Fin de vie : l’exécutif favorable à la piste du « suicide assisté »

Le Figaro du 9 août 2023 Première Page

            Arrivé à un âge « canonique », j’ai envie de dire :

  1. De quoi se mêle ce chef d’Etat « immature » qui a le culot de vouloir nous proposer « un modèle français » de la fin de vie ?

               Un modèle français de la mort ?

Simple détail ! Dans une conjoncture nationale de « suicide assisté de la nation française » grâce à un Président qui ne sait pas ce qu’il veut et qui, de fil en aiguille, ébranle la civilisation française, la plonge dans un magma institutionnel indescriptible, avec un vrai risque de « mort subite » de la France !

  1. Un échantillon de la Méthode Macron qui met de côté les institutions élues de la République, et préfère sa nouvelle méthode de la Française des Jeux, le tirage au sort des membres d’une « convention dite citoyenne », dite représentative ?
  2. A lire un extrait des chroniques fort intéressantes consacrées à ce dossier sensible par le journal, on a le droit et le devoir de se poser au moins la question de savoir si la République Française existe encore, alors qu’il s’agit d’un signe supplémentaire de ce saccage républicain !

Un échantillon de cette dérive mortelle, c’est aussi la cas de le dire :

« Du côté de l’AMD, on s’inquiète de la tournure du débat ; « La confiance s’érode de jour en jour. Nous croyons comprendre que le gouvernement s’oriente vers le seul modèle du suicide assisté pour les patients avec une espérance de vie de six à douze mois. Ce modèle exclurait de nombreux malades de ce projet de loi… »

Sacré modèle, n’est-ce pas ?

« Le gouvernement prend le risque de trahir la convention citoyenne, qui s’est prononcée à 40% pour un libre choix entre suicide assisté et euthanasie et suicide assisté. »

            Page 3, les soulignés sont les nôtres

Aux Armes Démocratiques Citoyens !

Rejetons par le suffrage universel ce modèle de démocratie fictive !

Jean Pierre Renaud

2023, la France au Niger…

La France paie le Prix

d’une Histoire Postcoloniale « Pénitente » !

Quand les Présidents, Hollande et Macron, engagent nos troupes au Mali, au Burkina Fasso, ou au Niger, sans veiller à développer une stratégie de guerre informationnelle, de contre-propagande, de « guerre mémorielle » (lire François Heisbourg) adaptée à la psychologie collective africaine…

            Quand la France préfère le cocorico, au lieu de mettre en œuvre une stratégie indirecte de soutien à des partenaires de confiance, s’il y en a encore…

            Quand, faute d’avoir la chance d’avoir un minimum de connaissances sur les cultures et les religions de l’Afrique de l’Ouest, mais surtout sur l’histoire coloniale de ces régions, on accorde sa confiance aux historiens postcoloniaux  « pénitents »…

            La France aurait eu « une culture coloniale » dans les années 1871- 1939 ?

C’est faux, sans fondement scientifique, pas plus notre peuple que la plus grande partie de notre élite politique.

            Notre peuple laissait faire, comme aujourd’hui.

            Aux dires d’un brillant historien de l’Algérie, né dans une famille atteinte du syndrome des « raisins verts », la France devrait emprunter un chemin de réconciliation, non pas avec l’Algérie, mais avec la dictature du FLN qui règne dans ce pays depuis les accords d’Evian de 1962 ?

            La France n’a pas besoin d’entrer dans le jeu mortifère des historiens « repentants » !

            A lire, à voir, ou à entendre tout ce que l’on raconte sur ces guerres du Sahel, nos adversaires n’ont qu’à piocher dans le magot des historiens « pénitents »  pour nourrir leur propagande, ou encore dans certaines déclarations d’un Président candidat, qui, en 2016, débarqua à Alger en déclarant que « la colonisation était un crime contre l’humanité. »

            Enfin et pour en consoler quelques-uns, vous avez sans doute remarqué que dans les grands rassemblements manipulés de Niamey, et dans ce Niger musulman, on n’y voyait aucune femme…

                                     Jean Pierre Renaud        Tous droits réservés

Humeur Tique Vacances…

« L’ordre, l’ordre, l’ordre », aurait dit  notre cher Président, alors que le feu couve toujours dans notre pays, que les gens en ont marre, plus que marre !

