Madagascar 2021

« Pleure, ô mon pays bien aimé »

Alan Paton (1948)

Manahoana Malagasy !

            Ce roman superbe sur la ségrégation en Afrique du Sud avait marqué ma jeunesse, et je crois que le même titre résume aujourd’hui la situation de la Grande Ile, plus de soixante ans après son Indépendance.

            Madagascar vit en permanence sous la perfusion des ONG et de l’Assistance Internationale, alors que ce pays magnifique recèle des ressources insoupçonnables et des hommes et des femmes de grande qualité, sacrifiés.

            La grande famine du Sud ? On alerte la planète, et c’est bien, mais qu’ont fait les autorités pour développer leur pays et se mettre en état de défendre ses habitants contre les épidémies et les calamités ?

            Et pendant ce temps-là, on frime ! On construit un superbe stade dans la capitale alors que des enfants meurent chaque jour dans le sud, victimes de l’impéritie de ses gouvernements.

            Réveillez-vous !

            Jean Pierre Renaud          Tous droits réservés

Questions démocratiques ?

Le citoyen Philippe crée un nouveau parti sous le sceau des trahisons !

La divine surprise !

            Tentons de comprendre une vie politique chaotique.

L’ancien Premier Ministre, lance un nouveau parti : ah bon ! Alors que dans les importantes fonctions qu’il a occupées entre 2017-2020 sous la Présidence Macron, ce dernier, en le nommant, avait au moins fait d’une pierre deux coups : 1), affaibli le seul parti qui comptait encore dans notre vie publique, les Républicains, que trahissait le Premier Ministre 2) tout en donnant aux Français l’image d’un choix d’antidote politique « ancrée » au Havre, c’est le cas de le dire…

Tout au long de son mandat, Macron a inventé toute une série de subterfuges, de gadgets, le Grand Débat ou les tirages au sort, faute de pouvoir compter sur son propre parti, technocratique en diable, et hors sol, afin d’éviter de négocier avec les Républicains, le seul parti encore représentatif dans nos institutions.

L’article 4 de notre Constitution reconnait pleinement le rôle démocratique des partis politiques : « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage universel… La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la nation. »

Pour constituer ses gouvernements, Macron n’a cessé de débaucher des hommes ou femmes politiques qui siégeaient dans les deux formations principales du pays, les Républicains ou les Socialistes, eux-mêmes sans amour propre, ni respect de leur engagement, ni loyauté, ni états d’âme !

Que faut-il penser de l’initiative Philippe ?

Il faut quand même être « fortiche » pour avoir l’ambition, de nos jours, et pas au temps de Jules Verne, de dessiner les « horizons » de la France, de l’Europe, et  du monde en 2050 !

De quoi rendre jaloux le camarade Bayrou, qui délesté judiciairement de son magistère des Sceaux, a été consolé par une nomination de « HautCommissaire au Plan », un « Plan » qu’il va falloir caser dans les « Horizons » de Philippe ? Il est vrai que dans les Pyrénées Atlantiques et non sur les bords de mer, il faut grimper haut pour ne rien perdre des horizons.

Dans le même paysage, l’ombre d’un Président en campagne qui a l’ambition de dessiner un nouvel avenir pour le Pays et promeut son programme pour les années 2030, une France à venir en 3 Exemplaires (Bayrou, Philippe, Macron), en biffant la consultation de 2022.

Avec en fond sonore, le tam tam quotidien du Président et de son orchestre de batteurs de tambour !

Avec, dernière question, qui paie ? Qui tient la comptabilité républicaine de ces dépenses d’un Président ? Ou d’un candidat ?

Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés