JO 2024

Ouverture sur la Seine

Une Folie de plus !

Une audition publique des responsables publics et  privés : ont-ils confiance ?

Le déplacement des bouquinistes sonne, comme un symbole, le tocsin des événements  susceptibles de se produire sur la Seine en juillet 2024 !

Leur déplacement soi-disant provisoire serait nécessaire pour assurer la sécurité, quelques heures durant, de la Grande Fiesta fluviale que ses organisateurs promettent d’offrir aux spectateurs.

Est-ce que ces gens-là connaissent les innombrables risques d’attentat qu’offrent les rives de la Seine ?

Un fleuve jalonné par des lieux de pouvoir ?

Le cas des bouquinistes parait à cet égard anodin.

De nombreuses voix, autorisées, se sont déjà élevées contre cette folie dont la sécurité ne peut être assurée.

Que le Comité d’organisation soumette ce projet aux compagnies d’assurance compétentes, et qu’elles assument le risque !

Que les responsables publics- le ou les ministres, le Général commandant la Zone de Défense, les Préfets (Région, Police, Paris) et les élus concernés affirment leur confiance à l’occasion d’une audition publique !

Que le même projet fasse l’objet d’une délibération du Conseil de Paris, la Ville étant  son propre assureur, prenant en charge tous les dommages qui pourraient résulter de cette grande manifestation publique fluviale.

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

Paris, la Pieuvre…

« Municipales : à Paris, Lyon et Marseille, le changement des règles du jeu fait débat »

« Loris Boichot »

Le Figaro du 14 novembre 2023, page 5

(J’ai souligné quelques mots clés)

Paris, Lyon, Marseille : un problème sans solution est un problème mal posé 

            Aux yeux d’un assez bon connaisseur du dossier des institutions parisiennes, la lecture de cette chronique soulève une série de questions.

            Avant toute chose, et  dans le contexte actuel, il ne faut jamais oublier le contexte historique de la Ville de Paris, pas moins que celui d’aujourd’hui avec la puissance du « système parisien » : un conglomérat d’intérêts de toute nature bénéficiant d’une position stratégique inégalable, c’est dire la grande difficulté qu’il y a à manier le concept du « droit commun ».

Ne serait-ce que parce que Paris est resté le siège des institutions nationales, assemblées, gouvernement, représentations diplomatiques, un facteur qui est trop souvent oublié !

L’une des solutions d’un cadrage institutionnel efficace  de la Ville de Paris consiste à faire jouer pleinement le jeu des contrepoids institutionnels qui existent (Etat, Région, départements, communes limitrophes…), mais dont la compétence est détournée pour toutes sortes de raisons, sans oublier le rôle et la responsabilité d’un Etat défaillant.

La question clé ! Le Conseil de Paris et la Maire actuelle ne se trouvent-ils pas dans des situations d’excès de pouvoir, ne serait-ce que sur le plan d’une communication politique qui s’est  développée de façon exponentielle ?

Revenons au texte du Figaro !

            « Pour la première fois depuis la polémique sur sa visite à Nouméa et à Papeete, Anne Hidalgo retrouve ce mardi les élus de son Conseil de Paris. Mais si elle décide de briguer sa succession, elle devra peut-être se soumettre à de nouvelles règles du jeu, tout comme les candidats de Marseille et de Lyon. »

Première observation « capitale » avec un qualificatif tout à fait approprié, il est exclu de mettre sur le même plan Paris, capitale de la France et les deux autres villes de Lyon et Marseille.

Les institutions parisiennes sont  le fruit d’une très longue histoire qui n’a pas toujours été celle d’un long fleuve tranquille, avec des crises de pouvoir entre le local et le national, le pouvoir local s’érigeant en contre-pouvoir national. 

