Elections présidentielles 2017: qui a la compétence des affaires internationales…?

Elections présidentielles 2017

Qui a la compétence des affaires internationales, entre notre « élite » militaire ou notre « élite » politique ?

Le jugement péremptoire de Juppé n’est pas fondé : la situation de la France, de l’Union Européenne, et du monde exigent de notre gouvernance politique, une culture de guerre, et au minimum un « vécu » des institutions internationales.

            Le 5 mai dernier, le général Vincent Desportes a publié dans Le Monde une excellente tribune en réponse à une parole tout à fait imprudente du candidat aux primaires Juppé, une tribune intitulée «  Non, les militaires n’ont pas à «  la fermer ».

            Pourquoi, ils n’ont effectivement pas à la fermer ? Pour au moins trois raisons :

          La première est le simple constat que le Président et les Premiers Ministres qui nous gouvernent depuis les années 2000 n’ont aucune expérience concrète de la guerre, et cela change tout dans l’appréciation de la situation internationale.

          La deuxième est que nos dirigeants n’ont, dans la très grande majorité des cas, aucune expérience de l’étranger, et ils ressemblent à cet égard à la plupart des ministres de la Troisième, Quatrième, et Cinquième République, qui n’avaient jamais vécu aux colonies ou à l’étranger.

          Cette carence est d’autant plus grave quand s’y ajoute celle d’une bonne culture historique !

           La troisième, la plus affligeante, tient au fait que les hommes et femmes  qui nous gouvernent n’ont pas plus d’expérience de la gestion des affaires européennes.

           N’est-il pas tout à fait surprenant de constater que les hommes politiques qui se réclament le plus continument de l’Europe, – le cas de Monsieur Bayrou est éclatant, choisissant Pau, plutôt que d’aller batailler à Bruxelles ou à Strasbourg, ou celui de Juppé choisissant de son côté Bordeaux – ,  ne considèrent pas qu’un mandat dans l’Union européenne constitue le préalable devenu nécessaire dans toute ambition politique nationale ?

          A la différence de nos hommes politiques, non seulement beaucoup de nos généraux ont à la fois une expérience de la guerre, des affaires internationales, des organisations internationales, une expérience qui leur donne la possibilité de beaucoup mieux apprécier les risques et les enjeux  des choix internationaux de la France, et de mesurer la capacité du pays à choisir tel ou tel objectif de puissance.

        Nos grandes entreprises internationales constitueraient également un bon vivier pour animer une nouvelle « élite » politique.

           Vivement encouragé par l’intriguant BHL, Sarkozy s’était « contenté « de l’intervention en Libye, et on en voit les résultats.

          Pour ce qui est de la Syrie, Paris continue ou continuait à vouloir encourager la formation d’une opposition à Bachar el Assad « Paris mobilise les soutiens de l’opposition syrienne » (Le Monde du 11 mai, page 2), or on sait  ce qu’il en est de cette opposition fragmentée, en partie affiliée à l’islamisme radical, privée d’une véritable colonne vertébrale politique.

            La France a-t-elle les moyens de mener ces guerres tout en protégeant la population française des menaces et des attentats des islamistes radicaux ? Non !         

         Avec plus de deux mille cent milliards de dette, et alors qu’un petit vent de retournement des taux d’intérêt la mettrait au rang d’une nouvelle Grèce !

Jean Pierre Renaud

Mali, un échantillon de « situation coloniale » « parallèle » : avec Hampâté Bâ

Echantillon de « situation coloniale » d’une Afrique « parallèle »

Au Mali (ancien Soudan français) des années 1920-1930

« Oui, mon commandant » par Hampâté Bâ, pages336 et suivantes (Actes Sud)

Eclairage : l’AOF comptait 118 cercles administrés par des commandants de cercle, que certains dénommèrent les « dieux de la brousse, une sorte de préfets coloniaux.

