Poutine, Poutine, Poutine! Non, Monsieur Poutine, vous n’êtes pas le bienvenu dans notre pays!

Poutine, Poutine, Poutine !

Non, Monsieur Poutine, vous n’êtes pas le bienvenu dans notre pays !

Cessons de « putiner » !

            Je « putine », tu « putines », ils « putinent « :  Cameron, Merkel, Hollande, « and Co » … « putinent » avec Poutine, alors qu’il a mis le feu à l’Ukraine, et peut-être à l’Europe entière.

            On ne « putine » pas avec un chef d’Etat qui a revêtu les vieux habits du KGB, de l’impérialisme des Soviets avec son cortège de purges et de goulags, et qui a l’outrecuidance de se présenter comme le héros de la démocratie.

            Dans de telles conditions, pourquoi l’accueillir le 6 juin 2014 comme le représentant d’un peuple russe à nouveau manipulé et berné par une nomenklatura hors d’âge ?

            Non, Poutine n’est pas le bienvenu dans notre pays !

            Quant aux deux superbes navires de guerre qui devaient être livrés au chef d’un nouveau KGB, pourquoi ne pas lancer une souscription européenne afin de financer l’acquisition de ces deux bateaux pour notre nouvelle marine européenne ?

         L’Europe ne va pas continuer à laisser les Etats Unis assurer sa propre sécurité !

      Au cours de ses lointaines relations avec la Russie tsariste, la France en a vu bien d’autres, puisqu’elle a perdu, après la Révolution des Soviets de 1917, les milliards de francs or des emprunts russes jamais remboursés.

Jean Pierre Renaud

Europe, Europe, Europe ! Barrot, Barrot, Barrot ! Le Monde, Le Monde, Le Monde !

Europe, Europe, Europe !

            Les élections européennes du 25 mai 2014 : les électeurs et électrices sont invités à voter dans huit circonscriptions politiques qui ne correspondent à rien dans notre tissu politique national.

            C’est le choix qu’a fait la majorité de l’ancien président Chirac par la loi du 11 avril 2003. Il convient de rappeler que l’ancien président s’était illustré en 1978 par le fameux appel de Cochin, et qu’en 2001, il s’était illustré, presque de façon contraire, en signant le traité de Nice, celui de l’élargissement de l’Union, une des raisons majeures du scepticisme des Français et des Françaises à l’égard de l’Union Européenne.

            Il n’est pas interdit de se poser la question du pourquoi de ce découpage artificiel : ne s’agissait-il pas de limiter l’influence politique des candidats et des listes qui auraient emporté la majorité des sièges au Parlement Européen ?

            Toujours est-il que le spectacle des 25, 26 panneaux électoraux, ou plus, offerts aux listes qui présentent des candidats que l’on peut voir dans nos mairies intrigue plus qu’il n’incite à aller voter !

Barrot, Barrot, Barrot !

            Dans le journal Les Echos des 7 et 8 mai 2014 (page 9), M.Barrot, membre du Conseil Constitutionnel, ancien Commissaire européen, ancien ministre, et ancien centriste, très vaillant supplétif de la chiraquie,  a commis un papier pour condamner la ou les thèses de révolution des institutions européennes (avec une Europe revenue à six) du poulain politique qu’il a mis en selle dans une circonscription acquise à sa famille depuis des lustres.

            La « bulle d’excommunication » Barrot à l’endroit de l’ancien ministre Wauquiez !

            Question simple en dehors de toute analyse sur le fond de son propos : un membre du Conseil Constitutionnel a-t-il le droit de prendre une position politique dans une élection, fusse en signant son papier d’une ancienne fonction européenne, c’est-à-dire en trompant le lecteur?

            Mélange des genres constitutionnel ?

Le Monde, le Monde, le Monde !

            Quel silence ! Le nouveau Monde du Silence !

          Dans le journal Les Echos des 7 et 8 mai 2014, un article intitulé « Crise ouverte au « Monde » après une démission collective » ;

           Pour lire régulièrement notre journal de référence, aucune information à ce sujet depuis le début de la crise !

            Silence sur les ondes du Monde !

           Suggestion : de deux choses l’une,

        –        Ou bien, il faut que Le Monde fasse appel aux écoutes clandestines du réseau NSA !

