Humeur Tique : souveraineté nationale, souveraineté nationale ! Que de mensonges ! et aussi d’hypocrisie !

    Un matin de la semaine dernière encore, sur Radio Classique, il était possible d’entendre un journaliste économique évoquer la difficulté que l’Europe rencontrait pour rendre crédibles les statistiques des pays de l’Union.

            Et au détour d’une phrase, quelque chose comme « cela va écorner la souveraineté nationale » ! Comme si la France disposait encore de la souveraineté nationale !

            Que les médias, et les politiques aussi, aient le courage de nous proposer leur évaluation du pourcentage de souveraineté nationale dont nous disposons encore dans les grands secteurs de notre vie nationale !

            Cette même question a déjà été posée sur ce blog.

Humeur Tique: France Télévision, France 2, viande « halal » et le 20 heures du 20 février 2012

En regardant la dernière et excellente  émission télévisée d’Envoyé Spécial, précisément sur France 2, beaucoup de téléspectateurs ont découvert le dossier de l’abattage du bétail dans nos abattoirs avec tous les problèmes d’hygiène que cela pose.

            Ils ont appris à cette occasion que la pratique d’un abattage, selon le rituel halal, s’y était beaucoup développée, sans que l’immense majorité d’entre eux y aient d’ailleurs vu un signe religieux.

Une polémique politique a naturellement suivi l’émission, et le 20 heures de France 2 du 20 février 2012 l’a évoquée, mais d’une façon tout à fait décousue, sans oser dire, ou faire état du documentaire qui, selon toute vraisemblance, en était à l’origine.

Courage, fuyons donc !

A France Télévision et à France 2, la main gauche ignore ce que fait la main droite ?

Humeur Tique: la candidate d’Europe Ecologie Les Verts

Humeur Tique : la candidate d’Europe Ecologie  Les Verts, un symbole de la stérilité de l’écologie politique française !

            Il faut véritablement ignorer tout de la politique française et du métier de juge d’instruction, pour imaginer qu’un ancien juge d’instruction, même médiatisé dans ses instructions, puisse incarner un candidat crédible à des élections présidentielles !

            Le symbole d’une forme de stérilité politique de l’écologie française !

            Ou le choix d’un antidote de la politique !

Petit exercice de critique économique: « Immigration et emploi – Les quatre vérités » – « Enjeux les Echos » de février 2012

Petit exercice de critique économique !

Quel crédit accorder à notre information économique ? Un exemple avec « Enjeux Les Echos » de février 2012, intitulé :

« Immigration et Emploi

Les quatre vérités »

Incontestablement, un titre très accrocheur ! On va enfin connaître la vérité sur l’immigration !

Intéressons- nous à la première des quatre vérités « Cliché 1 – ll y a trop d’immigrés non qualifiés en France. »

            On se plait à reconnaitre de nos jours que les Français souffrent d’une assez grande ignorance des sujets économiques, une grave lacune pour comprendre les enjeux économiques et financiers de la prochaine élection présidentielle.

Le contenu de ce supplément vous met en appétit, car on vous promet de mieux comprendre les enjeux de l’immigration au travers des quatre vérités énoncées par ce journal.

Première réflexion quant à l’introduction intitulée «  L’immigration et l’emploi » proposée par le directeur de la rédaction du journal, et sur le paragraphe de conclusion :

« Le travail ne se crée que de deux façons : par l’innovation et par la démographie. L’idée demeure en France depuis quarante ans que l’emploi est une denrée rare à protéger et que l’innovation dérange. Une France de vieux. »

Innovation, tout à fait d’accord, mais sur le même plan, la démographie (avec l’implicite immigration?) ? En omettant tout un ensemble d’autres facteurs culturels, sociaux, économiques et financiers ?

