Non Monsieur Brossat, nous ne voulons pas d’un Paris des Soviets avec 40% de logements publics !

Autre folie de l’équipe Hidalgo, la Maire 1,75% !

La déclaration tonitruante du conseiller de Paris, adjoint au logement :

La capitale compterait 24,7 % de logements sociaux dans le parc de logements, dit-il, un pourcentage très proche des 25% fixés par la loi, un pourcentage que peu de communes atteignent dans notre pays.

Le conseiller communiste a l’ambition de porter ce pourcentage à 40% en 2035 et de donner « une visibilité » de 12 ans au lieu de 6 ans.

Rappelons qu’à Paris le Parti Communiste compte 11 sièges sur 163.

Première réaction : ces gens-là sont fous ? Ils ont pour ambition de soviétiser Paris, de mettre fin au Paris des libertés que nous connaissons ?  Après l’échec du Programme Commun des Mitterrand Chevènement des années 1980 ? Pour ne pas citer l’écroulement de l’URSS en 1989.

Deuxième réaction : la Ville en a-t-elle les moyens financiers alors qu’elle siphonne ses sociétés pour donner un équilibre artificiel à ses budgets ? Qui a publié un audit complet des finances du système parisien ? Silence de l’opposition !

Troisième réaction : l’équipe Hidalgo est en train de foutre en l’air beaucoup de nos quartiers sous prétexte de socialiser la capitale et de la verdir, mais silence on tourne sur les passoires thermiques du parc de logements publics.

Pour ne pas citer les bouleversements en tout genre que vont entrainer les Jeux Olympiques 2024 compte tenu de leur démesure.

Jean Pierre Renaud  Tous droits réservés

« Jean-Pierre Chevènement, la République au cœur »

Le Figaro du 13 octobre 2022, page 17

Même à Belfort ?

            Le journaliste rend compte de la remise de la cravate de Commandeur de la Légion d’Honneur à Monsieur Chevènement, à l’Elysée, le 12 octobre, par le Président de la République : « une assemblée aussi prestigieuse qu’hétéroclite » dont il citait un certain nombre de personnalités de droite ou de gauche, politiques, intellectuels, ou journalistes.

            Tout au long d’une longue carrière, Chevènement me semble bien représenter la classe politique dont il a fait partie au cœur de l’establishment parisien, une coagulation politico-médiatico-économique qui gouverne encore la France, composée de gens de pouvoir qui excellent à se  passer le sel et le poivre.

            Rappelons tout de même que Chevènement, élu de Belfort, avait largement participé avec le Cérès à la rédaction du Programme Commun socialo-communiste (1973) alors que les chars soviétiques se trouvaient à quelques centaines de kilomètres de Belfort, et que l’URSS des Goulags ne s’était pas encore effondrée (1989). (1)

Le pourquoi de cette nouvelle Légion d’Honneur ? Entre autres, un échange de bons procédés pour les turbines d’Alstom, que les deux hommes, aussi brillants l’un que l’autre, avaient fait rapatrier en France, après les avoir laissé partir chez les Américains…

A ce sujet, j’ai publié un billet sur les Deux Girouettes.

            Bien sûr, l’homme s’était opposé à la participation la France à la guerre d’Irak, mais sur sa longue carrière, pourquoi ne pas faire le bilan de ses réussites à Belfort ?

            Souverainiste en Europe, a-t-il fait bouger les lignes de l’Europe ? Non.

Les flux d’immigration dans le Territoire de Belfort ? Comme ailleurs, avec l’explosion des quartiers sensibles : combien avant son premier mandat et combien à la fin du dernier ?

Une République laïque ? Un slogan  facile à agiter avec des parents instituteurs de la Laïque, mais  l’homme l’a-t-il défendue sur le terrain ?

Le nouveau grade de Chevènement dans l’ordre de Napoléon est  tout à fait représentatif de l’establishment parisien dont il fut un membre éminent. Il l’est d’ailleurs encore, à voir les empressements du Président.

Enfant de Franche Comté et du Haut Doubs, comme le personnage, j’ai une suggestion à proposer au journal, procéder à une enquête journalistique 1) sur le souvenir qu’il a laissé à Belfort, 2) et surtout sur son bilan politique.

Combien de jours a-t-il passé à Belfort, plutôt que dans le Vème arrondissement de Paris ?

Incontestablement, Chevènement méritait bien cette nouvelle décoration en remerciement des éminents  services rendus à l’establishment parisien !

  1. Pour ceux qui ont la mémoire courte, l’URSS a écrasé les révolutions du peuple hongrois en 1956, et du peuple tchécoslovaque en ­1969, peu de temps avant le Programme Commun, et le Parti Communiste était inféodé aux Soviets.

Jean Pierre Renaud  Ancien haut-fonctionnaire Tous droits réservés

Le Centrisme serait-il obsolète ?

Bayrou, candidat en 2027 ou Non ? ils ne pensent tous qu’à ça !

On se demande bien pourquoi.

Bayrou, Politicien madré ? Oracle des Pyrénées ?

« On ne sait pas ce qu’il peut se passer » aurait-il dit !

A titre personnel, je pense qu’avec le ras-le bol des Français, la chienlit dans tout le pays, ce gouvernement ne fera pas long feu.

Gare à la dernière goutte de carburant qui risque de faire déborder le vase ! 

&

Macron et Bayrou auraient mangé des palombes à Pau… Qui a mangé l’autre ?

            Sous la Quatrième République, et dans un régime parlementaire, le centrisme était à la fête. Les différents courants du centre faisaient et défaisaient les gouvernements à un rythme rapide, moins rapide toutefois que sous la Troisième République.

