Mmes de… France 5 – « L’émission politique » de Léa Salamé sur France 2

Mmes de… sur C de France 5 (16-17 mars)

« L’émission politique » du 14 mars 2019 »

Présentation Léa Salamé,  Thomas Sotto

            Un bel aréopage de femmes journalistes connues commentant la mise en retrait de la journaliste !

      Il s’agissait des suites de l’émission du 14 mars, après la large diffusion faite dans les médias de la vie en couple de la journaliste avec le nouveau candidat de gauche, M.Glucksmann.

       Il est évident que la programmation de la première émission avec Mme Le Pen dans la perspective des élections européennes ne pouvait que susciter beaucoup de questions sur l’indépendance et l’impartialité des journalistes, en tout cas de France 2, l’une de nos chaines publiques.

       Les femmes journalistes ont abordé le sujet avec beaucoup de précautions, en débattant sur la question de savoir dans quelles conditions le métier de journaliste, et plus largement d’une femme de… pouvait s’exercer sans être aussitôt stigmatisée et pénalisée.

       Cette question mérite d’autant plus d’attention qu’il existe dans notre pays un problème de soupçon de connivence, quand M de… ou Mme de exercent des métiers, ont des responsabilités dans des chaines de pouvoir dont la complémentarité ou la concurrence soulèvent une question d’incompatibilité : tel est le cas entre une personnalité politique et un ou une journaliste, acteurs du quatrième pouvoir, celui des médias, d’autant plus quand leur spécialité est la politique.

        Il existe beaucoup de cas chez nous d’incompatibilités clandestines de ce type, sous le prétexte souvent invoqué de respect de la vie privée, mais que penserait-on par exemple d’un tribunal présidé par un magistrat dans une affaire plaidée par un avocat, époux ou compagnon de route ?

       Que penserait-on d’un ministre prenant une décision concernant une entreprise dirigée par son épouse, encore plus lorsque cette entreprise est étrangère ?

       Jean Pierre Renaud

Tous nos voeux aux habitants d’une Grande Ile en souffrance, Madagascar ! 2016, l’année du renouveau ?

        Pour avoir noué des liens familiaux avec la Grande Ile, il y a plus de cinquante années,  et pour avoir observé attentivement l’évolution de ce pays, l’élite officielle ou les élites non officielles qui ont gouverné Madagascar, ont, trop souvent, cédé au goût de l’argent facile ou d’un pouvoir pris ou conservé par la force.

            Au mieux, il s’est agi de la fausse résolution de discussions byzantines politiques interminables qu’adorent  les malgaches, dans le cadre des combinaisons politiques changeantes  les plus improbables.

Ces élites ou pseudo-élites n’ont pas été dignes de leur pays.

            Madagascar a en effet connu, depuis plus de quarante ans, une évolution catastrophique et détestable, alors que ce pays bénéficie de beaucoup d’atouts humains et économiques, avec la chance d’avoir encore une élite, en partie encore saine, que beaucoup d’autres pays lui envieraient.

            Il y donc bien quelque chose de « pourri » dans ce beau pays, et je reconnais qu’il doit être difficile pour des citoyens malgaches honnêtes, dévoués à la chose publique, d’accepter de travailler aux côtés d’une autre élite trop souvent corrompue.

            Pourtant, et à voir les nombreux documentaires que diffuse souvent la télévision, entre autres,  le dernier sur « Echappées Belles France 5 », le 19 décembre 2015, sous le titre «  Madagascar, à la recherche d’un monde perdu », il est possible de se poser la bonne  question : de quel monde perdu s’agit-il ?

            2016 doit donc être l’année du renouveau, et pour une partie de cette élite intègre qui existe bien, d’assumer son devoir national, c’est à dire prendre en mains les destinées de ce pays pour la construction d’un monde malgache « nouveau ».

            C’est le vœu que nous formons !

Jean Pierre Renaud

 » Le véritable coût de l’immigration » France 5 du 13 octobre 2015

« Le véritable coût de l’immigration »A 20h40 sur France 5, le 13 octobre 2015

Commentaire du journal La Croix du même jour avec un titre déjà un peu différent :
« Ce qu’apporte l’immigration »
« Notre avis. Chiffres, définitions et interviews de spécialistes à l’appui, ce documentaire de Martine Delumeau rend le sujet intelligible et dépassionné. »
Marie Dancer
&
Notre avis

         Un documentaire qui apporte quelques informations sur le sujet sensible de l’immigration, mais le coût financier est-il le vrai sujet de l’immigration en France ? C’est beaucoup moins sûr.