En dépit des contorsions ou manœuvres politiques du titulaire de ce poste, la France n’échappera pas à une consultation électorale, unique gage de la paix civile.

Ayatollahs Rouges, Verts, ou Blancs ! Ils sont bien chez nous ! Le L214 !

A lire une chronique fort intéressante et bien documentée du Figaro sur L214 « Les activistes de la cause animale », il y a de quoi s’interroger sur le sujet en effet, sur leur activité légale ou non, et sur son sérieux scientifique.

            Le même jour, en zappant sur un documentaire non moins intéressant d’ARTE sur la remontée des saumons  dans un torrent canadien : on y voyait des ours se poster sur un rocher du torrent, ouvrir tout simplement la gueule pour avaler de magnifiques saumons.

            Comment L214 va-t-il procéder pour interdire ce type de cannibalisme animal ? Très fréquent dans toutes espèces animales !

            Même chez les belles libellules !

La France et le Sahel ? L’Histoire du Sahel ?

       Un titre du Figaro du 28 juillet 2023, en première page : « Le  chaos au Niger achève de déstabiliser le Sahel » ?

         Ah ! Bon ! Comme si le Sahel avait jamais été stabilisé, avant, pendant, et après la période coloniale française !

Macron à Nouméa ou à Tahiti ?

 La France du Pacifique.

Aux yeux d’un assez bon connaisseur de l’histoire coloniale,  le voyage de Macron avait un fort parfum de reviens-y colonial, mêmes exhibitions de part et d’autre, une sorte de retour des politiques de grandeur coloniale…

Mais tout cela, c’est fini, les rapports de force ont changé et tout le problème de notre pays est de trouver une politique étrangère adaptée à celle de nos moyens faite d’alliances, de présence européenne dans sa définition, et bien sûr du consensus des peuples de la France du Pacifique.

Cà n’est pas avec son seul beau porte-avion nucléaire que la France comptera dans les grandes affaires du Pacifique, même avec le soutien espéré des peuples des terres australes…

Face à la puissance de la Chine, et sauf émiettement démocra tique de ce continent, la puissance de la France est une puissance naine.

         Jean Pierre Renaud                           Tous droits  réservés

2ème partie

            2

« Conclusions »

« Ah ! il fallait pas, il fallait pas qu’il y aille

Ah ! il ne fallait pas, il fallait pas y aller

Mais il a fallu, il a fallu qu’il y aille

Mais il a fallu, il a fallu y aller »

« Telle pourrait être la formule et le refrain les plus ramassés de mes réflexions sur la colonisation française !

Ainsi que le disait la chanson militaire bien troussée, intitulée « Le tambour miniature » !

&

L’ouverture au monde

Aucun historien africain sérieux ne viendra contester, je pense, le fait que la colonisation française a marqué l’Afrique de l’ouest par son ouverture au monde.

            Richard-Molard avait relevé qu’un des handicaps majeurs de cette région d’Afrique était son « trop plein de continentalité ».

            Il ne fallut pas vingt ans pour que la nouvelle Afrique s’ouvre vers la côte atlantique, tourne en grande partie le dos à son économie continentale, tournée vers le désert, le bassin du Niger, une économie de traite assez anémique, grâce à: quelques ports, quelques lignes de chemin de fer, quelques milliers de kilomètres de routes, quelques lignes de navigation sur les fleuves Sénégal et Niger, et sur la lagune de Côte d’Ivoire, et la construction d’un réseau de lignes télégraphiques. Ces dernières avaient, sans doute, et en partie, rendu obsolète l’usage du tam-tam pour communiquer.

            La réorientation des circuits d’échanges humains et économiques fut une vraie révolution, même si elle ne toucha pas en profondeur, jusqu’en 1914, le fonctionnement des sociétés africaines. Tout changea avec le travail forcé que le colonisateur mit en place pour assurer les travaux d’équipement du pays, mais aussi pour fournir de la main d’œuvre à des colons.