            Le Parti Radical, sous toutes ses « incarnations »,  y jouait un rôle clé de faiseur de rois.

            Avec de Gaulle et l’élection d’un Président de la République au suffrage universel, tout a changé, et les formations centristes n’ont pu mieux faire que de peser à la marge, de servir d’appoint, d’endosser une fonction supplétive des gauches ou droites de gouvernement.

En dépit de ses déclarations, et tout au long de sa longue carrière, Bayrou, n’a joué effectivement qu’un rôle « supplétif ».

Quel est son bilan politique ? Il serait blanc comme neige dans la chienlit du pays ? Agressions, meurtres, coups de couteau, violences, appels au meurtre… dans beaucoup de nos villes et villages : l’insécurité presque partout ! 

Peut-il être fier de son ralliement de supplétif à Macron en 2017 et en 2022 ? Rien n’est moins sûr !

Avec la Cinquième, le centrisme n’a jamais joué qu’un rôle secondaire.  

C’est grâce au Modem que Macron a pu être élu en 2017, grâce à un réseau d’élus locaux  utile pour lui donner un crédit démocratique.

Au fur et à mesure des années de mondialisation, et d’immigration non contrôlée, le corps électoral a changé de  nature, s’est radicalisé vers la droite, d’autant plus que les relations avec l’Union Européenne sont devenues de plus en plus compliquées, confuses, au point qu’il est quasiment impossible de savoir qui prend une  décision.

Cette évolution a entrainé une sorte de vide politique favorable aux courants politiques qui militent pour un retour aux racines.

Dans l’état actuel de nos institutions, c’est un rôle « supplétif » qui est assigné au centrisme.

          Jean Pierre Renaud    Tous droits  réservés

Octobre 2022 – Alger Paris-le Silence des ministres de la République Française…

Et ils étaient forts nombreux…

Un silence très étrange, qui n’a rien à voir avec le silence des moines assassinés de Tibhirine en 1996.

Silence on tourne ! Quoi ?

Très étrange ce silence, alors que les ministres de l’ère Macron nous avaient  habitués à un bavardage politique presque quotidien… !

 A qui va occuper le plus les petites ou les grandes lucarnes… !

Le Maire ou Darmanin, n’êtes-vous pas frustrés par cette consigne de « motus et bouche cousue » ?

Jean Pierre Renaud

Echos du Jour

Octobre 2022

Poutine, Un Revenant de la Russie Stalinienne !

Aujourd’hui Chantre Colonialiste du XXIème ?

Il est vrai que la Russie fit partie du lot des grands impérialistes des siècles passés.

Aux yeux d’un citoyen assez bien informé des impérialismes des XIXème et XXème siècles, les discours tonitruants d’un ancien spécimen du Politburo, sur la Place Rouge, sonnaient archi-faux !

       Il ne faut quand même pas prendre les Occidentaux, et même les Russes,  pour des cons !

         Les citoyens de Saint Pétersbourg (Leningrad) sont-ils fiers de cet enfant du pays, le nouveau Tyran ?

         Notre monde est à nouveau bien malade. Nos parents auraient classé Poutine dans la catégorie Assassin !

France

Les Réseaux sociaux ? Progrès ou Poison social et politique? L’anarchie en mouvement ?

Il est tout de même curieux que les partis politiques, et le Parlement ne se soient pas encore saisis du dossier de la régulation civique des réseaux sociaux. Depuis des années, n’importe qui peut raconter ou     montrer n’importe quoi, grâce aux réseaux sociaux, nouveau pouvoir dans nos sociétés, en concurrence avec les autres pouvoirs des institutions républicaines, gouvernement, assemblées, et presse….

                     Pour faire moderne, le Président « Tweete » comme les autres !

                     Le pouvoir des réseaux sociaux semble écraser les autres pouvoirs institutionnels, notamment chez les jeunes.

                     Les journalistes eux-mêmes font  référence à la source « Réseaux sociaux ».

                     Silence, on tourne, mais surtout on détourne l’attention !

                     Le Conseil d’Etat vient d’engager une réflexion sur ce sujet sensible. Les belles âmes s’étonneront sans doute de voir les pouvoirs juridictionnels de France ou de l’Union prendre le pouvoir des institutions gouvernementales et parlementaires  …

                     Il est urgent que la République fixe les règles du jeu des réseaux sociaux, déclarations, sites, et contrôle !

Paris, ou le Panier des crabes politiques communicants ?

Hidalgo a-r-elle une équipe politique représentative ?  Non !

                      Pour de multiples raisons ! Les élections du Covid en 2021 ? La perte de crédit du Parti Socialiste ! Existe-t-il encore ?

                     Est-elle elle-même représentative ? Rien n’est moins sûr avec le score ridicule qui fut le sien aux Présidentielles !

                     Comme je l’ai expliqué dans une analyse récente sur les institutions parisiennes, les élus parisiens bénéficient d’un privilège politique né de l’invasion de la société de communication tous azimuts au niveau national et international, un privilège qui les a installé dans un système d’abus de pouvoir.

                     Les polémiques politiques répétées qui agitent le microcosme parisien en sont un des symboles, en donnant la parole à des figures politiques pour le moins « originales », mais non représentatives sur le plan parisien, et encore moins national, les Bayou, Rousseau, Obono, ou Benbassa …

                     Ont-ils des racines ? La France est un drôle de pays qui prend le risque de compter des élus dans les assemblées nationales qui ont plusieurs nationalités : quelles nations représentent-ils ?

Extrême droite ou extrême gauche ?

Dans notre pays, les « experts » continuent à classer les électeurs en fonction de critères obsolètes, comme si la France n’avait pas changé depuis 1945 ou 1960.