            Idées reçues ? Idées tout faites selon la présentatrice ? S’agit-il bien de cela ?

            Ce documentaire manque à mes yeux de clarté en mélangeant une fois de plus les publics et les coûts et avantages concernés : migrants ou réfugiés, tel le cas de ce jeune étudiant afghan réfugié qui faisait la une de conclusion de Mme d’Encausse.

            Puisqu’il s’agissait, d’après le titre, d’une évaluation d’un coût rapporté à des flux d’immigration, pourquoi ne pas avoir ouvert un vrai débat avec des économistes et des démographes ? Parce qu’il n’y a pas eu de débat, mais une suite d’interventions, et surtout une galerie d’images et de portraits d’immigrés ou de réfugiés.

            M.Héran, démographe reconnu, nous explique, sauf erreur, que, sur environ 200 000 entrées, seulement 10 000 entrées concernent le travail, le reste étant dû au regroupement familial, aux mariages et aux demandeurs d’asile…

            Ces seuls chiffres mettent en porte à faux une grande partie des interventions et des interviews, et même de l’intervention de M.Dumont au titre de l’OCDE, en particulier sur la comparaison qui est faite avec l’Allemagne, une comparaison que certains pourraient trouver tendancieuse.

            Qu’en est-il des  sans- papiers, des demandeurs d’asile dont la demande a été refusée et qui pour 80 % d’entre eux restent en France, et aujourd’hui des travailleurs détachés de l’Europe de l’Est ?

            A-t-il été question du coût direct de l’immigration ou du coût indirect, avec les difficultés que notre pays rencontre pour scolariser par exemple des enfants issus du regroupement familial, avec une mère ne parlant pas notre langue, et le plus souvent en l’absence du père, ou pour accueillir des enfants mineurs étrangers abandonnés dans notre pays (voir par exemple les milliers de Mayotte), ou des mères étrangères venues accoucher en France… ?

        Je ne pense pas que  le débat de fond actuel porte seulement sur le coût financier, peut-être sur le coût marginal, pour certains observateurs, coût de l’AME par exemple, mais beaucoup plus sur le coût de l’immigration en termes de fonctionnement de la société française.

        Est-ce que MM Dumont ou Gemenne l’ont évalué ?

        Pourquoi ne pas observer aussi qu’il ne suffit pas de se contenter de disserter sur des grandeurs abstraites au niveau national ou international, sans aller sur les territoires eux-mêmes, régions, départements ou communes, pour avoir une vision plus réaliste du problème, des problèmes ? Avec le cas extrême du département de Seine Saint Denis ?

         Pourquoi ne pas oser écrire aussi – on se demande aujourd’hui si on a encore le droit de l’écrire- qu’à tort ou à raison, la poussée incontestable de l’islam en France liée au flux de l’immigration fait question ? Pourquoi ?

       Parce que les Français ne sont pas encore convaincus que cette religion soit compatible avec notre République.      Mon avis résumé :

        1) Un débat entre économistes aurait été préférable sur le sujet, plutôt qu’une série de discours, de chiffres, mais avant tout d’images, avec la même ambiguïté permanente entre le sort des immigrés et celui des réfugiés.

      2) Le vrai sujet aurait peut-être dû porter sur la problématique mal régulée ou mal contrôlée du regroupement familial avec ses effets dans la société française aussi bien sur le plan social, culturel, et religieux, tout autant que territorial.

Jean Pierre Renaud

Déjà 2017 ! La France est embarquée sur une nef des fous… Ils se regardent tous le nombril !

Déjà 2017 ! La France est embarquée sur une nef des fous, celle des nombrilistes de la politique et des médias !

Ils se regardent tous le nombril !

            A suivre l’actualité politique française, vous êtes rapidement convaincu que les politiques et les journalistes vous embarquent chaque jour sur une nef des fous. En boucle, en boucle, en boucle ! Avec les journalistes et les politiques dans leur bulle nombriliste !

