Humeur Tique: le tabou des chiffres de la bi-nationalité!

Humeur Tique : le tabou français des chiffres de la bi-nationalité ! Les  citoyens français n’auraient pas le droit de connaître leur géographie humaine et géopolitique ?

            En 2011, le dossier de la bi-nationalité des joueurs de l’équipe de France de football a fait la une de nos médias avec deux mots d’ordre « haro sur ce nouveau racisme » et « gloire au multiculturalisme national »

            L’Assemblée Nationale s’était légitimement saisie de ce dossier sensible, mais il a été rapidement mis à nouveau dans les oubliettes.

De quoi la France doit-elle avoir peur ? De la vérité sur la vie de notre pays ?

Alors au détour d’un article ou d’une manifestation, le français curieux glane quelques chiffres sur la bi-nationalité, mythe ou réalité ?

Récemment, le Comité de Coordination des Associations Franco-Turques de France, a publié des placards de pleine page dans nos journaux pour protester contre le vote d’une loi mémorielle sur le génocide arménien.

Le Comité en question revendiquait près de 500 associations, représentant plus de 600 000 franco-turcs.

Un journal algérien aurait fait état de 5 millions de binationaux algériens, dont 90% seraient franco-algériens, c’est-à-dire de l’ordre de 4 500 000 personnes.

Des chiffres existent bien, mais silence sur ce sujet !

Un tabou, un de plus, qui nourrit toutes les phobies fondées ou non !

Qui a peur de publier de tels chiffres, alors qu’ils sont nécessaires à la bonne compréhension de notre vie nationale ?

Et pour parler clair, pourquoi ne peut-on connaître le nombre de nos binationaux, par binômes, France – Allemagne, France – Italie, France – Suisse, France – Portugal, France – Espagne,  France – Israël, France – Algérie, France – Sénégal, France – Gabon, France – Mali, France – Côte d’Ivoire, France – Madagascar, pour n’en citer que quelques-uns?

Secret des chiffres, comme c’est également le cas sur la population « noire »  de France dont certains revendiquent, et à juste titre, une égalité affirmée par la Constitution de la République Française, mais qui, en même temps, refusent d’être comptés ?