Avant les réformes institutionnelles des années 1970-1981, la Ville de Paris constituait un Etat dans l’Etat, administrée par des Préfets, souvent tentés par des excès de pouvoir d’Etat. (1)

« Plus de quarante années après la loi  Paris-Lyon-Marseille (PLM), les députés macronistes veulent revenir dès l’année prochaine sur l’«anomalie du mode de scrutin dans ces trois villes… première conséquence jugée illisible : les personnalités élues à la tête des mairies « centrales »… ne sont formellement candidates que dans une petite partie de leur ville…

Deuxième effet potentiel, considéré comme antidémocratique : puisque la priorité est de conquérir des secteurs, il est possible de conquérir la mairie…

« Il faut régler ce déficit démocratique pour redonner aux électeurs l’intérêt d’aller voter » estime le chef de file des Députés Renaissance Sylvain Maillard… »

Benoit Payan, le maire de Marseille « Cela ne devrait même pas faire débat… Il est tout à fait légitime que les trois plus grandes villes de France entrent dans le droit commun »

Rachida Dati évoque un « enjeu démocratique ».

Mais ce projet est contesté par sa rivale Anne Hidalgo. « Ce n’est pas un problème démocratique, avance l’entourage de la socialiste. Chaque Parisien qui vote sait parfaitement pour quel maire il met son bulletin dans l’urne….

Derrière la bataille des nouvelles règles du jeu, la campagne a déjà commencé. »

 Le Faux Débat engagé : deuxième observation sur ce débat qui à mes yeux est un faux débat en ce qui concerne les institutions parisiennes, comme je l’ai déjà expliqué à plusieurs reprises sur ce blog.

Depuis les années 1980, le contexte institutionnel a beaucoup changé, avec une disparition quasi complète de l’Etat dans notre capitale.

Ministres et préfets laissent la bride sur le cou à la Maire de Paris, de peur de se voir accusés de violation des libertés communales.

Au printemps 2023 et à l’occasion de la grève relative à la loi concernant les retraites, la Maire de Paris n’a pas respecté ses obligations de Maire représentant de l’Etat, sans que le Préfet de Paris ou le Ministre de l’Intérieur n’interviennent.

Le voyage récent de la Maire dans les îles du Pacifique soulève le même type de problème, alors que l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023,  avait évidemment une incidence sur l’état  de la sécurité parisienne, donc sur les responsabilités de la Maire  dans sa qualité de représentant de l’Etat.

Il serait sans doute démocratiquement intéressant d’avoir la liste des actes de contrôle de légalité exercés par les Préfets de Paris au cours des mandatures Hidalgo, notamment en matière de personnels communaux.

Pourquoi ce Faux Débat démocratique dans le cas de Paris ?

Paris, la Pieuvre !

L’Etat a disparu et laissé l’Exécutif parisien à la manœuvre « tentaculaire » dans le millefeuille administratif régional des collectivités géographiquement voisines : ces dernières sont prises dans un maillage de pouvoir concurrent de celui de la Métropole du Grand Paris, comme à certains égards de la Région d’Ile de France.

Un rapport récent de la Chambre Régionale des Comptes en a analysé  toutes les facettes.

Le problème de la démocratie locale dans la capitale est avant tout celui d’une réforme complète des compétences entre la Région Ile de France, la Métropole, les départements, les communes, avec notamment la mise en application de l’égalité communale entre Paris et les communes d’Ile de France : il faut tout changer !

Dans le contexte historique actuel, avec l’explosion de la communication, des réseaux sociaux, l’affaiblissement des partis nationaux, Paris est devenu une plateforme exceptionnelle de pouvoir de communication, sinon de propagande nationale : la fausse réforme démocratique proposée par des élus macronistes ou non ne contribuera donc pas à réveiller la démocratie locale.

Dans ce but, la France devra procéder au transfert des pouvoirs non régaliens aux régions :  la Région d’Ile de France détiendra le pouvoir de répondre aux aspirations démocratiques de ses habitants, la Métropole du Grand Paris  étant représentée par une section du Conseil Régional..