        Face à ses problèmes, la France a beaucoup de mal à trouver des solutions et à avoir le courage de les mettre en œuvre, alors qu’à gauche ou à droite, avec le plein appui des médias, l’ « établissement » politique et médiatique est déjà en campagne pour les élections présidentielles de 2017.

Ces gens-là sont-ils devenus fous ?

Les nouveaux jeux du cirque !

            En boucle, en boucle, en boucle ! Car l’information ou la manipulation fonctionne ainsi aujourd’hui, 24 heures sur 24, et tous les jours, les journalistes et les politiques braquent leurs caméras et leurs micros sur 2017, comme si la France n’avait pas mieux à faire que de s’occuper de 2017 ?

            Avec le chômage qui continue à augmenter, avec la dette qui continue également à monter, le gouvernement qui mène une politique extérieure, avec trois guerres comprises, sans en avoir les moyens, l’Europe des paradoxes : un Président de la Commission, ancien promoteur des paradis fiscaux, qui nous dit aujourd’hui qu’il va y mettre bon ordre, et un Commissaire aux affaires économiques et budgétaires qui a symbolisé le laxisme du gouvernement français, et qui recommande aujourd’hui la rigueur à la France, etc…

            A la télévision, où que vous regardiez, vous tombez sur des tables rondes, des débats supposés contradictoires, sur des acteurs de la gent politique et médiatique, élus, journalistes, experts, politologues, qui agitent le grelot de l’élection présidentielle 2017, l’effet médiatique en miroir narcissique.

            Un exemple de ce nombrilisme médiatique, celui du Médias le Magazine de France 5 : chaque dimanche, le magazine invite un professionnel expérimenté des médias, hier Ockrent, avant-hier Duhamel, et ce jour, 14 décembre, Pujadas, etc… on se passe le poivre et le sel, on se regarde en miroir, et la vie du pays dans tout cela ?

              Une vraie agence de placement pour journalistes débutants !

            Et l’opinion des citoyens en chair et en os dans ces arènes savantes ? Stop aux sondages d’audience, à la médiamétrie, et tutti quanti… ?

          Avez-vous lu ou entendu ? Une source, un proche, un ministre (sans nom), un parlementaire (sans nom), un conseiller (sans nom), un membre de l’entourage (ou de la cour, toujours sans nom), etc … vous abreuvent de confidences qui n’en sont pas ou plus, tout cela pour faire bouillir la marmite médiatique.

            Et pendant ce temps-là, Poutine avance ses pions entre les pays divisés d’une Europe privée d’Union politique, la France poursuit ses trois guerres au Sahel, en Centrafrique, et en Irak, sans en avoir les moyens, le gouvernement poursuit sa politique en zig- zag, l’ordre public est de plus en plus troublé par des groupes de pression violents qui contestent les autorités légalement élues, etc ….

            Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: chez les Verts: « Silence, ça pousse! »

  Le 16 novembre dernier, les Verts se sont réunis en congrès extraordinaire décentralisé. La motion venue en tête a recueilli un peu moins de 40% des suffrages, mais il y avait 7 motions pour un parti qui compterait 10 000 membres.

            Changement complet dans la communication abondante et tonitruante des Verts !

            C’est tout juste si les médias en ont parlé !

          A croire que ce parti applique enfin le principe de l’excellente émission sur la 5 : « Silence, ça pousse ! »

Humeur Tique: COM’ COM’ COM’ à toutes berzingues!

Humeur Tique : COM’ COM’ COM’ à toutes berzingues ! A pleine gomme ! Pour les brindezingues !

 Il existe une émission plutôt bien faite sur France 5 dont le titre est « Médias, le magazine. »

            Une émission intéressante, parce qu’elle décortique le fonctionnement des médias, leurs procédés, leurs dérives, et dans le cas de la com’, son déferlement chez la plupart des acteurs publics, ministres, présidents de conseils régionaux ou généraux, et maires, même de petites communes, tout cela naturellement aux frais des contribuables.

            Vous croyiez peut-être que la com’ des responsables et acteurs publics avait pour but de vous éclairer sur leur action, leur politique, leurs décisions, mais à voir les reportages tout à fait intéressants et impertinents de la journaliste Laetitia Krupa, on comprend vite que la mission première d’un ou d’une professionnelle de la com’ publique n’est pas celle que vous pensiez, mais d’une forme de censure, de la mise en cage du journaliste qui a l’impudence de poser les questions dérangeantes, qui fâchent.