                     Quoi de commun entre la France du jour, ouverte au monde, prête à accueillir la terre entière et celle des années 70 et 80 ? Alors que nos villes et nos villages n’avaient pas encore été confrontés à des populations « étrangères » de culture « étrangère », ou religieuse ?

                     Résultat : notre pays attache de plus en plus d’importance à son identité, à ses racines, à son mode de vie traditionnel.

                     Résultat : notre pays va de plus en plus facilement vers des formations politiques qui incarnent ces valeurs, qui disposent d’une colonne vertébrale, d’une hiérarchie de valeurs et d’objectifs, et pas d’un n’importe quoi, au gré des vents ou des modes.

                     A titre d’exemple, le Président que vous connaissez a fait un choix « disruptif », comme il les aime en confiant notre éducation nationale à un Français d’origine sénégalaise très sensible à la culture américaine, à laquelle il a été confronté en sa qualité d’étudiant, en oubliant peut-être que la ségrégation sévissait encore aux Etats Unis dans les années 60.

                     Dans le livre « La Condition Noire », il faisait l’impasse statistique sur les années postérieures à 1980, période à partir desquelles l’immigration a beaucoup augmenté, en changeant la donne politique.

                     Dans l’Union Européenne, les scrutins récents montrent que la population rallie de plus en plus les rives des partis identitaires, en France comme ailleurs.

                     Au risque de choquer les âmes sensibles, et face aux Extrêmes Gauche de tout poil, le Rassemblement National fait de plus en plus figure de parti modéré en comparaison des autres formations politiques qui proposent des options on ne peut plus fades dans la décomposition politique du pays.

                     La plupart des « Experts » classent ces formations sous le critère « populiste », alors qu’il s’agit tout simplement du peuple.

Les mèches révolutionnaires de  Macron !

                     Chacune de nos belles provinces se  verra attribuer un lot de demandeurs d’asile, faute pour lui et ses gouvernements  successifs d’avoir eu ou d’avoir le courage de faire enfin le ménage dans les flux migratoires !

                     Un de mes vieux amis bon connaisseur du sujet et de l’étranger me confiait « Macron n’est-il pas devenu fou ? ».

Jean Pierre et Marie Christine Renaud     Tous droits réservés

ABUS DE POUVOIR !

ABUS DE POUVOIR !

Paris une « commune » ou un « Etat dans l’Etat » ?

Les institutions actuelles mettent en cause le principe d’égalité entre collectivités !

Paris bénéficierait-il d’un droit d’ainesse ?

            Il y plusieurs dizaines d’années, en 1993 et en 1997, avec la parution des livres « Paris un Etat dans l’Etat », et en 1997,  « La Méthode Chirac », j’avais proposé une analyse approfondie des institutions parisiennes et des relations institutionnelles entre Paris et l’Etat sur la longue durée : elle démontrait que des mouvements historiques continuaient à affecter le couple, pour tout un ensemble de facteurs qui continuent à jouer dans une relation intrinsèquement inégale, et de plus en plus inégale entre collectivités d’une même région.

            Presque trente ans plus tard,  les relations institutionnelles en question sont à revoir complètement, entre Paris, soi-disant commune de droit commun, les départements sacrifiés de sa banlieue, une métropole qui peine à exister, une région dynamique, et un Etat central bureaucratique de plus en plus contesté par nos provinces, sur un écran permanent de communication et de manipulation.

            Les problèmes tournent toujours autour de la « position » politique stratégique qu’occupe Paris sur l’échiquier national et international, et l’équipe municipale actuelle a bien assimilé la partition, sauf qu’elle n’a pas les bases politiques nationales nécessaires, et qu’en prenant toutes sortes d’initiatives sur tous les plans, elle met en question à nouveau le bon fonctionnement de ce « cœur » à la fois sur le plan régional avec la banlieue, et sur le plan national, en rivalisant avec l’Etat,

Cette  situation appelle de nouvelles réformes institutionnelles.

            Les lecteurs un peu familiarisés avec les questions stratégiques connaissent l’importance que les stratégies directes ou indirectes accordent à ce concept.

Evocation d’un long passé institutionnel

            L’histoire des institutions parisiennes n’a jamais été celle d’un « long fleuve tranquille », même si la Maire de Paris a lancé sa campagne sur les rives de la Seine, à Rouen, un fleuve qui a structuré l’histoire de France, et dont cette dernière a « privatisé » les rives dans sa ville Bobo.

            Rien n’a jamais été simple à Paris, rien n’est simple de nos jours, et rien ne sera simple dans l’avenir, dans une  région toujours en mouvement dans un des cœurs de l’Europe et du monde.

            L’histoire de France n’a pas toujours  été confondue avec celle de Paris, mais très souvent et fort étroitement, et les gouvernements ont longtemps gardé la main sur les institutions parisiennes, en s’en méfiant, à juste titre.

            Sous la Troisième République, la loi du 5 avril 1884 qui a constitué la charte des communes de France jusqu’aux années 1980 n’était pas applicable à  Paris : il fallut attendre cette période pour que le préfet, représentant du pouvoir exécutif, passe la main à un exécutif élu.

            En 1978, dans leur conclusion au Colloque du Conseil d’Etat sur les institutions parisiennes, MM Thuillier et Tulard écrivaient :

            « L’administration de Paris a ses règles, ses coutumes propres en dehors des pratiques habituelles de l’administration : Paris a toujours eu le goût de l’autonomie poussé jusqu’à la fronde, ses administrateurs prennent des initiatives – en matière hospitalière, sociale, scolaire – tentent parfois des expérimentations en dehors de toute permission : c’est traditionnellement un Etat dans l’Etat et les bureaux des ministres n’osent guère contrôler ce qui se passe à Paris (ainsi, à l’ordinaire, le Ministre de la Santé a bien de la peine aujourd’hui – à contrôler l’Assistance Publique qui tend à régler ses problèmes directement avec les Finances.