Rappelons que l’AOF constituait un territoire immense de 4,689 millions de kilomètres carrés et était alors peuplée de moins de quinze millions d’habitants.

          » Un commandant de cercle décide de faire une tournée en pleine saison des pluies, alors que la route longeait un terrain argileux encaissé entre deux rivières

« O, imbécillité drue !

            «  Il appela le chef de canton : il faut me faire damer cette route par tes villageois pour la durcir et la tenir au sec. Je ne veux pas que ma voiture s’enfonce !

  • Oui, mon commandant » dit le chef de canton qui ne pouvait dire autre chose… Jadis, toutes les routes de l’Afrique, sur des milliers de kilomètres, ont ainsi été damées à main d’homme

      Et voilà les villageois, hommes, femmes et enfants, qui se mettent à taper dans le sol humide et bourbeux. Ils tapent, ils tapent à tour de bras, au rythme d’un chant qu’ils ont composé pour la circonstance. Et tout en tapant, ils chantent et ils rient. J’ai entendu leur chant. En voici quelques passages :

            Imbécillité, ô imbécillité drue !

            Elle nous ordonne de dépouiller,

           De dépouiller la peau d’un moustique

           Pour en faire un tapis, un tapis pour le roi

           Ma-coumandan veut que sa voiture passe

           Il ressemble à l’homme qui vent faire sa prière

          Sur une peau de moustique

          Etendue sur le sol

          Ma-coumandan ne sait pas

           Que l’eau avale tout

         Elle avalera même ma-coumandan

         Tapons ! Tapons docilement

         Tapons fort dans la boue

         Dans la boue détrempée

         Ma-coumandan nous croit idiots

         Mais c’est lui qui est imbécile

        Pour tenter de faire une route sèche

        Dans la boue humide

     Le commandant, accompagné de son interprète et de son commis, vint visiter le chantier. Les frappeurs chantèrent et chantèrent de plus belle. Le commandant, tout réjoui, se tourna vers l’interprète : « Mais ils ont l’air très contents ! » s’exclamait-il. Il y avait des secrets que ni les interprètes, ni les commis, ni les gardes, ne pouvaient trahir. »Oui mon commandant ! », répondit l’interprète… »

Commentaire :        à mes yeux, un bon échantillon des relations coloniales de l’époque, c’est-à-dire une « situation coloniale », mais rassurez-vous, tous les commandants ne furent pas des « imbéciles », aux yeux mêmes d’Hampâté Bâ et à lire ses récits.

Jean Pierre Renaud         

L’Europe est une maison de passe Ou comment peut-on être européen ?

            Cela fait des années que la grande majorité de notre personnel politique et médiatique dénonce la montée de ce qu’ils appellent les populismes, mais sans avoir jamais apporté une réponse politique aux inquiétudes des citoyens européens.

           En 2002, Jospin et Chirac, les deux représentants d’une gauche socialiste et d’une droite supposée gaulliste, ont accepté l’entrée des pays de l’ancienne Europe de l’Est communiste, des pays qui n’étaient pas prêts à intégrer le système politique, social, et économique européen.

         Cette entrée prématurée a provoqué des déséquilibres dans de nombreux domaines, notamment sur le plan social, et en entraine aujourd’hui, plus de quatorze ans après, dans la gestion politique de l’Union.

        L’Union européenne a été menée au rythme du libéralisme Barroso de type anglo-saxon, sur la base des bienfaits supposés de l’ouverture des marchés, quel qu’en soit le prix, et alors que la mondialisation des échanges constituait un facteur important de déstabilisation des sociétés européennes.

       L’Europe n’a donc pas joué son rôle de régulation, de protection.

        En parallèle, l’Union s’est dotée d’institutions qui fonctionnent comme des usines à gaz, des superbureaucraties que les citoyens ne connaissent pas, n’élisent pas, ne contrôlent pas.

       Qui commande dans ce magma institutionnel ?

