Cocues la droite et la gauche, et cocu l’ancien Président !
Cocu, l’ancien Président !
Evoquons d’abord le cas de l’ancien Président :
Il a cru pouvoir manipuler le nouveau Président, en feignant de miser sur la confiance d’un homme qu’il avait hissé dans les cours du pouvoir, en l’aidant à nouveau à se hisser vers le pouvoir suprême.
Mal lui en a pris !
J’aimerais vous conter, en métaphore, une histoire vraie qui est arrivée à la fin du dix-neuvième siècle à un ancien président, connu pour ses fredaines, Félix Faure.
Il avait comme aide de camp un bel officier de cavalerie, que ses collègues avaient surnommé « Le Lapin », compte tenu du nombre de ses succès féminins.
Un jour, faute de pouvoir rejoindre à temps une maitresse qui l’attendait à l’Elysée, il donna l’ordre à son aide de camp d’aller l’excuser pour son retard, mais le temps de son rendez-vous professionnel fut plus rapide que prévu.
Il arriva donc au Palais de l’Elysée et trouva « Le Lapin » dans son lit.
A titre de sanction, « Le Lapin » fut expédié en Egypte faire de la remonte fictive de chevaux.
Cocue la droite, avec les oukases du nouveau Président qui lui font mettre la barre à droite, et les quelques figures de droite qui ont rejoint le camp du nouveau Président !
Cocue la gauche qui n’a pas eu le courage de rénover entièrement son discours politique et des quelques figures de gauche qui ont également rejoint le camp du nouveau Président !
Tous les éléments d’une bonne pièce politique de boulevard me paraissent réunis avec un aussi bon scénario !
Jean Pierre Renaud