          –       Ou bien, mais il s’agit d’une solution que je reconnais un peu artisanale, il faut que Le Monde invite ses deux détectives infatigables et favoris, D et D, dotés d’un vrai savoir-faire pour exploiter les procès-verbaux des policiers et des juges, à nous aider à faire la lumière sur ces secrets de l’information.

Jean Pierre Renaud

Mesdames et Messieurs, de la pédagogie politique et médiatique, s’il vous plait, sur l’état de la France et de l’Europe!

Mesdames et Messieurs, de la pédagogie politique et médiatique, s’il vous plait, sur l’état de la France et de l’Europe!

       A lire ou à entendre les propos, les analyses, et les commentaires des responsables politiques et des journalistes sur la situation du pays et sur celle de l’Europe, avec la perspective des prochaines élections européennes, je suis très frappé par l’indigence de la pédagogie politique et médiatique mise en œuvre.

            Je serais tenté de dire que la technocratie a tout envahi, et que les politiques et les journalistes parlent pourcentage du déficit par rapport au PIB, ou chiffre des économies (1, 2, ou 10 milliards) pour telle ou telle mesure annoncée dans le cadre du nouveau plan d’économies de 50 milliards, sans les mettre en rapport à la fois en valeur absolue et en ordre de grandeur, avec les quelques grands agrégats économiques et financiers qui pourraient parler aux citoyens, qu’il s’agisse des montants de la dette publique, du PIB, du budget, ou du revenu national.

            Que voulez-vous que les citoyens comprennent dans ce concours cacophonique des experts de toute nature qui se croient concourir à l’ENA ?

            Je pourrais multiplier les exemples de ce jargon financier et économique auquel font appel chaque jour  les ministres et les journalistes, deux exemples seulement :

            Le même jour, 24 avril 2014,

–        en première page du journal Les Echos, « Déficit : les zones d’ombre du plan Valls  La nouvelle trajectoire des finances publiques, Déficit public en % du PIB, Dette publique, en % du PIB, Dépenses publiques, en % du PIB, avec trois beaux graphiques en couleur de l’évolution des pourcentages

–       en première page du journal Le Monde, «  Plan d’économies : Sapin douche les attentes du PS…. Paris promet de limiter ses déficits à 3% du PIB en 2015, mais ses prévisions pour 2016 et 2017 sont jugées très « optimistes ». »

     Est-ce que les Français et les Françaises peuvent comprendre ce langage technocratique ?

            La dette publique de la France est colossale, 1 925 milliards d’euros et il faudra bien la purger, car il serait scandaleux d’en faire hériter les jeunes générations qui paient déjà un lourd tribut au chômage, d’autant plus que la France vit déjà à crédit à partir du quatrième trimestre.

        L’objectif des fameux 3% de déficit du budget ne suffira de toute façon pas, mais les gouvernements n’ont pas le courage de dire aux citoyens qu’il est nécessaire de se serrer la ceinture pour sortir le pays de son impasse.

          Il est tout à fait étrange que le discours politique répète que la France doit effectuer des économies, mais qu’il ne s’agit ni de rigueur, ni d’austérité.

         Courage fuyons ! Alors que les Français et les Françaises sont prêts à comprendre qu’au rythme actuel de notre dépense publique, le pays va à la ruine, d’autant plus si on leur explique que les économies annoncées se situent à la marge des grandeurs économiques de la France, 50 milliards par exemple par rapport aux 2. 059 milliards du Produit National Brut, soit 2,5% de ce chiffre.

       Prêts à comprendre la nécessité de la rigueur, à la condition que les efforts soient partagés et que le « fric », l’obsession du « fric » qui obsède une partie de notre élite politique et médiatique soit bannie.

       Quant à l’Europe et aux prochaines élections, qui aura le courage de dire aux Français et aux Françaises que notre Parlement n’a un pouvoir de décision que dans le quart ou le tiers des affaires qui lui sont soumises, et qu’il est donc impératif de doter l’Union européenne d’un pouvoir politique représentatif qu’il n’est possible d’organiser que dans le cadre légitime de la zone euro?