            Les hauts fonctionnaires qui dirigent l’administration parisienne cherchent traditionnellement à échapper à toute tutelle, règlent directement leurs affaires avec les ministres, le Premier Ministre, ou parfois le Château… » (page 96, 97 du premier livre cité)

            «  En 1978… » : Après la réforme qui a redonné un Maire à la capitale en 1975, avec Chirac, antérieure aux réformes successives qui ont attribué de plus en plus de pouvoirs aux institutions élues de la capitale, le Maire et le Conseil de Paris, notamment, la réforme Defferre du 31/12/1982, sur la décentralisation, avec la création d’un contrôle de légalité a posteriori, un contrôle bien improbable, en tout cas dans les grosses collectivités locales.

            Dans le premier livre, en 1993, j’écrivais : « …qui commande à Paris, le Président de la République, le Maire, le Préfet ?… Le pouvoir local est-il vraiment un Etat dans l’Etat, comme beaucoup le disent et l’écrivent ? Comment est-il organisé, comment fonctionne-t-il ? » (p,8), et plus loin, sur la longue durée historique :

« L’histoire des pouvoirs publics parisiens met bien en évidence la complexité des relations qu’ont entretenues pouvoir central et pouvoir local et le permanence des enjeux de pouvoir à partir du moment où Paris est devenue la capitale de la France. » (p,13),

L’histoire des institutions parisiennes a été pour le moins chaotique, avec une succession d’accès de fièvre aussi bien sous la Royauté, les Révolutions, les Empires ou les Républiques, pour au moins une raison évidente et permanente, la « position » capitale qu’occupe Paris depuis des siècles, une « position » politique stratégique qui nourrit toutes les ambitions de pouvoir : la tentation a toujours été grande de prendre le pouvoir à Paris, la clé de tous les pouvoirs.

Dans la conjoncture actuelle et avec les Présidentielles, la « position » politique et stratégique de Paris a nourri, une fois de plus, toutes les ambitions, aujourd’hui celles de la Maire de la capitale, d’autant plus que la capitale constitue une plateforme d’images, d’information, de communication, de toutes sortes d’ « influences » sur les réseaux sociaux, donc une plateforme d’influence et de pouvoir.

La Maire de Paris n’aurait sans doute pas pu bénéficier du soutien d’une équipe municipale, politiquement multicarte, si ses membres n’y avaient vu également leur intérêt, celui de disposer d’un levier politique qu’ils n’auraient jamais eu avec les minorités politiques ou civiles qu’ils représentaient, les communistes, les fractions écolos, et un Parti Socialiste exsangue.

En 1993, je notais que la lutte était engagée sur le terrain de l’information (p,37) alors que la municipalité de Chirac se dotait d’un impressionnant service d’information et de communication, tout en se dotant également d’une Direction des Relations Internationales, sorte de petit Ministère des Affaires Etrangères au service de la Ville de Paris, celle de Chirac, puis de Delanoë, et de nos jours d’Hidalgo.

Rappelons à toutes fins utiles que Chirac avait pris Paris avec la même ambition présidentielle, mais en s’appuyant sur un parti bien installé sur le territoire national.

La « position » stratégique de Paris et ses incidences politiques

Le concept de « position » a fait historiquement l’objet de nombreuses analyses, par Sun Tzu « l’indirect » ou Clausewitz « le direct »

          Afin de bien comprendre toutes les possibilités que recèle la « position » de Paris, il n’ y a rien de mieux que d’éclairer notre analyse par celle, complète, qu’en a faite François Jullien dans ses ouvrages, notamment « La propension des choses  – Pour une histoire de l’efficacité en Chine » (1992) et son « Traité de l’efficacité » (1996).

            François Jullien a analysé en profondeur plusieurs concepts d’analyse et de raisonnement stratégique familiers à la culture chinoise, « la propension des choses », la « disposition », la « position », des concepts qui  permettent de bien comprendre comment agit la « position » qui n’est plus celle des Empires Chinois, mais qui fait jouer les mêmes mécanismes stratégiques à partir de toutes sortes de « positions » naturelles ou construites, militaires, politiques, ou civiles, culturelles ou religieuses, etc…

Les concepts en question éclairent bien le fonctionnement d’une « position politique stratégique » comme Paris, jusqu’au « potentiel de manipulation ».

            Dans le premier livre, François Jullien écrit : « Le potentiel nait de la disposition (en stratégie) » (p,23) – « La position est le facteur déterminant en politique » (p,37) – « En occupant sa position, le prince régit les hommes comme s’il était lui-même le Ciel (la nature) ; il les fait fonctionner comme s’il appartenait lui-même au règne invisible des « esprits ». Ce qui signifie que, en laissant simplement œuvrer le dispositif de pouvoir que constitue sa position, il ne peut (de même que le cours du Ciel) dévier de la régularité de sa conduite ni, par conséquent, prêter à la critique » ; et que hantant le monde humain sur un mode invisible (à l’image des esprits), il n’aura jamais à « peiner », puisque ses sujets se sentent déterminés non par une causalité extérieure, mais sous l’effet de la pure spontanéité. Ils sont agis comme s’ils agissaient d’eux-mêmes, ils se prêtent à la manipulation comme si c’était l’expression de leur propre intériorité. Pourvu donc, que la « position fonctionne », si rigoureuse que soit l’injonction, elle ne saurait rencontrer d’obstacles » (p,48,49)

