France des ornières du passé.

             Il n’a rien fait !

         La tragédie-comédie de la loi Macron, timide tentative de coopération entre une gauche et une droite réunies pour un modeste progrès, démontre une fois de plus que le Président s’enferme dans des schémas politiques obsolètes dont il croit sortir en lançant le pays dans des aventures militaires extérieures pour l’honneur et la grandeur de la France, alors qu’il y a le feu dans la maison.

Tsipras, le nouveau dieu de la Grèce !

         Tsipras, le nouveau héros des tragédies grecques se croit encore sur l’Acropole antique, en apostrophant les dieux de l’Olympe européen.

             Non, Monsieur Tsipras nous ne sommes plus dans l’Antiquité !

Humeur Tique Démocratie ou démagogie en Grèce? Démocratie ou démagogie en Europe ?

Humeur Tique : démocratie ou démagogie en Grèce ? Démocratie ou démagogie en Europe au sens grec des deux mots ?

      A comprendre le discours des Grecs qui viennent de remporter les élections législatives, il faut cesser d’imposer une austérité insupportable à leur pays. On peut le comprendre mais deux questions :

       1 – la nouvelle gauche grecque, en même temps qu’elle a fait approuver la fin de l’austérité, a-t-elle fait voter un programme sérieux et crédible de restauration de ses finances et de son économie ?

        2- la démocratie grecque se confondra-t-elle avec la démagogie grecque, c’est-à-dire l’Europe paiera ?

         Vous voyez notre Mélenchon national faire campagne pour que les contribuables français paient les 40 ou 50 milliards d’euros que la France a prêtés à nos « amis » grecs ?

             Une des nombreuses phrases du nouveau leader grec sonne très curieusement :

        «  Notre avenir commun en Europe n’est pas celui de l’austérité, c’est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération »

           Démocratie ou démagogie ?

           Effort ou laissez aller ?

Humeur Tique : les comptes 2012 du Crédit Agricole font les bons amis bernés des Caisses Régionales !

  Le 20 février, sur Radio Classique, l’interview du Directeur Général du Crédit Agricole, M. Chifflet : la banque « mutualiste » vient d’annoncer pour l’exercice 2012 une perte de plus de 6 milliards d’euros, solde des initiatives spéculatives de ses managers, notamment en Grèce.

            Le Directeur Général est plutôt satisfait du «  bilan » des activités de la banque au cours de l’exercice passé, et d’expliquer qu’une grande partie des pertes est à mettre au compte d’une dépréciation d’actifs, c’est-à-dire au «  bilan. ».

Ce n’est donc pas si grave, puisqu’il s’agit d’un simple problème d’écriture comptable dans le bilan d’une banque!

La comptabilité des actifs de la banque n’a donc pas d’importance ? C’est vraiment prendre les auditeurs pour des imbéciles !

Humeur Tique : Le Crédit Agricole, une banque « mutualiste » ? Vraiment ?

La Grèce, le « trou » sans fond de la banque Emporiki, grâce aux caisses régionales mutualistes du Crédit Agricole ?

            La crise de l’euro, celle parallèle de la Grèce, et celle tout aussi grave pour une banque dite « mutualiste, le Crédit Agricole !

            A lire les titres des journaux, une situation très inquiétante !

            Le Monde du 11 mai 2012, page 4 :

« Enlisé en Grèce avec sa filiale Emporiki, le Crédit Agricole voit monter la facture

La banque est l’établissement étranger le plus exposé à la crise hellène. »

         Les Echos des 11 et 12 mai 2012, page 8 :

«  Emporiki, l’enfer grec du Crédit Agricole

Six ans après le rachat de l’établissement grec et deux crises plus tard, le Crédit Agricole voit désormais la facture  avoisiner les 6 milliards d’euros. Dans l’impasse, la banque verte n’a d’autre choix que de réduire petit à petit son exposition  à la Grèce »

            Le Monde du 22 mai 2012, page 15 :

«La Grèce empoisonne le Crédit Agricole

Les caisses régionales ont signifié à la direction de la banque leurs craintes de devoir recapitaliser l’établissement »

En langage diplomatique, on ne ferait sans doute pas mieux !

Car la banque va devoir apurer une dette colossale.

Et les questions ne vont sans doute pas manquer : qui gouverne la banque ? Son management ou les caisses régionales ?

 Les journaux ne rappellent jamais que la banque est soi-disant mutualiste : le serait-elle vraiment ?

Que penser enfin du sort réservé, dans cette affaire, à la « piétaille » qui a fait la force de cette banque, et qui la fait encore, pour combien de temps ?

Une « piétaille » qui se plaint par ailleurs de voir les banques ne plus assumer assez leur véritable rôle de prêteur !