       Le choix qu’a fait la droite européenne du futur président éventuel de la Commission européenne ne parait pas de nature à encourager les électeurs et électrices à voter : l’homme est sans doute estimable et capable, mais il a su préserver les intérêts des paradis fiscaux du Luxembourg.

Jean Pierre Renaud

Pour l’Europe, les candidats de la France: les meilleurs et les meilleures d’entre nous,

Pour l’Europe, les candidats de la France : les meilleurs et les meilleures d’entre nous ?

            Le mode de scrutin choisi est tout à fait détestable puisqu’il demande aux Français et aux Françaises de voter pour des listes qui correspondent à des circonscriptions électorales interrégionales tout à fait artificielles,  ignorées des citoyens, et dont l’objectif semble bien avoir été celui de donner la parole uniquement aux professionnels de second rang de la politique française.

          Il n’empêche que ce scrutin a une portée essentielle, étant donné que l’Union européenne se mêle de tout, et que de toute façon les pays de l’Union n’ont d’autre choix que de conjuguer leurs forces pour exister dans le monde actuel et à venir.

           Les candidatures actuelles donnent la mesure de l’échelle dérisoire à laquelle se situe la politique française, alors qu’elle croit encore pouvoir jouer un rôle mondial avec ses 65 millions d’habitants et son siège au Conseil de Sécurité, face aux milliards d’habitants de l’Inde et de la Chine.

          Chaque jour révèle à la fois les faiblesses de la France et celles de l’Europe dans la gestion des affaires mondiales : aujourd’hui, c’est la crise ukrainienne qui les illustre avec le rôle de « parrain » protecteur que continuent à assumer les Etats Unis, face à une Russie saisie à nouveau d’une fringale de conquêtes « coloniales ».

        Les meilleurs ou les meilleures d’entre nous ? Quand l’on voit le maire de Pau croire encore que la France vit toujours au siècle d’Henri IV, ou le maire de Bordeaux croire à un destin qui s’attache à la chiraquie du siècle passé ?

       Pour ne pas évoquer le cas du nouveau Secrétaire d’Etat aux affaires européennes qui s’est illustré par un rang de classement des plus brillants dans la classe des députés européens, c’est à dire 740ème sur 766.

         De qui se moque-t-on vraiment ? Alors gare aux résultats des prochaines élections européennes !

             Ils ne seront pas nécessairement le résultat du désintérêt des Français et des Françaises pour la cause de l’Europe, mais la sanction du mépris que la classe politique, toujours aussi franchouillarde, porte aux affaires européennes qui passent après celles des communes, des départements ou des régions !

MC et JP Renaud

Humeur politique du jour! Il n’y a vraiment pas de quoi rêver!

Humeur politique du jour

Il n’y a vraiment pas de quoi rêver !

      L’actualité du jour vue par le journal Le Monde des 30 et 31 mars 2014, avec un gros titre en première page, à gauche :

      « Ayrault s’accroche à Matignon »

 A la page 6 du journal :

            « Jean-Marc Ayrault dans la bataille  pour Matignon », avec un commentaire du type « confidentiel » qu’adorent les journalistes, c’est-à-dire la citation de sources « confidentielles », au goût du jour, cinq dans le cas présent : « l’entourage », « un conseiller », « un proche de Benoit Hamon », « un cadre du Palais Bourbon », « un de ses soutiens ».

          Pendant ce temps-là, le monde bouge, et la dette publique de la France approche toujours les 2 000 milliards d’euros !

            L’Europe, elle, ne bouge pas ! Le règlement du dossier ukrainien est entre les mains du couple Obama Poutine, faute pour nos responsables européens d’avoir été capables de donner un corps politique à la zone euro, avec une politique étrangère et une défense commune !

            A l’approche des élections européennes, l’Europe est d’autant plus en danger que nos hommes et femmes politiques continuent à donner la préférence à des mandats locaux ou nationaux franchouillards.

            A citer l’exemple le plus frappant du président du MODEM, un parti qui s’est suicidé politiquement : le Président en question a préféré opter pour la ville de Pau, plutôt que de faire campagne, dans chacune des capitales européennes, pour un projet novateur d’union politique européenne.