            « Conclusion  I Une logique de la manipulation

I – Conduite de la guerre – gestion du pouvoir : en même temps qu’on pressent une affinité certaine entre ces deux objets… Même analyse, donc, de part et d’autre : sur le plan pratique, se laisser voir, c’est donner prise à l’autre et le laisser avoir barre sur soi ; sur le plan théorique, le vrai manipulateur se confond avec le fonctionnement du dispositif. » (p,56 à 59)          

Le sinologue et philosophe montre bien à la fois ce qu’est une « position » et comment elle fonctionne grâce aux multiples « dispositions » d’actions et d’influences qu’elle recèle, pour ne pas dire, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui, un potentiel de prise du pouvoir, dans un nouveau face à face entre le local et l’étatique, entre la Commune et l’Etat, mais tout autant entre Paris et sa banlieue, Paris et la Région dans un contexte de millefeuille où la métropole n’a pas réussi à trouver sa place, et ne peut la trouver.

Paris en abus de pouvoir

Au fur et à mesure des années, de nombreux  facteurs sont venus allouer de nouveaux pouvoirs à la Ville de Paris, grâce au développement de nouveaux moyens de communication, avec l’explosion d’internet et des réseaux sociaux, et au rôle capital que joue « l’establishment parisien » dans tous les domaines,  trop à mes yeux.

Au jour d’aujourd’hui, les différentes collectivités françaises se trouvent en porte-à-faux, et dans le cas de Paris, en position d’excès de pouvoir.

C’est une des raisons de la crise actuelle du vote démocratique.

Paris dispose de pouvoirs excessifs et prive nos provinces, nos territoires des pouvoirs politiques légitimes qui devraient leur revenir pour administrer nos régions, et redonner du sens aux élections er au vote.

La Ville de Paris joue avec un facteur qui fausse les relations avec le pouvoir central, l’Etat,  la  peur de se voir accuser de déni démocratique.

 L’équipe municipale actuelle met presque chaque jour la Ville de Paris en ébullition avec de multiples initiatives qui réduisent les autres collectivités de la région devant le fait accompli,  très récemment en chamboulant les voies de circulation, en multipliant les travaux, les interdictions, au mépris des habitants de la banlieue et des activités économiques de la capitale, comme si les institutions de l’Etat n’existaient pas.

Les assemblées ou le gouvernement, les Préfets donnent, plus que l’impression d’être aux abonnés absents : la Maire donne les ordres…

Ne conviendrait-il de dire que la Maire de Paris commet des « abus de pouvoir » d’un nouveau genre, sans contrôle, et sans contestation fondée sur un intérêt public, avec les ambitions éphémères d’une équipe politique hétérogène.

Pour proposer cette image, l’évolution actuelle ignore le rôle vital qu’un « cœur », quelle que soit sa nature, accomplit pour une bonne circulation du sang dans un corps.

 Paris est ouvert à tous les vents, souvent de l’étranger, avec par exemple un Qatar qui occupe une « position » de choix dans la communication de Paris et donc de la France, une forme de capture d’image qui ne dit pas son nom, alors que Paris s’enferme comme dans sa forteresse, aujourd’hui Bobo.

Le « périphérique » n’est pas uniquement physique !

Paris a pris tout un ensemble de mesures de circulation et de stationnement qui valent bien  les « octrois » du passé – payer pour y accéder -,  des octrois supprimés en 1943 par le Régime de Vichy, en biffant la solidarité nécessaire entre Paris et sa banlieue.

Ajoutons enfin que Paris  reste au cœur de l’«establishment » français qui continue à gouverner notre pays, à imposer sa loi et sa bureaucratie à nos provinces  françaises.

Conclusion 

il faut à nouveau tout changer et redistribuer les pouvoirs de la cité entre des institutions qui soient au service des citoyens dans toute la région d’Ile de France, dans le respect d’une « égalité » républicaine.

Jean Pierre Renaud          Tous droits réservés

Paris une « commune » ou un « Etat dans l’Etat » ?

Les institutions actuelles mettent en cause le principe d’égalité entre collectivités !

Paris bénéficierait-il d’un droit d’ainesse ?

            Il y plusieurs dizaines d’années, en 1993 et en 1997, avec la parution des livres « Paris un Etat dans l’Etat », et en 1997,  « La Méthode Chirac », j’avais proposé une analyse approfondie des institutions parisiennes et des relations institutionnelles entre Paris et l’Etat sur la longue durée : elle démontrait que des mouvements historiques continuaient à affecter le couple, pour tout un ensemble de facteurs qui continuent à jouer dans une relation intrinsèquement inégale, et de plus en plus inégale entre collectivités d’une même région.

            Presque trente ans plus tard,  les relations institutionnelles en question sont à revoir complètement, entre Paris, soi-disant commune de droit commun, les départements sacrifiés de sa banlieue, une métropole qui peine à exister, une région dynamique, et un Etat central bureaucratique de plus en plus contesté par nos provinces, sur un écran permanent de communication et de manipulation.

            Les problèmes tournent toujours autour de la « position » politique stratégique qu’occupe Paris sur l’échiquier national et international, et l’équipe municipale actuelle a bien assimilé la partition, sauf qu’elle n’a pas les bases politiques nationales nécessaires, et qu’en prenant toutes sortes d’initiatives sur tous les plans, elle met en question à nouveau le bon fonctionnement de ce « cœur » à la fois sur le plan régional avec la banlieue, et sur le plan national, en rivalisant avec l’Etat,

Cette  situation appelle de nouvelles réformes institutionnelles.

            Les lecteurs un peu familiarisés avec les questions stratégiques connaissent l’importance que les stratégies directes ou indirectes accordent à ce concept.

