Humeur Tique du jour: avec Tsipras et Pujadas!

Humeur Tique du jour
Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie grecque !
Avec le journal Pujadas, sur France 2, la manipulation des médias !
         Avec Tsipras, la tragédie ou la comédie antique déroule son feuilleton quotidien, pour amuser la galerie, sans les masques du théâtre grec, car il n’en a pas besoin.

            Aux sources de la démocratie ? Ou de la démagogie ?

            D’après les médias, un non massif des Grecs au référendum Tsipras, mais les mêmes médias se sont bien gardés de publier les résultats complets du référendum, c’est-à-dire le chiffre de la participation des électeurs  au référendum, 62,5%, ce qui veut dire que moins de quatre électeurs sur dix ont voté non, ce qui n’est pas déjà si mal !.

            Dans toute cette affaire, il aurait mieux valu s’en remettre au vieux dieu Dionysos !

            Avec le journal Pujdas du 8 juillet, sur France 2, la manipulation des médias !

        M.Pujadas ouvre son journal en montrant un pauvre vieux grec en pleurs,  assis devant une banque, parce qu’il ne peut pas toucher sa retraite, naturellement modeste.

           De quoi faire pleurer en effet toute la planète, et avec le but politique manifeste d’aider les téléspectateurs à entrer en compassion avec le peuple grec !

           Mais au fait ? S’agit-il d’une histoire vraie ?

            Il y aurait en effet beaucoup, beaucoup à dire, sur les manipulations et intoxications des médias, douces ou grossières.

Humeur Tique Démocratie ou démagogie en Grèce? Démocratie ou démagogie en Europe ?

Humeur Tique : démocratie ou démagogie en Grèce ? Démocratie ou démagogie en Europe au sens grec des deux mots ?

      A comprendre le discours des Grecs qui viennent de remporter les élections législatives, il faut cesser d’imposer une austérité insupportable à leur pays. On peut le comprendre mais deux questions :

       1 – la nouvelle gauche grecque, en même temps qu’elle a fait approuver la fin de l’austérité, a-t-elle fait voter un programme sérieux et crédible de restauration de ses finances et de son économie ?

        2- la démocratie grecque se confondra-t-elle avec la démagogie grecque, c’est-à-dire l’Europe paiera ?

         Vous voyez notre Mélenchon national faire campagne pour que les contribuables français paient les 40 ou 50 milliards d’euros que la France a prêtés à nos « amis » grecs ?

             Une des nombreuses phrases du nouveau leader grec sonne très curieusement :

        «  Notre avenir commun en Europe n’est pas celui de l’austérité, c’est celui de la démocratie, de la solidarité et de la coopération »

           Démocratie ou démagogie ?

           Effort ou laissez aller ?

Gravures d’hiver du citoyen ci-devant Renaud

Première gravure, les taxis parisiens !

          Les taxis parisiens protestent contre la concurrence des sociétés de voitures de location qui ont mis en œuvre les outils de la modernité, c’est-à-dire les grandes possibilités de communication offertes par le marché.

      Leur combat n’est pas livré sur le bon terrain, mais pourquoi aucun média ne donne la répartition statistique des chauffeurs de taxis entre artisans à leur compte et salariés des grandes entreprises de taxis ?

     Par ailleurs, une grande partie des difficultés actuelles de cette adaptation économique n’a-t-elle pas pour cause la politique démagogique de la droite RPR qui, dans la capitale, a « monétisé » abusivement les plaques de taxis, alors que certaines de leurs organisations n’étaient que des courroies de transmission du RPR ? Voir Pasqua and Co !

Deuxième gravure, la démagogie du syndicat FO !

        A tout bout de champ, le secrétaire général de ce syndicat combat toute évolution dans les rapports entre salariés et chefs d’entreprise !

      Il vient encore de le faire avec la proposition du Pacte de Responsabilité du Président.

       Est-ce que les médias soulignent assez que le syndicat FO est un syndicat de salariés dont beaucoup de ses membres ont la chance d’avoir un emploi dans une France protégée du grand large, c’est-à-dire de la mondialisation ?

Troisième gravure, la solidarité à bon compte de certains Français !

Les paradis fiscaux cachés de l’intérieur !