Jean Pierre et Marie Christine Renaud          Tous droits réservés

  1.  Voir le livre « Paris un Etat dans l’Etat »

A Nantes, sur la Nef des Fous ! (1)

Avec la « créativité » des socialistes sociétaux faute de créativité politique !

A lire un article comme celui du Figaro des  samedi 18 et dimanche 19 novembre 2023, je me demande si  notre pays n’a pas confié les rênes de certaines de nos grandes villes à des cinglés, des cinglés qui cassent tout en annonçant vouloir « déconstruire »…

« Nantes et le « multiculturalisme » de Noël »

« Visée par les critiques, la municipalité PS assume « déconstruire » la fête chrétienne pour célébrer la « créativité »

Pourquoi ne pas demander à Mme Johanna Rolland , héritière d’un Premier Ministre socialiste de faire preuve de « créativité » politique en s’attaquant à l’insécurité croissante de sa ville et de sa métropole ?

A redonner du sens au bien commun !

Les responsabilités qu’elle a exercées comme directrice de campagne de la candidate présidentielle Hidalgo, n’ont pas eu un grand succès, avec ses 1,75%, mais il n’empêche que ces gens-là foutent la France en l’air !

Jean Pierre Renaud

  1.  (1) Jérôme Bosch

Une immigration sans contrôle !

Les verrous à faire sauter en France et en Europe !

Les  « faux droits » des individus mettent en péril la France du « bien commun » !

            Presque chaque jour, en ville et à la campagne, les Français et  les Françaises sont confrontés aux problèmes résultant d’une immigration non contrôlée.

            Le Figaro du 10 novembre 2023 (pages 6 et 7) a décrit les multiples formes de cette faillite de l’ordre public presque continue depuis les années 80-90.

            Le projet de loi actuel de Darmanin ne réglera pas les problèmes, car il faut du courage et de la lucidité pour faire sauter tous les faux verrous qui empêchent d’avancer : les interférences politiques et judiciaires de l’Union Européenne, un aveuglement humanitaire au détriment du bien commun de notre pays et de la sécurité de nos concitoyens, notre goût pour  la bureaucratie, le lobbying des avocats de plus en plus nombreux à intervenir, l’incapacité de notre service public à faire face à la complexité d’une réglementation toujours en mouvement…

            Dans la masse de sujets abordés, nous en avons  retenu deux :

            1 – « Violeurs, escrocs… ces délinquants que la France ne peut pas expulser »… 4 000 délinquants »

            De deux choses l’une, ou bien les pays d’origine reprennent leurs ressortissants délinquants  (Algérie, Chine, Mali ), ou bien la France suspend ses relations diplomatiques avec ces pays.

            Les délinquants en question seront placés dans des enceintes soumises à la discipline militaire.

            2- La bureaucratie préfectorale, une bureaucratie avec laquelle nous avons vécu pendant  des années.

            Comment voulez-vous que les Préfectures soient capables de gérer 187 types de titres de séjour différents, je lis bien, 187, et début 2022, 1,7 million de titres de séjour pour motif familial ? Pour ne pas parler des dizaines de milliers de mineurs étrangers, vrais ou faux que la générosité d’un Sarkozy a incité à venir chez nous sous notre protection et à nos frais, de l’ordre de 15 000 euros par personne !

            Il va falloir embaucher des énarques, ou des polytechniciens, et des avocats, dans nos préfectures pour se dépatouiller dans cette bouillie réglementaire.

            Plutôt que d’avoir un secrétaire d’Etat de plus, ou continuer à donner cette responsabilité à un ministre de l’Intérieur déjà bien encombré, nommer un ministre à temps complet issu de nos forces armées.

Jean Pierre et Marie Christine Renaud

ATOS, LE TROU NOIR de la Stratégie des Start-UP macroniennes ? Pourquoi ?

            ATOS, l’une des perles industrielles du numérique national fait la une de la presse spécialisée : en quelques années, le capital de cette belle société a fondu comme neige au soleil, alors qu’elle semblait avoir  tous les atouts pour prospérer et jouer  un rôle stratégique majeur dans la panoplie de nos entreprises informatiques numériques, celles que chérit précisément Macron.