      Tout le monde sait depuis de très nombreuses années que l’Union doit changer, qu’il faut enfin acter le fait qu’elle fonctionne à plusieurs vitesses, mais avez-vous entendu un Bayrou, un Sarkozy, ou un Hollande, mettre sur la table un projet précis de refonte des institutions européennes ? Non, trois fois non !

         Le séisme des migrants ou des réfugiés, car comment les dénommer ? sans que l’Union ait été capable d’anticiper, ébranle sérieusement  ses institutions, compte tenu d’une ouverture incontrôlée et incontrôlable de ses frontières, et sans qu’elle soit en mesure d’adopter une politique commune, des flux migratoires qui font le jeu des populismes dénoncés par la grande majorité de la classe politique.

        La menace du Brexit constitue un deuxième facteur d’instabilité de l’Union, alors que la meilleure réponse qui aurait pu être apportée aurait été celle d’une refonte des institutions européennes, dont la réalité est déjà celle d’une Europe à géométrie variable, avec la constitution d’une zone euro charpentée sur le plan politique.

       Comment est-il possible d’être encore européen dans ce méli-mélo que personne ne comprend et ne défend ?

      A cela, la situation de la France ajoute sa dose de confusion, avec ses hésitations actuelles sur ses destinées collectives, des hésitations que les grandes inconnues de l’Europe ne font qu’accentuer.

     Une France dont la nature, l’organisation, et l’élection des corps intermédiaires, Parlement, collectivités, syndicats est complètement à revoir, afin qu’ils soient représentatifs des Français, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.

     L’exemple le plus flagrant de cette situation est celui du Conseil Economique Social Environnemental dont les Français ne connaissent pas mieux l’existence que ses fonctions.

       Avez-vous eu connaissance du rôle qu’il a pu jouer dans les négociations économiques et sociales ? Récemment encore avec le vote de la loi Travail ?  Non !

      Quand l’élite politico-médiatique qui nous gouverne encore, aura-t-elle le courage de supprimer ce refuge  des sinécures ?

Jean Pierre Renaud

Chronique N° 8 de la France « d’en bas »- La loi Travail? Pourquoi la France se cabre?


            Le gouvernement s’est enlisé dans sa réforme du Code du Travail, et les raisons de cette situation sont évidemment très nombreuses :

            Proposons en quelques-unes :

           Un mot seulement sur l’instabilité du monde actuel, des effets d’une mondialisation mal régulée, notamment par une Union européenne privée de colonne vertébrale, des facteurs qui ne contribuent pas à faciliter les évolutions politiques, économiques et sociales pourtant nécessaires.

        Hollande a été élu sur un programme de la « demande » sociale, alors que la situation de la France imposait une politique de « l’offre », c’est-à-dire le choix de l’entreprise, la baisse de sa fiscalité, donc les investissements, les exportations, et en définitive les vrais emplois.

      La France paie aujourd’hui ce mauvais diagnostic, en dépit du virage à quatre-vingt-dix degrés qu’Hollande a pris depuis deux ans, c’est-à-dire une politique tournée vers l’entreprise.

      Résultat des courses et pour employer un terme savant de la stratégie militaire, le gouvernement actuel se bat à « front renversé », une configuration de combat désespérée, avec dans son dos et pour adversaire, une grande partie de son ancien camp politique.

         Une carence de pédagogie, car les Français n’ont pas vraiment compris les enjeux de cette réforme, de toute façon trop tardive dans le calendrier politique, pour faire comprendre qu’en facilitant la mobilité du travail, c’est-à-dire qu’on le veuille ou non, une précarité sociale déjà très présente, il est possible de diminuer sensiblement l’effectif des chômeurs, en redonnant de la souplesse aux entreprises.

             En contrepartie, Il est nécessaire d’inventer des solutions nouvelles afin de sécuriser les salariés en adossant leur parcours du travail ou du non-travail à une structure stable de protection économique et sociale.