      Combien de Français disposant de revenus confortables les mettant à l’abri du besoin font en sorte de ne pas payer d’impôts en France, tout en continuant à bénéficier de la solidarité nationale en matière de santé.

      Il suffit de fréquenter quelques audiences de tribunaux pour le constater ! Comme par hasard, tel ou tel cadre, tel ou tel chef d’entreprise, ne disposerait d’aucun revenu à la barre du tribunal !

Quatrième gravure, modernité dans la santé !

            Ne fréquentez pas trop les médecins, sauf à constater que notre système de santé, avec son immense réussite, est resté très souvent en dehors de l’évolution technologique du pays. A croire que le téléphone, les SMS, les mails d’internet n’existent pas encore, alors qu’ils pourraient faire progresser la médecine et en améliorer les coûts !

 Et pourquoi pas, après le défilé de ces tristes gravures, quelques-unes de nouvelles qui annonceraient vraiment le printemps de la France ? Le crédit compétitivité, le crédit individuel de formation, le non-cumul des mandats, le pacte de responsabilité, s’il ne s’agit pas de pipeau !

« Patriotisme démagogique » par Eric Le Boucher dans les Echos du 23/12/11 « …un vide conceptuel »? En êtes-vous bien sûr?

« Patriotisme démagogique » par Eric Le Boucher, dans les Echos du 23 décembre 2011

« …un vide conceptuel » ?

En êtes-vous bien sûr ?

            Comme à son habitude, M.Le Boucher nous trousse une belle chronique dont le but avoué est de descendre en flammes les défenseurs « nouveaux », il est vrai, du slogan  « Achetez français ».

            Sa critique n’est-elle pas trop caricaturale ? Ne fait-elle pas la part trop belle au libéralisme, c’est-à-dire au laisser faire, qui nous gouverne en Europe et en France, depuis de très nombreuses années, beaucoup trop d’années peut-être.

            Première réflexion : l’histoire économique n’a pas démontré que le libéralisme avait eu plus de vertus pour développer l’économie du monde que le protectionnisme (voir pour les siècles passés les travaux de Bairoch).

            Deuxième réflexion : proposer l’idée d’un protectionnisme de réciprocité parait être une bonne réponse à une des problématiques du nouveau « mal français ».

 M.Wauquiez citait à cet égard le cas de la Chine et du Japon.

Troisième réflexion : le chantier du « produit en France » est un vaste chantier, et il ne concerne, effectivement, pas uniquement l’industrie, mais comment ne pas voir qu’un important travail de recensement et d’analyse doit être effectué dans notre pays pour avoir la carte de notre potentiel « produit en France »,  ce qui n’est pas encore le cas.

Alors, qualifier de démagogiques les initiatives politiques qui vont dans ce sens, le bon sens et « le bon sens », n’est pas vraiment pertinent !

Quatrième réflexion, trop citoyenne, aux yeux de notre chroniqueur ? Est-ce que M.Le Boucher possède une voiture, et si oui, est-elle française ? Je voudrais lui dire, qu’en ce qui me concerne, pour être né dans un des berceaux de l’industrie automobile française, j’ai toujours acheté une voiture française.

S’agit-il d’un « patriotisme démagogique » ?

Le chroniqueur affirme : « Les slogans « Acheter français » reposent donc sur un vide conceptuel. »

Je ne suis pas sûr que cette affirmation ne caractérise pas, au contraire, un trop plein conceptuel, en même temps qu’un « vide citoyen », celui d’une élite complètement coupée du monde réel, d’une France dont les savoirs, les savoir-faire, les talents, les terroirs et leurs produits, ne demandent qu’à être mis en valeur, et pourquoi pas, avec le souci, précisément, de notre citoyenneté.

C’est dans ces gisements là que les beaux esprits devraient investir, et non point dans la défense d’un libre échange qui, à la vérité, n’en est pas un du tout !

Et pour mettre une note finale, gastronomique, au fil des jours de cette fin d’année, M.Le Boucher pourrait-il nous dire, par exemple, comment la France qu’il défend,  sera en mesure de le faire efficacement, face au libre-échange, dans le cas de la gastronomie française, alors qu’on se félicite, à juste titre, de sa reconnaissance par l’UNESCO ?

Jean Pierre Renaud