            Il convient toutefois de noter que l’effectif des colons fut faible, sinon inexistant dans la plupart des colonies d’Afrique occidentale

            Aujourd’hui, il est de bon ton de condamner le travail forcé, alors qu’on s’était félicité d’avoir supprimé l’esclavage, mais cette forme de travail n’était pas très éloignée de celle qui était encore pratiquée dans les villages sous l’autorité des chefs, et de notre vieille servitude communale de corvées, un jour remplacée par une taxe communale. Il y eut toutefois beaucoup d’abus, qui furent condamnables, d’autant plus quand cette exploitation humaine fut mise au service de certains intérêts privés.

            La solution du travail forcé est une des contradictions de la colonisation française, une de plus. On veut moderniser, on veut civiliser, mais comme on n’en a pas les moyens, on revient à une des vieilles et bonnes méthodes du pays. En y ayant recours, la plupart des administrateurs n’avaient sans doute pas l’impression qu’ils « transgressaient » une loi morale, d’autant moins que la plupart d’entre eux avaient en mémoire les pratiques de nos corvées rurales.

             Quelle solution les bonnes âmes devaient-elles apporter pour financer les travaux collectifs, alors que l’impôt n’existait pas, ou quasiment pas, et que, dès 1900, la Chambre des Députés avait formellement exclu que la métropole subventionne les belles colonies dont elle s’était dotée?

             La réponse serait sans doute celle qui aurait aujourd’hui ma faveur : il ne fallait pas y aller ! Puisque la France n’en avait pas les moyens, que l’Afrique occidentale n’était décidemment pas un nouvel éden, et qu’au bout du compte, le motif qu’a donné le grand historien Brunschwig pour expliquer la ruée coloniale de la France, c’est-à-dire donner un exutoire au nationalisme français après la défaite de 1870, y trouvait chaque jour ses limites. D’autant plus qu’il nous détournait de la fameuse « ligne bleue des Vosges », chère entre autres à Clemenceau !

              Une politique coloniale inexistante et une politique indigène impossible à définir et à appliquer

Pour qui part à la recherche de la politique coloniale de la France, au cours de la période examinée, court le risque de n’en trouver aucune.

            Les débats de la Chambre des députés qui ont entouré les expéditions du Tonkin, en 1885, et de Madagascar, en 1895, ont été on ne peut plus confus, animés souvent par des députés qui n’avaient aucune connaissance de l’outre-mer, et n’ont apporté aucune clarté sur le contenu de la politique coloniale française, au-delà des grands mots.

            Que voulait la Chambre ? Personne ne le savait vraiment, alors qu’elle hésitait toujours entre une grande politique d’assimilation, qui flattait son amour propre, alors qu’elle était irréalisable sur le terrain, et une politique d’association, mais avec quel pouvoir local, puisqu’en Afrique de l’ouest, pour citer cet exemple, on avait refusé toute coopération avec les grands souverains locaux qu’étaient Ahmadou, Samory, ou Tiéba.

            A Madagascar, lorsqu’il a été question de savoir si la France jouait le jeu de la monarchie, avec la formule du protectorat,  ou établisse une nouvelle colonie « républicaine », Gallieni imposa un choix républicain, le sien.

            Dans la pratique, les affaires coloniales étaient entre les mains des spécialistes, les experts, souvent issus de la marine ou du grand commerce maritime des ports du Havre, de Bordeaux, ou de Marseille.

             Quant à la politique indigène, mieux vaut ne pas trop s’interroger sur la connaissance qu’en avaient les gouvernements de la République, car ils laissèrent leurs gouverneurs et administrateurs s’en débrouiller, avec les deux ou trois outils qu’ils leur avaient procuré, les lois au gré des proconsuls qu’étaient les gouverneurs, le code de l’indigénat pour simplifier et faciliter l’administration des vastes territoires conquis, et le travail forcé des indigènes, seul capable, faute d’épargne locale suffisante, d’assurer la réalisation de grands équipements, notamment le réseau routier, une des ambitions de la république coloniale.

             Une exception toutefois dans le dispositif, celle des quatre communes du Sénégal, dont les habitants se virent reconnaître le statut de citoyens français grâce à l’action déterminée du député Diagne pour soutenir l’effort de guerre de Clemenceau.

            La définition d’une politique indigène était de toute façon une tâche impossible, tant étaient différentes et variées les sociétés africaines de l’Afrique de l’ouest, tant en niveau de développement, qu’en termes de mœurs, de croyances, de culture.

