La transition énergétique : problématiques et orientations

     Sur LCP Public Sénat, le 3 septembre, une excellente émission intitulée : « En quête d’énergie renouvelable » et  « Droit de suite » introduite par un documentaire fort intéressant. La discussion qui a suivi fut un peu confuse et mit en évidence les difficultés de toute nature qui empêchaient et empêchent encore notre pays de choisir un cap clair.

            Pour résumer et synthétiser cette discussion, indiquons que jusqu’à présent le pays a fait plus confiance aux grosses machines industrielles, aux mastodontes, de type centralisé sur le modèle d’Areva ou d’EDF, aux initiatives du pouvoir central politique et économique, qu’aux pouvoirs locaux, aux citoyens de base déjà actifs sur le créneau des énergies renouvelables.

            Dans l’histoire économique de notre pays, l’establishment politique et économique s’est souvent lancé, grâce à son armée d’ ingénieurs compétents, dans de grandes aventures industrielles, tel le Flandre ou le Concorde, réalisations brillantes mais sans lendemain.

            En ce qui concerne les énergies renouvelables, le même establishment a continué à préférer les projets des centres de pouvoir aux projets issus de la base citoyenne.

            L’écologie politique n’a pas échappé à ce travers.

            Conclusion : il faut remettre dans le bon sens le processus d’évolution et de révolution énergétique et donner la parole et l’action aux citoyens, aux initiatives locales, en soumettant idées et projets à une Agence de la transition énergétique, dotée de moyens d’évaluation de ces idées et de ces projets, en même temps que de moyens financiers qu’elle accordera aux projets.

            Les solutions sont multiples et sont capables de renforcer localement les gros moyens que la puissance publique met à la disposition des citoyens.

            On voit bien qu’à l’heure actuelle c’est loin d’être le cas !

            Jean Pierre Renaud

Areva, Edf et l’Etat- Mayotte- le terroriste Abd… Mailly, l’indécrottable…

Humeur Tique

Areva, Edf, et l’ETAT- Mayotte – le terroriste Abd…Mailly, l’indécrottable FO

            Areva, Edf et l’Etat

    La déconfiture des deux grandes sociétés contrôlées par l’Etat, considérées naguère comme des fleurons de l’industrie française, pose la question du rôle de l’Etat, de sa responsabilité dans les décisions des conseils d’administration.

            La même déconfiture pose une autre question sur la responsabilité des deux grands « courtisans » qui en ont eu la responsabilité tout au long des dernières années, Madame Lauvergeon et Monsieur Proglio.

            Ne trouvez-vous pas curieux que dans toutes les informations que publient les journaux, on oublie d’interroger ces deux grands commis de l’Etat sur ces gestions calamiteuses ?

            Mayotte

          Récemment encore, la France s’est engagée stupidement à Mayotte, comme elle le faisait au temps des conquêtes coloniales de Jules Ferry, au XIX siècle.

        Quelques années passeront peut-être avant que le pays ne reconnaisse que les gouvernements français nous ont mis dans une impasse, dont personne ne saura comment en sortir.

        Valls va à Mayotte et promet des « mesures » de l’ordre de 50 millions d’euros, en plus de toutes les autres.

        Cela fait tout de même 2 350 euros par habitant de Mayotte! Pas si mal, non ?

        Est-ce que le Premier Ministre a exigé de la part des habitants de Mayotte qui revendiquent une égalité des droits, la même égalité de leurs devoirs ?

Abd… le terroriste assassin du Bataclan et du Stade de France !

             A voir et à entendre chaque jour les commentaires des médias sur ce terroriste, c’est à se demander si nos médias ne sont pas un peu fous, oui, fous, en faisant la pub quotidienne de ce barbare de l’Islam radical.

         Le 27 avril 2016, au Journal de 20 heures, avec Pujadas, dix minutes d’antenne !     Et on nous précise que ce barbare va bénéficier dans sa nouvelle cellule d’un poste de télévision.

         Au moins aura-t-il pu s’y voir déjà, et entendre le discours de son avocat déjà sollicité sur notre chaine publique !

          Heureux les terroristes qui tuent ou font tuer et qui bénéficient de tous les droits de notre défense judiciaire ! Que les pouvoirs publics informent les citoyens du coût de la défense de ces assassins ! Traque, prison cinq étoiles, avocats en série, etc…

          Sommes-nous, oui ou non en guerre ? Si oui, c’est la justice militaire qui devrait être saisie.

Mailly, enfin, l’indécrottable de FO !

Ce syndicat, au demeurant sympathique, composé majoritairement d’adhérents à statut protégé, n’a rien compris à l’évolution de l’emploi et de l’économie.

         Résultat : il ne joue aucun rôle dans le redressement du pays.

Jean Pierre Renaud

Humeur Tique: Privilèges, Egalité à la Française et Conspiration du Silence!

Humeur Tique : Privilèges, Egalité à la Française et Conspiration du Silence ! Centre National du Cinéma, Air France, Presstalis, EDF,etc …

            Chaque jour apporte son lot de cas de privilèges à la française, hier le CNC, ou le Comité d’Entreprise d’Air France, puis le panier de crabes de Presstalis, et aujourd’hui EDF !

            Presstalis :

Il est tout de même assez surprenant que ce quatrième pouvoir, celui de la presse et des médias, ait fait aussi longtemps la preuve de son incapacité de mettre fin à un régime de distribution de la presse obsolète, largement subventionné par le contribuable, et accaparé par le puissant syndicat qui y règne en maître, depuis plus de soixante années.

            Magnifique exemple de vertu syndicale !