Madagascar et ses criquets politiques!

  Madagascar n’en finit pas de sortir d’une dictature de transition qui ne dit pas son nom, mais tout autant de la calamité que constitue sa classe politique, pire que la sécheresse dont souffre la grande île, les cyclones qui la ravagent régulièrement, ou les invasions de criquets.

            Madagascar est riche de toutes sortes de potentialités humaines, naturelles, économiques, mais sa classe politique constitue une nouvelle espèce de criquets, les criquets politiques.

            C’est en regardant l’excellent documentaire que France 5 a diffusé le 3 juin, intitulé « Sale temps pour la planète – Madagascar, l’enfer du décor » que je me faisais cette réflexion. Pourquoi ?

           Parce qu’au-delà des catastrophes décrites dans ce film, que l’auteur attribue au réchauffement climatique,  la sécheresse sur les côtes de Tuléar, les inondations à Antananarivo, ou les cyclones sur la côte orientale, je me disais que Madagascar avait d’abord besoin, et avant tout, d’un « réchauffement » de la morale politique de ses élites.

Jean Pierre Renaud

Sur France 5 « Médias, le magazine » des 17/03 et 24/03/13

    Sur France 5

 « Médias, le magazine » sur France 5 le 17/03/2013

Ou des médias mythomanes !

Et le 24/03/2013, à Marseille et avec Mediapart

            J’avais préparé une première chronique sur le premier magazine, et faute de temps, j’ai attendu le deuxième ;

            Bien m’en a pris, compte tenu de la mise au point faite par M.Missika, à l’occasion du deuxième magazine.

Le magazine du 17/03/2013

            Un magazine tout à fait intéressant sur le fonctionnement des médias, les types de manipulation ou de dérives que l’on y rencontre fréquemment. Ce jour-là, le magazine s’est beaucoup interrogé sur le cas de la supercherie d’une femme mythomane, soi-disant mère porteuse qui, ces dernières semaines, a fait la une de certains journaux papier ou télé, avec dans la course au scoop, et en premier, le journal Le Parisien.

            Discussion argumentée entre journalistes avec la participation du médiateur de Radio France Télévision, d’un ancien directeur du Parisien, et des chroniqueurs habituels.

            Les responsables des publications ayant donné un grand écho à la supercherie n’avaient pas jugé bon de venir s’expliquer sur le sujet, et tout à fait curieusement, ce fut un responsable syndical qui fut interviewé : comment ne pas faire le rapprochement avec l’actualité des faits divers de la police du ministère de l’Intérieur qui voit le plus souvent les représentants des syndicats de police venir s’expliquer sur tel ou tel cas, beaucoup plus que les représentants attitrés et autorisés du ministère ?

            La présence du médiateur de Radio France était à elle seule une énigme, compte tenu du contraste que son visage présentait : une chevelure brune et une belle et grande moustache blanche ! De quoi  troubler le jugement du téléspectateur, et peut-être plus encore, de la téléspectatrice !

            Cette émission hebdomadaire est tout à fait utile, mais il serait quelquefois intéressant de connaître la ou les méthodes mises en œuvre pour mesurer les audiences ou les fréquentations de sites internet.

            Dernière remarque, il est un peu surprenant de voir à cette émission, un habitué incontestablement compétent, qui symbolise à lui seul une sorte de mélange des genres entre médias, critique des médias, et politique, alors qu’il est notoirement engagé dans la politique municipale de Paris.

Le magazine du 24/03/2013

            Autre magazine également intéressant entre autres sur le traitement des faits divers de Marseille, sur le rôle de Médiapart, et sur la fin du mélange des genres évoqué plus haut.

                        Comme je l’ai indiqué dans le texte précédent, il était possible de s’étonner de voir un sociologue des médias, mais aussi, homme politique engagé dans la politique municipale à Paris, faire partie de la palette des chroniqueurs.

            Le magazine a donné lieu en effet à une mise au point à ce sujet et le chroniqueur en question a annoncé la fin de sa participation pour fin avril.

            La représentativité ? En ce qui concerne les faits divers de Marseille, mais la remarque a une portée générale, le cadrage souvent insuffisant des informations transforme le cas particulier en règle générale, ou ne donne pas la possibilité d’une mise en perspective chronologique, sociale, économique, ou politique.