           Cette carence de pédagogie est incontestablement une, sinon la seule,  des raisons principales pour laquelle la France se cabre devant l’obstacle, liée évidemment à l’insuffisance du projet quant à cette dimension de protection sociale nécessaire, dans l’intérêt même de l’évolution économique tout aussi nécessaire.

         Un mot seulement enfin sur le rôle pervers de certains syndicats dont la représentativité mérite d’être sérieusement discutée, sinon contestée, qui voient d’un très mauvais œil la perte de pouvoir que cette réforme leur causerait, à partir du moment, où la base sociale, au niveau de l’entreprise,  leur échapperait, alors que leur organisation centralisée leur donne encore les moyens de subsister.

Jean Pierre Renaud

Chronique N°7 de la France d’en bas- Etat d’urgence ? Etat d’urgence?

   « Etat d’urgence » contre les attentats terroristes ! « Etat de guerre » contre Daech !

           Après le Mali, la Centrafrique, le Sahel, le Moyen Orient ! ! Hollande s’érige en justicier international des conflits.

           Et pendant ce temps-là, que voit-on ? Depuis des semaines et des semaines, sans discontinuer, avec Nuit Debout et les manifs contre la loi Travail, les forces de l’ordre sont en permanence mises à contribution, mais dans quel but ? Maintien de l’ordre public ou lutte contre les menaces terroristes ?

            Depuis des semaines et des semaines, ces graves désordres nourrissent l’actualité des médias. Le 18 mai 2016, à titre d’exemple, en première page de La Croix : « Mais que peut faire la police ? », en deuxième et troisième pages, « Les policiers face aux nouveau défis du maintien de l’ordre », « Depuis les attentats, la fatigue s’accumule ».

          Je corrigerais volontiers le titre de la première page en écrivant « Mais que doit faire la police ? ».

          Et pendant ce temps-là, les commandos des ultragauches s’entrainent   place de la République, sur un magnifique terrain, pour une autre guerre intérieure ?

        Oui ou non, la France est-elle en « état d’urgence » ?

         Comment le croire puisque les médias, tout comme le gouvernement, font comme si ce n’était pas le cas ?

       Au journal du soir du13 mai, sur France 2, et à Rennes, ville de graves désordres, le ministre de l’Intérieur expliquait gravement qu’il fallait tout à la fois faire preuve d’autorité, et respecter la liberté de manifester, c’est-à-dire de déployer, sans discontinuer, nos forces de police contre des bandes de casseurs au lieu de se mobiliser pour maintenir la paix civile dans  notre pays.

        Que de contradictions et de circonvolutions, pour ne pas dire d’innocence vraie ou fausse ! Hollande va en Nigéria proposer son aide militaire, Le Drian, va porter bonne parole et feu dans les pays où la France a cru devoir s’engager, Ayrault, va plaider à Tel Aviv et à Ramallah, pour une nouvelle étape de pacification de ces territoires, alors qu’ils ne sont pas foutus d’entretenir ou de préserver la paix civile en France, à Rennes, ou Nantes.

       Ces jours-ci, Valls passe trois jours en Israël et Palestine.

         On croit rêver ! Mais non, c’est la réalité d’une France politique complètement zinzin !

Jean Pierre Renaud

« Guerre d’Algérie: réflexions »

« Guerre d’Algérie : réflexions »

Volet 4, et dernier volet

La querelle du 19 mars 1962 ? Une querelle de mémoire ou une querelle d’histoire ?

Ou le constat historique que l’Algérie, comme les autres colonies, n’étaient pas la France ?

            L’analyse du sens mémoriel ou historique de cette querelle en dit plus long qu’on ne voudrait bien le dire, ou entendre dire habituellement sur la portée de cette date.

            Pourquoi ne pas reconnaître que le choix de cette date par les anciens soldats du contingent appelés à servir en Algérie sanctionnait le véritable constat historique, non pas celui de la fin de la guerre d’Algérie, mais le fait que l’Algérie n’était pas la France, contrairement à tous les discours qu’ils avaient entendus ?

