Les cocus politiques magnifiques, une nouvelle pièce de boulevard !

Cocues la droite et la gauche, et cocu l’ancien Président !

Cocu, l’ancien Président !

          Evoquons d’abord le cas de l’ancien Président :

            Il a cru pouvoir manipuler le nouveau Président, en feignant de miser sur la confiance d’un homme qu’il avait hissé dans les cours du pouvoir, en l’aidant à nouveau à se hisser vers le pouvoir suprême.

           Mal lui en a pris !

          J’aimerais vous conter, en métaphore, une histoire vraie qui est arrivée à la fin du dix-neuvième siècle à un ancien président, connu pour ses fredaines, Félix Faure.

        Il avait comme aide de camp un bel officier de cavalerie, que ses collègues avaient surnommé « Le Lapin », compte tenu du nombre de ses succès féminins.

          Un jour, faute de pouvoir rejoindre à temps une maitresse qui l’attendait à l’Elysée, il donna l’ordre à son aide de camp d’aller l’excuser pour son retard, mais le temps de son rendez-vous professionnel fut plus rapide que prévu.

       Il arriva donc au Palais de l’Elysée et trouva « Le Lapin » dans son lit.

       A titre de sanction, « Le Lapin » fut expédié en Egypte faire de la remonte fictive de chevaux.

        Cocue la droite, avec les oukases du nouveau Président qui lui font mettre la barre à droite, et les quelques figures de droite qui ont rejoint le camp du nouveau Président !

       Cocue la gauche qui n’a pas eu le courage de rénover entièrement son discours politique et des quelques figures de gauche qui ont également rejoint le camp du nouveau  Président !

      Tous les éléments d’une bonne pièce politique de boulevard me paraissent réunis avec un aussi bon scénario !

       Jean Pierre Renaud

Présidentielles 2017, entre France gauche caviar et France rétrograde, le troisième tour !

Présidentielles 2017 : le deuxième et le troisième tour !

Entre un candidat de la France gauche-caviar et une candidate de la France rétrograde, beaucoup de Français et de Françaises voteront blanc ou s’abstiendront !

Ils prendront rendez-vous pour le troisième tour des élections législatives de la France républicaine !

            Les lecteurs de ce blog connaissent l’opinion très critique que j’ai formulée à maintes reprises sur le processus des primaires, cette  nouvelle mode venue des Etats Unis, une mode lancée en 2011 par le think tank socialiste Terra Nova.

        Le 25 janvier 2012, j’ai exprimé longuement les raisons de cette opposition, et j’ai à nouveau commenté de façon négative cette nouvelle mode en vogue, à onze reprises, en 2011, 2012, 2013, 2016, et 2017.

          Deux réflexions : il est tout de même étrange qu’un candidat, pur produit du fameux « système » dénoncé, ait pu sortir les marrons du  feu, et mis par terre les partis politiques dont l’existence et le rôle sont reconnus par la Constitution, avec toutefois, dans son processus, l’interférence du troisième pouvoir, le judiciaire, et du quatrième pouvoir, le médiatique.

         Les électeurs et les électrices de France qui ne se reconnaissent pas dans la France de ces deux candidats n’auront donc d’autre choix que de porter au pouvoir l’Assemblée Nationale de leur raison et de leur cœur.

        Jean Pierre Renaud

La gauche au pouvoir: Cartel 1924-1926 et Présidence Hollande 2012-2015

1924-1926

« La faillite du Cartel »

« Leçon d’histoire pour une gauche au pouvoir »

Jean-Noël Jeanneney

Points 1981

&

2012-2015

Trois années de Présidence de gauche

&

« Faillite » ou non ?

Ou « Fin de stage » ?

            Une journaliste du journal Le Monde vient de publier un petit livre dont le contenu parait correspondre au  jugement politique, partagé par beaucoup de Français, sur l’amateurisme de la Présidence Hollande, lesquels n’ont pas attendu la fin du soi-disant « stage ».

       Le Parti Socialiste est arrivé au pouvoir avec un catalogue de soixante mesures qui ne correspondaient pas du tout à l’état du pays.

       Le Président aurait donc découvert  tardivement, après avoir fait de longues classes politiques, avec Mitterrand, puis comme Premier Secrétaire du PS, que l’économie et l’entreprise étaient au cœur de la lutte contre le cancer du chômage !

        En 1981, Jean-Noël Jeanneney, l’historien de gauche bien connu, mettait en garde, dans sa mise à jour du livre, la gauche revenue au pouvoir, sur l’échec du Cartel des gauches qui était arrivé au pouvoir en 1924, sans avoir fait le bon diagnostic sur l’état de la France et sur les solutions, c’est-à-dire le même amateurisme.

        Comme quoi l’histoire se répète, à cette différence près que le régime constitutionnel n’est plus du tout le même, et qu’il permet au Président de se maintenir au pouvoir, alors qu’il parait bien, au gré des consultations électorales successives, qu’il ne disposerait pas du soutien majoritaire des Français.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique : un Président de gauche déjà élu ? Avec les primaires socialistes et la conquête du Sénat ? Pas si sûr !

 Les primaires socialistes  :  certains Français auront l’impression d’avoir déjà voté et choisi leur candidat. Pourquoi donc aller voter une deuxième fois, puisque les six candidats ont déjà dit ce qu’ils allaient faire ?

            Ces primaires sont un défi redoutable pour une application saine de notre démocratie électorale : elles créent en effet  une grande ambigüité sur la signification politique d’un scrutin électoral prévu par notre constitution, entre une élection officieuse et une élection officielle, celle prévue par la constitution.

            La conquête du Sénat par la gauche ? Bravo pour cette alternance démocratique et belle victoire politique sans aucun doute, mais tout autant un formidable piège tactique !

            La droite va pouvoir tester ses idées et son projet présidentiel à travers les scrutins du Sénat, sur le millefeuilles des communes, communautés de communes, syndicats… sur la dette, l’école, la sécurité, l’immigration, l’Europe, le monde, etc…

            Projet contre projet !

            La cohésion politique du nouveau Sénat risque donc d’être mise à rude épreuve ! Et les électeurs de se demander à nouveau pourquoi ils doivent aller voter !

            Situation tactique, sans doute rêvée, pour une droite actuellement déboussolée !           

            Mais in fine, vous ne trouvez pas que les médias en font un peu trop, beaucoup trop pour cette élection présidentielle ?

On va nous bassiner pendant encore de longs mois.. Trop, c’est trop ! Chaque citoyen aura la conviction d’avoir déjà voté un nombre incalculable de fois, sauf s’il a su zapper !