Une explication incontestablement simpliste, tout comme l’était, de la même plume, la condamnation sans appel de la promotion du « made in France » taxée de patriotisme économique démagogique, à contre-sens de beaucoup de leçons de l’histoire économique du monde, et accusée à tort de « vide conceptuel » ! (voir les Echos du 23 décembre 2012)

Allons plus loin à la page 31 du même supplément, dont l’ambition est d’apporter la démonstration du « Cliché 1- Il y a trop d’immigrés non qualifiés en France »

Cette page nous propose donc dans la moitié du haut un superbe graphique intitulé « Les quinze pays accueillant le plus d’immigrés  -Nombre de personnes nées à l’étranger en millions »  avec une représentation de ces chiffres en valeur absolue 2000 et projection 2010, c’est-à-dire en chiffres de millions d’immigrés, et non en pourcentage de leur valeur respective dans chacune des populations de référence choisies.

Sont donc représentés, dans un certain désordre de classement économique possible, les millions de personnes nées à l’étranger dans les quinze pays choisis : Etats Unis, Russie, Allemagne, France, Inde, Canada, Ukraine, Arabie Saoudite, Royaume Uni, Pakistan, Australie, Hong Kong, Côte d’Ivoire, Iran, Espagne.

« Source INED Populations et Sociétés n°472 novembre 2010 »

La source est sérieuse, mais ce graphique s’applique-t-il à la démonstration proposée du premier cliché ? Il est permis d’en douter.

On voit tout de suite, et sans avoir de compétence économique ou statistique particulière, qu’il parait tout de même difficile :

1-    D’apprécier le poids relatif des millions de personnes en cause dans chacun de ces pays : comment comparer des millions de personnes entre pays, sans tenir compte de la population de chacun de ces pays ?

2-    De comprendre quelle relation peut bien exister entre ce beau graphique et la formulation du premier cliché qui figure dans la même page

« 1 Cliché Il y a trop d’immigrés non qualifiés en France

Réalité Les flux migratoires sont durables mais limités »

Quel rapport avec le beau graphique de la même page 31 relatif aux millions de personnes nées à l’étranger ? Aucun !

En matière d’information économique, il est effectivement possible de faire mieux, et plus rigoureux !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Bienvenue aux 44 tonnes sur nos routes de campagne! Bravo à nos chers députés!

Humeur Tique : Bienvenue aux 44 tonnes sur nos belles routes de campagne ! Bravo à nos chers députés !

Le Figaro du 6 février 2012, page 25 :

« Les camions français en route pour 44 tonnes

Le Parlement examine un assouplissement de la législation. Une façon de gérer l’engorgement sur le réseau routier. »

            « Dans la nuit du de mardi à mercredi dernier, les députés ont en effet adopté un article fixant la norme à 44 tonnes… il est vrai  qu’il n’était plus adapté, puisque cette charge totale est passée à 40 tonnes depuis 1989…. Depuis janvier 2011, les secteurs agricoles et agroalimentaires ont déjà la possibilité d’utiliser ces poids lourds sur tout le territoire… Cette modification est d’autant plus facile à mettre en œuvre que le Royaume Uni, l’Italie, la Belgique ou les Pays Bas y sont déjà passés. »

            Sur le blog du 7 février 2011, un « Humeur Tique » était intitulé « Grenelle de l’environnement et poids lourds sur nos routes », et cet article faisait référence à un reportage d’Envoyé Spécial sur France 2 du 3 février 2011, qui expliquait fort bien aux téléspectateurs, c’est-à-dire aux citoyens, comment fonctionnait une partie du trafic de poids lourds sur nos routes : un certain nombre d’entreprises de transport optimisait leur coût de transport en  obligeant leurs chauffeurs à emprunter des routes gratuites, et il y en a beaucoup en France, beaucoup plus que dans les pays cités qui se sont lancés dans cette nouvelle « aventure ».

            Est-ce cela que l’on veut en France ? De gros bahuts sur nos routes de campagne, dans la traversée de nos bourgs et villages, avec leurs conséquences en morts et blessés, une pollution supplémentaire de l’air, du bruit, et de la vie de tous les jours, et enfin les coûts supplémentaires d’entretien ou de remise en état des réseaux détériorés, pour ne pas dire dévorés, par ces 44 tonnes ?

            Alors non, mille fois non à ces 44 tonnes que les pouvoirs publics seront bien incapables de cantonner sur les autoroutes payantes !

            Et par ailleurs quel silence assourdissant de l’écologie politique ou non sur ce dossier !

Humeur Tique : Chômage en France et les responsabilités partagées ?