            Convient-il de rappeler que ce constat fait par plus d’un million de jeunes soldats en Algérie valait bien n’importe quel sondage ?

            Les adversaires de cette date, pour des raisons tout à fait honorables, notamment les massacres postérieurs au cessez-le-feu, des Français et des Algériens pro-français, s’inscrivent encore dans le courant d’autres mémoires, et de l’histoire officielle de la ratification des Accords d’Evian, et donc d’un cessez le feu qui n’en fut pas un.

            Car une autre histoire continua en effet après la 19 mars avec le massacre des Algériens qui partageaient notre combat, lâchement abandonnés par le gouvernement, et celui de nombreux pieds noirs encore en Algérie.

            Un dossier d’autant plus  difficile à refermer que les accords d’Evian avaient accordé l’impunité pour tous les actes des deux camps commis auparavant, c’est-à-dire les crimes, et qu’après le cessez le feu, d’autres crimes commis par les représentants du nouveau pouvoir algérien furent couverts  par la même impunité.

            Un dossier d’autant plus difficile à refermer qu’un courant idéologico-mémoriel puissant tente en permanence de démontrer que la France a commis tous les péchés coloniaux du monde, et qu’en conséquence notre pays doit  s’adonner à des cérémonies permanentes d’autoflagellation.

            Un dossier d’autant plus difficile à refermer qu’un des zélateurs de ces mémoires, bien en cour, agite en permanence le flambeau d’une guerre des mémoires qu’il n’a jamais eu le courage, avec ses compères, d’évaluer, c’est-à-dire de mesurer.

Jean Pierre Renaud

Areva, Edf et l’Etat- Mayotte- le terroriste Abd… Mailly, l’indécrottable…

Humeur Tique

Areva, Edf, et l’ETAT- Mayotte – le terroriste Abd…Mailly, l’indécrottable FO

            Areva, Edf et l’Etat

    La déconfiture des deux grandes sociétés contrôlées par l’Etat, considérées naguère comme des fleurons de l’industrie française, pose la question du rôle de l’Etat, de sa responsabilité dans les décisions des conseils d’administration.

            La même déconfiture pose une autre question sur la responsabilité des deux grands « courtisans » qui en ont eu la responsabilité tout au long des dernières années, Madame Lauvergeon et Monsieur Proglio.

            Ne trouvez-vous pas curieux que dans toutes les informations que publient les journaux, on oublie d’interroger ces deux grands commis de l’Etat sur ces gestions calamiteuses ?

            Mayotte

          Récemment encore, la France s’est engagée stupidement à Mayotte, comme elle le faisait au temps des conquêtes coloniales de Jules Ferry, au XIX siècle.

        Quelques années passeront peut-être avant que le pays ne reconnaisse que les gouvernements français nous ont mis dans une impasse, dont personne ne saura comment en sortir.

        Valls va à Mayotte et promet des « mesures » de l’ordre de 50 millions d’euros, en plus de toutes les autres.

        Cela fait tout de même 2 350 euros par habitant de Mayotte! Pas si mal, non ?

        Est-ce que le Premier Ministre a exigé de la part des habitants de Mayotte qui revendiquent une égalité des droits, la même égalité de leurs devoirs ?

Abd… le terroriste assassin du Bataclan et du Stade de France !

             A voir et à entendre chaque jour les commentaires des médias sur ce terroriste, c’est à se demander si nos médias ne sont pas un peu fous, oui, fous, en faisant la pub quotidienne de ce barbare de l’Islam radical.

         Le 27 avril 2016, au Journal de 20 heures, avec Pujadas, dix minutes d’antenne !     Et on nous précise que ce barbare va bénéficier dans sa nouvelle cellule d’un poste de télévision.