            Comment ne pas évoquer aussi les enjeux des élections municipales, qui faute de courage et de lucidité de la part de nos élites politiques, remettent en selle des équipes dans les plus de 36 000 communes de France, alors que le pays avait besoin d’un vrai regroupement des forces communales ?

          Dans ce décor réjouissant, les chaînes de télévision publique sont heureusement là, grâce aux faits divers, pour détourner l’attention des citoyens sur l’actualité sérieuse du jour :

            Sur France 3, le journal du soir du vendredi 28 mars ouvrait ses pages avec la condamnation d’un vieux pépé criminel.

            Sur France 2, le samedi 29 mars, le journal du soir ouvrait ses pages sur une vieille affaire d’assassinat de deux jeunes enfants, avec le scoop du jour, l’apparition d’un témoin surprise qui serait censé redistribuer les preuves judiciaires.

            Bonne nuit, les petits !

Jean Pierre Renaud

L’Europe ou la désertion de nos élites politiques!

  Les élections européennes se profilent à l’horizon, après les élections municipales, et que voit-on ?

                 Le triste spectacle d’une France politique franchouillarde qui continue à préférer la douceur des communes, des cantons, des départements ou des régions à l’affrontement du grand large, celui de l’Europe ou du monde.

            En Ile de France, le triste spectacle du choix d’une seconde de liste, députée européenne sortante qui n’a brillé, ni  par sa présence à l’Assemblée, ni par son travail, une sorte de mandat de sinécure, et dans le sud- ouest, le même triste spectacle d’une tête de liste que son parti cherche à caser !

            Alors que les partis devraient proposer aux Français et aux Françaises le meilleur de leurs élites !

          Et comment ne pas évoquer le triste spectacle d’un Bayrou qui se fait l’apôtre de l’Europe depuis des dizaines d’années et qui sollicite le suffrage des Palois ?

          Sorte de métaphore de l’attitude irresponsable de notre élite politique !

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: l’Europe concrète avec les paradis fiscaux et les paradis sociaux!

Les Echos des 22 et 23 novembre, pages 6 et 8

            Les paradis sociaux de l’Europe :

         Page 6 « Merkel se plie au salaire minimum », avec une carte tout à fait intéressante, illustrant les écarts de salaire brut minimum dans l’Europe des 28, c’est-à-dire le dumping social permanent qu’a entraîné une adhésion trop rapide de certains pays !

            Quelques exemples : Luxembourg 1874), Belgique (1 502), France (1 430), Pologne (369), Estonie (320), Slovaquie (338), Hongrie (332), Roumanie (179), etc…

            Des écarts qui expliquent à la fois la délocalisation de nos entreprises, la délocalisation de la main d’œuvre, avec le système des prêts de main d’œuvre, et en définitive notre chômage !

           Les entreprises de l’Europe de l’est ont la possibilité de détacher de la main d’œuvre, entre autres dans notre pays, en les payant théoriquement aux tarifs français, tout en continuant à payer chez eux des charges sociales qui n’ont rien à voir avec les nôtres.

            Les paradis fiscaux de l’Europe :

         Page 8 « Coopération fiscale : le Luxembourg et Chypre mis à l’index par l’OCDE »

 Pour tous les Européens qui ont la mémoire courte, l’ancien Premier Ministre  du Luxembourg  était Président de l’Eurogroupe depuis 2004.

        Sans commentaire !

Humeur Tique: Grâce à l’Europe, des poulets à l’eau de javel!

Humeur Tique : le libre- échange entre l’Europe et les Etats Unis, et pour vos futures vacances, des poulets à l’eau de javel !

« Le Fol » qu’y s’y fie pour cette négociation des poulets  de Loué de la Sarthe !

D’après le commissaire européen au commerce, Karel De Gucht, le boeuf aux hormones, toujours interdit en Europe, le resterait, mais il a, par exemple laissé la porte ouverte pour le poulet nettoyé à l’eau de javel.

« … Ne diabolisons pas. Moi je fais confiance aux consommateurs. Par exemple, si j’achète un poulet, je prendrais évidemment un poulet de Bresse. »

(Les Echos du 15 juillet 2013, page 5)

Sehr gut, M Gucht !

L’Europe va donc subventionner les poulets de Bresse ?