            Les Start Up chères à Macron !

            Breton, aujourd’hui Commissaire Européen en fut son Président il y a quelques années.

            Grâce à cette société, la France disposait d’un cœur de réacteur numérique à nul autre pareil, sans avoir besoin de dépenser  des milliards pour lancer des start-up nouvelles.

            L’ancien Premier Ministre de Macron Philippe y fit un tour et disparut de la circulation.

            L’attitude des gouvernements Macron, depuis 2017, est sujette à soupçons, alors que les  autorités publiques disposent d’une palette de moyens juridiques ou financiers pour conserver cette société dans le giron de la France, jusqu’à une nationalisation partielle.

            Au fil des années, le capital d’ATOS  a fondu, a nourri la spéculation, sans réaction gouvernementale : une passivité coupable de la Star-Up Macron !

                       Jean Pierre Renaud

2017-2023, deux quinquennats au fil de l’eau présidentielle…

Aujourd’hui l’immigration !

La Gouvernance Macron !

Ou je continue à botter en touche !

Je continue à passer à côté : ma méthode de gouvernement (les Gilets jaunes… le Grand Débat National…les émeutes de juillet 2023…je gagne du temps (ou je le crois…) mais pas la France !

Référendum ou pas ? J’amuse la galerie !

En toile de fond, les One Man Show continus, en français ou en anglais…

Une vocation européenne avec rien de concret : un Président amoureux de l’Etranger, mais en oubliant souvent l’Union Européenne.

Pourquoi n’a-t-il pas lancé le projet d’une nouvelle Union à géométrie variable, en allant successivement  dans tous les Etats défendre ce projet de survie et de puissance Européenne ?

Silence assourdissant de l’Union  dans cette nouvelle guerre d’Israël et de Palestine !

La démocratie tirée au sort, la Française des Jeux macroniens !

Macron rejoue le même jeu avec l’immigration !

Avec Macron, la France continue à être la « maison de passe » de l’étranger.

C’est l’Algérie qui bat tous les records des flux enregistrés ou clandestins… depuis 1968 !

Le Président du Jour prend décidément les Français pour des cons !

Jean Pierre et  Marie Christine Renaud

Macron va au Kazakhstan

Une nouvelle page de sa politique économique

En zappant sur les chaines de télévision, je suis tombé sur CNEWS, sur l’extrait d’un discours que prononçait le Président à l’Université d’Astana.

            J’ai cru rêver, pas tellement parce que Macron évoquait la politique intérieure de notre pays à l’étranger – il en a l’habitude- mais par la comparaison qu’il osait faire avec de Gaulle.

            Comme de Gaulle, Macron prétendait faire un « en même temps » et s’efforçait de dépasser le gauche droite qui paralysait la France.

            Il faut tout de même être culotté pour s’attribuer la méthode de gouvernement  gaulliste, au moins pour deux raisons :

La première étant celle de la puissance d’un officier qui avait fait ses preuves, qui avait relevé la France en sachant où il allait, à la différence d’un Président tourbillonnant, vibrionnant.

La deuxième étant celle d’un contexte historique qui n’a rien à voir avec celui des années 1945 ou 1958, sauf à oublier l’invasion allemande, la Résistance, puis la Guerre Froide, l’instabilité politique de la Quatrième République, et bien sûr la Guerre d’Algérie…

L’impression d’entendre un héritier du Grand Mamamouchi de Molière ? Alors que de Gaulle n’a jamais  concentré autant de pouvoirs que son lointain successeur !

Ou avec le propos de Mitterrand dans « Le Coup d’Etat permanent »

 « en remplaçant la représentation nationale par l’infaillibilité du chef… »

Cela ne vous dit rien ?