            Quoi de commun entre les Peuls de Bandiagara, les Malinkés de Kankan, les Baoulés ou les Gouros de Côte d’Ivoire ? Entre les ethnies islamisées du bassin du Niger ou les ethnies fétichistes de la forêt tropicale ?

 Delavignette notait :

« Le Gouvernement Général de l’Afrique Occidentale Française promène ses administrateurs de l’âge de pierre à l’âge du pétrole. Le danger, c’est qu’ils établissent une hiérarchie entre les différents pays et qu’ils jugent ceux de l’âge du pétrole supérieurs à ceux de l’âge de pierre. » (p,70)

            Et de noter plus loin :

            « Sur la Côte Occidentale d’Afrique vous ne vous associerez avec des anthropophages que s’ils assimilent un autre régime carné, et au Sahel vous n’assimilerez les Touareg et les Maures que si vous les fixez comme des sédentaires – et s’ils n’en meurent pas. La réalité échappe aux catégories dans lesquelles nous prétendons l’enfermer. Et ces catégories mêmes, qui paraissent claires et commodes, ne sont pas ou ne sont plus des méthodes de connaissance. Elles immobilisent l’esprit. » (p,88)

               Vaste programme !

            C’était dire la difficulté, sinon l’impossibilité qu’il y avait déjà à vouloir définir une politique indigène et conduire les noirs à l’assimilation proposée par des rêveurs, des idéalistes, pour ne pas dire quelquefois des menteurs, car ce n’était pas sérieux.

            Les témoignages auxquels nous avons fait appel pour mieux comprendre l’état religieux et culturel de l’Afrique ont permis de relever la somme des obstacles que la colonisation française aurait dû franchir pour avoir la prétention de construire d’autres Frances noires, sur le modèle de notre République.

            Encore, un seul exemple, comment aurait-il été possible d’organiser des élections, alors que la population n’avait pas fait l’objet d’un recensement sérieux, qu’elle était illettrée à presque 100%, et que le concept d’élection était complètement étranger au monde culturel et religieux du pays.

       Alors tous les discours anachroniques que l’on a l’habitude d’entendre aujourd’hui sur cette République coloniale qui n’a pas tenu ses engagements de citoyenneté, de scolarisation, de développement économique, sonnent faux, à partir du moment où l’on prend le temps de se renseigner, de se documenter, pour pouvoir se former une opinion sérieuse.

            La vraie question n’est pas celle du procès qu’il est possible de faire à la France « Coloniale » ou « Colonialiste », au choix, pour avoir abusé, enfreint telle ou telle loi, ou telle ou telle promesse, mais celle d’un rêve éveillé complètement fou, celui d’une supposée civilisation denrée d’exportation, ou d’une assimilation que les bons connaisseurs de l’Afrique ont su rapidement impossible, et ce fut le cas d’un bon africaniste comme Delafosse, comme nous l’avons vu.

              Et pour en terminer, j’aimerais évoquer deux sujets, le premier, un instrument on ne peut plus familier aux bons petits Français d’un passé encore récent, la charrue, le deuxième, une des philosophies d’Asie, le tao.

La charrue

            Pourquoi la charrue ? Parce que cela fut un bon instrument de l’approche de la société rurale africaine, une bonne pierre de touche de leur capacité de résistance et de progrès.

            Labouret, un de nos grands témoins de l’Afrique coloniale, a écrit un livre remarquable sur les « Paysans d’Afrique Occidentale », et à la fin de cet ouvrage, il évoque longuement l’emploi de la charrue, véritable instrument de progrès :

           « En fait, il s’agit d’amener en quelques années les sédentaires africains, possesseurs de bœufs, mais ignorant l’emploi de la roue, du stade de la culture au bâton à enfouir et à la houe à celui de la charrue. Cela suppose un dressage préalable des animaux, l’achat d’appareils nouveaux, leur emploi par les indigènes qu’il faut instruire à les utiliser, par conséquent un changement complet d’habitudes et de techniques pour des populations entières. L’exploitation du sol, basée aujourd’hui sur le nomadisme agricole, pratiqué dans un parcours donné, impose la culture extensive avec ses effets ordinaires : la possession p)lus ou moins précaire, l’existence de droits particuliers que nous avons indiqués…