Evocation d’un long passé institutionnel

            L’histoire des institutions parisiennes n’a jamais été celle d’un « long fleuve tranquille », même si la Maire de Paris a lancé sa campagne sur les rives de la Seine, à Rouen, un fleuve qui a structuré l’histoire de France, et dont cette dernière a « privatisé » les rives dans sa ville Bobo.

            Rien n’a jamais été simple à Paris, rien n’est simple de nos jours, et rien ne sera simple dans l’avenir, dans une  région toujours en mouvement dans un des cœurs de l’Europe et du monde.

            L’histoire de France n’a pas toujours  été confondue avec celle de Paris, mais très souvent et fort étroitement, et les gouvernements ont longtemps gardé la main sur les institutions parisiennes, en s’en méfiant, à juste titre.

            Sous la Troisième République, la loi du 5 avril 1884 qui a constitué la charte des communes de France jusqu’aux années 1980 n’était pas applicable à  Paris : il fallut attendre cette période pour que le préfet, représentant du pouvoir exécutif, passe la main à un exécutif élu.

            En 1978, dans leur conclusion au Colloque du Conseil d’Etat sur les institutions parisiennes, MM Thuillier et Tulard écrivaient :

            « L’administration de Paris a ses règles, ses coutumes propres en dehors des pratiques habituelles de l’administration : Paris a toujours eu le goût de l’autonomie poussé jusqu’à la fronde, ses administrateurs prennent des initiatives – en matière hospitalière, sociale, scolaire – tentent parfois des expérimentations en dehors de toute permission : c’est traditionnellement un Etat dans l’Etat et les bureaux des ministres n’osent guère contrôler ce qui se passe à Paris (ainsi, à l’ordinaire, le Ministre de la Santé a bien de la peine aujourd’hui – à contrôler l’Assistance Publique qui tend à régler ses problèmes directement avec les Finances.

            Les hauts fonctionnaires qui dirigent l’administration parisienne cherchent traditionnellement à échapper à toute tutelle, règlent directement leurs affaires avec les ministres, le Premier Ministre, ou parfois le Château… » (page 96, 97 du premier livre cité)

            «  En 1978… » : Après la réforme qui a redonné un Maire à la capitale en 1975, avec Chirac, antérieure aux réformes successives qui ont attribué de plus en plus de pouvoirs aux institutions élues de la capitale, le Maire et le Conseil de Paris, notamment, la réforme Defferre du 31/12/1982, sur la décentralisation, avec la création d’un contrôle de légalité a posteriori, un contrôle bien improbable, en tout cas dans les grosses collectivités locales.

            Dans le premier livre, en 1993, j’écrivais : « …qui commande à Paris, le Président de la République, le Maire, le Préfet ?… Le pouvoir local est-il vraiment un Etat dans l’Etat, comme beaucoup le disent et l’écrivent ? Comment est-il organisé, comment fonctionne-t-il ? » (p,8), et plus loin, sur la longue durée historique :

« L’histoire des pouvoirs publics parisiens met bien en évidence la complexité des relations qu’ont entretenues pouvoir central et pouvoir local et le permanence des enjeux de pouvoir à partir du moment où Paris est devenue la capitale de la France. » (p,13),

L’histoire des institutions parisiennes a été pour le moins chaotique, avec une succession d’accès de fièvre aussi bien sous la Royauté, les Révolutions, les Empires ou les Républiques, pour au moins une raison évidente et permanente, la « position » capitale qu’occupe Paris depuis des siècles, une « position » politique stratégique qui nourrit toutes les ambitions de pouvoir : la tentation a toujours été grande de prendre le pouvoir à Paris, la clé de tous les pouvoirs.

Dans la conjoncture actuelle et avec les Présidentielles, la « position » politique et stratégique de Paris a nourri, une fois de plus, toutes les ambitions, aujourd’hui celles de la Maire de la capitale, d’autant plus que la capitale constitue une plateforme d’images, d’information, de communication, de toutes sortes d’ « influences » sur les réseaux sociaux, donc une plateforme d’influence et de pouvoir.

La Maire de Paris n’aurait sans doute pas pu bénéficier du soutien d’une équipe municipale, politiquement multicarte, si ses membres n’y avaient vu également leur intérêt, celui de disposer d’un levier politique qu’ils n’auraient jamais eu avec les minorités politiques ou civiles qu’ils représentaient, les communistes, les fractions écolos, et un Parti Socialiste exsangue.

En 1993, je notais que la lutte était engagée sur le terrain de l’information (p,37) alors que la municipalité de Chirac se dotait d’un impressionnant service d’information et de communication, tout en se dotant également d’une Direction des Relations Internationales, sorte de petit Ministère des Affaires Etrangères au service de la Ville de Paris, celle de Chirac, puis de Delanoë, et de nos jours d’Hidalgo.

Rappelons à toutes fins utiles que Chirac avait pris Paris avec la même ambition présidentielle, mais en s’appuyant sur un parti bien installé sur le territoire national.

La « position » stratégique de Paris et ses incidences politiques

Le concept de « position » a fait historiquement l’objet de nombreuses analyses, par Sun Tzu « l’indirect » ou Clausewitz « le direct »

          Afin de bien comprendre toutes les possibilités que recèle la « position » de Paris, il n’ y a rien de mieux que d’éclairer notre analyse par celle, complète, qu’en a faite François Jullien dans ses ouvrages, notamment « La propension des choses  – Pour une histoire de l’efficacité en Chine » (1992) et son « Traité de l’efficacité » (1996).