            En ce qui concerne Médiapart, son patron a exposé clairement la fonction du site, une fonction d’autant plus importante que la France est plutôt frileuse dans le domaine de l’investigation.

            Un mot enfin sur les reportages toujours vifs et percutants de « Laetitia », le dernier constituant une belle démonstration du savoir-faire supposé du grand communicant politique qu’est M.Montebourg.

JPR MCV

« Echappées belles » « Bénin, une autre Afrique » France 5 du 24 mars 2012

« Echappées belles »

« Bénin, une autre Afrique »

France 5 du 24 mars 2012

Mon propre regard

            France 5 a tout à fait raison de nous proposer sa série d’émissions intitulée « Echappées belles », car elle permet aux téléspectateurs de découvrir d’autres pays, d’autres civilisations de la planète, et donc de s’élargir l’esprit.

            Ce reportage sur le Bénin est intéressant, mais il pose quelques questions.

            Incontestablement, le reporter découvre ce pays avec une certaine candeur, avouée, étant donné, qu’à un moment donné du reportage, et sauf erreur, il déclare qu’il débarquait, pour la première fois, dans cette partie de l’Afrique occidentale.

            Un reportage haut en couleurs, plaisant, qui nous fait rencontrer des interlocuteurs sympathiques, sous la conduite d’un guide africain compétent, les paysages de la côte, la découverte d’un village lacustre de la lagune, des ateliers de poterie, la route des esclaves à Ouidah, la religiosité de type vaudou qui baigne à nouveau une partie du peuple de la côte, et la visite aux descendants des rois d’Abomey et de Savalou, allié feudataire du roi d’Abomey.

            Mes réserves portent sur l’absence de cadrage historique, car il parait tout de même difficile d’évoquer le trafic des esclaves sur les côtes du Bénin, en tous points condamnable, sans précisément relever que le roi d’Abomey, Behanzin, était alors partie prenante d’un système d’esclavage, encore fort répandu en Afrique de l’Ouest.

            N’aurais-je, par hasard, pas entendu ce type de précision dans le courant du reportage ?

            Ma deuxième remarque portera sur la relation subtile que les africains ont su établir entre leurs intérêts touristiques et la crédulité des blancs, et ce reportage le montre plutôt bien.

            Le reportage consacré aux deux rois d’Abomey et de Savalou fait un sort à ce qui ressemble tout à fait à ces reconstitutions dont notre cinéma et notre théâtre sont très friands, pourquoi pas ? Et dans ce domaine, les Africains n’ont jamais eu rien à apprendre des Blancs.

Dans ses récits, le grand auteur Hampâté Bâ, a donné de multiples exemples de la manière bien à eux, traditionnelle, et bien ancrée, que les Africains ont toujours eu de se moquer des Blancs, sans naturellement que les Blancs ne s’en soient jamais rendu compte.       

      Jean Pierre Renaud

Sur France 5, le 22 janvier 2012: « Aluminium, notre poison quotidien » Les vaccinations en cible?

Sur France 5, le 22 janvier 2012, l’annonce du contenu dans un programme de télévision :

« Aluminium, notre poison quotidien » (55 mn)

Les vaccinations en cible ?

            Dans le texte de présentation, on lit en tout début : « L’aluminium envahit notre quotidien » et une énumération de tous les dangers, dans beaucoup de domaines de la vie courante, si nous dépassons la dose de plus d’un milligramme par semaine quotidienne. Avec à la clé, comme rappelé « Le métal multiplierait par deux les risques d’Alzheimer… »

            Très bien, bon documentaire incontestablement, mais dont le sujet principal ne parait pas être « le poison quotidien », mais les dangers que la présence de cet adjuvant efficace présente dans la composition des vaccins.

            Présentation trompeuse, maldonne ? Titres, sous-titres, et textes de présentation des textes eux-mêmes, qui prend la décision ?

            A ma connaissance, le même type de problème se poserait dans un grand quotidien qui se réserverait le droit de choisir le titre d’une contribution extérieure au journal, alors qu’il est évident que le titre choisi donne souvent l’orientation d’interprétation retenue par la rédaction du journal.

Jean Pierre Renaud.