Humeur Tique: la flamme olympique à Londres, ou la mise à feu de l’Union Européenne?

Humeur Tique : la flamme olympique d’Olympie à Londres, ou la mise à feu grecque de l’Union Européenne ?

Comment ne pas faire le rapprochement entre cette flamme olympique que les Jeux Olympiques du monde vont régulièrement chercher à Olympie, en Grèce, et cette nouvelle crise grecque qui ébranle à nouveau l’Europe ?

            D’autant plus qu’une des raisons de cette crise est à trouver dans les dépenses faramineuses, près de 10 milliards d’euros, sans profit pour le pays, qu’a faites l’Etat grec pour l’organisation des Jeux Olympiques de l’année 2004 l’organisation  de ces jeux ayant été, sauf erreur, une des raisons de l’entrée de la Grèce dans la zone euro en 2001!

            Le feu risque fort d’aller plus vite que la flamme elle- même qui va mettre huit jours pour arriver dans le sud de l’Angleterre, et 70 jours pour atteindre Londres, après son périple dans le Royaume Uni.

            Et pourquoi pas une devinette ? Qui exerçait le pouvoir en France lors de l’entrée de la Grèce dans la Zone Euro en 2001 ?

            Il ne reste plus qu’à souhaiter que la Grèce bénéficie de la protection et du concours des dieux de l’Olympe : il est à craindre que le petit vent Zéphyr ne suffise pas, et qu’il faille faire appel à, Poséidon, le vent des bourrasques et des tempêtes.

Humeur Tique : le dernier rapport de la Cour des Comptes, la Banque de France, contrôle « super » de nos banques ?

   La Banque de France : la Cour critique la gestion de notre banque centrale notamment pour ses ventes inconsidérées d’or, c’est-à-dire de « notre » or, et pour ses sureffectifs, qui sont dus vraisemblablement, sans que la chose soit dite, à la diminution de ses missions du fait de la création de la Banque Centrale Européenne, mais fait silence sur le rôle de la Banque de France  dans la crise de l’euro.

            Alors que sa mission aurait sans doute été de modérer, pour ne pas dire contrôler, les élans de certaines de nos banques françaises dans leurs investissements en Grèce ! Les banques auraient donc pris des participations importantes dans les banques grecques, des milliards, sans avoir expertisé le sérieux de leurs comptes et bilans ? Et notamment une banque « agricole », en même temps que « mutualiste » ?

 Comme cela a été le cas lors de l’entrée de la Grèce dans l’euro en 2001, sous le régime de la cohabitation Chirac-Jospin, avec la participation du directeur actuel de campagne de M.Hollande, M.Moscovici, alors ministre des affaires européennes ?

            Et pour la petite histoire, il n’est pas inutile de rappeler qu’il y a une vingtaine d’années, « grâce » à l’explosion du surendettement « bancaire » des Français, la Banque de France a pu maintenir des effectifs qui posaient déjà problème.

Humeur Tique: 2001-2011: Euro, Grèce, accusés politiques, levez-vous!

Ou la responsabilité politique de nos gouvernants

Pourquoi ne pas interroger Chirac ( ?), Villepin, Jospin, Védrine et Moscovici ?

            Etrangement, les médias évoquent très souvent des faits, des événements, ou des affaires qui mettent en cause la responsabilité pénale de citoyens en chair et en os, ou de sociétés également bien « en chair et en os », mais jamais, ou presque, la responsabilité politique de nos gouvernants, sauf à l’occasion d’élections.

Alors que les décisions qu’ils ont prises sont à l’origine de crises, ou du chaos européen, forme de « crime » politique, comme c’est le cas aujourd’hui avec les péripéties de la crise de l’euro et de sa gouvernance.

A l’intention des citoyens qui ont la mémoire politique courte, la Grèce est entrée, en 2001, dans la zone euro, alors que la France bénéficiait d’un merveilleux régime de cohabitation, avec un président qui s’appelait Chirac, et un premier ministre qui s’appelait Jospin.

Précisons que M. Védrine était le ministre des affaires étrangères de la France et que M. Moscovici, directeur de la campagne de M.Hollande, était ministre des affaires européennes auprès du ministre des affaires étrangères.

Pourquoi ne pas les interroger sur les raisons qui les ont conduits à approuver cette décision calamiteuse ?

Et donc leur demander de rendre des comptes ? Alors me direz-vous et en ce qui concerne le camarade Chirac, mission impossible ! Mais en ce qui concerne les autres, pourquoi pas ?

Et de proposer à nos médias nationaux de « sacrifier » à ce bel exercice d’explication citoyenne !