            Les bœufs étant considérés par les habitants de ces pays comme une marque vivante de richesse, on imagine aisément la résistance ouverte ou sournoise, opposés à l’administration par les propriétaires de ces animaux, qui se refusent à les livrer aux instructeurs agricoles, chargés de les dresser. »

               Et Labouret de conclure :

            « Ces initiatives diverses ont contribué à rénover les méthodes archaïques de l’agriculture et de l’élevage, à implanter dans l’esprit des indigènes des notions nouvelles. Ils semblent acquis désormais à la technique de la charrue, mais ils ne pourront la mettre tous en œuvre avant de longues années. » (page,240) 

             Delavignette, également bon connaisseur du paysannat noir, partageait cet avis, et rappelait :

            « En Guinée, en 1913, le gouverneur Poiret – Père de la charrue africaine – introduisit deux charrues. En 1938, l’AOF en a plus de 30 000 sans compter les herseuses et les semoirs. Et des bœufs sont dressés. Œuvre plus remarquable qu’il n’y parait. Il est plus facile d’apprendre à un Noir à conduire un camion qu’à pousser la charrue ; c’est que le bœuf n’est pas une mécanique et la vie rurale une affaire de robot. » (p.202)   

            Ces observations soulignent à juste titre l’importance des mœurs et de la culture dans la compréhension des comportements et des relations entre peuples de culture différente, pour ne pas évoquer les croyances.

             Dans son livre « Tour du monde d’un sceptique » (1926), Aldous Huxley notait au cours de son voyage en Inde des traits de civilisation très comparables :

            A Jodhpur,

            « L’après-midi touchait à sa fin quand nous passâmes en voiture devant le palais de Justice. Les affaires quotidiennes étaient expédiées et les balayeurs étaient à l’œuvre, nettoyant tout pour le lendemain. Devant l’une des portes du bâtiment se trouvait une rangée de corbeilles à papier pleines à ras bord ; comme si c’était des mangeoires, deux ou trois taureaux  sacrés s’y approvisionnaient en mangeant lentement et majestueusementQuand les paniers étaient vides, des mains obligeantes venaient les remplir d’une nouvelle ration de papier déchiré et barbouillé. Les taureaux continuaient à brouter : c’était un festin littéraire. » (page 79)

            Le tao

            Pourquoi le tao ?

Tout d’abord parce que je pense que la philosophie asiatique du tao rend assez bien compte du mouvement du monde, d’un mouvement qui échappe le plus souvent à l’autorité de quiconque, religieuse, politique, ou culturelle, avec à sa source le moteur de changement ou de progrès, un autre âge de modernité.

            Il est possible de disserter à longueur de temps sur le colonialisme ou sur le capitalisme, ou sur le communisme qui a pour le moment disparu de la planète, car son expression chinoise ou vietnamienne est le bel habillage idéologique d’une nouvelle sorte de capitalisme.

            L’Afrique noire n’existait pas à la fin du dix -neuvième siècle, on l’ignorait, et on ne la connaissait pas. Comment était-il possible de croire qu’elle pouvait échapper au courant du monde moderne, fait à la fois de curiosité, de convoitise, mais avant tout d’une toute nouvelle puissance technologique ?

            L’Afrique noire ne risquait pas d’échapper à cette nouvelle modernité ravageuse et puissante des nouvelles technologies qui offrait à ses détenteurs, et dans tous les domaines, des bottes de sept lieues. Dans leurs premiers regards, certains africains ne s’y sont d’ailleurs pas trompés, en pensant rencontrer les fantômes d’un autre monde.

            Alors, il est possible d’accuser les puissances coloniales de tous les défauts de la terre, de tous les péchés, mais le vrai problème est plutôt celui du péché de l’ignorance des mondes noirs, d’orgueil d’une nation française, venue récemment à la République, dirigée par une élite aventureuse, qui s’est voulue porteuse fantasmagorique d’un nouvel ordre colonial à la française, une France officielle qui rêvait donc toute éveillée, d’une République coloniale.

            Le rêve des « technocrates » politiques de la Troisième  République, un rêve dont se moquait bien le peuple français.

            Mais en définitive, la colonisation n’a pas eu que des effets négatifs en Afrique occidentale. Comme l’a noté Hampâté Bâ, elle a laissé une langue commune en héritage à ses peuples, qui jusque- là n’étaient pas en mesure de communiquer entre eux.