EDF :

Le jour suivant, les « privilèges de caste » du personnel d’EDF : en première page du journal Les Echos du 11 février 2013 :

« EDF : les avantages des salariés dénoncés

A lui seul, le – tarif agent – coûte plus de 220 millions d’euros par an à l’électricien »

Sur la base des 100.000 salariés d’EDF, cela ferait 2.200 euros par tête, pas mal non ! Il faut sans doute introduire d’autres bénéficiaires dans le calcul, les retraités, les filiales ?

Le journal cite lui le chiffre de 66.000 salariés du groupe, ce qui arrondirait encore l’avantage moyen d’un salarié.

N’y-a-t-il pas une erreur dans le chiffre cité, tant le montant du cadeau parait élevé ?

Et pour en ajouter une couche, il conviendrait de rappeler que les œuvres sociales de la même société sont abondées, sauf erreur, sur la base de 1% d’un chiffre d’affaires de 65 milliards d’euros environ, soit une cagnotte de 650 millions d’euros.

                Les citoyens français savaient-ils qu’ils accordaient chaque année aux salariés d’EDF, soit en prime, soit en subvention, ou tout simplement en cadeau, les sommes indiquées par année, en payant tout simplement leurs factures d’électricité.

            Qu’ajouter de plus ? Le nouveau rapport de la Cour des Comptes qui épingle toutes sortes d’abus de gestion et d’incurie dans de très nombreux domaines !

            Il y a là de quoi décourager les Françaises et les Français les plus sérieux !

Niches fiscales et niches sociales: le cas d’EDF, depuis 1946?

Niches fiscales et niches sociales ?

Le cas d’EDF dans une France immobile depuis 1946 ?

            Le statut d’EDF, qui date de la Libération (1946) a, au travers de sa Caisse centrale des activités sociales (CCAS), accordé au personnel de cette entreprise des avantages sociaux d’un caractère tout à fait exceptionnel, grâce à sa source de financement, c’est à dire le 1% de son chiffre d’affaires.

            Par ailleurs, il bénéficie de la mise à disposition de personnels dont l’effectif et le coût ne sont pas rendus publics.

            Avec 700 millions d’euros (plus les personnels mis à disposition),  la CCAS est le Comité d’entreprise le plus riche de France, ce qui ne l’empêche pas d’avoir une gestion calamiteuse.

            Ajoutez à cela le tarif préférentiel d’électricité accordé aux agents actifs et retraités de cette entreprise, soit de l’ordre de 10% du tarif normal, dont le coût n’est pas non plus révélé.

Vous comprendrez donc que le personnel de cette grande entreprise bénéficie d’une véritable niche sociale, un privilège, dont il conviendrait sans doute de remettre à plat les fondations, en toute justice sociale à l’égard de l’ensemble des Français.

            Rien n’aurait véritablement changé dans notre pays depuis de plus de 60 ans ?

            Jean Pierre Renaud

Argent public et argent privé : EDF et les ONG

  Le cas d’EDF : pourquoi ne pas classer la situation des salariés d’EDF, et de leur Comité d’Entreprise dans la catégorie des privilèges de classe ? Au titre du concept fétiche des théories marxistes ?

On sait que les salariés d’EDF bénéficient d’un tarif d’électricité préférentiel, de l’ordre de 10% à 15% du tarif commun, sauf erreur, et donc d’une subvention permanente de la part des autres citoyens français consommateurs d’électricité.

Est-ce qu’EDF ne devrait pas communiquer aux Français le coût de cette subvention cachée ?

On sait également que le Comité d’entreprise d’EDF bat tous les records de financement privé et public, étant donné qu’il perçoit 1% du chiffre d’affaires de la société, soit de l’ordre du demi-milliard d’euros.

Ne s’agit-il pas d’un autre privilège de classe, étant donné que ce sont les citoyens, à côté des entreprises, qui assurent ce budget confortable à ce Comité d’Entreprise ? Un Comité dont les dirigeants ont été épinglés récemment pour leur mauvaise gestion !

Les ONG, leur financement, les déductions fiscales de 66% du montant des versements, le train de vie « plein com » de certaines ONG :

Quant à l’utilité de beaucoup d’ONG, rien à dire !

 Mais pourquoi ne pas mettre en cause certaines d’entre elles pour leur politique dispendieuse du tout « plein com », et  donc à l’arrière-plan, le système de déduction fiscale dont elles bénéficient.

En 2009, le montant total de la contribution du budget de l’Etat, au titre de cette déduction fiscale, mais donc au titre des citoyens et des entreprises contribuables, a été de l’ordre de 1,300 milliard d’euros, les mêmes s’acquittant de leur côté de dons d’un montant de 670 millions d’euros.

Les montants sont donc importants, et leurs mouvements traduisent  plusieurs types de transferts entre contribuables français sur lesquels nous ne nous attarderons pas, étant donné que notre attention porte sur les budgets que certaines ONG consacrent à leur communication, souvent abusive, et d’autant plus abusive que ce sont les citoyens qui alimentent en définitive les chiffres d’affaires des agences de communication.

Beaucoup de citoyens « donateurs » ont l’expérience quotidienne des courriers, des journaux, des timbres, des enveloppes, et donc de la pub, pour l’une ou l’autre de ces ONG, une pub qui coûte évidemment cher.

Le Parlement serait donc bien inspiré de fixer le pourcentage de budget de leurs frais généraux, mais aussi de communication, qu’elles ne devraient pas dépasser pour continuer à bénéficier des déductions fiscales.

Jean Pierre Renaud