         Au moins aura-t-il pu s’y voir déjà, et entendre le discours de son avocat déjà sollicité sur notre chaine publique !

          Heureux les terroristes qui tuent ou font tuer et qui bénéficient de tous les droits de notre défense judiciaire ! Que les pouvoirs publics informent les citoyens du coût de la défense de ces assassins ! Traque, prison cinq étoiles, avocats en série, etc…

          Sommes-nous, oui ou non en guerre ? Si oui, c’est la justice militaire qui devrait être saisie.

Mailly, enfin, l’indécrottable de FO !

Ce syndicat, au demeurant sympathique, composé majoritairement d’adhérents à statut protégé, n’a rien compris à l’évolution de l’emploi et de l’économie.

         Résultat : il ne joue aucun rôle dans le redressement du pays.

Jean Pierre Renaud

Chronique de la France d’en bas, ou plutôt de l’Eglise d’en bas Entre Dieu et César !

Chronique n° 6 de la France d’en bas, ou plutôt de l’Eglise d’en bas

Une Eglise de France en pleine confusion des ordres !  « Rendez donc à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » Luc

            Entre laïcité et culte catholique dans la République « laïque », en pleine crise de « pédophilie », il est tout à fait étrange de voir les évêques de l’Eglise de France désigner un préfet pour présider la Commission nationale d’expertise indépendante chargée de conseiller les évêques dans l’évaluation des situations de prêtres ayant commis des abus sexuels.

           D’autant plus étrange que le nouveau Président exerçait ou exerce encore, les fonctions de directeur général de la Fédération française de football : quel saut olympique entre le foot et les sacristies !

            A lire son curriculum vitae publié par le journal La Croix du 22 avril dernier, (page 14), sa fréquentation du bon establishment de France, institution de l’Eglise « comprise », le méli-mélo multiculturel qui y règne, et sans contester les qualités de ce haut fonctionnaire, il est possible de se poser la question de savoir si cette nomination ne révèle pas une trop grande proximité entre  préfets de France et évêques de France, entre l’establishment qui nous gouverne encore et un establishment épiscopal qui ne dit pas son  nom.

          Décidément, l’Eglise de France est peut-être beaucoup plus malade qu’on ne pouvait le penser ! Et la France avec elle !

Jean Pierre Renaud

La France est entrée dans une ère de pleine fiction politique !

      La République française, place de la République ?

            Le gouvernement et le Parlement ont décidé de mettre la France en « état d’urgence », contre le terrorisme, et depuis plusieurs semaines, la Place de la République, est occupée par une sorte de coalition d’anarchistes, d’agitateurs professionnels,  et de rêveurs « innocents »,  mâtinée de bandes de casseurs.

            Résultat : les forces de sécurité sont quotidiennement détournées de leur mission nationale de protection et de défense.

         Conclusion : le gouvernement est incapable de faire respecter l’ordre public.

        Alors que la situation du pays échappe de plus en plus complètement et de toute part au Président,  ce dernier fait comme s’il ne se passait rien dans notre pays. Certains observateurs diraient qu’il passe plus de temps dans l’avion  présidentiel que dans son pays.

      D’autres observateurs trouveraient que la situation française ressemble fort à celle qui avait précédé en 1958 le retour du général de Gaulle au pouvoir, à la seule différence près qu’il n’y a plus de de Gaulle.

               Pourquoi ne pas dire que le pouvoir de l’Etat « part en couille » ?

Macron, le nouveau porte-étendard de Jeanne d’Arc !

            L’ancien pensionnaire de la banque Rothschild a-t-il vraiment beaucoup de choses à se faire pardonner pour tenter de capter un petit brin du mythe de Jeanne d’Arc ?

           Autre hypothèse : à  quel prince ou à quel roi le futur « puceau d’Orléans » a-t-il proposé son aide spirituelle ? Pour sauver la France ?

        Dans quel siècle vivons-nous ?

     Jean Pierre Renaud