La Grèce, le « trou » sans fond de la banque Emporiki, grâce aux caisses régionales mutualistes du Crédit Agricole ?
La crise de l’euro, celle parallèle de la Grèce, et celle tout aussi grave pour une banque dite « mutualiste, le Crédit Agricole !
A lire les titres des journaux, une situation très inquiétante !
Le Monde du 11 mai 2012, page 4 :
« Enlisé en Grèce avec sa filiale Emporiki, le Crédit Agricole voit monter la facture
La banque est l’établissement étranger le plus exposé à la crise hellène. »
Les Echos des 11 et 12 mai 2012, page 8 :
« Emporiki, l’enfer grec du Crédit Agricole
Six ans après le rachat de l’établissement grec et deux crises plus tard, le Crédit Agricole voit désormais la facture avoisiner les 6 milliards d’euros. Dans l’impasse, la banque verte n’a d’autre choix que de réduire petit à petit son exposition à la Grèce »
Le Monde du 22 mai 2012, page 15 :
«La Grèce empoisonne le Crédit Agricole
Les caisses régionales ont signifié à la direction de la banque leurs craintes de devoir recapitaliser l’établissement »
En langage diplomatique, on ne ferait sans doute pas mieux !
Car la banque va devoir apurer une dette colossale.
Et les questions ne vont sans doute pas manquer : qui gouverne la banque ? Son management ou les caisses régionales ?
Les journaux ne rappellent jamais que la banque est soi-disant mutualiste : le serait-elle vraiment ?
Que penser enfin du sort réservé, dans cette affaire, à la « piétaille » qui a fait la force de cette banque, et qui la fait encore, pour combien de temps ?
Une « piétaille » qui se plaint par ailleurs de voir les banques ne plus assumer assez leur véritable rôle de prêteur !