Un enseignement qui peine à s’adapter au « marché » ? Un réel besoin de main d’œuvre étrangère ? Ou le comportement d’entreprises prêtes à tout en France ou en Europe ? Ou encore une Europe mal régulée, où tous les coups sont permis ?

Ou la concurrence entre un Ribéry à 800 000 euros par mois et un jeune soudeur à 1 700 euros brut par mois, plus les primes, plus le treizième mois et la participation éventuelle (Enquête des Echos du 2 février 2012 : « Industriels cherchent soudeurs désespérément »)

Un éclairage

            On nous annonce 200 000 chômeurs de plus en 2012, mais comment ne pas s’interroger sur certaines étrangetés du marché du travail, en tout cas dans la région parisienne ?

            Combien de chantiers de travaux de particuliers ou d’acteurs publics sont-ils confiés à des ouvriers qualifiés ou non, venus d’Europe de l’Est ou d’autres cieux plus éloignés ? En raison d’une inadaptation ancienne et permanente de l’offre de travail à la demande ? Ou pour des raisons de coût du travail ?

            On nous citait récemment le cas d’un immeuble parisien dont plusieurs appartements ont été rénovés de fond en comble, sous la responsabilité d’architectes ou d’entreprises françaises, qui, tout au long des dernières années, n’ont fait appel qu’à de la main d’œuvre polonaise, aujourd’hui roumaine, et tout dernièrement moldave.

Pourquoi une telle situation ?

            Il faudrait que la Commission Européenne et nos gouvernements nous expliquent comment les entreprises, pour des motifs fondés ou non, sous couvert de procédures légales ou non, pourraient résister à l’appel du large européen, ou à l’embauche d’une main d’œuvre, d’ailleurs de qualité, venue des pays de l’est européen ?

A lire le journal le Monde des 22 et 23 janvier 2012, supplément Géo & Politique, page 3, le coût horaire du travail en 2010, en euros était en France de 31,3 euros, de 9,68 en République Tchèque, de 7,46 en Pologne, et de 4,20 en Roumanie, pour ne citer que quelques exemples.

Ce qui peut vouloir dire que le citoyen français est mis trois fois à contribution, 1- avec un chômage qui augmente à la suite d’une régulation européenne ou française des flux de main d’œuvre défaillante, 2- la désindustrialisation concomitante de son pays, 3- tout en continuant, par Europe interposée, à subventionner les pays de l’Europe de l’Est à travers de multiples programmes de remise à niveau social ou économique.

Est-il encore temps de stopper les effets de cette machine infernale, en conservant l’espoir d’une Europe solidaire ? Rien n’est moins sûr !

Autre dossier récurrent, celui des « travailleurs sans papiers » qui occupent effectivement un emploi, ceux qui sont déclarés et ceux qui ne le sont pas. Les entreprises qui les ont embauchés ne sont-elles pas responsables ? Parce que cette main d’œuvre coûte moins cher ?

Un dossier incontestablement difficile à faire avancer, mais pourquoi le monde de l’entreprise ne montre pas plus de réussite à défendre et à promouvoir ces métiers, alors que des milliards sont dépensés dans la com.marketing dirigée prioritairement vers la consommation, ou le simple prestige de telle ou telle entreprise ?

Humeur Tique: Primaires socialistes à Marseille avec Olivier Ferrand- sur France 2, l’émission « francofrançaise » « Des paroles et des actes »

Humeur Tique : Primaires socialistes à Marseille et débat franco-français à l’émission de France 2 « Des paroles et des actes » !

Primaires socialistes à Marseille et les propositions du think – tank Terra Nova sur l’utilité des primaires politiques : drôle d’atterrissage d’Olivier Ferrand à Marseille !

            Les lecteurs de ce blog ont eu l’occasion de faire connaissance avec les idées défendues par Olivier Ferrand et son think tank Terra Nova, quant à la promotion d’élections primaires à toutes les consultations électorales importantes de France.

Le même rapport préconisait ce principe, entre autres et sauf erreur, dans les villes de plus de 50 000 habitants, donc Marseille.

