Elections communales… régionales: le théâtre d’ombres démocratiques

Elections communales, départementales, et aujourd’hui régionales : le théâtre d’ombres d’une Vème République en plein délabrement démocratique !

            La vie politique française vient d’atteindre le stade de l’absurdité, en transformant un scrutin régional en scrutin politique national, un vote de défiance, faute pour le Président de disposer d’une majorité au niveau national, et successivement aux trois niveaux de l’administration locale.

            Les électeurs y ont vu l’occasion de manifester leur colère, à l’endroit du pouvoir, et compte tenu de leur colère à l’égard du pouvoir, les électeurs ont choisi de le sanctionner.

            La Présidence actuelle a commencé à gouverner le pays sur la base d’un diagnostic erroné de la situation économique et sociale de la France en 2012,  puis mis en œuvre une stratégie flottante, et a manifesté une incapacité à voir en face les problèmes nés d’une immigration insuffisamment contrôlée, à tenter de faire réformer une Union européenne ouverte à tous les vents, sans aucune colonne vertébrale, et bien sûr incapable de porter le message politique de la puissance qui est la sienne, chaque pays continuant à agir de son côté…

            Les initiatives du Président dans le domaine de la politique étrangère de la France montrent qu’elle continue  à faire cavalier seul, comme si elle disposait d’une puissance militaire capable de faire valoir les soi-disant  responsabilités de justicier international qu’elle revendique.

            En dépit des gesticulations de com’ quotidiennes de notre Président, les dernières élections ont démontré, une fois de plus, qu’il ne disposait pas d’une majorité politique pour gouverner, avec la dernière gesticulation, qui ne trompait personne, celle de sa visite du porte-avions Charles de Gaulle.

        Dans un tel cas de figure, c’est-à-dire dans un régime démocratique de nature républicaine, la sagesse voudrait que le Président sollicite à nouveau la confiance du peuple.  

            Jean Pierre Renaud