            Elle a laissé aussi un autre héritage dont personne ne parle jamais, celui d’une véritable encyclopédie écrite et illustrée de l’Afrique occidentale, dans ses âges successifs, cette Afrique que les blancs ont découverte, décrite, et souvent appréciée.

                Jean Pierre Renaud      Tous droits réservés

Avec Bérangère Couillard, les Cent jours de Macron rapiécés !

Cette belle dame Secrétaire d’Etat Renaissance vient de lancer

 «Un Fonds pour aider les Français à rapiécer leurs habits »

Le Figaro Economie du 12 juillet 2023

Dans un épisode de conjoncture qui connait une grave crise des industries et du commerce du prêt à porter avec disparition en série de marques connues et familières aux Français, donc chômage ?

Et bien sûr, l’Etat, c’est-à-dire, nous, citoyens et contribuables vont à nouveau banquer :  le « bonus réparation » (la bureaucratie), un « fonds doté de 154 millions d’euros entre 2023 et 2024 ».

Il est vrai que la somme est modeste après les milliards d’euros en chèques que le Président a tirés sur la dette de la France…

A la fin d’un tel feu d’artifice, pourquoi ne pas avoir tiré un fonds intitulé « Le Fonds de Rapiéçage de la France ? »

De l’argent bien placé !

Jean Pierre Renaud

Le Déchainement de la Violence en France

Macron rentre de Marseille le mercredi 28 juin 2023, étape de son parcours des Cent Jours, je dirais volontiers dernière étape de son parcours.

Incendies, pillages, violences !

A voir les réactions du gouvernement : depuis le 28 juin, le constat d’une navigation à vue, sans avoir eu le courage de fixer une limite à ne pas franchir, ce qui voulait dire l’état d’urgence.

La France est en danger et l’on tergiverse, on annonce des réunions, on compatit, on essaie de gagner du temps, en appliquant la Méthode Macron, avec peut-être l’espoir d’un incendie qui s’arrêtera tout seul, et qu’on noiera avec le truc macronien des grands débats, c’est à dire des faux débats républicains : on passe à côté…

Une seule solution, la dissolution de l’Assemblée Nationale et de nouvelles élections générales !

En même temps que le décret d’état d’urgence en France, la limite républicaine à toute violence !

Jean Pierre Renaud

Ancien haut-fonctionnaire

Vive les vaches Montbéliardes !

« Climat »

« la Cour des Comptes veut réduire le nombre de vaches »

« Pour une fois qu’elle a une idée de génisse »

Le Canard enchaîné du 24 mai 2023 en première page !

Moscovici, le Président actuel de la Cour des Comptes aurait-il oublié les vaches « Montbéliardes » qu’il a « administrées » pendant une vingtaine d’années comme député du Doubs ?

Il est vrai que ce député technocrate parisien n’a pas beaucoup été au cul des vaches, mais gare à lui, gare à la Cour des Comptes !

Gare aux meuh meuh qui viendraient brouter et ruminer à sa porte !

La Cour aura sans doute de la peine –mais rien ne semble la rebuter- à contrôler les comptes d’émission de C02 de chacune des dizaines de races de vaches, Limousine, Blonde d’Aquitaine, Rouge des Prés, Salers ou Aubrac… vaches à viande, laitières, ou mixtes telle la montbéliarde…

La France est entrée décidément dans un monde de fous !

Jean Pierre Renaud

La France des « Cent Jours »

« Sans Confiance » !

            La France n’a plus confiance !

Avant le 14 juillet une pétarade de milliards tous azimuts !

Une politique sans aucun cap, au coup  par coup !

Un petit milliard d’euros par ci, un milliard ou plus, par-là, avec une France qui vit aux crochets de l’euro, avec une dette colossale de plus de 3.000 milliards d’euros, un vrai cadeau pour nos enfants et petits-enfants.

            La Com en continu, Macron par-ci Macron par-là, en France et à l’étranger, avec un égo surdimensionné doté d’un pouvoir de séduction inégalé !

Aucune doctrine, aucune colonne vertébrale politique, ses courtisans commencent à quitter le bateau…

La France n’a plus confiance !