A lire l’article du Figaro du 2 février 2012, page 4, le principal animateur de ce groupe d’études politiques aurait eu intérêt à organiser une primaire dans une des circonscriptions de Marseille où le Parti Socialiste vient de le parachuter.

« Atterrissage difficile pour Olivier Ferrand

Né dans les Bouches du Rhône, le patron de Terra Nova n’est pas le bienvenu chez les socialistes du département, qui sont tentés par la dissidence. »

Le débat politique franco-français de l’émission élections présidentielles « Des paroles et des actes »

Trois débats ont été organisés avec Mélenchon, Hollande et Fillon.

Il est très frappant de constater que le débat est organisé de telle sorte qu’il ne sort pas souvent du champ clos politique français, alors que c’est le destin de l’Europe qui est en jeu, avec celui de la zone euro, et que la France continue à déployer une activité internationale qui dépasse incontestablement ses moyens.

          Silence donc sur notre politique étrangère et sur la défense!

Le « Made in France » ou le « Produit en France », La Croix du 25 Janvier 2012

La Croix du 25 janvier 2012 sur trois pages : en première page « Consommer français est-ce possible ? », en pages 2 et 3 intitulées « Evénement » : « Acheter français » n’est pas donné à tous », « Le made in Breizh » a réussi son pari », « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation »

       Trois pages d’information et de réflexion utiles et intéressantes, mais qui méritent un commentaire.

            Il est possible tout d’abord de s’interroger sur l’utilisation de l’expression « made in France », plutôt que l’expression « Produit en France » dans le sillage du succès de « Produit en Bretagne ».

Et en second lieu, comment ne pas noter le ton plutôt dubitatif de l’éditorial sur ce sujet majeur : « Comment dépasser les fleurs de rhétorique ?…, Le « made in France », pour l’instant, semble être un bon slogan. Mais les conséquences d’un tel choix restent bien incertaines ».

Donc un manque d’enthousiasme !

Alors qu’à la page 25 du même journal, et sous la rubrique « Autrement dit », un économiste de banque écrit « Le principe de subsidiarité est le seul recours contre la « crise du politique ». », un texte qui propose donc une orientation positive à la solution du problème.

Et comment ne pas voir qu’une telle direction rejoint celle que l’écologie sérieuse tente de faire prévaloir dans le fonctionnement de notre économie ?

Défendre le « produit en France » ne signifie pas la fermeture des frontières, sauf quand il s’agit de promouvoir un « protectionnisme de réciprocité » sur les grands marchés publics, mais la protection et la promotion de tous nos savoirs et savoirs faire, des produits de nos terroirs, bien au-delà de nos industries.

L’article intitulé « Acheter français implique de retrouver une dynamique d’innovation » propose un contenu plus optimiste, mais pourquoi cantonne-t-il le sujet à l’industrie ?

Le propos du secrétaire national de la CFDT «  « Le made in France », ça ne fait pas une politique »  manque incontestablement et également d’optimisme. Ne s’agirait-il pas là de la marque d’une forme de technocratie syndicale ?

Ce qu’il nous faut en France, c’est une administration de mission de la « mission France », animée par des français qui y croient, dotée de moyens financiers sur le modèle des crédits de recherche, avec une capacité d’inventaire, de définition des contraintes techniques et juridiques à mettre en œuvre, de soutien financier, mais en donnant effectivement la priorité à la subsidiarité, la réussite d’une telle politique étant entre les mains des collectivités locales, grandes ou petites, et des groupements de citoyens, et évidemment des entreprises, tous acteurs de cette nouvelle ambition, et mission.

Mesdames et messieurs, un peu d’enthousiasme s’il vous plait ! Je préfère nettement à ces pages empreintes de trop de pessimisme, la page 33, « Le rendez-vous high-tech » du journal Le Parisien du 27 janvier, intitulée « Le made in France, ça marche »

Français ! Au travail, le « produit en France » est entre vos mains, ainsi que notre destin commun, et celui de nos enfants et petits-enfants !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: le tabou des chiffres de la bi-nationalité!

Humeur Tique : le tabou français des chiffres de la bi-nationalité ! Les  citoyens français n’auraient pas le droit de connaître leur géographie humaine et géopolitique ?