            François Jullien a analysé en profondeur plusieurs concepts d’analyse et de raisonnement stratégique familiers à la culture chinoise, « la propension des choses », la « disposition », la « position », des concepts qui  permettent de bien comprendre comment agit la « position » qui n’est plus celle des Empires Chinois, mais qui fait jouer les mêmes mécanismes stratégiques à partir de toutes sortes de « positions » naturelles ou construites, militaires, politiques, ou civiles, culturelles ou religieuses, etc…

Les concepts en question éclairent bien le fonctionnement d’une « position politique stratégique » comme Paris, jusqu’au « potentiel de manipulation ».

            Dans le premier livre, François Jullien écrit : « Le potentiel nait de la disposition (en stratégie) » (p,23) – « La position est le facteur déterminant en politique » (p,37) – « En occupant sa position, le prince régit les hommes comme s’il était lui-même le Ciel (la nature) ; il les fait fonctionner comme s’il appartenait lui-même au règne invisible des « esprits ». Ce qui signifie que, en laissant simplement œuvrer le dispositif de pouvoir que constitue sa position, il ne peut (de même que le cours du Ciel) dévier de la régularité de sa conduite ni, par conséquent, prêter à la critique » ; et que hantant le monde humain sur un mode invisible (à l’image des esprits), il n’aura jamais à « peiner », puisque ses sujets se sentent déterminés non par une causalité extérieure, mais sous l’effet de la pure spontanéité. Ils sont agis comme s’ils agissaient d’eux-mêmes, ils se prêtent à la manipulation comme si c’était l’expression de leur propre intériorité. Pourvu donc, que la « position fonctionne », si rigoureuse que soit l’injonction, elle ne saurait rencontrer d’obstacles » (p,48,49)

            « Conclusion  I Une logique de la manipulation

I – Conduite de la guerre – gestion du pouvoir : en même temps qu’on pressent une affinité certaine entre ces deux objets… Même analyse, donc, de part et d’autre : sur le plan pratique, se laisser voir, c’est donner prise à l’autre et le laisser avoir barre sur soi ; sur le plan théorique, le vrai manipulateur se confond avec le fonctionnement du dispositif. » (p,56 à 59)          

Le sinologue et philosophe montre bien à la fois ce qu’est une « position » et comment elle fonctionne grâce aux multiples « dispositions » d’actions et d’influences qu’elle recèle, pour ne pas dire, comme c’est à nouveau le cas aujourd’hui, un potentiel de prise du pouvoir, dans un nouveau face à face entre le local et l’étatique, entre la Commune et l’Etat, mais tout autant entre Paris et sa banlieue, Paris et la Région dans un contexte de millefeuille où la métropole n’a pas réussi à trouver sa place, et ne peut la trouver.

Paris en abus de pouvoir

Au fur et à mesure des années, de nombreux  facteurs sont venus allouer de nouveaux pouvoirs à la Ville de Paris, grâce au développement de nouveaux moyens de communication, avec l’explosion d’internet et des réseaux sociaux, et au rôle capital que joue « l’establishment parisien » dans tous les domaines,  trop à mes yeux.

Au jour d’aujourd’hui, les différentes collectivités françaises se trouvent en porte-à-faux, et dans le cas de Paris, en position d’excès de pouvoir.

C’est une des raisons de la crise actuelle du vote démocratique.

Paris dispose de pouvoirs excessifs et prive nos provinces, nos territoires des pouvoirs politiques légitimes qui devraient leur revenir pour administrer nos régions, et redonner du sens aux élections er au vote.

La Ville de Paris joue avec un facteur qui fausse les relations avec le pouvoir central, l’Etat,  la  peur de se voir accuser de déni démocratique.

 L’équipe municipale actuelle met presque chaque jour la Ville de Paris en ébullition avec de multiples initiatives qui réduisent les autres collectivités de la région devant le fait accompli,  très récemment en chamboulant les voies de circulation, en multipliant les travaux, les interdictions, au mépris des habitants de la banlieue et des activités économiques de la capitale, comme si les institutions de l’Etat n’existaient pas.

Les assemblées ou le gouvernement, les Préfets donnent, plus que l’impression d’être aux abonnés absents : la Maire donne les ordres…

Ne conviendrait-il de dire que la Maire de Paris commet des « abus de pouvoir » d’un nouveau genre, sans contrôle, et sans contestation fondée sur un intérêt public, avec les ambitions éphémères d’une équipe politique hétérogène.

Pour proposer cette image, l’évolution actuelle ignore le rôle vital qu’un « cœur », quelle que soit sa nature, accomplit pour une bonne circulation du sang dans un corps.

 Paris est ouvert à tous les vents, souvent de l’étranger, avec par exemple un Qatar qui occupe une « position » de choix dans la communication de Paris et donc de la France, une forme de capture d’image qui ne dit pas son nom, alors que Paris s’enferme comme dans sa forteresse, aujourd’hui Bobo.

Le « périphérique » n’est pas uniquement physique !

Paris a pris tout un ensemble de mesures de circulation et de stationnement qui valent bien  les « octrois » du passé – payer pour y accéder -,  des octrois supprimés en 1943 par le Régime de Vichy, en biffant la solidarité nécessaire entre Paris et sa banlieue.

Ajoutons enfin que Paris  reste au cœur de l’«establishment » français qui continue à gouverner notre pays, à imposer sa loi et sa bureaucratie à nos provinces  françaises.

Conclusion 

il faut à nouveau tout changer et redistribuer les pouvoirs de la cité entre des institutions qui soient au service des citoyens dans toute la région d’Ile de France, dans le respect d’une « égalité » républicaine.

Jean Pierre Renaud          Tous droits réservés

Les Verts de Paris et les Passoires Thermiques ?

Qu’ont-ils  fait ?

Et aujourd’hui Hidalgo, avec son programme d’économie des énergies ?