Jean Pierre Renaud

« Cryptos : après l’euphorie, le désenchantement »

Le Figaro économie  du 3 novembre 2023

Première Page et Pages 22 et 23

« Un an après l’effondrement de la plateforme FTX, le secteur peine à se relever »

Page 23 « Malgré le rebond, des épargnants toujours frileux »

Le jour suivant, toujours en première page du même journal, en encadré en haut de page :

« Procès FTX Sam Bankman-Fried le Bernard Madoff des cryptos »

En 2012 (15/O9/12), j’avais appelé l’attention des lecteurs sur le danger des cryptos monnaies.

Tout au long des années 2021, 2022, j’ai continué à appeler l’attention des lecteurs sur le même danger, et mis en cause  la passivité des banques centrales, y compris de la Banque de France.

Son Gouverneur ne s’était-il pas contenté de déclarer « les arbres ne montent pas jusqu’au ciel »

J’ai cité le titre de la chronique de la page 23 :

Est-il possible d’écrire « des épargnants », alors qu’il s’agit tout  simplement de spéculateurs ?

 Le 15 novembre 2022, j’écrivais «  Les crypto monnaies s’écroulent… Comme prévu ! »

C’est à se demander si nos gouvernants ont un brin de culture économique et financière historique !

Ont-ils jamais entendu parler de la loi de Gresham (1519-1579)  :

« Lorsque deux monnaies sont en circulation, l’une considérée comme bonne, l’autre considérée comme mauvaise, la mauvaise monnaie chasse la bonne. »

L’économie mondiale, à l’image de la planète, est en plein désordre, et n’a décidément pas besoin de voir les autorités politiques et monétaires ajouter à la grave crise de confiance qui les agite !

Jean Pierre Renaud

 2 Pièces jointes déjà publiées

1 – Le Bitcoin, la monnaie de toutes les spéculations et de toutes les malversations !

Attention à notre confiance dans nos monnaies !

            Depuis l’éclosion de cette fausse monnaie, la passivité des banques centrales du monde est pour le moins surprenante, et pour tout dire irresponsable.

            Cherchent-elles à nourrir toutes les spéculations malhonnêtes, à prêter la main aux transferts d’argent sale, ou pire encore à arrondir leur tiroir-caisse ? Qui sait ?

            On nous apprenait lors de nos études économiques et financières de licence et de doctorat à tirer les leçons de la loi de Gresham, cette loi  du 16ème siècle, dont la devise était « La mauvaise monnaie chasse la bonne ».

            Cette loi aurait-elle été jetée aux orties ?

            Le 9 mars 2021, Le Figaro Economie a publié une série de chroniques sur le sujet, sous les titres «  Le bitcoin menace-t-il la stabilité financière ? » en première page, et en pages 2 et 3 « La vogue du bitcoin met les autorités financières sur le qui-vive ».

            Le jugement du Gouverneur de la Banque de France – mais à quoi sert-elle avec l’euro ? – est consternant «  Un enseignement de l’histoire des placements depuis des siècles : les arbres ne montent pas jusqu’au ciel ».

La Banque de France est elle-même passée au « Vert » ?

            Qu’attend la Banque Centrale Européenne pour interdire cette fausse monnaie ?

            Jean Pierre Renaud

2 – L’Economie Française en pleine dérive démagogique !

  1. Peut-on faire crédit à la Banque de France et à la BCE ?  Avec un bitcoin en déroute ?

A quoi sert-elle ?

Dans le Figaro Economie du 23 juin 2022, pages 22 et 23 :

« Dette : l’avertissement  de la Banque de France » (page 22)

« Il serait illusoire de penser que notre dette est encore sans coût et sans limites » (page 23)

  1. Est-il possible de rappeler que l’institution, pour ne pas dire, le Gouverneur, fut moins regardante avec les chèques du président ?
  2. Autre question non évoquée, le krach du bitcoin pour lequel le Gouverneur a fait preuve d’une mansuétude toute évangélique…

Autre signal !