Jean Pierre Renaud

Publicité ou Propagande sur France 2, chaine publique ?

            Téléspectateur des chaines de télévision publique depuis de nombreuses années, principalement de France 2, je suis de plus en plus frappé par les matraquages publicitaires qui ressemblent purement et simplement à de la propagande telle qu’elle était décrite et fonctionnait dans les pays totalitaires, fascistes, communistes ou nazis,  répétition, manipulation des images et des sons, jusqu’à plus soif et saturation, afin de vendre son produit ou ses prestations de service…

            La plupart de ces pubs à répétition utilisent les mêmes procédés à déclic automatique  grâce à leur musique de fond, leur slogan, la voix de leurs acteurs, les images pièges…

            En tête, le matraquage du site « Comme j’aime » sous toutes ses formes, c’est gratuit … le matraquage de la chaine LIDL avec sa mise en scène artistique, plus qu’étrange  « je ne bouge pas… », le café des Petits Producteurs avec une voix caverneuse destinée à s’ancrer dans votre mémoire, évoluant récemment avec la vente d’une machine à café, la pub très récente de la Mutuelle Aesio ! Une imitation d’un ancien Romain couché sur un lit antique à son réveil et découvrant une pub Aesio…

 Les cascades de voitures toutes marques proposées à un prix mensuel de centaines d’euros, comme s’il s’agissait de cadeaux, etc, etc… AD c’est sûr, « Carglass »

On vous explique que cette submersion des chaines publiques par la pub allège la facture du contribuable, alors que le gouvernement vient de supprimer de façon démagogique la taxe dédiée, pour privatiser les chaines ?

Ne conviendrait-il pas de soumettre ces pubs à un régime minceur du type « comme j’aime », ce qui veut dire une régulation calendaire et un terme court fixé par le contrat de pub ?

Jean Pierre Renaud            Tous droits réservés

Lettre à l’ancienne Inspectrice du Travail Maire de Paris

Nombreux sont vos administrés qui s’interrogent sur la légalité de votre mandat compte tenu

1 – de vos aventures politiques – les Présidentielles avec un score de Moins 2% -, alors que vous aviez déclaré lors des municipales que vous ne vous y présenteriez pas.

2-  des décisions que vous avez prises à l’occasion du vote de la loi sur les retraites à 64 ans, des décisions qui ont encouragé des troubles graves à l’ordre public, alors que votre mandat de maire vous impose des responsabilités publiques, qui, en cas de violation, devraient faire l’objet d’un retrait de fonctions.

C’est sans doute à juste titre que certains de vos administrés vous ont affublé du titre de Reine des Poubelles et des Rats, compte tenu des risques que vous avez fait courir à l’hygiène publique.

Plus largement,  les violations du Code des Collectivités Locales affectent la plupart des responsabilités que la loi vous confie au nom de l’Etat :  ordre public local, sûreté, sécurité et salubrité publique, répression  des atteintes à la tranquillité publique, maintien du bon ordre dans les endroits où il se fait de grands rassemblements d’hommes…

Les citoyens ont le droit de s’interroger sur la conduite et la responsabilité des Préfets de Paris et de la Région d’Île de France qui ont laissé faire, n’ont pas mis en cause devant les juridictions compétentes ces violations répétées de la loi, violations dans une ville qui abrite les pouvoirs publics et un grand nombre de représentations diplomatiques.

Quel spectacle donné en France et à l’étranger !

Quelle belle annonce pour une ville qui manifeste des prétentions mondiales à l’occasion des JO de 2024 ! Il y a de quoi frémir !

Enfin, trois remarques, la première relative à un pays qui ne craint pas, sans s’en préoccuper, de confier des responsabilités publiques nationales (ministres, députés, sénateurs, préfets) à des citoyens et citoyennes qui ont une double nationalité, la deuxième plus terre à terre qui inviterait les contribuables parisiens à ne pas payer leur taxe d’ordures ménagères pour le mois d’avril 2023, la troisième symbolique du grand désordre des esprits qui règne dans l’équipe municipale parisienne qui demande une indemnisation pour des dommages dont elle a été partie prenante.

Marie Christine et Jean Pierre Renaud     Tous droits réservés

1er mai 2023     Fête du Travail