Depuis des années, nous attendons toujours inventaire et audit financier et politique de  la gestion des passoires thermiques publiques de Paris.

Quelles sont les initiatives prises par les élus de Paris ?

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

CNR de Gaulle ou CNR Macron !

Monsieur Macron fait joujou avec la mémoire et l’histoire de la France !

La politique française en est-elle réduite aujourd’hui aux traitrises, aux inversions, aux transgressions, aux perversions ?

Joujou avec le sacrifice de tous ces hommes et de toutes ces femmes qui ont sacrifié leurs vies pour la France ?

Bassesse et Déshonneur !

&

Au jour de la « fondation » supposée d’une nouvelle caricature démocratique « made in Macron », Philippe va voir d’autres « Horizons » et taille la route au Québec ! Curieux vous ne trouvez pas ? «  Courage, Fuyons ! »

Le Québec, cela vous dit quelque chose ? Non pas les Hurons ou Jean Baptiste de La Salle, mais Juppé, le père spirituel de Philippe, et son exil après sa condamnation pour corruption publique.

Jean Pierre Renaud   Tous droits réservés

La Rentrée Politique

Le Menu du Jour

Avant que vous ne sombriez dans la cacophonie politique du Gouvernement qui nous gouverne …

Les paroles à tort et à travers… tout le monde veut montrer sa binette à la télé… sous la houlette d’un Président qui montre l’exemple…

Les jets privés de Beaune ? Est-ce que cela mérite tout ce cinéma ?

Les vacances sont finies, Macron parle, et comme toujours, que retenir de ses interventions répétées :

« Emmanuel Macron sonne la fin de « l’abondance » et de « l’insouciance »

« Le Chef de l’Etat, qui en appelle à la « sobriété » a dressé un constat sombre lors de la rentrée du gouvernement. »

Le Figaro du 25/08/22, page 4

Question :

« L’abondance » ? Qu’est ce que cela veut dire ?

S’agit-il des rafales de chèques présidentiels des derniers mois pour les présidentielles ?

« Insouciance » ? Dans le contexte « Covid » des dernières années ?

Ce Président a incontestablement des problèmes avec la parole politique !

&

Les Congrès politiques du jour !

Tous s’y mettent ! Tous  veulent se refonder, Macron en tête !

Une suggestion :

Socialistes et Républicains, participez au jeu de M6 !

« Les Traîtres » ?

Qui sont-ils ?

Tout au long des années du Nouveau Monde Macroniste !

M6 nous propose un jeu le 24 août 2022 intitulé « Les traîtres »

Etrange à la vérité, à la veille d’une série de congrès ou de réunions politiques qui ont l’ambition de refonder les mouvements dont ils se réclament.

Etrange effectivement, alors que les années Macron se sont illustrées par une succession de traitrises notoires chez les dirigeants politiques de droite ou de gauche.

Ne parlons pas du centre, ce mouvement « supplétif » !

Macron a en effet fait de la traitrise politique une « méthode » de recrutement efficace.

Les « traîtres » qui gouvernent seront-ils invités à animer les jeux de M6, ou conviés à animer des séminaires de formation politique ?

Enfin, à déguster avec modération, sur le tarmac d’Alger, la double embrassade Macron Tebboune !

Notre Président adore toucher…

Dieu soit loué ! Nous avons échappé aux embrassades à pleine bouche des camarades du Politburo !

Bientôt avec Poutine ?

Ouf !

&

Conclusion Provisoire : l’Union Européenne a aidé la France à lutter contre les feux de forêt en envoyant des contingents de sapeurs pompiers avec leur matériel.

Où sont ils passés ?

Ont-ils été remerciés ?

Rien dans les médias ! Sauf erreur !

Jean Pierre Renaud

Au Jour le Jour, quelques notes…

Gorges du Tarn, Europe, Barbares du Jour, Poutine, Algérie, Mayotte …

Sur France 2, les rafales de faits divers, avec il y a quelques semaines un scoop au goût du jour !

Quelques Pékins décident de camper à flanc de falaises des Gorges du Tarn !

Ces gens-là ne sont pas fous ?

Les pouvoirs publics de Lozère tout autant ?

Avec une Télé publique enchantée … sur fond d’écolo…

En oubliant le classement international de ce site exceptionnel !

&

Europe, des raisons d’espérer ?

Oui, en assistant aux championnats d’Athlétisme de Munich !

A voir tous ces athlètes venus de toute l’Europe, partager effort et joie du sport !

En face d’une Union Européenne politique incapable de faire le saut de l’Unité, forte de toutes les richesses dont elle dispose ?

Incapable de jouer son rôle de grande puissance !

&

Les Barbares du jour !

Chaque jour ou presque, on joue du couteau, on assassine…  des assassins anonymes… venus de nulle part…

Qui sont-ils ?

&

Poutine, le nouveau Grand Barbare de l’Est, avec combien de morts, de soldats, de femmes ou d’enfants, sera-t-il rassasié ?

Et de tenter de nous faire peur avec ses joujoux nucléaires !

Russie, petite ou grande, réveilles toi !

&

Algérie, Algérie, Algérie !

Vive l’Indépendance de la France.

Soixante ans après l’Indépendance de l’Algérie !

La France a bien mérité son indépendance !

Le Ciel nous préserve de paroles présidentielles « innocentes » !

Parole d’un Ancien Combattant du Contingent

Vive l’Indépendance de la France !

&

Mayotte, Mayotte

Une des folies de Sarkozy…

Pourquoi ne pas nommer Sarkozy, le Père Putatif de tous les clandestins de Mayotte Haut- Représentant de la France auprès de la France clandestine ?… Ultra-marine ?

Jean Pierre Renaud