4 – « La dette s’envole et approche les 3 000 milliards »

« Au premier trimestre, elle  a progressé de 90 milliards et représente 114,5% du PIB »

Le Figaro Economie des 25 et 26 juin 2022

Jean Pierre Renaud

« Le PIEGE AFRICAIN DE MACRON »

Antoine Glaser Pascal Airault

2021

Quelques notes de lecture avant la fin

Il y bien longtemps que j’ai quitté les rivages de l’Afrique, alors que la politique française africaine me paraissait de plus en plus incompréhensible.

La lecture de ce livre très bien documenté explique de façon très détaillée la « machinerie » africaine de Macron, une tentative de mettre en place une « business Africa France ».

Les initiatives de ce Président enlèvent tout crédit à notre Ministère des Affaires  Etrangères en le doublant par une agence publique, l’AFD dirigée par un homme choisi par Macron disposant d’un joli budget en milliards.

Out le Quai d’Orsay !

Pour recourir à la langue anglaise des business men et women !

Macron tente de rééditer ce qui a fait, il y a longtemps, la réussite de l’impérialisme britannique : ce n’est sans doute pas le fait du hasard s’il a effectué son  stage de l’ENA à Lagos, en Nigéria, qui fut un des terrains de jeu  de l’impérialisme anglais, lequel veillait à faire avant toute chose, de la « Money ».

Le livre montre bien les réalités du monde africain du jour, à la fois une dynamique démographique extraordinaire et le rôle des nouveaux propagandistes antifrançais, celui des « rappeurs », descendants des légendaires « griots » de l’ancienne Afrique, alors que l’immense majorité de la population ne connaissait pas l’écriture.

Une des raisons de nos échecs dans cette Afrique nouvelle  est notre incapacité à développer une contre-propagande française adaptée, du fait notamment de la puissance de groupes de pression qui développent chez nous une histoire « repentante » et bien sûr « coupable ».

Débarquant en Afrique noire dans les années 1960-1970, un jeune Français découvrait le rôle de la parole, du verbe africain « à nul autre pareil ».

A la Maison de la France d’Outre-Mer, les étudiants africains aimaient discourir pendant des heures et des heures en développant une argumentation très largement imprégnée de marxisme.

Un des problèmes de Macron, c’est qu’il se prend  pour un grand Manitou Dakota ou Sioux !

                      Jean Pierre Renaud

La Cinquième République de Macron !

On parle, on parle, on fait  du cinéma, mais on ne prend pas de décisions !

A la mi-journée, on voyait Darmanin sur les écrans « jouer » une conférence de presse sur le l’assassinat d’Arras : question ?

Un ministre de l’Intérieur doit-il occuper chaque jour les écrans au lieu de prendre toutes les décisions de sécurité qu’attendent les Français, le maintien de l’ordre de la République ?

Et de s’assurer que les forces de l’ordre sont en bonne santé !

Les Français qui connaissent  encore notre histoire savent que la République est en danger, ça n’est pas la maison qui flambe (Chirac en 2002), mais la France qui flambe.

Année après année, pour  toutes sortes de raisons, bonnes ou mauvaises, les flux d’immigration continuent et même augmentent : 500 000 à 1.000. 000 de personnes avec les autorisés et les centaines de milliers de clandestins « appâtés » par ce pays des droits de l’homme et du business caritatif animé par les organisations humanitaires et le lobby des avocats. On en a besoin partout pour toutes les procédures qui  protègent les étrangers et non les Français : le scandale des droits d’asile, des mineurs étrangers que l’Afrique, prodigue en enfants, nous envoie gentiment.

Et les gangs de passeurs !

Au cours de mes études, la Suède avait bonne réputation de mère protectrice des étrangers.

La Suède a bien changé et lutte aujourd’hui contre des gangs de jeunes issus de l’immigration.

Parmi les nombreuses maladies qui affectent la santé de notre pays, la France, trois au moins, vont tuer la République Française, l’humanitarisme, le juridisme, l’inversion de  notre état de droit au profit des criminels et des salauds !

Jean Pierre et Marie Christine Renaud