            En 2011, le dossier de la bi-nationalité des joueurs de l’équipe de France de football a fait la une de nos médias avec deux mots d’ordre « haro sur ce nouveau racisme » et « gloire au multiculturalisme national »

            L’Assemblée Nationale s’était légitimement saisie de ce dossier sensible, mais il a été rapidement mis à nouveau dans les oubliettes.

De quoi la France doit-elle avoir peur ? De la vérité sur la vie de notre pays ?

Alors au détour d’un article ou d’une manifestation, le français curieux glane quelques chiffres sur la bi-nationalité, mythe ou réalité ?

Récemment, le Comité de Coordination des Associations Franco-Turques de France, a publié des placards de pleine page dans nos journaux pour protester contre le vote d’une loi mémorielle sur le génocide arménien.

Le Comité en question revendiquait près de 500 associations, représentant plus de 600 000 franco-turcs.

Un journal algérien aurait fait état de 5 millions de binationaux algériens, dont 90% seraient franco-algériens, c’est-à-dire de l’ordre de 4 500 000 personnes.

Des chiffres existent bien, mais silence sur ce sujet !

Un tabou, un de plus, qui nourrit toutes les phobies fondées ou non !

Qui a peur de publier de tels chiffres, alors qu’ils sont nécessaires à la bonne compréhension de notre vie nationale ?

Et pour parler clair, pourquoi ne peut-on connaître le nombre de nos binationaux, par binômes, France – Allemagne, France – Italie, France – Suisse, France – Portugal, France – Espagne,  France – Israël, France – Algérie, France – Sénégal, France – Gabon, France – Mali, France – Côte d’Ivoire, France – Madagascar, pour n’en citer que quelques-uns?

Secret des chiffres, comme c’est également le cas sur la population « noire »  de France dont certains revendiquent, et à juste titre, une égalité affirmée par la Constitution de la République Française, mais qui, en même temps, refusent d’être comptés ?

Mélanges politiques du 12 janvier 2012 : gastronomie française et dette publique

       La gastronomie française, mythe ou réalité ?

            L’année 2011 a vu consacrer par l’UNESCO le repas gastronomique à la française, et de nombreux Français, illustres ou médiatiques, de s’extasier sur une telle « consécration » !

            Oui, mais pendant ce temps les gastronomies basque et italienne n’ont pas perdu de temps pour se doter d’instruments efficaces de promotion de leur savoir-faire gastronomique !

            Dans son numéro du 7 janvier, le Monde Magazine a publié un article fort intéressant intitulé « La cuisine a son Harvard. »

Oui, mais le Harvard en question ne se trouve pas en France, mais à Saint Sébastien, dans le pays basque espagnol, et à Turin, en Italie.

Qu’attend la France pour passer de la parole aux actes ? Comme si notre pays se contentait de sa gloire passée, et aujourd’hui menacée.

Une France anxieuse, désorientée face au mouvement du monde ? Françaises et Français, retroussons nos manches !

La France souffre d’une dette colossale causée par l’irresponsabilité des gouvernements français et, pourquoi ne pas le dire, par l’aveuglement des citoyens, qui ont laissé faire, sur le refrain « Tout va très bien madame la marquise ! »

Et aujourd’hui, les cassandres sont de plus en plus nombreux à annoncer, à sons de trompes, leurs sombres prédictions, nos nouvelles plaies d’Egypte.

Mais la France est riche, elle a de la ressource, et ce qui lui faut, c’est une équipe gouvernementale qui ait le courage d’affronter la situation, d’apurer cette dette, de préparer le redressement qui nous attend.

Il nous faut donc augmenter la TVA de plusieurs points, et affecter ce supplément de ressource au remboursement intégral de la dette, la majoration «  TVA dette »   

D’autres mesures, et elles sont nombreuses, déjà préconisées, sont à mettre en œuvre, mais aucun redressement ne sera possible et durable sans faire partager à tous l’effort national qui est nécessaire, ce qui veut dire avec le souci d’une plus grande justice sociale.

Enfin, sans nouvelle gouvernance de la zone euro, les efforts de la France risquent fort d’être à la fois pénalisés et précaires.

Jean Pierre Renaud