                                                  A Loué, dans la Sarthe…

Humeur Tique du Jour : La souveraineté de la France en Europe?

 La souveraineté de la France ? Quel beau sujet d’hypocrisie !

         Hollande vient de se faire morigéner par Barroso, président « ultra-libéral » de la Commission européenne.

       Le Figaro du 30 mai titrait en première page : «  Les 10 commandements de Bruxelles à Hollande »… « François Hollande a réagi en déclarant : « la Commission n’a pas à nous dicter ce que nous avons à faire ».

          Comment voulez-vous que les citoyens et même les responsables s’y retrouvent dans le charabia des pseudo-décisions qui constituent les « recommandations »  de la Commission européenne du 29 mai 2013. (http : europe.eu/rapid/press-release MEMO-13458-fr.htm)

         Dans cette affaire, quel est le média, quel est l’homme ou la femme politique, qui aura le courage de se prêter à un exercice critique institutionnel qui nous fera connaître, ministère par ministère, ce qui reste du pouvoir souverain de la France dans leurs attributions ?

       Ceci dit, les belles résolutions qui viennent d’être adoptées par le duo franco-allemand sur la gouvernance de la zone euro vont dans le bon sens, et l’observateur pourrait s’exclamer, enfin !

Le budget de la Défense de la France, ou comment ne plus être les « Suisses » de l’Europe!

Le budget de la Défense de la France, le Livre Blanc, et la politique de l’autruche !

Défense de la France ou défense  de l’Europe ?

Ou comment ne plus être les « Suisses » de l’Union Européenne !

Les journaux du Monde des 26 et 27 mars 2013

   A lire la page que le journal Le Monde du 26 mars 2013, page 18 Décryptages Débats, vient de consacrer au dossier du budget de la Défense, il est difficile de ne pas se poser des questions sur la pluralité de l’information qui devrait présider à un tel débat.

            Sur les trois tribunes, deux défendent le statu quo de notre politique de défense, la première, celle d’un représentant d’une fondation dont le budget, non public, est alimenté par le lobby des administrations ou  industries de la défense, la deuxième, celle d’un ancien ministre UMP, et la troisième, celle d’un spécialiste des techniques avancées, dont le propos ambitieux propose une nouvelle voie d’évolution pour les équipements de la défense.

            Pourquoi continuer à flatter l’égo national alors que notre pays est incapable d’assurer, à l’heure actuelle, la paix publique et sociale dans tous nos quartiers, et n’a plus les moyens d’assurer sa grandeur militaire passée, et cela, depuis des années ?

            Souveraineté de la France ? « Indépendance nationale », comme le déclare Monsieur Guéant, alors qu’il serait bien en peine de nous dire, ou d’avoir le courage de nous dire, s’il le sait, quelle est notre part d’indépendance nationale dans l’Union Européenne !

Est-ce bien sérieux ? Le chef de l’Etat ouvrirait le feu nucléaire sans demander l’avis de ses voisins européens, comme pour le Mali ?

Dans le journal Le Monde du 27 mars 2013, un éditorial au titre tout à fait étrange :

« Armée amputée, France déclassée »

Avec sept paragraphes d’argumentation favorable au maintien de notre budget de la Défense, et un dernier paragraphe qui ouvre timidement la porte à une réflexion de défense européenne.

Comme si la rédaction avait hésité à endosser jusqu’au bout le discours d’une France du passé !

Le Mali n’a sûrement pas été le bon exemple d’une orientation européenne de la défense, étant donné que le Président n’a alors pas saisi l’occasion pour provoquer la réunion d’un Conseil Européen qui aurait obligé les autres membres de l’Union à prendre leurs responsabilités dans cette lutte contre le terrorisme au Sahara.

Alors, avec le soutien sans doute inattendu, pour beaucoup de ses lecteurs, du journal Le Monde, notre belle, et encore redoutable, armée française serait vouée à être celle des nouveaux soldats « Suisses » de l’Union Européenne ?

Le temps ne serait-il pas enfin venu de remettre les pendules de la France à l’heure, et il ne s’agira pas uniquement de passer de l’heure d’hiver à l’heure d’été ou inversement !

Jean Pierre Renaud